Je le juge peut-être trop à l'aune de ma déception, parce que j'en attendais plus.

J'ai envie de saluer Sega, qui a misé de l'argent sur un petit studio. Mais, de ce que j'ai pu lire sur le jeu, Sega aurait du plus intervenir, resserrer les boulons, pour délivrer un jeu un peu plus carré. Pour moi, l'exploration est ratée, l'action est brouillone, il ne me reste plus grand chose pour apprécier le jeu, si ce n'est son univers et Ash.

Ohlà, je te trouve dur quand même. Hell Yeah a des défauts, c'est loin d'être un chef d'oeuvre, mais il n'est pas si mal que ça, et je n'ai pas regretté mon achat en ce qui me concerne.

Un grand merci Yedo, je ne perdais donc pas la tête (mais, en faisant une recherche à nouveau, je n'ai pas les mêmes résultats que l'autre fois). J'ai édité.

Si tu n'as pas aimé Time Splitters parce que tu attendais d'y retrouver une aventure digne de ce nom, alors tu peux essayer ses suites. Rien de bien bouleversant dans les trames proposées, et encore plus dans le 2, mais tu as cette fois-ci des niveaux construits autour de ce mode histoire.

Time Splitters est l'une des meilleures représentations de ce que peut donner un FPS sur console.


Quant à Hell Yeah, on pourrait ajouter que c'est l'une des meilleures représentations de l'argent mal investi de Sega.

Merci pour les deux premières pages de l'interview en question, Pierre.

http://www.grospixels.com/phpBB/viewtopic.php?topic=2368&forum=1 (je me rappelais t'avoir lu)
Je n'avais pas trop accroché à Timesplitters pour ma part. Le jeu est trop tourné vers le multijoueur. J'ai été déçu de ne pas retrouver une véritable aventure solo. Du coup je me suis vite ennuyé (et les défis sont tellement durs que j'ai vite abandonné). J'ai le 2 et le 3 en attente sur mes étagères.

Oui, Aurélien en parle effectivement dans le dernier Games.



Vous pouvez lire les deux premières pages de l'interview (sur six) ici :

http://www.games-magazine.fr/wp-content/uploads/2015/01/image42.jpg

Mince, j'ai du retard, il faut vraiment que je lise le dernier Games alors. Je suppose qu'il y a une interview d'Aurélien Regard, au sujet de Next Penelope, dont tous les médias français parlent (j'ignore s'il a la même attention ailleurs) ?

Il avait déjà fait un post-mortem du jeu : hop, c'est très intéressant sur le développement du jeu ou même d'un jeu en général.

J'ignore qui a les droits d'Ash et de son petit monde. Mais il y a un fort capital sympathie, qu'il faudrait reprendre, au lieu de laisser ce jeu malade faire mourir les efforts dessus.

Il y a eu trop de thunes dans Hell Yeah. Un dev en parle dans le dernier numéro de Games, Sega a mis plein de thunes dedans (après "plein", pour un studio de 4 personnes, c'est pas très explicite), ils voulaient que ça se voie à l'écran, et le studio s'est sûrement mis la pression aussi de son côté.

Tu ajoutes à ça un certain manque d'expérience (et sûrement aussi un peu de talent), et tu te retrouves avec un jeu qui réussit à la fois à être trop long et à ne jamais réussir à aller au bout de son concept. Heureusement il est éminemment sympathique, et effectivement le héros mériterait d'avoir un jeu un peu plus abouti.

Merci de m'avoir lu (et d'être un homme de goût).

Une fois de plus, merci d'avoir donné sa chance à RTA et de l'avoir apprécié à sa juste valeur. Pour informations, tu t'es arrêté vers où ?

Je ne suis donc pas le seul dans ce cas pour Wizorb. J'avais cherché comment débloquer ce dernier gugusse, mais il me semble avoir lu une démarche similaire aux précédents, or rien ne s'est déroulé ainsi dans ma partie. J'ignore ce qui cloche.

Suis-je bête, j'aurais du regarder s'il y avait une démo pour Eat Lead : Blood Bath and Beyond. Mais cela fait longtemps que je ne m'aventure plus dans les marécages du PSN. Il va falloir que je regarde ça, merci pour l'information.

Puisque tu n'apprécies pas DmC, tente ta chance avec le 2. Puisque ceux qui ont aimé le premier ont détesté sa suite, et inversement. Il doit y avoir une théorie mathématique derrière tout ça.



