Ca se finit quasi-toujours sur un statut quo, ou une alliance des heros contre des mechants de toutes facons.
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The fight is everything. Always seeking the next challenge. Ceremony means nothing to him

Lu : Gigantomachia



Auteur : Kentarō Miura
Genre : One-shot


Le Pitch :
Délos, ex esclave et ancien gladiateur parcourt un monde peu à peu dévasté par les Hu, exterminant tout sur leur passage grâce au contrôle à distance de gigantesques machines. Délos est accompagné de Promé, une mystérieuse gamine au caractère bien trempé. En plein désert, ils font la connaissance d'un peuple mi-humain mi-scarabée qui les prend à tort pour des Hu, alors que ces derniers ne sont pas bien loin et n'ont qu'une envie : exterminer ce peuple.


Si Kentaro voulait prouver qu'il peut faire l'exact contraire de Berserk, il l'a réussi de A à Z (peut être en avait-il marre de dessiner Guts qui déchiquette tout ce qui bouge ?). Dans Gigantomachia, le héros est un lutteur un peu ahuri mais ayant le coeur sur la main et refusant par tous les moyens d'attenter à la vie d'autrui, même face à la pire raclure. Etant donné qu'il ne s'agit pas d'une série mais d'un tome unique, l'auteur a encore une fois beaucoup de choses à raconter en peu de temps et le tome laisse clairement sur sa faim. De plus, les quelques passages d'humour m'ont mis mal à l'aise ; la faute à la gamine robot qui a une façon particulièrement dérangeante de donner à boire au héros (mais sérieux).

Les combats sont plutôt intéressants, même si on passe encore une fois beaucoup de temps à raconter ce qu'il se passe pendant les combats. Bref, un manga bizarre qui avait bien trop de choses à raconter en un seul tome. Une curiosité, par l'auteur de Berserk.


What ?! / 10.


Ca me rappelle que dans le dernier tome de Fly / La Légende de Daï, lors du combat final, il n'y a plus aucun dialogue du début à la fin du combat, tout se joue sur les expressions faciales, le regard des personnages, il y a une sensation de dynamisme complètement folle qui laisse haletant, un peu comme les meilleurs moments de Death Note où l'action prime sur les dialogues (déjà très nombreux dans le manga), avec une tension et un suspens dingues. Berserk le fait aussi très bien. Mais depuis Last Order et autres Bleach et Naruto, on ne peut pas s'empêcher d'avoir les faire-valoir commenter tout ce que les personnages font en combat parce que "Show, don't tell !" ne fonctionne vraisemblablement pas ou plus dans le monde du manga.

Le pire que j'ai lut à ce niveau récemment c'est sans aucun doute Re-Monster qui raconte tout.

tiens je vais vite en faire une petite critique du premier volume



résumé de manga-news

Re:Monster c’est l’histoire de la réincarnation d’un homme qui va représenter à lui seul le changement d’un peuple méprisé de tous ! Grâce à un mystérieux pouvoir d’absorption et aux souvenirs de sa vie passée, ce nouveau gobelin, appelé Gobu-Rô, va devenir le symbole de la révolte d’une race qui se contentaient, jusqu’alors, de survivre dans un monde cruel régi par la loi du plus fort…



Tout d’abord il faut savoir que Re-Monster est tiré d’un roman et là on a le premier problème. La narration est fainéante. En gros l’auteur se contente de copier-coller le texte et d’y rajouter des dessins. D’ailleurs ce gimmick à un double effet kisskool car suivre un monologue (car c’est le héros qui raconte tout) quasi non-stop, ça a non seulement tendance à être fatiguant. Quand en plus c’est pour décrire des truc qu’on a en image ça vire carrément au maladresse narrative de Blake et Mortimer (la différence étant que la série de E.P.Jacobs avait l’excuse d’être apparu dans les prémices de la BD franco-belge).
Mais bon ça c’est un gros souci de narration, ça va juste à l’encontre des codes de l’imagerie narrative mais ce n’est pas le seul problème.




"Et je vis ceci... Et il se passa cela... et je... et je... et ceci... et cela..." SERIEUX MEC ! POURQUOI TU DESSINES ?!!

