Il y a de fortes chances pour qu'il n'y ait que du solo, toutefois, un bon mode coop bien costaud je ne cracherais pas dessus (même si je me ferais 4 ou 5 fois le jeu en solo avant histoire de ne pas me pourrir l'histoire)

Je trouve aussi que la VF de GOW sur PSP est lamentable (j'espère que la VO est mieux). Est-ce qu'il est possible de paramétrer le jeu pour récupérer la VO ?

Sinon, c'est le premier GOW que je fais, et c'est vraiment excellent.

Je crois qu'on peut renommer le topic en God of War tout court.

Mais surtout, plein d'infos, de screenshots et un nouveau trailer sont tombés pour God of War III.

A VOIR ABSOLUMENT : http://www.gametrailers.com/player/45513.html

Pour plus d'infos, direction les sites américains, ou mon blog, avec un condensé des infos disponibles.

Blog dans les favoris... et hop !

Ben c'est les mêmes doubleurs que sur PS2. Perso, je trouve que les voix collent et qu'ils se débrouillent plutôt bien. Après, c'est juste un beat'hem all.




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"Il n'est pas de lutte plus violente et déterminée que celle d'un homme face à son envie d'aller aux toilettes" - Karate Boy

C'est un beat dans un cadre mythologique avec des séquences chocs (même sur l'écran d'une portable). Et du coup, j'ai trouvé que les voix - parfois - cassaient un peu l'immersion. Mais peut -être que la VO n'est pas terrible non plus.

Entre temps j'ai fini GOW sur PSP, et je confirme que c'est un jeu énorme.

Ouaip, du coop dans God Of War serait une très mauvaise idée. En plus de casser le mythe du Kratos unique (c'est le nom et l'intêret du jeu : être LE God Of War), ça obligerait à casser la mise en scène lors des QTE.

Une nouvelle image vient de paraitre pour GOW III.

Le titan de feu:



Cliquez sur l'image pour aller sur le site de Cecil Kim
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Petit up suite à l'article clair et concis qui fait la "une" du site depuis hier (faudra penser à corriger les quelques fautes qui s'y trouvent, il manque même des mots dans certaines phrases).

Ce qui m'interpelle et me pousse à lancer un petit débat, c'est que l'article souligne bien le "charisme" de Kratos et de son univers comme un des points forts du jeu. Or dans un sujet sur Heavenly Sword (PS3) que vous trouverez tout près dans cette même partie du forum, Happy Grumble nous dit tout le bien qu'il pense de ce dernier titre car ses héros et son histoire l'ont largement plus passioné que les péripéties de Kratos.

Alors chacun ses gouts, certes, mais il se trouve que moi aussi je n'accroche pas, mais alors PAS DU TOUT, au design de God of War. Et c'est dommage, car niveau gameplay et mise en scène, le jeu de David Jaffe explose tout ce que je connais dans le genre, y compris Heavenly Sword que j'ai trouvé perso plutot moyen une fois le pad en main. Et du coup, après avoir pris un plaisir monstre à jouer au 1er épisode PS2, à abattre l'hydre et à bastonner dans les rue d' Athène, j'ai lâché le jeu après avoir bloqué sur une difficulté et je ne suis pas pressé de commencer sérieusement le 2ème épisode (que j'ai tout de même essayé et MON DIEU que la 1ere scène avec le colosse est magnifique).
La faute à Kratos et à ses accolytes. J'ai rien contre l'ultra-violence à condition que ça ne soit pas gratuit. Or là, les seaux d'hémoglobine me désolent un peu. C'est plus violent pour être violent que pour choquer ou faire monter l'adrénalyne et le coté "too much" est ridicule sans être drôle. Et surtout, le character-design me laisse froid. A part quelques ennemis (le minotaure, l'hydre), je trouve tous les persos moches, à commencer par le héros. Mention spéciale au fossoyeur (je crois), ce perso décharné, au design ridicule.

Alors voilà, paradoxalement, je trouve que God of War est surrement le meilleur jeu d'action de la PS2 (avec sa suite bien sur), et l'un des tout meilleurs jeux du genre toutes plate-formes / époques confondues. Et ça m'énerve d'autant plus de devoir me "forcer" à y jouer car je n'aime pas du tout son univers trop violent.

Suis-je un cas isolé ??

Non, tout pareil pour moi, sauf que j'ai fini God of War (et trouvé le jeu lui-même très bon même si un peu superficiel dans les mécaniques de beat).

J'ai trouvé le personnage principal insupportable, ennuyeux, cliché, antipathique et totalement repoussoir, et le laminoir par lequel ils ont passé la mythologie m'a également agacé.

Manipuler ce personnage me faisait me sentir sale, et j'ai vendu le jeu juste après l'avoir fini. Le flash back avec sa famille est lamentable, ce personnage est un déchet.

Du coup, malgré les qualités du premier, je n'ai pas touché à God of War II, et n'ai aucun intérêt pour God of War III en dehors de la curiosité technique.

