Comment juger la Master System par rapport à sa rivale la Nes ?


Du point de vue technique, la Master System éclate la Nes, y a pas besoin d’aller chercher plus loin. Mais voilà, s’il suffisait d’un hardware supérieur pour remporter la guerre des consoles, ça se saurait : l’essentiel, ce sont les jeux.

Au moment du lancement de la Mark III, Sega pense encore que les jeux d’arcade sont rois, que son positionnement « arcade à domicile » est le meilleur sans aucun doute possible et que sa concurrente directe va déguster, faute d’avoir des Hang On, Shinobi et Out Run à disposition. Sauf qu’une transition est en train de s’opérer dans l’esprit des joueurs et c’est ainsi qu’un plateformer jugé mou et moche à sa sortie — il n’y a qu’à voir l’accueil glacial que lui a réservé Tilt en France — va bientôt devenir culte. Vous l’aurez reconnu, il s’agit de Super Mario Bros.

Les jeux console se veulent plus subtils que leur pendant arcade et, faute de l’avoir compris à temps, Sega commet sans doute là sa toute première erreur marketing (pas la dernière rassurez-vous), et se retrouve à la bourre. Sans compter que derrière le petit père Mario, se cache un poids lourd que personne n’a vu venir, un petit elfe aux oreilles pointues et vêtu de vert… Cet enfoiré de Link. Des arguments de poids auxquels s’ajoute la fameuse politique de licence Nintendo, aussi déloyale qu’efficace pour enfoncer le clou en empêchant les éditeurs tiers d’aller voir ailleurs.

Alors il y aura bien des efforts d’effectués pour rattraper le retard initial, avec des Alex Kidd, Phantasy Star, Wonder Boy et autres Monster World… et c’est avec ces jeux merveilleux que la Mark III montre tout ce qu’elle a dans le ventre. Sega a heureusement pu s’appuyer sur le mépris affiché par Nintendo envers le marché européen pour se refaire une santé (ainsi qu’au Brésil), et les fameux boîtiers grillagés noir sur blanc avec leurs illustrations plus-moche-tu-meurs ont fait bien des heureux ainsi qu’une tonne de souvenirs

Je n’avais ni l’une ni l’autre des deux consoles à l’époque, mais bon sang, qu’est-ce que je pouvais trouver les jeux Nes d’un moche quand un copain rapportait sa console à la maison, alors que chaque fois qu’on allumait devant moi la Master System c’était un déluge de couleurs et de fun à l’état pur. J’étais alors en pleine période arcade, faut dire...

Et il le fait très bien

FRANZ57, je t'aime mec, passes chez moi, que je te paie un verre, j'ai tout ce qu'il faut, vin, alcool fin, binouze, cyanure ... bref t'es le bienvenu.

En même temps, l'arcade en général est loin de son âge d'or.

En ce qui me concerne, je préfère certes la NES pour les super mario bros 1, zelda 1, metroid, kid icarus, RC pro am, double dragon 2, kirby,...

Mais sur master system, il y a eu du psycho fox et du powerstrike qui tabaissait (et même un powerstrike 2 que j'ai jamais essayé d'ailleurs), un double dragon qui à l'époque était la meilleure version il me semble...
Et bon à l'époque, voir du afterburner, shinobi, out run, thunderblade, avec nos yeux pleins d'étoiles, c'était l'arcade à la maison
Et puis c'était un temps ou SEGA = ARCADE

(et ça a tenu jusqu'à la fin de la dreamcast/naomi, avec quelques soubresaut comme les virtua cop 3, ghost squad, out run 2, after burner climax sur d'autre systèmes, mais honnêtement c'était plus comme dans les 20 glorieuses de SEGA sur arcade.

Nan mais moi j'admire ce fanboyisme. De nos jours on a plus de mecs qui defendent mordicus telle ou telle console.
ON doit etre blasé ....

Mouarf va donner une MS à un casu tu seras bien reçu!

Parlons-en de la FC de 83 qui a dû être tunée à mort via ses cartouches pour être à peu près compétitive. D'ailleurs ça en faisait une console de bourgeois, je m'en souviens encore de ses jeux à 450F, alors que mes jeux étaient à 100F de moins.

Tu veux un verre d'eau ?

Fanboy alert !