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Simply Smackkk
Pixel monstrueux
J'ai bien l'impression qu'il s'agit du seul topic parlant uniquement de TimeSplitters. Quel dommage, cette série étant l'une des plus représentatives de la qualité que peut atteindre un FPS sur console. Elle est aussi, malheureusement, exclusive à la génération 128 bits, avec trois jeux dont le premier n'est sorti que sur Playstation 2. Ce fut d'ailleurs l'un des jeux de lancements.



Je n'avais jamais accordé trop d'importance à ce premier jet, conforté dans mon mépris par la presse spécialisée et Interweb que le 2 le supplantait sur tout. Effectivement, c'est vrai. Mais le premier pose des bases solides, qui en font un jeu encore fortement sympathique de nos jours. J'étais parti pour l'essayer une demi-heure. Je me suis arrêté au bout de douze heures, sans avoir fait le tour du mode solo ou sans avoir pu tâter du mode multijoueurs avec des amis.

Quand on connaît la série, c'est un plaisir de retrouver l'ambiance des TimeSplitters et la qualité de son gameplay. Ces personnages aux allures si caractéristiques dans des décors passés et futurs qui utilisent à merveille les clichés de ces époques. Pour la première fois donc, le joueur traverse celles-ci en incarnant différents avatars. Ce qui n'était qu'un mode secondaire dans les suites représente le coeur du mode histoire : c'est à dire récupérer un objet divers et le rapporter à un endroit. Une fois l'objet en main, c'est un peu la course contre la montre, les Timesplitters apparaissant alors pour empêcher de faire votre travail de coursier. Sans grande difficulté en facile, ce mode révèle tout son intérêt en moyen et difficile pour les plus courageux : la place des objets est modifiée et, surtout, l'emplacement, le nombre ou l'agressivité des ennemis est modifiée, à leur avantage évidemment. Le level-design est assez linéaire, mais cela n'empêche pas certains niveaux d'être passionnants à traverser, comme le manoir.



Le mode défi apparaît une fois celui de l'histoire bouclé en facile. Ceux qui connaissent la série retrouveront les challenges que vous impose l'ordinateur, par exemple tuer cent canards en cinq minutes, briser tous les vitres d'un niveau, escorter un personnage, etc. Le challenge est relevé, mais avec justesse : si le joueur bloque sur un défi, c'est qu'il n'utilise pas toutes les capacités des armes ou du niveau.

Enfin, le dernier mode est celui du multijoueurs. Ce premier Timesplitters est un jeu qui s'apprécie entre amis. Vous pouvez faire le mode histoire en coopération. Le multijoueurs peut se jouer jusqu'à 4, à condition d'avoir le multi-tap PS2. Les niveaux que vous achèverez en mode histoire ou les défis que vous réussirez vous récompenseront principalement par des nouveaux personnages ou des nouveaux niveaux pour le multi-joueurs. La richesse de ce mode semble énorme. Il est même possible de créer ses propres cartes. Il est toujours possible d'y jouer avec des bots, mais bon, ce n'est pas pareil.



Soyez-en assurés, malgré son statut de jeu de lancement, malgré l'équipe réduite derrière le jeu (18 personnes mais issus de l'écurie Rare), le jeu est généreux en contenu. Une partie statistiques est même là pour mettre en valeur vos exploits. Evidemment, tout cela ne serait rien si le jeu ne jouissait pas d'autres qualités, parmi lesquelles un gameplay certes perfectible mais aux possibilités de personnalisation étendues. Curieusement, il manque juste la sensibilité à régler, qui m'a posé quelques problèmes au début, sans que je ne sache si cela provient du jeu ou de ma manette non-officielle. Et quel plaisir de retrouver un jeu avec une barre de vie, où chaque balle reçue est punitive et où l'inventaire des armes ne se limite pas à deux armes. Jouer à TimeSplitters, c'est reprendre un peu du parfum old-school des FPS sans que cela ne sente trop le vieux.

Evidemment, le jeu a un peu vieilli graphiquement au premier coup d'oeil. Les décors sont assez vides. Mais un gros effort a été fait sur les animations des personnages, qui se déplacent ou s'affalent avec soin. De plus, et c'est finalement le plus important, le jeu est d'une fluidité impressionnante, le joueur se déplaçant d'ailleurs à une vitesse assez soutenue. Aucun ralentissement ne vient entraver le rythme qui peut être assez nerveux. Par rapport aux asthmatiques GoldenEye 007 et surtout Perfect Dark, sur lesquels les membres de Free Radical Design ont travaillé, ces derniers ont pu profiter de la puissance de la console, au prix, peut-être, du rendu visuel.



