Et voilà, jeu terminé en un peu moins de cinq heures. Je ne pense pas recommencer de sitôt pour passer sous la barre des trois heures, aimant prendre mon temps un minimum pour apprécier l’univers de Super Metroid, mais sait-on jamais…

J’avais oublié que ce *BIIIP* de Ridley était si dur à battre, autrement la fin du jeu s’est déroulée en terrain familier. La mise en scène du combat contre Mother Brain, avec le coup de pouce de qui-vous-savez est toujours aussi forte. Qui aurait dit que de simples pixels soient autant porteurs d’émotion ? Sinon, quelques sueurs froides lors de la phase d’évacuation en urgence : c’est curieux, ces passages où vous n’arrivez plus à sortir le moindre saut tourbillonnant alors que la manip était devenue instinctive ^^°

Le plus important, dans toute cette histoire, c’est que j’ai enfin renoué avec Super Metroid. Lorsque j’avais découvert l’émulation SNES, c’était bien sûr l’un des classiques que je m’étais empressé de relancer… sauf que je n’y accrochais plus, sans comprendre pourquoi. Alors que c’était le panard de retrouver Super Mario World ou Zelda 3, je m’ennuyais ferme devant celui-là, le trouvant juste d’une difficulté irritante. Avec le recul, je crois comprendre pourquoi : je m’enquillais à l’époque Metroidvania sur Metroidvania, entre SOTN et les opus GBA. Pas étonnant dans ces conditions que j’ai fini par saturer, tout en prenant les mauvaises habitudes de ces Castlevania « soft »

Toute cette lassitude n’est plus qu’un lointain et mauvais souvenir. C’était vraiment un super voyage au cœur de Zebes qui se termine avec un petit pincement nostalgique, et je ne peux que conseiller aux grospixeliens qui ne connaîtraient pas encore ce jeu de s’y plonger

L'idéal serait peut-être de jouer à Metroid Fusion. Certes sur GBA, pas le support le plus confortable (à moins de le faire en émulation), mais sans doute l'épisode le plus rythmé et le plus efficace. Je ne suis pas un grand fan de Super Metroid, j'ai toujours préféré le premier épisode sorti sur NES que je trouve moins chargé.

Super Metroid est un jeu dont j'ai parcouru de très nombreuses fois ses premières minutes. Son intro m'a toujours fasciné, mais quand la planète commence à s'effondrer sur elle-même, j'arrête et me dis qu'il faudra lui laisser le temps qu'il mérite.
Malheureusement ce n'est encore jamais arrivé.

Par contre j'ai un souvenir impérissable de Metroid Prime, que j'ai fait sur le tard sur Wii. C'est EXACTEMENT ce que j'attends d'un jeu d'aventures!
S'ils pouvaient ressortir Trilogy sur Switch ce serait une grande idée pour faire perdurer la mémoire de ce monument.

Arf... Je risque d'ajouter ma pierre à l'édifice, en précisant qu'en tout et pour tout, je n'ai dû vraiment joué qu'à l'épisode Snes, sur émulateur. ( ...et partiellement. Le passif de Ségamaniaque n'ayant surement pas aidée ? )
Ce qui ne m'a pas empêchée de m'intéresser aux contextes et background des jeux Metroid en eux-même, par contre.

L'ironie, dans l'affaire, c'est un petit pastiche de metroid-like sympa découvert en début d'année, Gato Roboto , qui pourrait bien me ramener à tenter, ou retenter les épisodes 2d de la série un de ces quatres.

Exactement pareil en fait, je n'ai jamais joue a un seul episode de ma vie alors que je suis fan absolu des "Metroidvania". C'est peut-etre l'ambiance SF qui m'attire moins...

Je te jette pas la pierre. J'ai joué à metroid sur GC. J'ai pas aimé.
J'ai choppé les 2 nes et celui sur snin sur wii histoire de. J'ai pas aimé non plus.

J'ai envie de dire t'as rien raté

En voyant remonter ce topic, je me sens soudain pris d'une envie d'avouer un truc, que je garde secret depuis des années de peur que les enfants se moquent de moi dans la rue : je n'ai jamais joué à un Metroid...

