Actualité de l'émulation [contenu fourni par Emu-France]
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Par Tonton Ben (09 mars 2005)
Dans la série "Très bon, très c..", voici Swap, un puzzle-game sans fioritures, un de ces softs qui se concentre sur le combat de l'homme contre la machine... Pour celles et ceux qui ont apprécié 7 Colors, et qui pratiquent en général des jeux comme Puzzle Bobble, Magical Drop, Money Idol Exchanger... la liste est très longue, Swap vous tend les bras. Afin de pallier au vide créé par l'absence significative de scénario, Grospixels annonce une variante du grand concours commencé dans l'article 7 Colors, où il sera cette fois-ci demandé, dans la thématique "dessine-moi un mouflon", d'envoyer à l'ami Phyl (il n'y a pas de raisons que ce soit toujours le même) vos plus beaux crobards de l'hypothétique scenar' de Swap. Les gagnants seront récompensés par un exemplaire dédicacé du dossier Halo gravé sur poterie grecque, avec son certificat d'authenticité. Dans Swap, le joueur doit abattre une centaine de tableaux contenant chacun un damier, composé lui-même de pièces aux formes géométriques diverses et aux couleurs variées. Comme son nom l'indique, enfin du moins pour les anglophiles, en cliquant sur le bord commun entre deux pièces du damier, on les fait pivoter afin qu'elles intervertissent leur position ; le but étant de rapprocher au moins deux pièces de la même couleur afin de les faire disparaître du damier. Le tableau est validé lorsqu'un certain quota de pièces enlevées a été atteint. Les informaticiens espérant un simulateur de mémoire tampon sous environnement Unix peuvent donc arrêter la lecture de cet article. Là où le challenge devient intéressant, c'est lorsque l'on s'aperçoit que chaque tableau va jouer sur différents paramètres du jeu : les formes géométriques, tout d'abord, varient entre le triangle, le carré, et l'hexagone. Plus il y a de faces, plus il y a de possibilités. Le nombres de couleurs sur le damiers, de deux à <...>, va aussi influer sur la difficulté. Alors, si l'on ajoute le temps limité, le nombre de coups compté, et le quota de nettoyage demandé plus ou moins important, on se rendra vite compte que Swap peut s'avérer difficile si toutes ces conditions sont cumulées. Pour mettre à l'aise le joueur, deux options sont disponibles : tout d'abord, il est possible de faire tomber les pièces en suspens lorsque l'on a bien vidé le damier, histoire de rapprocher ce qui reste et de les combiner. Ensuite, Swap se montre plutôt sympathique avec le joueur en lui proposant de sauvegarder entre chaque niveau, histoire de ne pas tout se farcir à nouveau en recommençant. On est gâtés, je vous dis. À défaut de proposer des graphismes en 1900*1440 avec de la troidé texturée et anti-aliasée, du lens flare qui éblouit la rétine toutes les trois secondes, du blur pour simuler des effets de vitesse démesurées, et un frame-per-second qui oscille dans les 150, Swap se contentera d'une interface sobre mais claire et bien pensée, en EGA, certes, mais bon, on ne peut pas tout avoir. Pensez à désactiver le son, car le bruitage qui ponctue chaque swap est d'une stridence à réveiller les morts. Comme on dit dans ces cas-là... Au moins, il tourne sur toutes les configurations, même les plus faibles. Sources, remerciements, liens supplémentaires : Voici la page perso de Emmanuel Forsans, l'un des programmeur de Swap : http://www.afjv.com/perso/forsans.htm Un avis sur l'article ? Une expérience à partager ? Cliquez ici pour réagir sur le forum (8 réactions) |