Merci pour tes commentaires Lyle. Le topo dont tu parles tombe sous le sens tant les univers récurrents abondent dans cette série. Je ne manque d'ailleurs jamais l'occasion d'en faire mention lors de l'étude niveau par niveau de chaque titre. Chacun peut donc se faire son propre topo mentalement au fil de la lecture - je guide d'ailleurs le lecteur vers cette approche dès la page 4, où je place bout à bout les photos d'écran des niveaux de Moai tirés de différents épisodes), mais la tâche est rude car, mémoire oblige, elle sous-entend fatalement de lire le dossier d'une traite (... pas génial vu la taille du bazar).

En tout cas, lorsque j'aurai atteint la fin de ce dossier, je réfléchirai sérieusement à ce qu'un tel topo pourra lui apporter, et à le rédiger au besoin. []

J'aime aussi beaucoup cette manière de faire, même si je l'emploie moi-même peu. Elle permet deux articles quasi-parallèles, deux approches du jeu, souvent l'une plus explicite sur les stages ou certains adversaires et l'autre plus générale, développant plus les mécanismes du jeu et son historique. []

Je suis en train de lire, de façon assez désordonnée, la deuxième partie de cet énorme dossier. J'aime beaucoup cette façon de décrire les niveaux avec des légendes bien développées. Je l'ai d'ailleurs fait moi-même sur certains articles. Ca pose un problème de forme, les légendes constituant une sorte d'article parallèle à l'article principal, mais ça permet d'approfondir la réflexion critique d'une façon considérable.

Tu sais la seule chose qui, à mon avis, manquerait à ton article David ? Une sorte de petit topo sur les thèmes récurrents de niveaux. Dans Gradius, ces thèmes sont tellement stéréotypés qu'il aurait été intéressant, avant même de parler des jeux, de définir les invariants de chaque thème. Alors, quels sont ceux que l'on peut considérer comme récurrents ?

- Le niveau "montagnes / volcans"
- Le niveau aux Moais
- Le niveau végétal
- Le niveau de feu
- Le niveau de glace
- Le niveau "suite de boss"
- Le niveau "organique dégoûtant"
- Le niveau "base labyrinthe"

Bien sûr, il y en a d'autres (le désert et les bulles de G3, les cristaux de GG...) mais ils sont moins courants, voire uniques dans la série. On voit d'ailleurs que, bien que ne proposant aucune originalité, G5 se démarque parfois de ces leitmotivs (niveau à météorites, niveau à gaz toxique...)

Je suis bien d'accord avec toi pour G4. Ce n'est pas en soi un mauvais shoot, mais on voit bien qu'ils se sont pas foulés. Le jeu m'avait pas mal déçu quand j'avais commencé à y jouer sur PS2. Il y a bien quelques idées - j'avais moi aussi apprécié les tapis de lave scriptés du niveau 4 - mais l'utilisation de la 3D est indigne de Konami (certains éléments sont carrément laids) et il y a beaucoup trop de reprises. Mes favoris de la série sont d'assez loin Gaiden et G5, je trouve vraiment que ce sont les plus aboutis, chacun à leur manière. Gaiden est une sorte d'accomplissement de la formule originale (et le fait que les loops supérieures apportent pas mal de nouveautés vont m'inciter à m'y remettre !) et G5 en est une relecture parfaitement "treasurisée" et de loin l'un des meilleurs shoots horizontaux jamais sortis.

J'ai beau ne pas vraiment aimer les shoot, toujours aussi passionnant. J'ai surtout apprecie la partie consacree a l'age d'or du genre. []

Super dossier

vivement la suite. []

"e suis tout à fait d'accord avec ton raisonnement concernant le début du dossier, même si la dénomination "totalement HS" me paraît un chouïa excessive"

Oui, je voulais remanier mais j'étais tellement en speed pour y réfléchir et utiliser d'autres mots et d'autres tournures, et je voualsi quand même venir nourrir d'une bafouille cette news, bref...

