Sans vouloir jouer les Michael Moore du dimanche, je pense que pour le film l'histoire a été modifiée pour correspondre aux angoisses américaines actuelles.

Le livre date de la guerre froide, donc le postulat de départ était que la menace est une civilisation avancée contre laquelle il faut se protéger activement (quitte à ce que le récit évolue vers quelque chose de subversif pour l'époque). Aujourd'hui, il s'agit de faire passer l'ennemi pour une bande de kamikazes primitifs chez qui le vice tient lieu d'intelligence et la soif de vengeance de sentiments, avec pour seule trace d'organisation la présence d'un chef qui dirige toute la meute.

Ca permet de rendre les infectés vachement flippants grâce au talent des artistes en CGI, et en même temps on est sûrs que le public va adhérer. De plus une suite est même envisageable. En outre tout le monde sait bien que tant qu'il a été question que le film adapte fidèlement le bouquin, le projet a échoué. I am Legend ne serait jamais sorti autrement que tel qu'il est, ou alors il aurait fallu attendre des décennies qu'un nouveau Peter Jackson émerge.
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C'est bien dommage, dis-je. Fan incontesté du roman, je m'attendais à une adaptation, certes prenant quelques libertés, mais retranscrivant bien l'atmosphère du manuscrit, et préservant son message... car la fin reste ouvertement baclée, et le titre ne veut absolument plus rien dire.

Quant à la suite, j'ai peur que cela dégénère en film d'action gnian-gnian où une armée de GI sur-entraîné, munie de fusils envoyant des seringues des vaccins, dézingue des contaminés en flèche... ça fera un peu "l'attaque des Schtroumpfs noir sur le village" je trouve.

. . . Ma foi, pourquoi pas ?

Juste pour vous dire que la série originale "La Quatrième Dimension "est disponible depuis avant hier en coffret de six DVD réunissant la totalité de la première saison, celle réalisée de 1958 à 1959.

Au programme: 36 courts-métrages absolument géniaux, écrits, mis en scène, réalisés et interprétés de main de maître. En bonus, le pilote jamais diffusé, le premier court en version longue, une intervention de Rod Serling au fameux Oaks College et d'autres choses encore.

Le tout est disponible en VOSTF ou en VF originale, en version remasterisée s'il-vous-plaît.

Notez que ce coffret est actuellement disponible pour 39€ seulement au lieu des 50€ et quelques prévu à la fin de l'offre "Prix Vert" à la FNAC.
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"Il n'est pas de lutte plus violente et déterminée que celle d'un homme face à son envie d'aller aux toilettes" - Karate Boy

Il y a eu combien de saisons ?
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@hyksem
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Monsieur Wikipedia me dit ceci:

"La Quatrième Dimension (The Twilight Zone) est une série télévisée américaine de science-fiction, en 138 épisodes de 25 minutes et 18 épisodes de 50 minutes, créée par Rod Serling et diffusée entre le 2 octobre 1959 et le 19 juin 1964 sur le réseau CBS. En France, la série a été diffusée à partir du 6 février 1965 sur la première chaîne de l'ORTF".

Donc ça fait du 5 éditions en coffrets DVD.
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"Il n'est pas de lutte plus violente et déterminée que celle d'un homme face à son envie d'aller aux toilettes" - Karate Boy

sans oublié le film produit par Spielberg.

A noter que la plupart des épisodes de La 4e dimension étaient écrits par Rod Serling et Richard Matheson, qui est l'auteur de Je suis une légende (le vrai).

Sinon, La 4e dimension le film (1983), de Spielberg, Joe Dante, John Landis et George Miller, est sorti en DVD, enfin, après des années d'attente dues à un procès concernant le film (un acteur est mort sur le tournage, un histoire un peu sordide).

