Non, franchement pas, c'est même plutôt beau, gentillement érotique, un zeste sensuel.
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"Il n'est pas de lutte plus violente et déterminée que celle d'un homme face à son envie d'aller aux toilettes" - Karate Boy

Je précise que je ne considère pas ce passage comme "racoleur". Juste hors sujet, de mon point de vue.

Disons que cette scène est complétement à l'image du dernier quart du jeu : beaucoup trop dense, trop expédié sans explications préalables... Ce qui entraîne pas mal de frustrations au joueur qui jusque-là se faisait prendre au rythme très travaillé du jeu.

Franchement, le fin est ratée (à partir de la jungle).

Déterrage :

Je joue à Farenheit depuis deux ou trois jours, version PC prétée par une personne à qui j'ai chaudement conseillé l'achat du jeu (you see what I mean ). J'en suis au moment où Lucas se prend un râteau à -30 points de moral avec son ex.

Je suis super impressionné par le jeu pour l'instant, les personnages sont les plus attachants que j'ai vus dans un jeu depuis longtemps. Doublage en français exceptionnel, musique fabuleuse, et graphismes bien meilleurs que je pensais (chapeau pour la motion-capture qui rend les persos vivants comme jamais). Dans l'ensemble c'est la claque. Seule critique pour l'instant : les QTE sont mal foutus, pas progressifs pour un sou, et sur PC c'est une vraie galère avec les deux pavés de flèches à utiliser en même temps. Heureusement que la détection des boutons est plus indulgente que dans Shenmue ou Grabbed by the Ghoulies (recordman du monde des QTE les plus durs, soit dit en passant).

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Taratata, attends de vivre certains QTE et on en reparlera.

Content que le jeu te plaise en tout cas, mais - et on ne le répètera jamais assez - dans la mesure du possible, mieux vaut y jouer sur console que sur PC avec un clavier, d'une part à cause des QTE mais aussi, voire surtout, pour profiter pleinement des vibrations de la manette, certaines séquences de jeu en nécessitant presque l'usage.
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"Il n'est pas de lutte plus violente et déterminée que celle d'un homme face à son envie d'aller aux toilettes" - Karate Boy

J'ai commencé à y jouer aussi; je suis emballé bien qu'un poil déçu par le fait que ça n'est tout de même pas la révolution que les médias avaient annoncé.
J'ignorais qu'il avait fait l'objet d'une censure. Personnellement les scènes de violences me dérangent plus que les érotiques ...

Pour la sensation physique, je suis d'accord avec Nordine .
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Quelques photos de mon voyage au Japon

Crée ta propre BRUTE !!!

J'ai terminé Fahrenheit. 11h de jeu, j'ai vu trois fins différentes (me reste à les refaire à partir d'un autre embranchement au chapitre précédent), j'ai regardé tous les bonus.

J'aime ce jeu, parce qu'il est vraiment très bien réalisé et parce qu'on y cotoie les personnages les plus beaux que j'ai vus dans un jeu vidéo depuis Shenmue 2. J'ai vraiment adoré cette manière de nous faire vivre leur quotidien pour que l'on se sente moralement "tiraillé". C'est LA grande qualité du jeu pour moi, et le travail fait sur les décors et expressions de visage est en tous points remarquable (je me fous de savoir combien de polygones composent les visages comparé à ceux de HL², le fait est que j'ai marché en permanence pendant tous ces passages).

J'ai bien aimé le gameplay dans l'ensemble, les QTE sont amusants (à part au début, cf mon post précédent), les mini-jeux très distrayants, les passages en temps limité toujours bien amenés, et les quelques phases point'n'click tiennent la route (elles sont faciles, mais la facilité globale du jeu n'est jamais vraiment un problème). Les problèmes de caméra ne m'ont vraiment pris la tête que dans une ou deux situations (la station de métro, notamment), et je n'ai triché qu'une fois, dans l'asile (j'ai joué sur la luminosité de mon moniteur pour me sortir de cette galère - je suppose que je ne suis pas le seul à avoir fait ça avec la version PC).