Merci de l'intérêt que tu porterais à un Groblog sur ces jeux "bis" de la PS2. Quelques uns des jeux cités dans mon précédent message l'ont été pour atterir dans cet espace grospixellien de renom, et quelques articles sont déjà prêts. Mais j'ai eu quelques revirements professionnels accompagnés de déménagements ces derniers temps qui m'ont éloigné de beaucoup de choses. C'est plus calme maintenant, j'ai ressorti la PS2 et ses jeux (et sorti de la poussière d'autres projets), mais il faudra attendre que j'essore Smash Bros avant, je n'ai pas le temps pour deux combats de fronts.

Simply Smackkk : pour Gekido, non tu n'es pas seul, j'ai aussi bien aimé ce jeu. Un jour, les gens comprendront de ce qui fait la force de Gekido ^^

Road Trip Adventure : j'y ai joué de très nombreuses heures (il me semble d'ailleurs que c'est grâce à toi que je l'ai connu). Au début, vu les fautes d'orthographe et les phrases qui ne veulent absolument rien dire, je me suis demandé ce qui m'avait pris d'acheter ce jeu (tu avais prévenu, mais je ne pensais pas que ce serait autant la cata niveau trad française). Mais en fait, j'ai pas arrêté d'y jouer, j'ai fait quelques nuits blanches dessus. Je l'ai un peu délaissé ces derniers temps sans le finir pour me faire quelques RPGs, mais si je l'avais connu plus tôt dans l'année, je l'aurais mis aussi sans hésiter en très bonne place dans mon top 2014 (en tous cas il sera dans mon top 2015, ça c'est sûr). Ce jeu a un charme fou.

Wizorb : pareil, jamais débloqué la dernière personne à sauver.

Eat Lead, the return of Matt Hazard : je ne le connaissais pas celui-là. J'avais testé la démo de Matt Hazard : Blood Bath and Beyond sur le PSN pour la PS3. Pas un chef d'oeuvre, mais un très sympathique jeu 2D à la Contra, avec quelques références et petits clins d'oeil rétro bien sentis.

Et je me rappelle aussi avoir été pas mal déçu quand j'ai joué à Devil May Cry 1 (pas joué aux suivants). Dante a certes la méga-classe, mais voilà c'est tout quoi. Ca ne m'a pas enthousiasmé. Pas mauvais, mais vu le succès retentissant qu'il a eu, je me suis dit "tout ça pour ça...".

Sinon, à quand un Groblog pour tes jeux PS2 "low-budget" ? Franchement, ça m'intéresserait grave.

Pardon, pardon, je suis en retard, mais j'avais préparé mon petit post et je m'en voudrais qu'il dorme dans les cartons. C'est très long, sentez-vous libres de commenter, mais je ne vous en voudrais pas sinon.


Cette année 2014 aura été, rétrospectivement, surprenante, puisque j’ai beaucoup joué à des softs PS2, que ce soit avec la console ou avec des compilations sur PS3. Sans savoir pourquoi, peut-être un certain attachement pour sa ludothèque des fonds de tiroirs. J'ai écrit certaines choses sur quelques jeux qu'il faudra faire partager ici. Sinon, de la Wii et de la PS3.


Alors, chronologiquement :

- Mouse Trophy (PS2)

Probablement le pire jeu essayé pendant cette année. Et il est français, signé Neko Entertainment (bêtement, j'ai cru à un jeu japonais obscur). Le but, faire arriver à bon port une équipe de rongeurs, en actionnant des interrupteurs ou en utilisant des objets. C'est très imprécis, la caméra est capricieuse : le jeu est ennuyeux quand il n'est pas pénible car souvent injuste. Une catastrophe.


- Red Steel (Wii)

J'avoue, j'y ai joué parce que je n'accordais que peu de crédit aux mauvaises critiques, emporté dans je ne sais quel aveuglement que j'allais avoir affaire à un jeu mal aimé car mal compris. Et bien non. Il y a quelques bons côtés, comme son ambiance de yakuza. Et les phases de shoot se laissent mollement apprécier. Mais c'est peu inspiré dans ses mécaniques ou dans son level-design, et, ne nous cachons pas : les phases au sabre sont une purge.
J'en ai fait des jeux mauvais, et je suis quasiment à chaque fois allé jusqu'au bout. Parce qu'en plus d'avoir mauvais goût, je suis tenace. Mais, à la suite d'un énième déménagement, je n'ai pas repris ma partie, et la boîte est restée presqu'un an à côté de la console, attendant son heure qui ne viendra plus. Je suis content d'avoir joué à ce jeu maintenant, et pas aux débuts de la console, mon opinion sur le motion gaming en aurait été douloureusement marqué.


