2 bouquins d'Agatha Christie :

"La nuit qui ne finit pas".
Je l'ai trouvé bien nul celui-là, malgré toutes les critiques ditry... dirty... dirthi... malgré toutes les bonnes critiques que j'ai pu lire à son sujet.
J'ai découvert le coupable à la moitié du livre...
De plus, c'est un repompage du "Meurtre de Roger Ackroyd" c'est le narrateur du récit qui est le véritable coupable et de "Mort sur le Nil" un couple heureux, l'amie de la mariée qui apparaît. Le mari semble détester et se dispute sans cesse avec cette amie, mais bien sûr, c'est une mise en scène entre les 2 car ils se connaissaient bien avant et ils filent le parfait amour. Leur but est de tuer la mariée pour se barrer avec son argent.
Autant dans ces 2 romans, ça marche et on se laisse prendre jusqu'à la fin, autant ce n'est guère le cas pour cette "Nuit qui ne finit pas". Et je ne parle pas de la fin ridicule et totalement grand-guignolesque.



"Poirot quitte la scène"
Celui-là, au contraire, je l'avais déjà lu il y a quelques années et il m'avait beaucoup plu à cause de son caractère très spécial. Je l'ai relu il y a quelques temps et toujours le même choc.
C'est la dernière aventure dans laquelle apparaît Poirot. On voit ici un Poirot vieilli, malade, handicapé dans son fauteuil et mourrant.
Peu importe le coupable dans celui-ci (même si les plus perspicaces le trouveront bien vite), ce n'est pas vraiment un livre policier comme les autres. Le sujet n'est pas là, et le meurtrier est plus que quelconque.
C'est un drame psychologique, poétique mais aussi très noir. Le ton n'est pas franchement gai. Le livre traite beaucoup du temps qui passe inexorablement, des souvenirs. Mais la véritable surprise du livre, c'est plutôt sa fin abrupte, choc, en forme de coup de poing qui ne plaira pas à tout le monde. Je pense que si ce livre serait sorti de nos jours, ça aurait beaucoup gueulé. Non pas qu'Agatha Christie prenne parti dans le camp du pour ou du contre en ce qui concerne la peine de mort. Il n'y a aucun argument en faveur de l'un ou de l'autre camp. Même Poirot, dans sa lettre posthume, ne sait pas s'il a bien ou mal agi.
En bref, Agatha Christie, fatiguée de son héros, a voulu le faire apparaître pour une ddernière fois dans un roman très différent des autres, beau mais macabre en même temps.

J'avais vu son adapatation en feuilleton, et je suis surpris de découvrir que c'est bien tiré d'un roman d'Agatha Christie. J'avoue que j'avais été assez choqué aussi, attendant un "twist" rédempteur qui ne vint jamais.

Oups, j'avais pas vu que quelqu'un avait répondu.

Rugal-B : je n'ai pas vu l'adaptation télévisée. Mais, en tous cas dans le roman, il n'y a pas de "twist" rédempteur.
Après la mort de Poirot, Hastings reçoit une lettre posthume de lui, et apprend toute la vérité. Et Hercule Poirot doute jusqu'à la fin si ce qu'il a fait est bien ou mal, il a agi selon ses propres convictions, mais il doute beaucoup dans sa lettre.
Enfin, c'est la première fois que je me suis senti vraiment gêné en lisant un roman d'Agatha Christie.

Elle a écrit aussi quelques romans sombres ("La Maison Biscornue", vu que le coupable est assez particulier dans ce bouquin une petite fille , et "ABC contre Hercule Poirot", plus un thriller sombre qu'un roman policier, avec un tueur bien sadique), mais ce "Poirot quitte al scène" est le roman le plus sombre qu'elle ait écrit.