Et puis, au fond, je comprends (et partage) cette envie de la faire à la "Eddy Mitchell" : on passe un film, l'occasion se présente de broder un peu autour avec des morceaux d'histoires et des anecdotes. C'est également le modèle que j'aimais suivre quand je présentais des films à mes spectateurs.

Et puis il y a un autre gros problème à un raisonnement évolutif de l'histoire du shoot. Comment retracer l'histoire du shoot sur plusieurs années alors que la vocation de ce site, et par extension, la lourde peine des amateurs d'histoires, est de tendre inexorablement à l'exhaustivité (ce qui rendrait toute lecture globale tellement nourrie d'exemples qu'elle en deviendrait indigeste) ?

On me disait que le KLOV référençait les volumes de ventes (ou de fabrication) de certaines PCBs, mais je n'ai jamais pris la peine de m'y intéresser (pourtant ça se fait en quelques clics, j'avoue). Pour Gradius, on peut avoir les chiffres j'imagine. Ca permettrait, comme point de départ, de déterminer l'ampleur prise par telle ou telle sortie (dans l'hypothèse où quelqu'un commencerait vraiment à penser à ce travail). []

C'est vrai que ....
"Ouah, regarde moi ces nazes de Grospixels, il ont même pas d'article sur les shmups, c'te bande de casuaux (pluriel de casual)"
"Mah si, regarde y'a une analyse du genre et un petit historique. Mais comme ils sont blagueurs ils l'ont mis au début de l'article Gradius"

L'intro de Gradius n'est peut-être pas "le dossier ultime sur l'évolution du shoot" mais c'est un bel essai qui traite la question de façon pertinente à défaut d'être exhaustive. C'est vrai qu'en partant de là et en ajoutant quelques exemples et analyses issus de titres qu'on rencontre sur Mame ou au détour d'un romset, et en revenant un peu plus longuement sur quelques titres majeurs comme Xevious, il y a de quoi compléter cette intro et en faire quelque chose qui pourrait être mis plus en valeur sur le site.

Mais ne soyons pas trop gourmands : c'est déjà bien d'avoir ces nouveaux articles consacrés à Gradius. Pour la suite ... bientot la retraite, David ?


Le même type de problème m'a un peu découragé dans l'entreprise de mon dossier Fire Pro Wrestling, sachant que je vais galérer avec les épisodes Dreamcast et PS2 (et dans une moindre mesure Saturn et PS).
Je pense que je vais faire comme toi avec Gradius : soumette une première partie qui traite des épisodes 8/16 bits et produire la suite dans quelques années, quand l'émulation de ces machines sera au point. []

Je suis tout à fait d'accord avec ton raisonnement concernant le début du dossier, même si la dénomination "totalement HS" me paraît un chouïa excessive. Sans Space Invaders, point de shoot, donc point de Gradius. Il me paraissait en outre utile d'opposer la philosophie du jeu à l'occidental et celle du jeu à la japonaise pour comprendre pourquoi on était arrivé, avec Gradius, à tant d'efficacité en si peu de temps. L'évolution des panneaux de commande explique en outre pourquoi Gradius dispose de 2 boutons, non 1 ou 5.
Et puis disons que l'année de naissance de Gradius était trop proche des débuts du genre pour que je fasse l'impasse sur la naissance du genre tout entier, quitte à parler, ici ou là, de choses assez éloignées du sujet d'origine. C'était trop tentant.

Et ce n'est pas nouveau ; j'ai toujours eu une forte tendance à replacer les jeux dont je parle dans leur contexte, quitte à élargir assez éxagérément ce contexte - une sorte de péché mignon qui te fait dire que j'en "fais trop" (tu as d'une certaine façon raison), mais qui me tient à coeur car c'est surtout cette approche qui me passionne - et qui, je l'espère, intéresse les lecteurs. J'avais déjà agi de la même façon avec Enduro : sur les 3 pages de l'articles, seule la dernière parle effectivement d'Enduro ! On ne se refait pas.