La première partie du jeu n'est pas seulement la meilleure, c'est elle qui le sauve. Par la suite le synopsis devient tellement naze et pompé de tous les côtés, même sur Oshii au détour d'une phrase grotesque prononcée par Lucas dans les fins "orange" et "optimiste" - quand j'ai découvert la vraie nature des "mauves", je crois même m'être dit qu'on touchait le fond. On se demande comment David Cage a pu écrire un truc pareil pour un jeu qui se voulait ambitieux. Trop de modestie, j'imagine, le laisser-aller d'un gars qui vit le fait de concevoir des jeux vidéo comme un gosse à qui on aurait offert tout le rayon jouets en même temps. Mais bien que vue et revue dans tous ses aspects, cette histoire est si bien mise en scène, et le travail fait dans la première partie du jeu pour nous attacher aux personnages si efficace qu'on se laisse guider avec plaisir jusqu'au bout. Et le jeu n'aurait rien gagné de spécial à être plus long, vu qu'il joue un peu tout le temps sur le même registre émotionnel. Quoique j'aurai peut-être bien vu quelques séquence "flash-back enfantin" de plus, appliquées à d'autres personnages, histoire de leur donner encore plus d'épaisseur.

J'ajoute que Fahrenheit possède une bande musicale de premier choix : les musiques originales sont magnifiques, les chansons de Theory of a Dead Man sont très sympas, et la collection de vieux tubes funky est vraiment bienvenue. Je vais essayer de ripper tous ces morceaux avant de rendre le jeu à la personne qui me l'a prété.

Un très bon jeu dans l'ensemble. J'espère quand même que pour son prochain projet, l'équipe de Quantic Dreams donnera dans la création totale et abandonnera l'idée de remercier tout un tas d'artistes les ayant influencés par des clins d'oeil visuels et scénaristiques incessants. Je suis sûr que ces gens là pourraient se hisser sans problème au niveau des auteurs de Silent Hill 2.
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Le prochain jeu c'est nomad soul 2 , juste la suite du premier shenmue like (bon ok sortie simultanée)

Raaa il me tarde, s'ils remettent le couvert avec un artiste de la trempe de Bowie, je vais avoir du mal à cacher mon impatience.

Quantic Dreams bosse également sur "Infraworld" qui sera un jeu a la Fahrenheit...

Je crois qu'on est tous d'accord pour dire que la fin du scénario de Fahrenheit part vraiment en sucette. C'est simple, à certains passages (dans le dernier tiers de l'aventure), je cherchais le logo M6 dans le coin en haut à droite de mon téléviseur : jeudi de l'angoisse en puissance...

Mais bon, c'est quand même un sacré bon jeu... Ah, entre Fahrenheit et King Kong, ca fait plaisir de voir 2005 se finir avec optimisme pour le Jeu Vidéo francais.

Tiens oui d'ailleurs, quoi de prévu Made in France pour 2006 ?

Comme ca, à chaud, je crois qu'on peut citer Test Drive Unlimited et peut être Alone in the Dark 5 chez Eden, Top Spin 2 chez PAM ou encore Obscure 2 chez Hydravision (qui est bien silencieux depuis un petit moment d'ailleurs). On peut aussi attendre le nouveau Might and Magic fait chez Arkhan, In Memoriam 2 chez Lexis, Loki chez Cyanide ou encore d'autres jeux qu'on devine éminents (genre une production d'Ubi Montreuil ou un truc comme ca).

2006 sera sans doute sympathique en France. Enfin... Espérons-le.

Euh, on n'est pas un peu off-topic là ? ^^ Autant pour moi, c'est un peu ma faute...

Non non cher ami, c'est de ma faute

Ghost Recon 3 (360)