Le plus gros souci que j’ai c’est le héros et sa place dans l’histoire. Car le héros est à l’origine un humain qui après avoir été tué s’est retrouvé ré-incarné en Gobelin tout en gardant ses souvenir d’humain. Alors bon, on se dit que comme concept ça peut être bien, que c’est une prémisse au choc des cultures comme dans d’autre œuvre, avec le héros qui va petit à petit en apprendre sur les gobelins pour finalement les aimer et les délivrer de l’oppression…
Et ben c’est tout le contraire, a aucun moment de ce premier volume le héros ne montre une quelconque sympathie pour son nouveau foyer qu’il traite avec dédain, ne leur apprenant la chasse et autres que parce que ça peut lui être utile.
Il y a aussi un autre truc à savoir sur le héros, c’est qu’il a le pouvoir d’absorber de manière définitive les capacités des créatures qu’il mange. Et donc là on a un autre gros souci narratif : le héros est un grosbill, enlevant tout crédit à l’entreprise du manga à savoir ‘’mettre en avant la prise en main des gobelin’’ car en leur foutant un type qui au final se retrouve avec des capacités de super-héros cumulé il n’en sort plus aucun mérite.
C’est deux éléments cumulés font qu’au final on assiste pas à la révolte et la prise en main du destin des gobelins mais à la prise de pouvoir d’un type qui se sert des gobelins pour arriver à ses fins. J’espérer l’équivalent de l’histoire de Thrall de Warcraft, c’est tout le contraire qui s’est présenté.

Et c’est pas fini car il y a un autre truc qui a eu l’effet de me sortir de l’histoire c’est la présence d’élément de RPG de jeux vidéo. Car rapidement on explique au héros que s’il tue des monstres il gagneront de l’expérience qui leur permettra de gagner un niveau puis plus tard d’évoluer. Et ça c’est qu’un petit truc car dès que le héros absorbe un truc ou gagne un niveau il y a une voix qui lui dit ‘’Gobu-Ro gagne un niveau’’ ou ‘’Gobu-Ra a acquis toile d’araignée’’. Bref le truc qui te sort complètement de l’histoire.

Et au cas ou vous vous poseriez la question : Oui le manga se prend au sérieux.


coup de bol, le héros évolue de façon a ce qu'il ressemble à un homme. Ouf ! Sinon comment le lecteur aurait put s'y attacher et s'identifier...


"Habilité : lancer des sort...compétence acquise..." L'auteur n'a connu l'héroic-fantasy qu'a travers les jeux vidéo ma parole...


Bref après ce premier volume je ne conseillerais pas ce manga, c’est l’exemple d’idée de base qui a du potentiel mais qui se retrouve au final très mal exploité. Le héros ne m’attire aucune sympathie car comme je l’ai dit, il pense surtout à ses propres intérêts et ne montre aucune empathie pour son nouveau peuple (il n’hésite pas à torturer à mort ceux qui lui désobéissent, les guérissant avec ses pouvoir pour recommencer à torturer histoire que les autres savent à quoi s’attendre), les autres perso sont complètement effacé, la narration est un exemple de non confiance à la communication par l’image.
Bref, échec.

Je lirais sans doute le volume 2 (car je lis toujours au moins deux volumes pour vraiment me faire une idée), mais je doute que ça s’arrange avec le temps.


(bon ceci dit, au moins c’est pas une merde comme Triage X)

Ca m'a embeté que ca soit un one shot parce que effectivement ca fini bizarrement, et on sent vraiment que ca continue apres
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C'était aussi le cas de la série Gon, intégralement muette... (Tout était aussi effectivement dans les expressions et les attitudes.)



Mais je ne pensais pas que le "standard" en manga en étaient arrivés à contrario à ce point de double-narration-redondante.
(Misère...Je serais presque tentée de faire un rapprochement avec les émissions jeunesses à "contenu bavard" imposé, mais dans le doute... ^^" )




En gros, ce serait aussi le travail d'adaptation qui serait fainéant, pour le coup. :/
( Je suppose que du roman illustré aurait pu aussi bien suffire à ce niveau ? )


- Et oui, Blake et Mortimer, bien vu.
( HS : Mais à l'époque de sa création c'était encore assez mal vu tout ces phylactères sauvages pour analphabètes, d'où ce choix des auteurs - pourtant cette Bd ait gardée longtemps la "double narration" à côté de ses contemporaines franco-belges. Je me demande pourquoi. )



[...]