Je suis un grand fan de ce film et bien entendu j'ai acheté le DVD. Très sympa, à part le fait que la VF est en mono d'une qualité sonore digne d'un film des années 30 (c'était pareil pour le DVD de Creepshow, hélas, une autre de mes merveilles préférées). Par contre la VO est en 5.1 nickel, mais le doublage français est tellement excellent que je préfère largement la VF, je le dis, le pense, le revendique et suis d'accord avec moi-même. Et il n'y a pas de making-of, non plus, toujours pour les raisons précédentes.

Tiens, pour le plaisir, l'intro génialissime du film, avec Dan Aykroyd et Albert Brooks.



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Super nouvelle pour le coffret de la 4° dimension ça me rappelle toute ma jeunesse quand je les regardais chez ma grand-mère.
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Je n'ai jamais vu le film mais je trouve que l'intro ne colle pas trop à l'esprit de la série, dans laquelle tout est suggéré sans aucun effet spécial ou presque (aucun tape-à-l'oeil comme ce maquillage en tout cas) et elle ne repose pas sur la "peur". Plus sur la fatalité des situations et l'étrange, le fantastique. Pas l'horreur. Là, ça fait plus Contes de la Crypte, en terme de chute, je trouve.
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@hyksem
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C'était assez moyen je trouve la 4ème dimension.

Sur les 4 parties du film, seule la dernière est vraiment marquante ( celle de George Miller avec le monstre qui s'accroche à l'aile d'un avion ).

A part ça, l'épisode de Spielberg était assez niais. et ceux de Landis et Dante sont assez inégaux.

Et puis comme l'a dit Laurent, Un accident était survenu sur le tournage du premier épisode réalisé par John Landis, à la suite duquel un acteur et deux enfants vietnamiens sont morts. La film a toujours eu une impact assez négative par la suite.

Ouf, tu parlais du film, j'ai failli sauter au plafond
Remarque, si j'avais vu le film, j'aurais quand même peut-être réagi pareil. Je tâcherai de le voir. Comme Creepshow. Mais ce dernier avait été mal reçu si mes souvenirs sont bons et du coup, je n'ai jamais pris la peine de le voir.
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@hyksem
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Je viens d'aller voir Dante 01 de Marc Caro, coréalisateur avec Jean-Pierre Jeunet de Délicatessen et de La Cité des enfants perdus.




Dans un futur indéterminé, dans un asile prison aux confins de l'univers, 7 patients, 2 médeçins et 3 gardes, en orbite autour de Dante, une planète de lave en fusion, arrive une navette avec à son bord le docteur Elisa et un autre patient congelé, récupéré seul sur une navette à l'abandon. Elisa était attendue, puisque c'est une scientifique chargée de tester un traitement nanotechnologique. Saint Georges (Lambert Wilson, qui ne parle pas donc tout va bien) lui ne l'était pas, d'autant plus qu'il semble être capable d'étranges pouvoirs.

Commençons par les choses qui fâchent, ce sera fait. Tout d'abord l'interprétation. Elisa et Perséphone (ne me demandez pas le noms des actrices ils sont à coucher dehors) sont absolument catastrophiques, leurs répliques sonnent faux. Mention spéciale à Elisa qui annone son texte à un point hallucinant. Mais comme on la voit largement à poil ça compense. Le prisonnier Attila n'est pas mal non plus dans le genre mais on le voit peu.
Ensuite le scénario. C'est bien beau de se revendiquer de la BD, mais des fois il faut clairement faire la différence entre les supports car là certaines discussions font tout à fait caricaturales, surtout les duels déontologiques entre Perséphone et Elisa. Surtout que l'enjeu fait au choix soit très ampoulé soir pompage de 2001. Ou les deux. Moi je choisis ni l'un ni l'autre, je me dis que pour de la SF c'est un thème un peu tout venant, ultime frontière tout ça. Je me dis même en y repensant que ce film pourrait être la suite de 2001 l'Odyssée de l'Espace, Bien ambitieux tout ça. Comme si on était incapable de faire un scénario SF qui n'appelle pas à la rescousse Dieu, la vie, la mort, la condition humaine et tout et tout.