Up, j'ai passé quelques heures sur (et donc terminé) Fahrenheit. Comme beaucoup, j'ai pas mal apprécié la première moitié et moins la seconde. A la fin, j'ai une impression mitigée. J'ai encore l'impression de me retrouver devant un de ces jeux "modernes" faits par des gens qui ne sont pas tellement imprégnés de culture vidéoludique : on sent un fort travail sur la mise en scène, l'immersion et les connexions choix du joueur > narration. Mais on a l'impression que le fonds de jeu, le coeur du game design à proprement parler, est un peu oublié. Une très grande partie du jeu se résume à ces horripilants et interminables QTE (je n'aimais déjà pas ceux de Shenmue, donc là...) et à du pianotage L1-R1. Ah, ces QTE ! Elles usent le joueur, le détournent de la narration, d'autant qu'elles empêchent de vraiment regarder la scène qui se passe en arrière-plan. Certaines interviennent même sans logique apparente, comme s'il fallait trouver un truc pour occuper les mains du joueur (comme la scène de dialogue entre l'oracle et les autres Oranges). C'est comme si, en marge de tout le travail pré-cité, les concepteurs n'avaient pas le temps/l'énergie/l'imagination/le talent pour proposer quelque chose de vraiment consistant, de LUDIQUE à faire au joueur, pad en mains. Ca donne la désagréable impression d'un jeu prétentieux et vaniteux, et c'est dommage car l'atmosphère est vraiment prenante au début.

A côté, l'aspect enquête/observation/réflexion n'est pas assez présent - les 2 premières scènes (quitter les lieux du crime en faisant les meilleurs choix possibles, puis examiner et interroger le plus efficacement possible avec Carla et Tyler) sont très prometteuses, mais on ne retrouvera plus jamais de scène aussi riches en termes de game design, par la suite.

Pour avoir suivi une autre partie en spectateur et commencé un début de deuxième partie en faisant certains choix bien précis, j'ai constaté que les choix du joueur ne modifient pas tant que ça le scénario et c'est plutôt décevant.

Pour finir, j'ai quand même relevé plein de petits trucs illogiques qui décrédibilisent le jeu. Je vous promets que ce n'est pas pour pinailler et faire le chieur, ce sont vraiment des détails qui m'ont gêné, progressivement "détaché" du jeu et j'en viens à me demander si c'est moi qui deviens de plus en plus difficile ou si ça a quand même aussi fait "tilter" d'autres joueurs.

(SPOILERS)

- Après le crime, si on quitte le resto sans payer (pour ajouter un peu de piment, en sortant des toilettes en courant comme un zèbre), on est interpelé par la serveuse mais le flic ne bronche pas. Non non ça le choque pas. Vachement professionnel le mec ^^ Il ne découvrira le cadavre qu'après, juste parce qu'il a envie de pisser.

- Ledit flic est quand même plus rusé qu'il n'y paraît car il a mémorisé notre visage quelque soit le cas de figure (cf l'enfant en danger de noyade dans le parc). En prévision de la scène du parc, j'ai essayé de sortir le plus discrètement possible du resto (je laisse l'argent à ma table et je sors par l'issue de secours) : rien n'y fit.
Je décide de réessayer le sauvetage de l'enfant quand même. Je sors le gosse de l'eau, les deux flics (dont celui du resto) sont debout juste devant moi, je m'enfuis, mais où que j'aille, je tombe forcément sur le flic du resto qui me coince (alors qu'il était au bord du lac tout à l'heure et m'a vu sortir de l'eau ??? Il s'est téléporté ?). Un passage totalement foireux. Le seul moyen de sauver l'enfant sans déboucher sur un game over, c'est de le ranimer sous les yeux du flic que précisément on devait absolument "esquiver", et obtenir ainsi de ce flic l'improbable pardon implicite qui nous est décrit dans la cut-scene suivante.

- Dans la libraire, lorsque Tyler garde en main le livre que lui donne le libraire pour référence (éditions De Gruttola. C'est le vrai nom de David Cage pour info -_-), il lui est impossible d'interagir sur les étagères de livres (sauf quelques unes au RDC, mais ce n'est pas là qu'il est censé trouver le livre convoité). On peut donc rester quelques minutes à se frotter devant l'étagère sans comprendre pourquoi il est impossible d'y attraper un livre, c'est très agaçant. En fait il fallait laisser le livre "référence" sur la table au RDC. Il eût été logique de l'emmener au 2nd pour avoir l'exemple sous les yeux... Mais non, puisque Tyler peut chopper n'importe quel livre au pif dans la bonne étagère, ce sera forcément le bon.

