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Rappel des 10 derniers messages du topic (les plus récents en haut)
Manuel
Pixel monstrueux
Un bon article sur le jeu mais aussi sa suite qui arrive en novembre, ça parle principalement architecture et histoire.
http://motherboard.vice.com/fr/read/comment-lhistoire-de-france-a-faconne-dishonored-2

J'attends impatiemment ce 2e opus vu que j'ai adoré le 1, son univers steampunk est tellement classieux.


RainMakeR
Chef de Rubrique Nécrologique
ca sent le test tout ca. Je lirai ca a tete reposée

Niloc-Nomis
Pixel visible depuis la Lune
Super compte rendu!

J'ai moi aussi adoré le passage à la fête, avec l'exploration des chambres à l'étage où ma sauvegarde me remettait toujours après que j'ai été repéré.
J'ai moi aussi fait le jeu en difficile mais n'ai jamais vraiment eu le sentiment de missions insurmontables, les améliorations aidant pas mal. Il y a certaines armes que je n'ai jamais utilisé: les spirales tranchantes, les pièges, le pistolet...
Faut dire que les fléchettes anesthésiantes avec l' arbalète à lunette sont tellement jouissives...
Un point reste obscur pour moi (en dehors de l'absence ou non de new game +), c’est la compétence de disparition des morts par surprise. Sont-elles comptées ou pas dans la jauge de chaos (et donc influent-t-elles sur la situation de la peste)?
Je n'ai pas eu la réponse et donc n'ai pas pu l'intégrer dans une stratégie de discrétion.

PS: J'ai vu une vidéo d'attaque d'un garde en bas du pont depuis un saut tout en haut, c'est bien fendard.

Laurent
Commissaire apolitique
----------------------
Up
----------------------

Il y quelques mois, j'ai lu la phrase suivante dans JV Mag : "Si vous n'avez pas joué à Dishonored, honte à vous". Ça m'a un peu fait tiquer. Quelques jours plus tard, par hasard, un collègue de boulot me parle à son tour du jeu, combien il l'avait aimé. Je me dis alors qu'au prochaines soldes Steam, je prendrai le jeu. Et puis encore par hasard, la même semaine, je tombe sur la version boîte à 10€ dans un supermarché (hors soldes il est à 15€ sur Steam). Me voilà à présent sorti de deux runs successifs, un en infiltration avec solutions non létales et exploration maximum (25h de jeu environ), l'autre en ligne droite et meurtres à gogo (10h tout au plus).

Je pense que ce jeu est tout à fait recommandé pour les membres de ce forum car il est d'une très grande flexibilité en termes de temps de jeu, d'intensité et de modernité de l'expérience. On peut se le faire à la coule en prenant son temps, l'expédier dans le cadre d'un dégraissage de backlog, se la jouer dilettante ou au contraire s'imposer un challenge à l'ancienne, dans tous les cas ce sera vraiment bien et, surtout, ce sera du pur jeu vidéo. Mais ce sera aussi franchement joli et pas idiot du tout.



Une petite présentation pour comprendre comment ce miracle est possible : Dishonored est un jeu d'action en vue 100% subjective avec héros muet, structuré en missions dotées d'objectifs et de solutions multiples, dont le gameplay incorpore des combats à l'épée, du tir lointain ou de près, de l'escalade, du bricolage de pièges, quelques énigmes, énormément d'exploration, et une batterie de pouvoirs magiques qui font du personnage dirigé un véritable démon pour ses ennemis. Ca fait beaucoup... L'ambition de ce gameplay multi-facettes est d'offrir au joueur plusieurs approches, de choisir son style entre infiltration ou action frontale (ou un mélange de deux), et de décider lui-même du caractère violent et meurtrier de son avatar, sur une large échelle et sans concessions obligatoires (notez que ce dernier point serait, à mon avis, un bon point de départ pour une discussion "qu'est-ce qu'un jeu mature").

Dishonored se passe à Dunwall, cité inspirée du Londres de l'ère victorienne, vaguement cyberpunk. La ville subit une terrible épidémie de peste qui a tué une grande partie de la population, contexte idéal pour qu'une dictature se mette en place. Vous incarnez le garde du corps de l'Impératrice (son amant aussi, sans doute), un type surentraîné. Au début du jeu celle-ci est assassinée, on vous fait porter le chapeau et des méchants prennent le pouvoir. Un groupe de loyalistes vous fait échapper de prison, puis vous confie une série de missions d'assassinat afin de renverser les méchants et mettre Emily, la fille de Jessamine, sur le trône. Ensuite il se passera pas mal de choses et la fin de l'histoire dépendra en partie de vos choix.