Pourtant, j'ai vu (et été intrigué par) Metroid II à sa sortie sur la Game Boy de mon cousin... Les consoles Nintendo ont toujours été mes consoles de prédilection, donc aucun problème d'exclusivité... J'ai déniché en vide-grenier il y a quelques années et à un prix misérable, le Metroid de la NES, ainsi que Super Metroid... Et j'ai même surkiffé Symphony of the Night sur Xbox 360 en 2007, découvrant pour l'occasion le genre "Metroidvania"...
Mais rien à faire, par manque de temps ou de priorité, je ne me suis jamais lancé dans l'aventure. Je lis les articles et topics de Grospixels sur cette série avec intérêt, et j'apprécie les speedruns de l'AGDQ, mais en tant que joueur ça reste un rendez-vous manqué...

Voilà. Jetez-moi des cailloux

En refaisant le jeu, je me suis aperçu à quel point les avis pouvaient faire le grand écart concernant Maridia. Alors que ce topic est un festival de complaintes à son propos, j’ai retrouvé des décors et musiques tout simplement enchanteurs — à la condition évidente d’être parvenu dans cette zone avec le bon équipement. Maridia est un secteur à part dans la mesure où l’endroit n’inspire aucun sentiment de crainte au joueur (c’est à mon avis le secteur le plus aisé à parcourir de tout Zebes, moins difficile que bourré de secrets bien planqués), mais au contraire, il s’en dégage une tonalité mélancolique renforcée par son thème aquatique et son étrange faune.

A ce sujet, j’ai entendu dans un podcast une théorie selon laquelle le bestiaire de Metroid, loin d’être constitué exclusivement de pirates de l’espace, comporterait nombre d’espèces autochtones se contentant de défendre leur espace vital. En somme, notre brave Samus Aran, obnubilée par sa mission telle une vaillante croisée de l’espace, commettrait un massacre écologique sur son passage ! L’idée m’avait paru saugrenue sur le moment, mais plus je progresse dans le jeu et plus je me dis que cette théorie se défend…

Alors qu’en cette belle année 1994, magazines et joueurs s’excitaient autour de la claque technique d’un Donkey Kong Country, le jeu qui m’aura happé dans son univers et son ambiance aussi sombre que mystérieuse avait des graphismes jugés datés et non conformes à ce que l’on pouvait attendre d’un jeu 16 bits. C’est en tous cas l’appréciation qui se dégageait des tests de Super Metroid à l’époque.

Peu importe ces notations à côté de la plaque : je ne compte plus les heures passées à dompter les environnements hostiles et fascinants de Zebes, à prendre peu à peu possession des lieux jusqu’à les connaître par cœur pour m’y déplacer à ma guise, à mesure que l’équipement et les armes de Samus gagnent en efficacité, et que notre héroïne acquiert des capacités hallucinantes visuellement — Sonic, avec sa super-course peut bien aller se rhabiller, non mais !

Mais au-delà de cette conquête progressive d’une carte et de l’apprentissage des subtilités du gameplay, ce sont définitivement les différentes ambiances du jeu qui m’auront marqué, avec une musique et des effets sonores parfaitement ajustés aux graphismes — complémentarité poussée à un niveau tel que l’écoute en aveugle de l’OST ne lui rend pas justice. Si les environnements traversés sont tous réussis, la palme d’or revient au Wrecked Ship et à ses vieux robots rouillés lorgnant aussi bien du côté de Robby dans Planète Interdite que des vieux tas de ferrailles récupérés par les Jawas dans Star Wars !

Bon article, tout en ressenti, de Lolo. Toutefois, je me dois de protester concernant le Moonwalk : il a sa petite utilité lorsque vous arrivez dans une zone chargée en ennemis et que vous voulez battre en retraite tout en effectuant un tir de barrage. OK, ce n’est pas une capacité phénoménale, mais en faire un gadget gratuit et inutile est à mon sens abusé

Je vais tester ces 2 là alors, la physique de Super Metroid me saoule pas mal...