En jeux vidéo ont pourrait bien dire "overcheaté" aussi. (Là, c'est sûr vu la description, y'à du y avoir abus de GameGenie ou autre Cheat-O-Matic.exe. ^^" )

[Edit] - Plus sérieusement, une théorie peut-être (im)probable "à suivre" :

...Où l'on apprendrait que toute cette histoire n'était effectivement que située dans un jeu vidéo ou un monde virtuel. ^^"



A voir... ça me motivera peut-être à me remettre à des titres de manga récents, au moins.
(Le dernier "One-shot" lu en date étant personnellement "Bye-Bye My Brother"... )

Bon, j'ai lu quelques uns de cfes mangas il y a quelques mois, mais pas trop le temps de poster mes avis ici jusque là :




Banana Fish (Akimi Yoshida, 1986)
Lu 5 tomes sur les 19 qui composent la série

Copier-coller le résumé sur Manga-News :
En 1973, au Vietnam, un soldat américain perd la tête et tire sur ses camarades. Dès lors, il ne parle plus, si ce n'est pas pour laisser échapper parfois ces deux seuls mots : "Banana Fish". Douze ans plus tard, à New York, la police enquête sur une série de suicides pour le moins douteux. Un jour, un homme est abattu froidement dans la rue et, avant de mourir, remet à un jeune chef de bande nommé Ash une mystérieuse substance. Quel lien y-a-t-il entre ces morts suspectes ? Ash tente de découvrir la vérité. Mais un certain Dino Golzine, parrain de la pègre new-yorkaise n'hésite pas à lui mettre des bâtons dans les roues...

Eh ben j'ai bien aimé les 5 premiers tomes que j'ai lu.
C'est assez violent (parrains de la pègre qui aiment beaucoup les jeunes enfants, meurtres, etc. Assez étonné que le mangaka soit une femme d'ailleurs), mais l'histoire est truffée de rebondissements.
Un très bon manga noir que je recommande.




Imbéciles heureux ! (Eisho Shaku, 1996)
Lu l'intégrale (3 tomes)

Des histoires courtes. Le seul point qui les relie, c'est leur côté cru, méchant, cynique. Mais il ne faudrait pas s'arrêter à cela non plus, car l'auteur se sert aussi de ces histoires pour dénoncer certaines choses de la société qu'il n'aime pas (le journalisme putaclick amateur de scoop dans "Mouches à merde" par exemple) ou pour tenter de lancer des débats, par exemple sur la peine de mort.
Bref c'est souvent très trash et violent mais plus profond que ça en a l'air.
J'ai vraiment beaucoup aimé, malgré le fait que je ne sois pas d'accord avec toutes les opinions de l'auteur.




Kamen Teacher (Toru Fujisawa, 2006)
Lu 2 tomes sur 4

Copier-coller de Wiki :
Le manga raconte les aventures d'un professeur qui enseigne dans un lycée au Japon rempli de yankees (voyous) qu'il remet sur le droit chemin en leur donnant des cours très particuliers avec son alter ego masqué d'un casque inspiré des super héros japonais dont l'un des plus populaires : Kamen Rider.

J'ai une affection particulière pour le manga GTO. A une époque, très lointaine dorénavant, quand je ne savais pas quoi faire, j'allais à la Fnuck près de chez moi, je prenais une bd et je la lisais assis à côté du comptoir de bds. Une fois lue, je reposais la BD et je quittais la Fnac. D'ailleurs, j'ai jamais su si c'était interdit ou pas, mais on ne m'a jamais rien dit.
Bref, un jour que je ne savais pas quoi lire, je me souviens d'un article dans un Gameplay RPG qui encensait GTO. Je ne connaissais rien aux mangas, j'en avais jamais lu aucun jusqu'alors. Et j'ai lu le 1er volume de GTO, qui m'a énormément plu. Et, pour la 1ère fois de ma vie, j'ai acheté le 2ème volume de GTO. Puis le 3ème, etc jusqu'à la fin. GTO a signé ma découverte des mangas.