Il y a sur la fiche Wikipedia française un excellent résumé de l'intrigue, très complet :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Dishonored



Après l'évasion de prison, le jeu comporte 9 niveaux qui démarrent presque tous dans une auberge où les loyalistes organisent leur coup d'état. Au cours de ces missions, si on ne fonce pas droit vers le pointeur indiquant la personne à éliminer, on rencontre des NPC débloquant jusqu'à 4 ou 5 objectifs annexes qui, s'ils sont réussis et selon certains choix opérés, peuvent aboutir à ce que la cible principale soit mise hors d'état de nuire sans avoir eu à la tuer (exemple : un complot la discrédite et elle s'exile). Les premières missions se déroulent dans un quartier de la ville dont de nouvelles portions deviennent progressivement accessibles, puis on en vient à s'introduire dans toute une série de bâtiments fortement gardés, d'abord de simples immeubles, puis en fin de parcours de véritables forteresses.

On rencontre 5 types d'ennemis :

- Des gardes, omniprésents et qui font des rondes en sifflotant comme dans tout jeu d'infiltration. Ils ont un système de détection par champ visuel et sensibilité au bruit, très classique. Parfois ils ont des chiens, pas plus difficiles à contourner mais plus mobiles.
- Des pestiférés en phase terminale équivalant à des zombies.
- Des assassins qui agissent comme des gardes mais disposent des mêmes capacités surnaturelles que le héros.
- De méchantes bestioles : rats devenant très dangereux lorsque regroupés, et des coquillages cracheurs d'acide très pénibles.
- Des pillards et bandits qui ne sont pas forcément hostiles selon les choix opérés dans les quêtes annexes.
- Ce n'est pas une catégorie d'ennemi mais c'est très important : les gardes ont activé des pièges à base d’électricité à certains endroits, qu'on peut soit priver d'énergie, soit reprogrammer pour qu'ils tuent leurs propriétaires. Il faut pour ça trouver les mécanismes à actionner en suivant des câbles.



Le héros porte en main droite une épée avec laquelle il peut effectuer des contre/riposte, des combos avec un système de furie, et tout une variété de fatalités. En main gauche il équipe soit un pouvoir magique, soit une arme qui peut être un pistolet ou une petite arbalète tirant plusieurs sortes de carreaux dont un est non-létal. On dispose aussi de grenades et de mines, mais il est toujours possible de neutraliser un ennemi sans le tuer, en arrivant derrière lui et en l'étranglant jusqu'à ce qu'il perde connaissance. Il faudra alors cacher son corps, sinon d'autres le trouveront et c'est considéré comme une alerte, entraînant parfois des combats obligatoires. Si on attaque frontalement, les munitions se font vite rares mais on en récupère sur tous les gardes abattus, si bien que plus on flingue plus on peut flinguer, ou à l'inverse plus on reste dans l'ombre et moins on a d'artillerie à disposition. L'épée est insuffisante face à plusieurs gardes à la fois, mais le pistolet fait des ravages à courte distance (le prix s'oublie, la qualité reste).

Les pouvoirs magiques servent à se déplacer discrètement, tromper ou tuer les ennemis. On peut ainsi arrêter ou ralentir le temps, créer des tornades, prendre possession du corps d'un rat pour emprunter des passages étroits, faire la même chose avec un garde pour désactiver un piège, entre autres possibilités. Mais le pouvoir qu'on utilisera le plus souvent, qui est aussi le plus innovant, le mieux fichu, LA grosse trouvaille de Dishonored, est le "clignement" ("blink") : on presse la gâchette, on place un curseur n'importe où dans le décor, on relâche la gâchette et hop, on se déplace quasi instantanément jusqu'à l'endroit ciblé, en toute discrétion. On peut enchaîner les blinks à toute vitesse et même viser une corniche, le héros se hissera automatiquement. Et si on se blinke 50cm derrière un garde, ça ne l'alerte pas et on peut se le faire façon ninja, net et sans bavure. Avec ce truc, l'appréhension des environnements et de la présence ennemie se fait de manière inédite : on explore dans tous les sens, très librement, avec une sensation grisante de contrôle et d'optimisation, de l'espace comme du temps.



