En guise de contre-exemple, je ne peux qu'encore une fois vous conseiller (et Maze vous dira pareil) de regarder la fabuleuse série TV de Joss Whedon: Firefly. Presque entièrement tournée caméra à la main, avec lag de cadrage, légères pertes de focus et zooms, *mais* sans secousses délibérées juste pour emmerder le spectateur et sans montage MTV avec une coupure toutes les 3 secondes.

Résultat: ça ne fait pas mal à la tête. Et comme les séquences en image de synthèse sont tournées de la même façon (le procédé a ensuite été repompé pour quelques séquences de Star Wars episode 2, puis pour Battlestar Galactica -- dont les effets spéciaux ont été réalisés par les mêmes mecs), elles ne brisent pas l'immersion: on est dedans du début à la fin. Et c'est la grande classe.
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Un petit bémol quand même sur la Shaky-cam, c'est comme tout, il y a des réalisateurs qui en font bon usage comme Paul Greengrass (et dans la Vengeance dans la peau, son cadrage est millimétré, de telle façon qu'on est littéralement dans la peau de Jason Bourne), et d'autres qui cache leur capacité à filmer en bougeant la caméra n'importe comment. Et même s'il faut avouer que dans Cloverfield, ça bouge vraiment beaucoup, pour peu qu'on se concentre un peu, on attrape le coup et même plus, on en arrive à sentir ce qui se passe, en imaginant ce qu'il n'y a pas dans le cadre, et en corollant le pourquoi des mouvements du cameraman qui est un acteur de l'action. La Shaky-cam est une nouvelle technique de filmage, elle a ses avantages et ses inconvénients, mais la médiocrité de vient pas de la technique mais de ce qui sont derrière.
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Petit reproche non pas au film mais à son public. Personne n'était venu tout seul et presque tout le monde commentait le film à son voisin. Pour tout et surtout rien. C'est pas pire que le type subi lors de la projection de Sweeney Todd et qui "chantait" mais ça énerve pas mal.

ENFIN !!!!!!!
La bande annonce d'Indiana Jones 4 est dispo... et à mon goût, elle dépote violemment !
Elle est ici : http://movies.yahoo.com/feature/indianajones.html?showVideo=1

Vu également, et j'avoue que ça donne méchamment envie... Autant la photo de Ford fait un peu "Papy sort son déguisement d'Indiana Jones", autant le voir bouger est toujours aussi plaisant... Et je note qu'ils ont utilisé les CGI pour les cascades, enfin c'est ce qu'il m'a semblé.

En tous cas, j'ai hâte

L'idée d'avoir ressorti l'entrepôt du 1er est géniale ^^
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@hyksem
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N'empêche qu'un Indy sans les nazis, il manque quelque-chose...même si j'ai adoré le temple maudit.


Sinon, j'ai eu un mal de chien à lire la vidéo, que ce soit avec Opera ou Explorer, elle ne cessait de freezer toutes les dix secondes. Ca m'a gâché ma bande-annonce.

Idem. C'était censé être un moment mémorable (mince, ça n'arrive pas tous les jours, ça). Et en fait, non. Pourtant, j'ai voulu laisser charger avant pour éviter ça justement.
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@hyksem
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Le trailer est en direct download ici: http://www.davestrailerpage.co.uk/

J'attends de voir le vrai trailer, d'un côté, j'ai une grosse confiance en Steven Spielberg, de l'autre, voir un Indy sexagénaire se balancer de liane en liane, je suis dubitatif.
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J'ai vu Cloverfield.

Bon, ben euh... c'est nul Mis à part la créature, vraiment cool mais très insuffisamment montrée, c'est peu imaginatif, pas très fouillé, et le coup du "vous devez en savoir plus que nous" laisse le sentiment de s'être fait rouler en beauté.

Vous avez vu The Host ? Sinon, ben procurez-vous le DVD, c'est autre chose. Vous verrez qu'un film de monstre moderne peut vraiment exprimer quelque chose, contenir un discours, laisser un trace dans la mémoire du spectateur, et étonner d'un bout à l'autre avec une créature en la montrant sous toutes les coutures. Dans Cloverfield il y a deux ou trois scènes impressionnantes et c'est tout, pour le reste on est proche du vide total : une histoire d'amour entre deux gravures de mode étayée par un gimmick sous-exploité, un caméraman qui filme même quand il a autre chose à faire (quitte à ce que le film soit incohérent à ce niveau là, ils auraient pu inclure quelques plans stables histoire qu'on se repose...), une poignée d'idées de mise en scène intéressantes (les pieds des militaires qui passent au premier plan quand la caméra est par terre, allez savoir pourquoi j'ai bien aimé), des effets-chocs pompés dans Half-Life², Contamination (une série Z italienne de 1980) ou Cannibal Holocaust (scène finale) et c'est tout.