Toujours est-il que si dossier "ultime" sur l'évolution du shoot il doit y avoir, je pourrai toujours repartir de la fin de la page 3. Mais il y a peu de chance que cela arrive un jour vu la quantité hallucinante de travail que cela représenterait.

En fait, ce dossier sur Gradius m'aura permis deux choses : parler dans le détail de la série m'ayant le plus marqué dans l'histoire du jeu vidéo, et aborder, ni vu ni connu, de façon plus succinte, l'histoire d'un de mes genres fétiches. Selon moi, l'un n'allait pas sans l'autre. []

J'avais fait des recherches assez similaires à tes propos des deux premières pages. Même s'il est important de situer Gradius dans l'histoire des shooters (et bien que je crois aussi que 85 soit une année charnière), je pense que tu en fais sans doute trop (connotation positive) et que tu devrais peut-être garder ces cartouches-là pour un dossier plus ouvertement historique, car je crois y déceller une intention secrète de ta part, et qui fond avec l'arrivée de Gradius, sur lequel tu te penches défintivement au cours des XX pages suivantes.

(Mais j'imagine qu'on est ici nombreux à visualiser au loin le dossier ultime sur l'histoire du shooter et des barres de vies et des scrollings)

En, fait, ton intro est un peu mahonnète parce que totalement HS. Avec Defender, t'es 50% HS, puis avec Scramble, tu es 15% HS.

Tu auras compris que je me fais l'avocat du diable sur ces premières objections.

Et sinon, puisque tu parles d'ambianec bucolique, je sais pas si tu as testé Yosaku To Donbei, qui est un Gallery noir et blanc assez "scénarisé". []

En tout cas, je tiens à le dire dès maintenant : désolé d'avoir mis tant de temps à proposer une suite à ce dossier (toujours incomplet soit dit en passant). J'ai un peu honte, je dois bien l'avouer.

Je m'en suis déjà expliqué avec l'équipe en privé, mais pour faire court, arrivé à la fin de Gradius II, j'avais l'impression d'avoir tout dit - ou du moins, d'avoir dit tout ce qui m'intéressait vraiment (les premiers pas du shoot'em up, puis la naissance de la saga et enfin la description ultra-détaillée des premiers épisodes, véritables pilliers de la série toute entière). Il a vraiment fallu que je me fasse violence (à coup d'orties fraîchement coupées) pour que je remette le nez dans les épisodes suivants pour lesquels il y avait, forcément, moins de choses à raconter.

Même si le bout du tunnel approche, l'aventure n'est toutefois pas terminée, puisqu'il me reste désormais 3 épisodes à traiter, dont deux pour lesquels je risque de connaître de grosses difficultés techniques : Gradius V et Gradius Rebirth. La raison est que je ne pourrai en faire des photos d'écran moi-même, n'ayant pas le matériel adéquat pour prendre des clichés parfaits. J'avais déjà connu le même souci pour Gradius IV, mais Tonton et son PC sont venus à ma rescousse (et je leur en suis vraiment, vraiment reconnaissant).

J'ai effectué récemment quelques recherches pour savoir si, oui ou non, il était possible de faire tourner Gradius V sur un ému PC. La réponse semble positive, mais sur mon PC, elle est clairement négative. Les émus PS2 ne tournent tout simplement pas sur ma petite config. A tout hasard donc : si vous connaissez Gradius V suffisamment bien pour en faire le tour sur PC tout en prenant régulièrement des screenshots, je veux bien que vous me contactiez - ça m'enlèverait une belle épine du pied.

Et pour ce qui est de Gradius Rebirth, j'ai espoir de trouver suffisamment de clichés sur les sites de jeu vidéo, cet épisode étant très récent. []