Tout ceci donne envie d'exploiter toutes les possibilités des zones, voir ce que le level-design a dans le ventre, essayer pour chaque obstacle plusieurs chemins, plusieurs stratégies, plusieurs combinaisons de pouvoirs et/ou d'armes, jusqu'à être sûr de ne pas être passé à côté d'une occasion de s'amuser. Le fun est indiscutable et les heures de jeu filent sans crier gare.

Plusieurs éléments du jeu mettent en évidence cette richesse et encouragent le joueur à creuser son sujet, dont certains piochent dans les bonnes vieilles recettes des pionniers du FPS :

- On peut sauvegarder et recharger quand on veut, sans limite.
- A chaque fin de mission un tableau de statistiques apparaît, évaluant la discrétion du joueur, sa brutalité, le pourcentage de secrets découverts, les items collectés...
- Une valeur cumulative de "chaos" est calculée en fonction du nombre d'ennemis alertés et/ou tués. En fonction du chaos, les dialogues avec les NPC alliés changeront dans la dernière partie du jeu. Ils se mettront à craindre le héros voire le mépriser, ou au contraire l'admireront pour avoir été efficace sans se montrer cruel.
- Le scénario, la dernière mission et le final changent un peu, selon que les quêtes annexes ont été faites ou pas.
- Le jeu se termine par une cinématique composite en quatre on cinq parties dépendant de choix opérés pendant l'aventure, avec une voix off optimiste ou cynique selon qu'on a été magnanime ou impitoyable. Ce n'est pas un diaporama à la Fallout 3, c'est en 3d et très joli.
- Les pouvoirs magiques, les armes, et différentes caractéristiques permettant de perfectionner le style choisi, s'améliorent au moyen d'items placés de manière à ce qu'en les collectant tous on explore la quasi-totalité des zones.
- L'amélioration de la magie provoque des dialogues récurrents avec un personnage particulier, une sorte de divinité, qui insiste sur les choix que le joueur peut faire.



Le jeu est très malléable, donc, mais soyons clair : même si les combats fonctionnent bien et que les combos de meurtres à l'épée finissent par se montrer plutôt jouissifs, Dishonored appelle avant tout à l'infiltration. Les stats de fin de mission comportent des distinctions "zéro victime" et "zéro détection", mais aucune ne porte sur le massacre de masse. L'ambiance des niveaux est feutrée, silencieuse (faut dire que la ville est quasi-morte), les gardes sont par défaut en statut "pas d'alerte" et le jeu apprend très tôt, dans le tutorial, à les contourner en prenant de la hauteur ou en passant par des tunnels.

L'IA et le système de détection se montrent franchement permissifs. Lorsqu'on approche un garde par l'arrière, une invite contextuelle pour le tuer ou l'endormir apparaît alors qu'on est encore à un bon mètre de lui. Et il est très rare qu'il se retourne à la dernière seconde (contrairement à un Splinter Cell où cette phase de jeu était presque une loterie). Idem quand on passe à une dizaine de mètres sur le côté d'un garde, en général il ne percute pas. Bref, pour être détecté il faut soit le faire exprès (parce qu'on cherche le combat ou qu'on a tendu des pièges), soit être surpris parce qu'on a mal repéré la zone. Ceci a sans doute été voulu pour que le joueur puisse explorer à sa guise sans quickloader toutes les 30s. Heureusement, certains gardes se montrent beaucoup plus sensibles (ceux perchés sur des échasses mécaniques, en particulier), et de façon générale ils sont assez nombreux et intelligemment répartis pour qu'il y ait un minimum de tension.

Personnellement j'ai nettement préféré mon run discret. Le jeu se révélait plus passionnant à chaque niveau et les missions duraient juste ce qu'il faut, mais ce qui m'a surtout régalé, c'est la souplesse et l'efficacité du gameplay dans ce style de jeu. C'est franchement du jamais vu. Le blink est fantastique, une vraie révélation, et l'escalade fonctionne vraiment bien, pour du first-person, car assistée juste comme il faut. Ce plaisir évident de jouer m'a poussé à visiter chaque recoin, et collecter toutes sortes de choses même quand je n'en avais plus besoin (on arrive vite à court d'améliorations dans la spécialité choisie). Et à chaque fin de mission, le même constat : c'était vraiment super, intelligent, bien conçu, équilibré et rythmé. Lorsque j'ai refait le jeu en mode moi-vois-moi-tue, j'ai compris où les devs voulaient en venir, c'était assez pêchu et spectaculaire, je me suis fait de chouettes séquences, mais dès que je remettais une dose d'infiltration pour éviter d'avoir face à moi des grappes de 5 ou 6 ennemis, c'était tout de suite bien plus sympa.