- Katamari Forever (PS3)

J'ai repris une vieille partie, laissée de côté parce que j'avais encore trop d'admiration pour We love Katamari. Or, Katamari Forever a beau être formidable, il reste dans la lignée de sa série. J'en ai parlé un peu plus longuement dans le topic consacré à l'article du jeu.


- Gekido (PSX)

Je suis peut-être le seul à apprécier le jeu, mais tant pis, mon avis est maintenant devenu article pour le site. Pour moi, un bel hommage à un genre alors tombé en désuétude.


- Devil May Cry (dans la compilation Demil May Cry Collection)

L'avantage de la PS3, c'est qu'on peut parcourir toute la série sur cette console, soit tout de même 5 jeux.
Mais j'ai subi un choc en jouant au premier, attendant probablement autre chose. Pour moi, Devil May Cry est un jeu malade.
Je comprends qu'il ait eu un certain retentissement à sa sortie, mais depuis que l'on sait son développement chaotique (de Resident Evil 4 à ce jeu), j'y ai vu un jeu d'action glissé dans un décor de survival horror. Que d'allers-retours, que la trame transparente ne justifie pas. Et une difficulté crispante, qui m'a semblé venir, en partie, d'une maniabilité pas assez finement réglée, loin de ce à quoi je m'attendais.
Après avoir fini le jeu, j'ai voulu me refaire une partie pour viser quelques trophées et approfondir mon opinion. Mais l'option restart pour recommencer ne marche plus, ça m'a énervé, alors je me suis arrêté là.
Peut-être que je le referais, un jour. Peut-être pas.


- Wizorb (PS3)

Probablement le meilleur jeu Minis, cette collection éphémère de "petits" jeux sur la PS3 ou PSP. Du casse-briques, avec un univers héroic-fantasy et des jolis pixels. D'autres personnes en ont déjà dit beaucoup de bien, comme Sebinjapan, je ne m'attarderais pas trop sur ce point.
J'ai quand même ragé, parce que le jeu est parfois frustrant, probablement à cause des limites de son genre, mais j'ai quand même passé un bon moment. J'aurais aimé aller jusqu'au bout, mais je n'ai jamais débloqué la dernière personne à sauver, pour je ne sais quelle raison (un bug ?)


- Devil May Cry 2 (via Devil May Cry Collection)

Contrairement à l'avis général, je l'ai préféré au premier.
Pour deux raisons principales : Dante a acquérir une véritable personnalité qui ne soit pas de l’esbroufe agaçante, mais une retenue fort appréciable, et le gameplay est plus étoffé mais aussi plus souple. Mais il y a aussi une vraie histoire plutôt plaisante, et j'ai préféré avoir différents niveaux plutôt qu'un unique lieu qu'on traverse comme dans le premier. Cela nous épargne plusieurs des allers-retours un peu agaçants de DMC.
Il y a évidemment quelques ratés. J'ai reproché la difficulté du premier, mais celle par défaut de celui-là est beaucoup trop en dessous. Je suis certain que cela a du jouer sur l'appréciation négative que reçut le jeu, auprès de fans qui avaient réussi à acquérir une certaine dextérité avec DMC et qui se sont retrouvés avec une suite qui ne présente que peu de challenge au premier abord. Autre point négatif, il y a aussi des niveaux parfois faiblards, comme ceux aquatiques.
Mais, pour moi, les quelques points noirs sont contrebalancés et dépassés par ce qu'a apporté cette suite qui, mine de rien, avait osé repenser les fondamentaux de sa nouvelle licence. Je n'ai pas embrayé sur le 3, parce que ce que revenir aux "qualités" du premier, notamment un Dante revenu en mode frimeur MTV, me fait peur.
La série Devil May Cry est donc en stand-by à cause de ce point.