Bref, Kamen Teacher de Toru Fujisawa (auteur de GTO). Eh ben, je suis très déçu.
C'est un gros ersatz de GTO (un prof jeune et puceau, des classes à problèmes). Sauf que l'humour et les messages qui étaient présents dans GTO sont pratiquement absents ici.
Le héros ou l'anti-héros est un prof timide, crétin, maladroit. Quand il met son casque, il devient une sorte de Judge Dredd. Du coup, il se bastonne seul avec les élèves à problèmes, des bastons souvent très violentes.
Pas vraiment passionnant donc.



Spirale (Junji Ito, 1998)
Lu l'intégrale (3 tomes)

Copier coller de Wikipedia :
Kirie Goshima vit dans la petite ville de Kurouzu, un peu isolée entre la mer et les montagnes qui l'entourent. C'est une lycéenne tout à fait normale, mais le père de son petit-ami commence à se comporter de manière inquiétante : il est obsédé par l'observation d'objets en forme de spirale. Cette forme se fait de plus en plus présente dans la petite ville, tous les habitants deviennent de plus en plus obsédés par le motif de la spirale...

Je l'avais lu il y a presqu'une dizaine d'années. C'est le seul manga qui m'ait donné une énorme impression de malaise à sa lecture, un énorme mal-être. D'ailleurs, en relisant l'intégrale, j'ai passé vite fait certaines pages, tellement certains dessins sont vraiment bien choquants. C'est super glauque et vraiment taré, et assez traumatisant à vrai dire. J'aime beaucoup ce manga, mais je le déconseillerais vraiment aux âmes sensibles.
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Donner, c'est donner. Et repeindre ses volets.

Tu as dû croiser Jean-Luc alors.


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... mais j'ai rebranché la Master System sous la télé!

Haha excellente la pub
Je ne la connaissais pas du tout. C'était un peu moi le Jean-Luc de la vidéo, yep ^^
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Le gourmet solitaire (1994)

Synopsis d'après Manga Sanctuary :

On ne sait presque rien de lui. Il travaille dans le commerce, mais ce n'est pas un homme pressé ; il aime les femmes, mais préfère vivre seul ; c'est un gastronome, mais il apprécie par-dessus tout la cuisine simple des quartiers populaires... Cet homme, c'est le gourmet solitaire.

Parmi mes récentes découvertes, Le gourmet solitaire est un énorme coup de coeur qui s'éloigne pour beaucoup des standards auxquels les amateurs de mangas peuvent être habitués. Sur un rythme volontairement lent et apaisant, loin des turpitudes de ce monde, nous suivons les pérégrinations gustatives du personnage principal, amené dans chaque chapitre à découvrir de nouvelles saveurs typiquement japonaises au hasard des restaurants vers lesquels sont conduits ses pas.

Qu'il s'agisse d'un sushi-bar niché au coeur d'un petit quartier, d'une pause déjeuner dans le train ou d'un encas mangé sur le pouce lors d'un match de baseball, chaque histoire est l'occasion de découvrir culture et gastronomie japonaise par le biais des émotions et réflexions personnelles, parfois philosophiques, suscitées auprès du personnage.

Chaque lieu, chaque plat, chaque intervenant est mis en scène avec le plus grand soin sans négliger les détails. Bon nombre de plats dégustés par le héros font l'objet d'une description très précise, de façon à ce que le lecteur puisse lui-même les reproduire.

Je considère vraiment Le gourmet solitaire comme un manga atypique, s'inscrivant dans un schéma purement contemplatif propre à distiller des émotions diverses tout en aiguisant l'appétit !

Taniguchi en effet, un style très particulier et atypique, on aime ou on déteste. Je ne connais pas ce "Gourmet solitaire" (et ça ne m'attire pas trop vu que la cuisine ne m'intéresse pas), mais j'avais bien aimé à l'époque "L'homme qui marche" et "Quartier lointain" du monsieur.