Bref comme pour Blairwitch j'ai envie de parler d'arnaque. Comme points positifs - outre le streum et la très brève attaque des F-18 - je citerais Marlena (seul perso intéressant, seule actrice chouette du film), deux ou trois échanges sympas lors de la scène de fête au début... honnêtement j'ai du mal à trouver autre chose.
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Le film avec les oeufs martiens mortel et le boss de fin issue de Bioman

Il était offert avec le mad movie d'il y a quelques mois

Cloverfield le sera dans dix ans
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Ouais enfin Lolo j'ai vu The Host au cinoche, c'est un grand film, l'un de mes préférés de 2006, mais Cloverfield ça n'a rien à voir, c'est pas du tout les mêmes intentions... Pour moi Cloverfield est une pure expérience de mise en scène et de narration, très jouissive mais qui ne va pas plus loin. Evidemment il y a la résonance du 11-septembre, mais ça vise juste à l'implication émotionnelle, ça ne fait pas sens. Et ça ne me dérange pas.

Au niveau de l'implication émotionnelle, comme je disais, j'ai trouvé le film très léger vu que je ne me suis pas attaché du tout aux personnages (à part Marlena, mais bon, voilà quoi, on va pas spoiler ). Mais c'est subjectif.

Par contre j'ai aussi un souci avec les intentions, justement, et là je pense que c'est un problème qui mérite qu'on en discute : une opération de marketing qui surfe sur la mode Youtube et les peurs collectives américaines, suivie d'un film dont l'essentiel du scénario est destiné à se développer dans l'esprit des spectateurs. Si ça marche bien une mythologie va être mise en place peu à peu (qui recoupera certainement celle de Lost vu que c'est le même producteur et les mêmes méthodes), si c'est un flop on n'en parlera plus d'ici un an, et dans tous les cas ça peut s'effondrer d'un coup comme ça avait été le cas pour les X-Files. D'accord on peut trouver la démarche passionnante à étudier, mais je trouve que tout ça manque de vrai cinéma. Ou alors qu'est-ce que le cinéma ? En tout cas je vois mal comment une personne qui irait voir Cloverfield sans en avoir du tout entendu parler, sans avoir été teasée pendant des mois, pourrait ne pas être frustrée en sortant. Le film ne se suffit pas à lui-même selon moi.
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Je trouve que le film se suffit bien à lui-même, pas besoin d'avoir suivi le buzz qui l'a précédé, au contraire, il a davantage d'impact quand on ne sait pas bien à quoi s'attendre. Et puis je ne pense pas qu'ils développeront longuement la mythologie Cloverfield, il y aura sûrement une suite expliquant le contexte mais ça s'arrêtera là à mon avis. Et perso, je pense qu'on se souviendra de Cloverfield comme d'une expérimentation inédite dans le genre, et donc qu'il fera date, même si des films en exploitent mieux le concept par la suite (comme REC).

Ben y a moi : pas au courant de ce qu'était Cloverfield avant d'entrer dans la salle, et pas frustré pour un sous d'y être allé.
Je te trouve très dur, Laurent ; cela étant, je n'ai pas ta culture du film de monstre, et ne peux sans doute pas me montrer aussi critique. Pour le novice que je suis, Cloverfield m'a parfaitement suffi.

Je n'échangerais pas un Gamera 3 contre douze Cloverfield !

Plutot d'accord avec Laurent. C'est quand même un beau pétard mouillé bien frustrant, doublé d'un beau gachis (mais pourquoi si peu de scènes avec le monstres !!!!)

Pareil pour moi : je n'ai été au courant de Cloverfield qu'une semaine avant sa sortie, et je ne me suis pas senti frustré.

En fait, je pense qu'il ne faut pas prendre Cloverfield pour ce qu'il n'est pas : ce n'est pas un film de monstre, avec un background riche et tout ce qui va avec. Pour ma part, je trouve même que le monstre est trop présent, notamment vers la fin.

Il me semble que Cloverfield n'a qu'un seul intérêt : à partir de principes et de situations mille fois revus, les auteurs ont tenté d'amener un autre point de vue. La caméra est vraiment l'acteur principal du film, et toute la réflexion a été menée autour de la façon de filmer quand on court, quand on a peur, quand on se cache... Et cet aspect-là est à avis vraiment réussi.

C'est ce qui fait que Cloverfield est plus proche d'un ride de parc d'attraction que d'un véritable film de cinéma, et je pense que c'est ce qui t'a gêné, Laurent. C'est évidemment qu'en termes de développement narratif, de message ou autres, n'importe quel film de Spielberg, Cameron ou Carpenter est bien plus réussi que ce Cloverfield. Mais en termes de sensations pures, il a tout de même son lot d'inédits.

Ben Nano, euh, pour accentuer la force des scènes avec le monstre, faut p'têt éviter d'en mettre toutes les 30 secondes ? ^^ Le film est frustrant si tu t'attends à de la métaphore politique mais en tant que ride, comme le dit HappyGrumble c'est quand même quelque chose.

C'est marrant, sur le dernier quart d'heure, j'ai pensé tout à fait à ça. J'avais l'impression d'être dans Star Tour.
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