Anecdote très intéressante sur ce roman d'Agatha Christie (source Wikipedia) :


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Ah bah merci, ça explique en effet la différence entre un livre comme "Poirot quitte la scène" et les très mauvais derniers romans qu'elle a publié peu avant sa mort (du genre le nulissime "Le cheval à bascule" où il ne se passe absolument rien du tout et où la clé de l'énigme est dûe totalement au hasard).


Sinon, lu ces temps-ci :


"Histoires du Nord : La ruée vers l'or"

Un recueil de nouvelles complètes et d'extraits de romans de Jack London.
Ca tombe bien, je ne connaissais que de nom cet auteur.
Je trouve le recueil inégal, certaines nouvelles m'ont beaucoup plu (le violent "L'amour de la vie", l'extrait de "Croc-Blanc", le très énigmatique "La piste des soleils", le très cruel "Construire un feu"), mais d'autres m'ont ennuyé, d'autant que certaines nouvelles ont un schéma assez identiques entre elles (un personnage qui doit traverser toute une contrée déserte à pied pour atteindre son but -> il n'a pas pris les précautions nécessaires car trop vaniteux/il a été pris au dépourvu -> la soif/la faim/la maladie le tenaille -> il s'en sort de justesse/il crève dans d'affreuses souffrances.

Je n'ai pas été déçu en tous cas à la lecture de ce recueil malgré tout, il y a vraiment plein de bonnes choses.

"Colorado Kid" (Stephen King)

Quand Stephen King en a marre de ses histoires d'horreur, il décide de changer de registre. Exit les monstres, exit le suspense, exit le fantastique, place au "policier". Et j'avoue que j'ai trouvé "Colorado Kid" vraiment nul. Aucune ambiance, aucune intrigue, rien que du vide. Aucun intérêt.



"Le Tarot du Diable" (Valpierre)

Ah ben celui-là, j'ai beaucoup aimé. L'intrigue est plus que classique (un objet magique - ici un tarot - qui exauce les voeux de son possesseur mais qui se révèle être beaucoup plus maléfique qu'il n'y paraît), mais l'auteur arrive à créer un bon suspense et arrive à baigner ses personnages dans une atmosphère mystérieuse.



"Suicide à l'écossaise" (John Dickinson Carr)

Et celui-là j'ai adoré. Il s'agit en fait d'une enquête policière banale, mais l'humour potache et loufoque fait mouche (la scène où ils sont tous bourrés avec le truc dans le c... ). Très drôle.

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Donner, c'est donner. Et repeindre ses volets.

Fini le tome 4 des Désastreuses Aventures des Orphelins Baudelaire. Et c'est mon tome préféré : l'humour est de plus en plus féroce et méchant (j'ai adoré les passages avec le salarié optimiste), le narrateur est de plus en plus cynique et le comte Olaf se déguise de façon de plus en plus ridicule pour buter les mômes. Très bon tome.
Là j'en suis au commencement du tome 5.

Par contre, on m'a spoilé le dernier tome
Et si j'ai bien compris, le culot de l'auteur est vraiment à noter. si j'ai bien compris, tout ce que l'auteur nous a raconté jusqu'à présent est mensonger. Il a énormément exagéré la personnalité et la méchanceté du comte Olaf, car ce dernier avait une liaison avec la soeur de l'auteur. Liaison que l'auteur n'a jamais accepté. L'auteur a donc voulu déshonorer la mémoire du comte Olaf. Ce qui explique le côté très méchant et cynique de la narration des bouquins. Bien sûr, tout ça reste de la fiction, mais j'aime bien le principe. C'est assez original que l'auteur se mette en scène dans ses livres, surtout de cette façon.

Au sujet de Cavanna:



Si je peux me permettre, quelques petits conseils de lecture:

- Tu peux lire Cavanna comme tu veux. Non seulement commencer par n'importe quel bouquin, mais même à n'importe quelle page. Ça se lit avec beaucoup d'aisance et énormément de plaisir. C'est extrêmement fluide, à la fois simple et très riche, en bref, le pied littéraire intégral à chaque ligne.
Pour te situer, c'est le seul auteur que j'ai lu jusqu'à présent qui parvient à me faire marrer aux éclats et à me faire chialer deux lignes en dessous. Ce n'est pas une image hein, ça se passe comme ça Cavanna. Et le pire c'est que je connais la plupart de ces textes par cœur.