Sinon, on m'a passé le premier tome en me disant que ça allait surement me plaire :



Debaser (Raphaëlle Marx, 2008)


Résumé copier-coller de Wikipédia :



Bon avec un nom comme ça, ça ne pouvait que me plaire ("Debaser" des Pixies étant juste pour moi en tous cas l'une des meilleures chansons de rock de tous les temps).
C'est un manga français (donc pas vraiment un manga, chais pas trop comment on appelle ce genre de bds donc), avec beaucoup de références sur le rock sans non plus faire du name-dropping à tout bout de champ. L'humour est omniprésent, les personnages sont très charismatiques quoiqu'un peu caricaturaux, et la critique de la société du capitalisme et du neo-libéralisme est assez présente sans non plus tomber dans le militantisme.
En tous cas j'ai vraiment bien apprécié, curieux de voir la tronche des autres tomes (9 tomes en tout).
C'est marrant, j'ai pensé à petitevieille en lisant ce 1er tome, la critique non dénuée d'humour est du même acabit, et il y a des références aux groupes de rock 90's.

Pour finir, je laisse le dernier mot aux maîtres :


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Dites les gens, je lis les Ino-Head Gargoyle et j'ai trouvé bizarre le dernier volume. C'est une espece de filler qui suit pas tout à fait l'histoire.
Du coup par curiosité j'ai maté combien y'avait de volume et ca s'arrete au 5 oO.
Ca coupe comme ca cash ?

Il a eu un souci l'auteur ou bien ? parce que j'aime bien au final ce spin off de gto et c'est etonnant que le gars zappe ino pour faire de la ressucée de gto
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Yopla, ça continue.
Je ne sais plus si je l'avais dit, mais je suis en train de relire tous mes mangas pour savoir ce que je garde et ce que je vends/donne.

Aujourd'hui, 2 nouvelles séries, 1 manwha très peu connu et 1 manga lui très connu.




Maffia School (Kim Ki Jeong et Shin In Cheol, 2006)

A l'époque, ça a été l'une de mes plus grosses découvertes. J'avais adoré.

Quelques années plus tard, la surprise n'est plus de mise mais j'avoue avoir encore beaucoup rigolé.

L'histoire, c'est celle Kang Hoon l'un des plus grands parrains de la pègre (le mec sur la couv que j'ai posté), un mec craint et respecté de toute la pègre. Après avoir purgé 15 années de prison, il sort. Son clan, qui ne l'a jamais oublié, vient le chercher à sa sortie. Mais Kang Hoon a changé : il a trouvé la foi et ne veut plus du tout faire le mal. De plus, il veut se remettre à faire des études et revenir au lycée.
Et voici cette masse énorme qui revient sur les bancs scolaires. Seul le proviseur sait sa véritable identité. Pour les autres élèves et les profs, il ne sera qu'un lycéen qui souffre d'une maladie qui le fait vieillir.
Mais entre son clan qui veut qu'il revienne à sa tête, les clans ennemis qui ne l'ont pas oublié et les petits caïds du lycée, arrivera-t-il à garder son calme ?

Alors si vous aimez l'humour totalement débile à la Noritaka, il vous faut lire ce manwha. Les premiers tomes sont assez répétitifs (des petits caïds lycéens veulent lui péter la gueule, toujours sans violence et toujours sur un malentendu WTF il arrive à les calmer et à sympathiser avec eux. Le gang rival de la pègre envoie un assassin pour le tuer, sans violence de sa part et toujours sur un malentendu WTF l'assassin se range à ses côtés/crève).
Mais quelques tomes plus tard, l'intrigue s'étoffe avec entre autres l'apparition de personnages féminins.
Bref les personnages sont tous plus débiles les uns que les autres, Kang Hoon ne comprend jamais rien de ce qu'il se passe et c'est souvent du gros WTF marrant.
Mention spéciale au magicien assassin qui m'a fait mourir de rire et à son grand frère quelques tomes plus tard qui veut le venger (et qui est encore plus débile que son jeune frère).

Malheureusement, comme beaucoup de séries signées chez Paquet à l'époque, la série a été arrêtée et il n'y a que 5 tomes sortis en France (sur 9).
Et comme par hasard, ça s'est arrêté au moment où l'histoire prenait une tournure assez particulière.





Golgo 13 (Takao Saito, 1968-encore en cours)

Glénat, en 2006 et en 2008, a sorti 2 (très) gros volumes de Golgo 13 qui contiennent chacun 1200 pages. Ces 2 gros volumes sont des compilations : le premier contient les histoires préférées des lecteur et le 2ème les histoires préférées de l'auteur lui-même.