Voila ce que je reproche au film: deux actrices très mauvaises et un scénario au but assez vain. Mais à part ça ça m'a quand même bien plu malgré tout, un film à placer entre Alien 3 et Sunshine.
Tout d'abord le reste du casting est quand même très bon. Dominique Pinon, Bruno Lochet, François Hadji Lazaro en tête, de belles trognes tout ça. mention particulière à Raspoutine, joué par un jeune sosie de Daniel Emilfork!
Ensuite malgré les prétentions du scénario le film est tout de même très bien rythmé. Assez court, 1h30, mais posé quand même, le tempo est juste parfait, et les péripéties s'enchaînent, assez prenantes, et certains épisodes sont même franchement tripants, les "miracles" en tête. De même que certains plans spatiaux sont sublimes, les fans du genre seront par contre peut-être un peu déçus de leur faible nombre.
Le film est également attachant par un budget dont la maigreur apparaît à l'écran, mais dans le bon sens.Les décors sont au nombre de... 2, mais ce n'est pas du foutage de gueule du tout, l'ensemble fait quand même très pro, et certains détails amènent tout de suite la sympathie, comme les robinets de la douche très contemporains (c'est à peine si on peut lire Jacob Delafon!), les bâches de chantier bleues en guise de draps, et autres choses du genre, qui trahissent un budget serré mais une volonté de l'équipe de ne pas se foutre de la gueule du spectateur pour autant.

Donc voila, je vous encourage franchement à aller découvrir ce petit film qui pète certes un peu plus haut que son cul niveau symbolique, mais bon ce n'est pas pire que le final idiot de Sunshine. Je suis donc content de l'avoir vu alors que j'ai raté Eden Log (d'ailleurs quasiment invisible).

J'ai attaqué le troisième DVD sur six du coffret de La Quatrième Dimension, c'est terriblement prenant. ^^

J'ai retrouvé certains courts dont je me souvenais très bien, d'autres dont je n'avais que quelques bribes en tête et quelques-uns encore que je ne connaissais pas.

Mis à part ceux écrits par Beaumont, tous sont excellents, sur tous les plans.
Une chose remarquable est le casting. Quand on voit le nombre de monstres du cinéma qui ont fait leur première armes grâce à La Quatrième Dimension, on se dit que le chargé de casting devait être incroyablement compétent: Charles Bronson, Martin Landau, Burt Reynolds, Peter Falk, Robert Redford et j'en passe. Ce ne sont pas des "guest-stars" puisqu'ils étaient totalement inconnus, certains y tiennent même des seconds rôles, mais purée, ils crèvent l'écran. Et je ne parle pas des autres nombreux acteurs qui, une bonne décennie plus tard, deviendront des stars du petit écran, comme Patrick Macnee, Dick York ou Ross Martin.
Et le tout pour un cachet de misère.

Une chose qui me marque au fil du visionnage de ces courts-métrages est la persistance du thème de l'amnésie.
Dans 9 épisodes sur 10 ou presque il est question de perte de la mémoire, partielle ou totale. Ce n'est pas forcément la base d'une histoire mais, bien souvent, au moins l'un des personnages en est atteint.
Et tous réagissent de la même manière: ils pètent un câble.
Par extension, on retrouve aussi beaucoup de personnages à la recherche de leur passé, pour différentes raisons, mais, en gros, le besoin de s'ancrer de plein pieds dans les souvenirs est très très fort.

Aussi, mais là, ce n'est pas une surprise, j'ai pu constater une fois de plus à quel point Serling s'est fait pomper nombre de ses idées, d'écriture ou de réalisation (car bien qu'il n'ai apparemment jamais été crédité à la réalisation, il mettait toujours la main à la pâte).