- Je veux bien qu'il y ait une coupure de courant carabinée, mais toutes les cellules d'un asile de fous ultra-dangereux (donc théoriquement hyper sécurisé) qui s'ouvrent d'un coup... Non c'est pas sérieux m'sieur de Gruttola ^^ Par contre c'est vrai la scène qui s'ensuit a un potentiel de flippette non négligeable.

- Un oracle doté de pouvoirs surpuissants... et il suffit à Markus de fermer à clef une modeste porte en bois pour se mettre à l'abri.

- La bonne soeur qui signale à Lucas puis à l'oracle qu'ils ne peuvent pas rentrer dans le dortoir... pourtant ils rentrent et elle reste assise peinard sans donner l'alerte. Vachement en sécurité les gamines ^^

- Lucas enfant doit convaincre les autres gosses de sortir du hangar avant que ça n'explose. Ils ne le croient pas au premier abord, bien qu'un feu d'une taille non négligeable crépite bruyamment à quelques mètres de là.

- Lucas enfant grimpe tranquillement un poteau de plusieurs mètres de haut (vous avez déjà essayé de grimper à un mât comme ça ?)...

- Ah et puis cette fameuse scène d'amour complètement surréaliste à la fin. Déjà, l'argument du "demain c'est peut-être la fin du monde, alors envoyons-nous en l'air une dernière fois" ça tient pas. C'est un argument à la Jean-Claude Dusse ça Ca colle pas tellement pour un personnage féminin comme Carla... Dites, personne n'a relevé le fait qu'ils soient complètement nus alors qu'il est censé faire un froid polaire ?


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Bref ça fait autant de détails qui petit à petit plombent la crédibilité du jeu j'ai l'impression qu'il en est truffé (vu la très courte durée du jeu - clairement moins de 10 heures - rien que ce que je cite c'est déjà pas mal). Et c'est dommage car il n'est pas dénué de qualités... J'ai vraiment apprécié les premières scènes, la découverte de la maison d'Agatha (rien que le couloir est vraiment excellent), la reconstitution des instants précédent le meurtre grâce à elle (malgré ce foutu QTE), la conversation avec le psychopathe dans sa cellule...

A mon avis ça reste un jeu à essayer, mais je ne saurais dire si je vois le verre à moitié plein ou moitié vide...
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"Et quand ils devenaient mécontents […] cela ne menait à rien, car sans idées générales, ils ne se focalisaient que sur des contrariétés insignifiantes. Les plus grands maux échappaient invariablement à leur attention." G. Orwell

En même temps, je suppose que tout habillé, c'est quand même moins bien. Déjà que certaines se plaignent quand on garde ses chaussettes.

Ce qui est quand même étonnant, c'est que Lucas meurt dans le jeu, et apparaît comme un mort-vivant dans toute la fin du jeu. D'une part il est quand même étonnant que Carla prenne part à une "scène de sexe explicite" avec un mort, fut-il animé (de bons sentiments), et d'autre part aucune des fins du jeu n'explique dans quel état Lucas va continuer son existence (ou alors j'ai loupé quelque chose ?).

(je spoile un peu mais tous les participants à la discussion ont fini le jeu que je sache).
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"je spoile un peu mais tous les participants à la discussion ont fini le jeu que je sache"

Noooooooooooon

C'est marrant, je m'étais fait la même remarque que Laurent quand j'ai joué à ce jeu. Néanmoins, je trouve la scéne suffisamment intelligente et bien amenée pour que ce ne soit pas choquant, et pour que cela ait l'air naturel.

Pour en revenir à ce que dit Twipol, je trouve que cela correspond complétement à l'image que je me fais de Fahnrenheit. Ce jeu, soit tu l'aimes, soit tu le trouves con au possible. Y a pas de juste milieu. Par exemple, ceux qui l'aiment n'ont même pas retenus les incohérences dont tu parles Twipol, même si tu as raison alors que les détracteurs du jeu trouvent tous les défauts du soft, naturellement.

Cela assoie encore plus mon avis sur ce jeu : c'est vraiment un soft à part, une vrai oeuvre à part entière. Partager les avis, sans laisser personne indifférent, ce n'est pas là la marque des oeuvres d'art ?

Comment, mais tu n'as pas eu 5 heures de libres depuis septembre ? Alleeeez, je te crois pas

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