Et bordel, pour les fans de géo-politique, d'espionnage, d'histoire, de complots politiques et financiers, de thriller c'est rudement bien foutu.
Golgo 13, le tueur à gages impassible, l'anti-héros par excellence, est un personnage pourtant très charismatique malgré son extrême froideur et le fait qu'il est prêt à accepter tous les contrats qu'on lui propose, même les plus odieux.
Les sujets sont très variés et il y a toujours une documentation assez phénoménale derrière.
Certaines histoires se révèlent même assez visionnaires quand on voit l'état du monde aujourd'hui.
(attention, réservé à un public averti)

Extrêmement recommandé.
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Bon, j'ai lu quelques tomes de Naru Taru.

Oula, par quoi commencer...

Bon faut revenir dans les années 90.
En 1998, Glénat publie un manga nommé "Naru Taru" :



Un petit résumé (copier-coller sur Nautiljon) :



C'est tout mimi et kawai, hein ?

Mais brusquement, très peu de temps après, Glénat décide d'arrêter la publication de ce manga au 2ème tome suite à une polémique.
Pourquoi ? Car après le 2ème tome, la série prend une tournure très particulière : exit le kawai, et place à l'ultra-violence.

10 ans plus tard, Glénat republie le manga, mais dans la collection "Seinen" et maintenant avec un gros "pour public averti".

J'ai le 1er tome de Naru Taru depuis un bail et même s'il est en effet très kawai, le scénario est assez intrigant et mystérieux.
J'ai donc voulu lire les autres tomes...

Et ben je comprends parfaitement la polémique.
C'est vraiment très hard. Viols, assassinats (dont un vraiment atroce), suicides, discours idéologiques violents, scènes glauques et malsaines... et tout ça avec des enfants.
J'avoue que je ne m'y attendais pas.

Alors la qualité de l'oeuvre n'est pas à décrier, l'atmosphère est assez étrange et bizarre à vrai dire et donne envie de savoir ce qu'il se passe.

Bref j'ai globalement bien aimé, mais c'est un peu comme Now And Then, Here And There (dont j'ai parlé il y a quelques temps dans le topic des séries animées) : pour public averti uniquement.
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tain ils ont repris la publication ????

Faudrait que je jette un oeil tiens, j'avais du lire le 1er ca avait l'air pas trop mal.
D'ailleurs ca serait pas mal qu'ils reprennent pleins de series arretées en cours de route. Y'avait un autre truc qui etait pas mal qui se passait sur la lune. Rapelle plus le nom.
Un truc qui sonnait comme sylphide ou je sais plus quoi.

J'ai jamais eu la fin Ma femme attend la fin de sayuki par ex. Et moi bastard
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Bastard je pense que tu peux attendre longtemps
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Yep, ils ont repris la publication de Naru Taru en 2008 (ou 2009, je ne sais plus). Il y a 12 tomes en tout.
Par contre, à partir du tome 3, ça part dans des relents très trash, ça n'a plus rien à voir avec le 1er tome.
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Il semble que demain sorte chez Glénat GUNM MARS Chronicle, est ce que quelqu'un a jeté un coup d'oeil aux fantrad qui sont sortis depuis quelques temps ?

J'avoue qu'après un last order moyen, j'ai un peu peur, mais je vais me laisser tenter.

Sinon, étant un peu reclus du monde des mangas, j'ai découvert il y a peu que la suite de Kamen Teacher, Kamen teacher black était sorti, si quelqu'un a une opinion dessus...
Pour ma part, j'ai adoré Kamen Teacher, pas autant qu'un GTO, mais c'était raffraichissant.

J'y crois toujours, comme Beet

Mars Chronicle je te dirai en fin de semaine ^^
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Ah c'est déjà sorti Mars Machin. J'ai peur.

Ah tiens, a propos de manga, la serie la plus longue de tous les temps s'est arretee le mois dernier. Kochikame (les histoires d'un petit commissariat de quartier), dont la parution a debute en 1976 dans l'hebdomadaire Weekly Jump et n'a jamais cesse (pas de pause comme on le voit chez certains auteurs) durant 40 ans vient de feter son 200eme et ultime volume...
Le gars qui est entre dans la vie active lors de la sortie du 1er chapitre est desormais a la retraite, ou a deux doigts de l'etre.


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