- Course à la fortune (Wii)

J'ai une étrange fascination pour les jeux à plateau, pendant vidéoludique du jeu de société Destins. Mais peu sont parvenus jusqu'à nous. Course à la fortune réunit Mario et Dragon Quest pour un Monopoly, mais c'est évidemment bien plus que ça. J'ai repris une partie pour quelques tours, et j'ai une nouvelle fois scotché dessus. Je suis contrarié, parce qu’il me semblait en avoir parlé longuement ici, mais je ne retrouve pas mon post.


- Eat Lead, the return of Matt Hazard (PS3)

J'ai passé un bon moment. Ma faible expérience des TPS m'a dû aider dans mon appréciation, même s'il y a quelques soucis de game design évidemment perceptible. Mais tout le discours "meta", sur le jeu vidéo, ses clichés, est plutôt convaincant sans verser dans l'intellectualisme. Finalement, Eat Lead est un jeu d'action banal dans ses mécaniques mais qui propose suffisamment de bons moments pour se laisser porter (impossible d'oublier certains boss par exemple).
Un TPS pop-corn, à grignoter.

Une "suite", mais en 2D est sortie sur les plateformes de téléchargement. Peu de gens l'ont essayé mais elle semble être meilleure que l'originale. Des gens ici l'ont essayé ?


- Hell Yeah (PS3)

J'aurais aimé l'aimer. Foufou dans l'esprit, mais trop souvent ennuyeux. L'exploration est limitée, les affrontements sans saveurs. J'adorerais revoir le personnage principal dans une production Sega (s'ils en ont les droits), l'une des rares qualités du jeu.


- Timesplitters (PS2)

L'une des licences phares de la génération NGC-PS2-XBox, honteusement délaissée depuis bien trop longtemps. Je n'avais pas fait le premier, je voulais voir ce qu'il valait. Et, de façon surprenante, s'il n'a pas les qualités de ses cadets, il n'a pas trop mal vieilli sur de nombreux points.
J'en ai parlé ici, message retrouvé grâce aux talents de détective de Yedo.


- Road Trip Adventure (PS2)

Mon jeu de l'année.
Alors qu'il est moche, difficilement maniable au début, mal traduit, avec des voitures qui parlent et j'en passe. Et pourtant, quel pied. L'exploration dans un jeu de courses fauché, puisque je vous le dis .


- Yakuza Fury (PS2)

Comme souvent avec les jeux à petit budget "Simple Series", Yakuza Fury a quelques atouts, mais qui ne réussissent pas à l'élever au dessus de la médiocrité. Beat'em all au scénario longuet, ses différents embranchements se déclenchent selon la façon de jouer, à la loyale, sans armes, ou avec. Mal réglé, le jeu est pénible si on veut se battre à mains nues mais trop facile avec les armes. J'en ai parlé ici .


- Party Girls

J’ai regretté d’avoir découvert le jeu en compagnie d’une amie, car il est non seulement très mauvais mais d’un sexisme parfois de mauvais goût. Une compilation de mini-jeux, avec des filles en maillots de bain. Un bel exemple de ce qu’un party-game ne devrait pas être.


- Tomb Raider Legend (via Tomb Raider Trilogy sur PS3)

Je n’avais jamais fait de Tomb Raider, n’ayant eu d’yeux longtemps que pour Nintendo, que la belle Lara avait longtemps dédaigné. TRL avait relancé la franchise, et Crystal Dynamics avait sorti précédemment deux titres qui m’avaient beaucoup plu : Whiplash et Project Snowblind.
Je n’ai pas été vraiment surpris, je m’attendais à de l’exploration et de l’action, et c’est ce que j’ai eu. Je regrette néanmoins la linéarité de la progression, et des gunsfights tellement anecdotiques qu’ils ne m’ont pas marqué. Mais certains niveaux ont un cachet fou, et j’ai pris un réel plaisir à arpenter le manoir Croft.
(Et maintenant, je rêve d’un Tomb Raider avec les possibilités de mouvements de Lara, dans des décors ouverts et sans action avec des pétoires)
J’ai donc passé un bon moment que je voulais poursuivre avec le « new game + » et notamment les niveaux en time chrono. Hélas, le jeu plantait, et parfois à la fin du stage en question ! J’ignore si c’est un problème commun aux autres versions ou si cela provient de cette compilation PS3. J’ai abandonné, dommage.

Le saviez-vous ? Omar Sy double l’un des personnages.