De l'humour, un gameplay bien réglé et un contenu suffisant, bref, le premier TimeSplitters est suffisamment distrayant pour être amusant. Je ne comprends pas comment il a pu sortir dans une telle discrétion, personne n'en a parlé sur Grospixels. Il faut dire que le seul test disponible sur Abandonware Magazine, celui du Consoles + n°107 le descend (78%) à cause d'un solo faiblard (pourquoi pas) et d'une prise en main "insupportable" (hein ?). Heureusement, Eidos, l'éditeur, a senti le potentiel en commandant une suite. Ses suites le supplantenteront, mais, si comme moi, on est en manque d'une série qui savait ne pas se prendre au sérieux tout en respectant ses joueurs, cette petite piqûre de rappel de TimeSplitters a été un formidable trip.

Ne pas avoir ressorti une compilation HD ou un condensé sur les plateformes de téléchargement a été une erreur, surtout si cela avait été fait en condensant les modes multijoueurs des trois. Free Radical Design est devenu Crytek UK, et rien de bien remarquable n'est sorti du studio depuis le dernier TimeSplitters. Je vais donner sa chance à Haze, ou pourquoi pas refaire Second Sight, mais mon coeur saigne de ce gâchis.



Pour remédier à cette cruelle absence de la franchise cette dernière décennie, un fangame a été lancé récemment : http://www.tsrewind.com/index.php/en/


Allez, quelques artworks du premier pour le plaisir :









Enfin, pour en savoir plus sur Free Radical Design, je vous invite à consulter ces excellents articles qui, notamment, reviennent sur le premier TimeSplitters :
http://www.vg247.com/2013/01/23/out-of-time-the-free-radical-story-%E2%80%93-part-one/
http://www.vg247.com/2013/01/24/out-of-time-the-free-radical-story-%E2%80%93-part-two/

Erhynn Megid
Pixel planétaire
Beaucoup de monde à geulé sur TS FP parce que Electronic Arts s'est porté garant de l'édition du jeu. Alors tout de suite, l'effet "mon dieu quel tache sur un si bel uniforme" s'est lancée et... on à descendu le jeu sur les petits points noirs.

On oublie que EA à quand meme découvert en 2005 que l'europe aimait le 60 Hz, contrairement à Eidos, qu'ils ont apportées des idées, et non imposés quoique ce soit.

TS FP transpire le Free Radical Design. L'humour à certes changé, l'esprit des cinématiques aussi car FRD à voulut donner un véritable scénario à l'histoire (ainsi, Cortez parle vraiment, l'intrigue et les personnages font meme penser à Second Sight tellement la mise en scène y ressemble). Un régal. []

Laurent
Commissaire apolitique
C'est vrai que le mode solo de TS2 est scripté et qu'il y a peu de vrais moments d'anthologie, mais c'est diablement efficace, sec, nerveux et rythmé, j'adore quoi. C'est aussi beaucoup moins maniable que Halo, mais la visée automatique permet de ne pas trop se prendre la tête (une fois qu'on connaît le niveau par coeur, on attaque avec une grosse pétoire et ça déménage ! la fin de Neo-Tokyo, par exemple, m'a rappelé le début de Duke Nukem).

C'est une série qui se cherche encore, mais elle présente des qualités peu communes. Par exemple je n'ai jamais vu d'autres fps aussi fluides sur console, et pourtant c'est loin d'être moche. Les cinématiques ne sont pas seulement droles, elles sont aussi très bien foutues. Les modes multi avec des bots constituent également une mine d'or sans équivalent sur console (à part peut-être les Unreal Tournament, faut voir). Il faut prendre ce jeu comme un tout, un gros package très riche.

Je suis vraiment curieux concernant TSFP à présent, surtout que l'opinion générale quand il est sorti était qu'il ne valait que pour son mode online (cf le test de GK). Apparemment ce n'était pas tout à fait ça, donc. Second Sight est également loin de manquer de gens qui en disent du bien.

Bref voilà quoi. Tout ça pour dire qu'y a pas de bons jeux sur les consoles actuelles c'est clair
[]

Erhynn Megid
Pixel planétaire
Je rejoins Pierre_Gauthier sur le mode solo de TS 2. Cependant, je lui ait trouvé un replay-value énorme vis à vis de son ambiance, de ses cinématiques débiles et de sa musique excellente (Grant Khirkhope, t'es trop fort).