- Tu peux lire Cavanna comme tu veux mais je te recommande malgré tout, si tu le peux, de suivre une certaine chronologie. En gros, tu démarre par Les Ritals, tu passe à L’œil du Lapin, puis tu enchaîne par Les Russkofs et tu fini avec Maria. Là, tu comprendra tout le pourquoi du comment d'Hara-Kiri et de toutes ses autres publications.
Évidemment, ça n'empêche pas de lire tout le reste, toujours aussi passionnant, y compris ses romans historiques à la fois terriblement drôles et archi documentés.

- Cavanna, c'est l'humain dans tout ce qu'il a de beau et de bon. Tu vas te faire un super copain, un ami même. Il est un peu beaucoup mouru, mais il est là dans un coin de ton sac, de ta bibliothèque, de ta tête. Et franchement, c'est juste sublime. Et qu'est-ce-que tu vas te marrer, à te pisser dessus!

Sinon, une petite vidéo pour ceux qui le lisent et qui montre oune pô coumment on joue à la morra (mais sans les cartes):


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"Il n'est pas de lutte plus violente et déterminée que celle d'un homme face à son envie d'aller aux toilettes" - Karate Boy

Et Cavanna, c'est une manière remarquable de tourner ses phrases, une utilisation d'un vocabulaire qui nous renvoie des décennies en arrière. C'est du miel.

Moi, avant d'attaquer Les Ritals et tout le reste, j'avais découvert Cavanna par "Le saviez-vous ?", toute une série de sentences, d'aphorismes (dont le principe révulsait pourtant Cavanna), du style : "Dans l'Allemagne nazie, l'usage du principe d'Archimède était interdit aux Juifs.", ou bien "Au début du XXème Siècle, le célèbre pétomane azerbaïdjanais Yvalfer Ylafeh pouvait d'un seul pet éteindre une bougie placée à 2 mètres de distance. Et puis on inventa la lumière électrique et il mlurrut dans la misère".
Il y a aussi "Les pensées" dans le même style, et tous ses recueils de textes issus souvent de chroniques comme "La belle fille sur un tas d'ordure", "Lettre ouverte aux culs-bénits", etc.

Et si tu as déjà lu la Bible, tu pourras savourer sa réécriture : "Les écritures".
Bref, tu as de quoi faire.

Si vous savez pas quoi lire cet ete

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Pour commencer Cavanna de façon légère il y a surtout :



Par contre fais gaffe tu risques d'avoir mal aux abdominaux à force de rire

Et dans la foulée tu te fais les deux suites :






Ou alors tu attaques directement sur la totale des trois tomes reliés ensemble dans un ouvrage qui fait revenir l'être aimé (ou le fait partir si tu préfères) dans les 24h :

http://www.amazon.fr/Laurore-lHumanit%C3%A9-Cavanna/dp/2842303040/ref=sr_1_4?s=books&ie=UTF8&qid=1436525337&sr=1-4&keywords=l%27aurore+de+l%27humanit%C3%A9




HS HS HS HS :

Il y a un lien Amazon juste avant mais si vous voulez commander dans une librairie locale pour le même prix ou même moins cher il existe une extension pour navigateur qui s'appelle "LE MÊME EN MIEUX" http://www.lmem.net/ je vous invite fortement à l'installer, c'est facile, gratuit et permet de supporter les libraires locaux parce que je ne veux/peux pas vivre dans un monde où je ne pourrai pas sentir l'odeur des livres dans une librairie

"Un mort encombrant" (Robert Louis Stevenson) :