- X Blades (PS3)

X-Blades aurait pu être un jeu d’action au mieux vaguement sympathique, s’il était sorti en téléchargement. Mais il est sorti en version boîte, et, pour combler, les développeurs ont multiplié les allers-retours, et proposé des affrontements, évidemment obligatoires, jusqu’à l’écœurement. Pouah.
J’en ai parlé sur Sens Critique.


- Twenty 2 Party (PS2)

Vous vous rappelez du principe de la plupart des Mario Party ? On vous indique où se trouve l’étoile à collecter, à vous de vous y rendre. C’est un peu ça, Twenty 2 Party. A la place, sur la plupart des cases, vous récoltez soit des bonus, soit des objets engloutis (car le jeu se déroule sous la mer). Vous devrez, en plus de l’objet à aller chercher, ramener ces objets à votre navire, en sachant que certains vous couteront de l’argent.
(Le jeu aurait d’ailleurs gagner à ajouter un sous-texte écologique, vu tout ce qu’on trouve sous les océans, mais ça aurait été lui demander trop d’intelligence)
Mal foutu sur de nombreux plans (la contrainte pour les médailles est arbitraire, on ne peut se débarrasser des détritus que par hasard, les mini-jeux sont nuls-mais désactivables, etc.), la principale erreur de T2P est probablement sa monotonie : on parcoure un seul plateau, on fait toujours la même chose et on soupire de plus au fil de la partie.
C’est dommage, car le jeu est tout en 2D, et possède son petit charme visuel. Il faudrait que je prenne le courage de le relancer pour en écrire quelques mots.


- Borderlands (PS3)

Je voulais apprécier Borderlands : un FPS avec un peu de RPG, une direction artistique et du loot. Mais je me suis plutôt ennuyé, allant de quêtes en quêtes, sans rencontrer vraiment de difficultés ni de réels moments de folie. J’y ai joué une dizaine d’heures, et puis Smash Bros est arrivé. Il ne pouvait pas lutter, mais je le reprendrais, un jour.
Il paraît que sa suite est mieux construite et, surtout, plus fun. A voir donc.


- Kirby : Au fil de l’aventure (Wii)

Commencé il y a longtemps, mais toujours en cours, car je le fais avec une amie. Le jeu est un peu creux, mais l’enrobage vous hypnotise, et on fond devant tant de douceurs sucrées. Idéal avec une personnage qui n’a pas un grand passif avec le jeu vidéo.


- Alpine Racer 3 (PS2)

Quel curieux jeu. Peu de circuits, un gameplay limité (les sauts sont automatiques), la progression est malhonnête (en gros, faire le mode arcade en engrangeant assez, quitte à mourir, pour gagner de quoi s’acheter une bonne planche en recommençant une partie). Mais, une fois la bonne planche chaussée, on prend un certain plaisir à arpenter chaque piste, et ceci presque juste en inclinant le stick.
Un jeu Namco, un jeu arcade.
J’en reparlerais.


- Seven Blades (PS2)

Konami a eu sa lubie « mettons de l’histoire dans nos jeux » à la fin des années 1990-début des années 2000, après le succès de Metal Gear Solid. Des titres comme Hybrid Heaven , Shadow of Memories ou ce Seven Blades en sont des exemples frappants, puisant chacun dans différentes sensibilités.
Seven Blades est une réinterprétation du film Zipang, du réalisateur Kaizo Hayashi, qui occupe un poste de producteur pour ce jeu. C’est de l’action-aventure, dans un XVIIes japonais à la sauce animé, avec ses personnages aux caractères trempés. L’histoire s’apparente même à un shonen hystérique, sans temps morts, mais aussi sans laisser le temps de bien comprendre tout ce qu’on nous raconte.
Mais, par contre, niveau jeu, c’est caca. Deux personnages sont disponibles, chacun avec un style de combat différent et qui aurait été plutôt intéressant si le level design avait un intérêt ou si les comportements des ennemis ne défiaient pas toute logique.
Bien supporté par Konami au Japon (soundtrack, single de l’opening theme, roman), il a été rapidement oublié. Sa sortie en Europe tient presque du miracle vu le caractère particulier du jeu. Mais cela ne change rien, le jeu manque de finitions sur de nombreux aspects, même s’il possède une identité certaine.
J’en reparlerais, avec plaisir.