Le choix qu'on fera, à mon avis, sera entre tuer beaucoup d'ennemis pour faire monter le chaos et avoir la fin de jeu associée, ou bien tenter d'être non-létal la plupart du temps, en cachant ou pas les gardes assommés. Dans les deux cas Dishonored est une petite merveille qui satisfait son monde de très nombreuses façons, appelle à être rejoué encore et encore, même si pour ça je pense que le combo quicksave/quickload donne de meilleurs résultats qu'une suite de runs complets car, malgré tout, il y a quelques redondances et il n'y a pas de gestion globale du méta-jeu ni, hélas, de new game+.

Côté graphismes et direction artistique, je ne vais pas m'étendre trop, vous verrez en jouant : c'est assez différent de la production actuelle avec un aspect BD très sympa, de jolies couleurs et de très belles architectures : beaucoup d'immeubles d'abord, puis des structures ennemies immenses et en partie militarisées. L'ambiance est assez désespérée, et même bien glauque par moments. On assiste à pas mal de scènes violentes et si on utilise beaucoup l'épée, ça devient de plus en plus gore, mais ce n'est qu'une option. Le sort de certains personnages peut se révéler assez terrible, mais idem : il est possible d'atténuer ça par certains choix de dialogue ou des actions annexes.

Voyons maintenant ce que Dishonored 2 pourra améliorer :

- Une fois le jeu fini on peut rejouer les missions depuis le menu principal, mais il n'est pas possible de profiter des améliorations obtenues ultérieurement car le jeu se borne à des sauvegardes auto faites sur le moment (que rien n'empêche d'effacer en faisant le ménage… bien sûr ça m'est arrivé). Si en rejouant une mission on change quelque chose, une amélioration ou un choix quelconque, je ne sais pas si les auto-saves des missions suivantes sont modifiées. Je ne sais pas non plus comment ça marche pour les succès du genre "zéro mort sur toutes les missions", s'il faut le faire en continu sur un run ou simplement rejouer les missions où il y a eu des morts la première fois… Tout ça est peu clair et mal foutu, j'aurais préféré des fiches perso indépendantes des sauvegardes associées.

- Lorsqu'on est détecté par les gardes, tous ceux de la zone rappliquent immédiatement comme s'ils avaient des talkies-walkies et ça devient parfois ingérable, surtout si on a mis la difficulté sur "difficile" (c'est ce que j'ai fait car le menu promet que dans ce mode les ennemis deviennent plus intelligents). Sans aller jusqu'à dire que c'est mal géré, disons que ça conforte l'idée que de ne pas se faire repérer est l'approche valide.

- J'ai eu la chance de faire le jeu en 60fps, et comme -je me répète- la maniabilité est exceptionnelle, c'était le pied intersidéral manette en main. Malheureusement, seuls les pécéistes peuvent jouir de ce privilège car la version remastered sur One et PS4 tourne à 30fps comme sur 360 et PS3 (ceci dit elle inclut les DLC et ne coûte que 20€).

- La narration passe par les dialogues avec les NPC et le papotage des gardes, mais elle se développe aussi dans des livres trouvés un peu partout, à la manière des Elder Scrolls. Cette dernière idée est très mauvaise : le jeu impose un rythme, une tension qui s'accommode mal de ces lectures. Je pense qu'une majorité de joueurs les ont zappées même quand le contenu les intéressait. Chaque livre ouvert est placé dans l'inventaire et on peut le lire plus tard, certes, mais ils sont souvent relatifs à l'endroit où on les trouve. Bref faudra trouver autre chose la prochaine fois. Il y a aussi des logs audio, mais contrairement à ceux de Bioshock ils ne sont pas transportables, il faut rester à côté pour les entendre, là encore c'est maladroit. Dernier problème d'ordre narratif : les NPC parlent beaucoup, assez lentement, et on ne peut pas zapper phrase par phrase, on écoute tout ou rien, et si on est pressé on rate pas mal d'infos.



- Les dernières minutes du jeu en mode bourrin/meurtrier sont assez sympa, mais en mode discret/magnanime c'est tout pourri, il n'y aucun climax et la fin arrive comme un cheveu sur la soupe.