L'auteur de "L'île au trésor" et du "Dr Jekyll et Mr Hyde" n'a pas écrit que des épopées qui font rêver et des romans d'épouvante. Il a aussi écrit quelques romans plus légers, tels que ce "Mort encombrant".
Un vieil oncle riche, 2 neveux cupides, un accident mortel de train... Les 2 neveux trouvent un corps défiguré mais dont les habits appartenaient à l'oncle, et croient que ce cadavre est leur cher oncle. Ils décident, à cause d'une clause dans l'héritage, de cacher temporairement le corps et de faire croire encore à tout le monde que leur oncle est vivant mais malade. Bien sur, le cadavre n'est pas celui de leur oncle, et à la suite d'une mauvaise plaisanterie, le corps a disparu... C'est certes très léger, mais c'est aussi une satire du roman-feuilleton de l'époque, et en même temps une satire sociale des gens d'autrefois.
Le livre se laisse lire, et même si on ne rit pas aux éclats, divertit beaucoup. J'ai bien aimé en tous cas.




"C'est mon premier jour d'école... tous les jours !" (R.L. Stine)

Sur le thème maintes fois rabâché de la même journée qui recommence chaque fois, l'auteur de Chair de Poule parvient quand même à divertir en usant de beaucoup d'humour (le jour 1 est d'ailleurs très drôle), d'horreur et de gore (attention, même si ça reste de la littérature jeunesse, il y a 1 ou 2 passages assez gores). Il raconte en fait le jour de la rentrée d'un adolescent qui va déclencher malgré lui une telle pagaille à n'en plus finir. Un petit frère relou, un proviseur gentil (qui deviendra de plus en plus psychopathe au fur et à mesure , personnage très réussi), une brute du collège qui veut le maraver, un mec bizarre et des cadavres au sous-sol du collège, des tombes, une salamandre rare, une collégienne qui lui plaît mais qui est amoureuse de la brute qui veut le taper... Plus le jour se répète, plus ça va devenir de pire en pire.
Bref le livre est très bon... malheureusement il y a la fin Avec R.L. Stine, on peut s'attendre aux 2 extrêmes : soit une fin WTf avec un très bon rebondissement, soit une fin WTF totalement bâclée. Et malheureuseement, c'est la 2ème solution pour ce livre... A la fin, je m'attendais à un truc à la con du genre "tout ceci n'est qu'un rêve" (solution de facilité pourtant interdite), mais non c'est encore pire que ça : en fait c'est un jeu vidéo
Voilà très bon bouquin, mais fin grotesque totalement à chier.

Pfiouuu j'en suis enfin venu à bout.
Et ça a été très très looong !
Le problème avec ce livre, c'est que ça a mal vieilli.
Franchement, j'ai du lutter pour pas abandonner, entre descriptions interminables, métaphores religieuses et mythologiques, monologues qui traînent, traité de cétologie (pas mal de passages sur la morphologie du cétacé, la technique de pêche et de chasse à la baleine, les descriptions très détaillées de cette époque-là des bateaux et de la mer, les passages scientifico-machin que j'ai rien compris, etc pffiiooouuuu).

Certains en voient un livre écologique (la nature qui triomphe à la fin), d'autres en voient un combat entre le Bien et le Mal (beaucoup de références religieuses), etc le problème c'est que c'est très long et pour ma part pas vraiment passionnant, j'ai dû sauter quelques pages.

Il n'y a que la fin que j'ai vraiment aimé, avec un capitaine Achab de plus en plus fou, et le combat titanesque de fin.

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Donner, c'est donner. Et repeindre ses volets.

Hop lecture de ces derniers mois :



Theodore Sturgeon "Cristal qui songe"

La forte réputation de l'auteur (l'un des plus grands écrivains de science-fiction) et le nom énigmatique du bouquin m'a donné envie de me plonger dans ce livre.