Combien de fois ais-je refait NéoTokyo et Sibérie, je ne saurais le dire. Combien de fois ais-je maté les cinématiques, je serais aussi incapable de le dire.

Et dire que TimeSplitters Future Perfect à eu un effet rebelote sur moi, c'est pas fini de s'arreter ^o^.

TS Future Perfect possède un bien meilleur solo que le 2, plus long, plus drole, plus parlé (voix francaises en plus !) et scripté également. Cependant, TS FP pêche sur les Ligue Arcade : elles sont deux fois moins nombreuses que celles du 2 et leur difficulté est toujours aussi mal réglée.

A savoir : TS FP utilise le moteur amélioré de Second Sight, un gage de qualité quand on connait l'excellence de Second Sight.

A prouver : R-110, une fois contaminé par le virus dans TS FP, à une personnalité bien spéciale et des propos délirants... mais sa voix ne vous rappelle personne ? Un certain type qui à fait plus de 580 sketches, qui passent encore sur Rires et Chansons, mais autrefois sur Europe 2... un certain Pérusse, vous voyez ?

Pierre
Pixel monstrueux
Hmmmmmmmm, le multi de TS2 est grandiose, mais en solo, le jeu est très inférieur à GE ou PD, à mn avis. Et puis l'aspect ultra scripté, apprendre par coeur les niveaux, l'emplacement des ennemis, trial and error machin tout ça, me paraît vraiment restrictif après Halo, bien plus organique et "replayable", ou Half-Life, bien plus excitant, inventif et spectaculaire lorqu'il fait du script.

Par ailleurs, le pad GC n'est clairement pas fait pour les FPS, le stick jaune est un cauchemar, beaucoup trop petit et délicat à ajuster. Le pad Xbox S est de toute façon, indéniablement, la meilleure façon de jouer à un FPS, sur quelque console passée ou actuelle que ce soit. Si !

damdam
Gros pixel
Citation :

Le 2005-08-30 20:59, Laurent a écrit:
J'ajouterais à ça que TS2 est un des meilleurs jeux 128-bits quoiqu'il en soit, qu'il existe sur Game Cube alors que ce n'est pas un jeu Nintendo, et qu'en occaze on le trouve au prix d'un numéro de Consoles+



Je te suis sur toute la ligne.
Seul petit détail, je trouve que le pad GC est un peu trop sensible. Pour y avoir joué sur les 3 supports, je me sens dans l'obligation d'avouer que le jeu est plus agréable avec (j'ai honte) un dualshock ou même avec (j'ai encore plus honte) un pad xbox.
Quelqu'un peu me confirmer si c'est toujours le cas sur Timesplitters 3 ?
Merci.

Laurent
Commissaire apolitique
J'ajouterais à ça que TS2 est un des meilleurs jeux 128-bits quoiqu'il en soit, qu'il existe sur Game Cube alors que ce n'est pas un jeu Nintendo, et qu'en occaze on le trouve au prix d'un numéro de Consoles+ []

damdam
Gros pixel
Citation :

Le 2005-08-30 11:49, Laurent a écrit:
[...]
Je n'en ai qu'un de débloqué pour l'instant, n'ayant fait que 4 niveaux du mode solo sur 10 [...]

Attends d'avoir débloqué le lunar-lander/thrust like...
Genre quand je l'ai eu, j'ai joué 4 heures d'affilée dessus.
Allez je me prends pour Edge : Le lunar-lander de TS2 est le meilleur jeu NextGen toutes machines confondues.

Erhynn Megid
Pixel planétaire
Les trois mini jeux de TS 2 se trouvent dans les niveaux du jeu mais à des niveaux de difficultés différents (NéoTokyo en Difficile... aargh !).

La musique culte de Anaconda (le mini jeu hein) est également disponible dans TimeSplitters Future Perfect, dans le deuxième niveau en Ecosse : il suffit de jouer plusieurs fois de l'orgue pour l'entendre. Délirant, d'autant plus que dans le 2, on peux jouer à 4 à ce mini jeu tout à fait génial). []

Markadet
Pixel monstrueux
Citation :

Le 2005-08-30 12:58, Cerebus a écrit:
J'ai jamais vu ça, faudra que je vois si ça existe sur GC !

Je confirme, ça y est dans la version GC. Je ne me rappelle plus comment on le déclenche, mais c'est pas dur. []




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