- A mon avis le summum du jeu est l'enchaînement "fête chez Lady Boyle" + "Tour de Dunwall", qui se situe en milieu de progression. C'est vraiment à ce moment que je suis devenu fan du jeu, le level-design est vraiment phénoménal. La suite est bien mais pas tout à fait aussi inspirée, surtout si on joue discret (ceci dit, si on s'autorise à tuer des gardes, il y a de quoi s'amuser pendant des heures sur la toute dernière mission).

Conclusion : je ne pensais pas m'éclater autant avec ce jeu. Encore une fois c'est avant tout sur le plan ludique que ce fut une réussite, donc c'est du tout bon et je suis content d'avoir une licence de plus à suivre. Les mecs d'Arkane peuvent être fiers de leur boulot ! Je ferai les DLC un peu plus tard.

Wild_Cat
Anarchy in the UK
Personnellement le jeu m'est tombé des mains il y a plus d'un an, après le premier gros assassinat (un peu moins de 8h de jeu). Le jeu tourne bien, l'ambiance est intéressante, les sensations de jeu agréables...

Mais j'en ai marre de ces jeux qui t'introduisent des mécaniques super-amusantes, un arsenal hyper-varié, et t'interdisent ensuite d'utiliser quoi que ce soit sous peine de te taper la "mauvaise fin".

Ami game designer, si tu fous des boules de feu et un beau système de duel dans ton jeu, arrête de punir le joueur juste parce qu'il a envie de lancer des boules de feu et de faire des combats à l'épée au lieu de passer 30h à marcher accroupi contre des textures de mur marron, merde!

Niloc-Nomis
Pixel visible depuis la Lune
J'ai terminé le week end dernier Dishonored Definitive edition sur One.

J'ai énormément apprécié le jeu, qui m'a valu des sessions de jeu très tardives.
Je ne vais pas revenir sur le titre, déjà bien décrit plus haut, mais partager mes impressions. Je ne suis pas un habitué des jeux d’infiltration donc n'ai pas un regard d'expert, mais ce qui m'a sauté au pad c'est la richesse des lieux qui offrent une multitude d'approches en fonction de ce que l'on veut faire (foncer ou se faire oublier).

À chaque nouvelle mission j'avais l'impression, en avançant, de rater plein de possibilités, de caches, de chemins alternatifs. On doit entrer dans une riche demeure? On a la porte, les fenêtres des étages, le toit (auquel on accède en explorant les toits du voisinage), les égouts... Et une fois à l’intérieur c'est la même succession de choix, tenter de passer sous les tables où sur les lustres, ouvrir cette porte ou chercher un conduit d'aération...
La construction des niveau est réellement grisante et m'a vraiment motivé à poursuivre l'aventure. Avec en plus des environnements très jolis. Le thème de la cité victorienne alternative est assez bien mis en place. Pas d'esbrouffe dans les décors la ville est """réaliste""" dans le sens où sa construction semble plausible. Des rues étroites cernées de hauts murs dont les innombrables conduits d'aération ont l'air d'avoir été placés là exprès mènent à de larges avenues souvent sévèrement gardées dans lesquelles se trouvent les hôtels particuliers que l'on doit pénétrer pour mettre hors d'état de nuire un responsable du pouvoir illégitime que l'on doit renverser.

L'idéal est d'éviter au maximum les affrontements directs. La fourniture très parcimonieuse des munitions et la liste des succès indique clairement que le jeu a été fait pour être joué le plus discrètement possible, ou alors en créant la surprises sans que l'alerte ne soit donnée. Et d'ailleurs j'ai terminé le jeu en étant gentil, en tuant quasiment personne, et en étant plutôt discret, et en difficile s'il vous plaît, je n'ai pas décroché beaucoup de succès. Par exemple on n'en débloque pas dans la progression du jeu, du coup je n'en ai que 18%...
D'ailleurs ce qui surprend au niveau des combats, c'est l'absence de boss. Quand on doit éliminer un haut responsable, on peut le prendre par surprise comme n'importe quel garde de base. Les personnages importants ne sont pas des surhommes et j'ai beaucoup aimé cette approche. La difficulté provient de l'endurance que demande l'appropriation des lieux jusqu'à l'endroit de la confrontation.

J'ai donc passé un merveilleux moment, j'aimerais bien reprendre mes premières missions pour fignoler mon approche (alors très Rambo ) et péter quelques succès. Mais là j'ai commencé les extensions qui semblent assez nombreuses.