Horty, huit ans, est renvoyé de l'école car il mange des fourmis en cachette. Ses parents adoptifs, apprenant cela, le battent et, par accident, lui arrachent trois doigts. Horty décide de s'enfuir de chez lui en emmenant Junky, son diablotin en boîte, un objet dont il est énormément attaché. L'enfant trouve refuge alors dans un cirque ambulant où, sous un travestissement, il devient le partenaire de 2 naines, Bunny et Zena. Il y a aussi La Havane, un gros garçon nain, Solum qui est l'être le plus repoussant physiquement du monde, et surtout le féroce directeur du cirque surnommé le Cannibale, un être misanthrope qui hait l'humanité. Le plus curieux avec lui, outre ses pouvoirs télépathiques, c'est sa collection de cristaux qui songent... Et peut-être encore plus curieux, c'est que les doigts de Horty ont repoussés miraculeusement.

Finalement, sans non plus le déclamer comme un chef d'oeuvre, j'ai beaucoup apprécié ce bouquin qui mélange fantastique, science-fiction et monde de l'étrange.
Au début, ça a l'air un peu WTF, mais les explications arrivent vite et tout ce que font les personnages s'expliqueront par la suite (d'ailleurs, l'une des toutes 1ères phrases du bouquin explique en partie, sous forme énigmatique, l'un des plus gros mystères du récit... mais bien sur, la 1ère fois qu'on le lit, on n'y fait pas plus attention).
Tous les gens qui ont vu un film comme Freaks ne seront pas dépaysés car la morale est plus ou moins la même chose, en beaucoup plus poussée quand même.
Le seul truc que je regrette dans ce livre, c'est sa fin qui est pratiquement un happy-end. Je pense qu'avec une autre fin plus triste, ça aurait donné une plus grande force au message que le livre veut faire passer.
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Donner, c'est donner. Et repeindre ses volets.

Bon ben je viens de finir le 1er tome du Seigneur des Anneaux de Tolkien.
Je précise que c'est la 1ère fois que je le lis, et que je n'ai jamais vu les films. Et c'est très mitigé.
Autant il y a de bons passages et on sent que l'auteur a inventé un véritable univers, autant les 3 quarts du livre sont chiants : remplis de longues descriptions osef, de chansons et de passages qui ne servent à rien (du genre Tom Bombadil). Dommage.
Bon je continuerais ma lecture des autres tomes plus tard quand je les aurais car l'histoire est loin d'être finie et que le 1er tome se termine au moment où il y a (enfin !) un peu d'action, mais assez déçu pour le moment.

Le début du Seigneur des Anneaux est très difficile à passer, effectivement (j'ai dû m'y reprendre à deux ou trois fois pour enfin passer la page 100 sortir de la Comté ; ma femme n'a jamais eu le courage d'aller si loin).
C'est lent, très lent. Et sitôt sorti, on tombe sur cet insupportable Tom Bombadil (que Peter Jackson a eu l'intelligence de ne pas inclure dans ses films ! Aurait-il été traumatisé lui aussi ?).

Mais la suite, malgré quelques longueurs, est bien plus intéressante, et on s'y laisse emporter sans problème.

Je crois que Tom Bombadil a traumatisé nombre de lecteurs et qu'il s'agit d'une épreuve particulièrement douloureuse dans ce premier tome. Un passage qui m'a fait perdre pied c'est la tirade d'Aragorn après la chute de Gandalf face au Balrog. J'ai trouvé ça très... déconnecté. On dirait presque qu'il se marre.
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Super Putty Squad, Mega Man 11, Bubsy 4, Sonic Mania... où est mon nouveau Turrican ?

Haha en effet, Tom Bombadil est le passage qui m'a le plus gonflé.
J'ai rien contre la poésie, l'imagination, et tout ça mais là c'était quand même super chiant.