Enfin bref, j'attends avec énormément d'impatience la sortie du deuxième coffret et certains courts-métrages en particuliers (vous vous souvenez de la fameuse visite de nos amis vénusiens ?...).
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To Serve Man ?
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@hyksem
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c'est un gremlin. Passage déjà présent dans la série et souvent repris par Les Simpson et Futurama (comme beaucoup d'épisode de la 4° dimension en fait)

Bonjour tout le monde,

dimanche soir je suis allé voir AVP requiem.
Après la déception du premier épisode j'étais assez circonspect avant de voir le film, et je dois dire que ce dernier fut une très bonne surprise.

Un p**ain de bon film, à regarder de préférence avec une bière et un paquet de chips.
Le prédator chasse, le prédalien est tel que dans nos fantasmes, et puis c'est vraiment de la série B de qualité.


******************************Spoiler**********************************











La blondasse se fait charcler et les bébés se font manger














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Celui-là même.

La chute est un peu kitchouille, ou plutôt la manière dont elle est amenée, mais gamin, ça m'avait bien fait flipper.
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Ce n'est pas tellement un problème de kitschitude -- c'est surtout que maintenant, cette chute est entrée dans l'inconscient collectif, de telle sorte que *tout le monde* sait ce qu'est To Serve Man. De la même façon que tout le monde sait, même sans avoir vu les films, que Darth Vader est le père de Luke Skywalker, que Roméo et Juliette meurent à la fin et ce qu'est réellement Soleil Vert. Moi-même, je n'ai jamais vu l'épisode en question de la Quatrième Dimension (ni Soleil Vert, d'ailleurs ) et je sais ce dont il s'agit.

A force de références et de réappropriation pop-culturelle, l'impact a fini par être pratiquement anéanti.
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Je suppose que par *tout le monde* tu entends les vilains geeks assoiffés de connaissances inutiles (saviez-vous que le X Wing et le Y Wing utilisent deux types de carburants différents dérivés d'une même ressource ?), mais même là, je ne suis pas certain que tout le monde soit au fait des mêmes choses.

Même parmi la caste des geeks, je pense qu'il existe un certain nombre - que j'estime de manière totalement hasardeuse comme assez important - de personnes qui connaissent peu ou pas du tout La Quatrième Dimension, tout simplement parce-qu'ils n'ont jamais eu l'occasion de découvrir ça à la télé.
C'est comme si tu parlais de la série Zorro à quelqu'un de moins de 25/30 ans: il en a déjà entendu causer, il a une idée du personnage, il pourra peut-être même te citer certaines composantes de la série de Disney mais ça ne garanti pas pour autant qu'il ne sera pas surpris en la découvrant.

Ainsi, si "To Serve Man" est à la fois ambigüe et explicite dans son titre, la surprise peut jouer malgré tout, pour peu que l'on se laisse prendre au jeu.

D'ailleurs, en parlant de jeu, c'est aussi l'aspect "interactif" de cette série qui compte beaucoup pour apprécier chaque épisode.
A la manière d'un Columbo où le téléspectateur se demande comment le lieutenant va parvenir à démontrer qui est le criminel et que l'on tente, avec lui, de découvrir des indices, La Quatrième Dimension a une recette similaire, forçant le téléspectateur à se demander où l'auteur va nous amener.

En bref, j'aime à croire que même certains geeks pur jus qui ne connaissent pas cette série auront, eux aussi, leur lot de surprises.
Et ça sans compter que même les fans découvrent ou redécouvrent certains de ces courts-métrages.
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Nordine : Je me souviens avoir vu dans ma tendre jeunesse un épisode de la Quatrième dimension qui m'a beaucoup marqué. Dans mes souvenirs, un homme suite à une nuit mystèrieuse se retrouvait le seul être vivant capable de bouger au monde. Tous les autres sont comme transformés en mannequin de vitrine, et plus personne ne bouge. Le personnage pete un cable en se rendant compte qu'il est tout seul sur Terre.... Est ce que cet épisode fait partie de la saison 1 ??