Bref allez-y c'est du bon!

gazza8
Pixel imposant
J'ai commencé Dishonored sur PS3, et après quelques heures de jeu, je rejoins complètement Odysseus (post du 24-12-2012) :
- install sur disque dur trop longue... surtout pour un vieux grincheux comme moi qui apprécie tant d'enfourner une cartouche, et d'appuyer sur "on" puis "start")
- quelques éléments steampunk dans un univers plus "victorien" qu'autre chose
- on peut faire de l'infiltration quand on en a vraiment envie, quand on a vraiment la patience ; tuer la plupart des ennemis "proprement" fonctionne très bien aussi et s'avère plus rapide
- je ne suis pas allé assez loin pour juger le scénario ; toutefois le début me plaît bien : intrigue claire, personnages bien distincts (on retient vite qui est qui et fait quoi).

Comme le dit RainMaker (4 jours plus tard) : "il y a trop de trucs à lire", ça gâche le dynamisme de la partie (déjà peu évident à mettre en place vu que c'est de l'infiltration) ; bien sur c'est optionnel de lire ces livres/lettres/notes, mais leur contenu est intéressant, dilemme...

Et merci à Kaede qui rappelle quand même de nombreux avantages :
"la gestion d'objectifs et de choix supplémentaires dans Dishonored, des niveaux plus ouverts et à chemins multiples, la verticalité, la gestion des upgrades plus orientée "perso RPG", les interactions avec les PNJ (+ dialogues à choix multiples)."

RainMakeR
Chef de Rubrique Nécrologique
Je parlais surtout niveau jeu culte

Après niveau gameplay à part le mix magie/armes c'est pas vraiment le même trip.

Kaede
Pixel visible depuis la Lune
A mon avis c'est quand même très différent de Bioshock sur pas mal de points de gameplay, notamment la partie infiltration (absente de Bioshock), la gestion d'objectifs et de choix supplémentaires dans Dishonored, des niveaux plus ouverts et à chemins multiples, la verticalité, la gestion des upgrades plus orientée "perso RPG", les interactions avec les PNJ (+ dialogues à choix multiples).
En fin de compte, même si Bioshock (hors Bioshock Infinite auquel je n'ai pas joué) peut avoir des allures de sandbox, je trouve que Dishonored s'en rapproche plus.

RainMakeR
Chef de Rubrique Nécrologique
up.

Avant de redemarrer zelda, j'ai fini mon 2e run dans le jeu. Au passage j'ai profité d'une pomo pour chopper le dlc mais j'y reviendrai.
C'est quand même une invention géniale les succès. Sincèrement.
MOn 1er run de déshonoré a été bourrin, on se refait pas ^^ et donc j'avais rapidement redémarré en difficile pour avoir un peu de répondant en face

Là comme y'a plusieurs succès qui me manquaient j'ai redemarré un run en facile pour avoir : pas se faire reperer (mais vraiment jamais, on doit même pas eveiller un soupcon) + tuer personne + pas d'upgrade.
Et aussi des trucs genre finir les missions secondaire de mamy et Jicksaw.

Bah même en facile j'en ai chié. Faut vraiment faire gaffe et bien connaitre le jeu pour être vraiment "invisible". Bon ok avec upgrade c'est plus facile, mais jouer comme ça c'etait vraiment trippant.
Sur le net j'ai vu des mecs finir les niveaux super vite, et c'est vrais qu'au debut j'ai essayé de rejouer comme le 1er run. Asommer les mecs au lieu de les tuer, mais nettoyer tout pour etre peinard.
Grosse erreeur, laisser les mecs peinards et me faufiler c'est beaucoup plus facile et trippant. C'est dingue mais le game design de ce jeu est vraiment irréprochable.
Je serai passé totalement à coté si j'avais pas voulu faire les succès.
Y'a vraiment plein de passages cachés, des moyen detournés d'atteindre ses objectifs, et c'est vrai que c'est trippant de traverser certains niveaux ou j'en avais chié, en etant furtif à fond ^^

Comme je l'ai déjà dit, c'est dommage que l'ambiance ne soit pas plus prennante, et l"histoire un peu plus touffue, sinon on aurait eu un sacré rival à bioshock mais il n'empeche que Dishonored est une vraie bonne surprise. J'irai pas dire jusqu'a culte, mais très rafraichissant et un très bon jeu. A conseiller donc.

Pour le DLC ce sont des 10 missions en plus sous forme de challenge (equipement imposé) c'est pas très long mais avoir un gros score c'est pas evident du tout.
Je conseillerai ptet pas forcément ce DLC mais il est sympa quand meme




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