Sarugaku : pareil, quand ils étaient dans la Comté, je trépignais "bon ils en sortent quand ?". Par contre, quand ils tombent sur Tom Bombadil, je me suis dit que finalement, c'était pas si mal le début dans la Comté.
J'ai mis pratiquement le même statut avant-hier sur Facebook. Je viens de voir les réponses : en effet, j'ai terminé le plus chiant et on m'a dit que ça commençait vraiment à partir du 2ème tome.

Erhynn Megid : je ne me rappelle absolument plus de la tirade que fait Aragorn après le passage que tu cites. Par contre, pour le même passage, j'ai eu l'impression qu'à part Sam et Frodon qui pleurent vite fait, les autres s'en contrefoutent totalement de la mort de Gandalf
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@Florent06 :
C'est un peu ça oui. En fait, dans mes souvenirs, Aragorn tire son épée et lance un truc du genre "Ah, nous ne t'oublierons pas, fieffé coquin de magicien !".

Le plus drôle c'est que j'avais vraiment le passage du film en tête et là, je me suis imaginé les visages ahuris de Frodon, Sam, Merry, Pippin, Legolas et Gimli qui regardent Aragorn, se demandant s'il n'a pas consommé de substances rigolotes.

Sinon, j'ai fini L'Histoire sans fin de Michael Ende.

Je n'étais pas plus vieux que Bastien quand j'ai vu le film et ce n'est que vingt ans plus tard que j'ai eu connaissance du livre dont est tiré le film et que je l'ai lu. Grand bien m'en a pris !

Le style de Ende est un peu spécial mais finalement je m'en suis très vite accommodé ; je le trouve mille fois moins lourdingue que celui de Tolkien (désolé pour les fans ; ce n'est que mon avis). J'ignorais que le film se terminait à la première moitié du bouquin (et avec une fin différente) et que le deuxième film ne faisait que s'inspirer de la seconde moitié ; notamment à cause de la fin du premier film.

J'ai donc retrouvé le périple d'Atréju et Fuchur (ou Falkor pour les fans du film, car Fuchur se prononce Furhur, ach !) avec passion, le livre étant généreux en anecdotes sur l'univers du Pays Fantastique (ou Fantastica en Allemagne et Fantasia dans le film) qui se concluent régulièrement par "mais ceci est une autre histoire, qui sera contée une autre fois.", qui laisse justement une porte béante à l'imagination. Dès la deuxième partie quand Bastien donne enfin son nom à la Petite Impératrice, il arrive un moment où chaque chapitre se vit comme une histoire à part, comme une mini nouvelle dans laquelle évolue le personnage principal, tant chaque contrée, ville ou lieu a sa propre histoire passionnante et qui n'est jamais envahissante.

Et concernant la "fin" de L'Histoire sans fin : j'étais presque comme un gosse en lisant la discussion entre Bastien et Koreander ! J'avais un sourire monstre quand j'ai terminé le livre, tout l'opposé de mon état après l'épilogue de Harry Potter (rha mais sérieux c'est quoi cette fin ?!). Ce n'est peut être pas un livre exceptionnel mais il m'a fait retomber en enfance un paquet de fois, et ça fait un bien fou.
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Super Putty Squad, Mega Man 11, Bubsy 4, Sonic Mania... où est mon nouveau Turrican ?

C'est la raison pour laquelle je suis fan de littérature jeunesse et c'est ce que je recherche principalement : oublier pendant quelques instants mon aigrituide et mon côté cartésien d'adulte, et m'émerveiller pour tout et pour rien. Et en effet, ça fait du bien. Il n'y a que dans ce genre de littérature que je retrouve tout ça. Et certains de ces bouquins sont même encore plus adultes que la littérature dite adulte (essayez "Mon bel oranger" de José Mauro De Vasconcelos par exemple).

En tous cas, j'ignorais que "L'histoire sans fin" était à l'origine un livre et ton avis m'a donné envie de liree ce livre, je te remercies Erhynn Megid.
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