Tous les récits de la mythologie greco-romaine sont violents.
Ils sont à l'image des divinités, des héros et personnages majeurs qui ont marqué au fer rouge la culture helléniste.

Même si God of War se permet de nombreuses libertés et interprétations, l'utilisation qu'il fait du panthéon est toujours à l'image des versions originelles: c'est cruel, sans pitié, injuste et violent. A l'image de la vie encore plus dure à cette époque que de nos jours, où seule la possibilité d'en tirer une morale et une réflexion sur la vie subsiste au-delà du récit épique.

Quand Ulysse retourne à Itaque et, avec Télémaque, trucide tous les prétendants au fil de l'épée, c'est violent. Quand Héphaïstos essaie de violer Athéna dans sa forge, c'est violent. Quand Œdipe se crève les yeux après avoir appris qu'il s'est tapé sa mère et a tué son père, c'est violent. Quand Sisyphe est condamné pour l'éternité dans le Tartare, c'est violent.
Bref, à moins d'avoir zappé les grands classiques, God of War ne fait que suivre cette continuité où plus la destiné d'un personnage est dramatique, plus sa vie va ressembler à l'enfer.

Pour ma part, j'ai adoré le personnage de Kratos, justement parce-qu'il est extrêmement fidèle à la notion grec de héros.
Kratos est un fumier, un vrai salaud, un monstre assoiffé de pouvoir et de mort. Il va jusqu'à se pervertir en s'alliant avec Arès, soit l'une des pires divinités de l'Olympe question intégrité. Et là où on pourrait penser qu'il a atteint le fond, ben c'est encore pire, toujours pire.

Même si je ne suis pas fou du design du personnage ( ce qui est nettement moins pire que le simili rasta prévu à l'origine, CF le making-of ), j'aime beaucoup l'idée de son alliance indélébile marquée dans ses chairs, et la couleur de sa peau qui lui rappellent constamment les raisons pour lesquelles il est devenu l'instrument des mesquineries divines.
Kratos est un boucher, il l'a toujours été, sauf que cette débâcle de violence est sa seule échappatoire, sa seule liberté et, pour tout dire, le seul moyen qu'il possède pour exprimer toute la rage et la colère qui le consument. Son destin est pourri, il n'y peut rien et il le sait. Maintenant, il doit faire avec.

Pour recadrer sur le sujet, à savoir la publication de l'article consacré au premier épisode de la série, j'avoue l'avoir trouvé trop léger, faisant l'impasse sur une tonne de choses. C'est une bonne mise en bouche pour qui ne connaît pas encore God of War et souhaiterai se lancer mais, pour ma part, c'est justement beaucoup trop succinct.

+1 avec Nordine concernant la mythologie grecque. Les mythologies antiques en général sont assez violentes et aussi débridées et sans tabous sexuel. De ce point de vue, et même s'il interpréte God Of War fait pas mal mouche dans sa perception de la mythologie. Concernant la mythologie grecque je conseille de lire Les Mythes Grecs de Robert Graves ainsi que les nombreux bouquins de Jean Pierre Vernant sur le sujet.

Oui, je suis conscient que la mythologie grecque est un univers empli de violence et de personnages à la moralité douteuse et que God of War ne trahit pas ce background. Cependant les événements que Nordine décrit sont mémorables / choquants / grandioses car ils relatent des passages importants de l'histoire et que les personnages qui sont mis en scène ne sont pas d'horrible pourritures du début à la fin du récit. Si Oedipe avait couché avec la moitié de sa famille et massacré l'autre moitié avant d'en arriver au paricide, ce serait moins mémorable comme histoire (parce que c'est un chic type à la base, le ptit Oedipe ). Si Kratos était poussé par les événements / la colère pour commettre à certains moments des actes innommables, ça m'aurait moins ennuyé. Ce n'est pas que la violence dépeinte dans God of War me débecte, c'est plutot qu'elle me lasse par son omniprésence et rend ses protagonistes anti-charismatiques à mes yeux.

@Zure : merci pour les références des bouquins, le sujet m'interesse quand même beaucoup, même si je n'ai pas trop accroché à sa représentation dans God of War.

Le problème n'est pas que ça soit violent, mais que ça soit violent et "cool" de façon occidentale très très clichée pour plaire aux ados. La vision de l'Enfer est typique de cette occidentalisation façon "rated M for cool".

Et également, que Kratos soit monobloc et inintéressant, sans relief. Au contraire des héros de la mythologie, il n'est pas ambigu, c'est un cliché anachronique.

La scène où il chouine sur sa femme et son gosse alors qu'il vient de faire je ne sais combien de veuves et orphelins juste parce que ça faisait "cool" à l'écran sur le moment, puis qu'il se la joue grande dame lors de son "suicide" est pitoyable.

God of War est un jeu occidental, réalisé par des occidentaux, dans un pays occidental et basé sur une culture occidentale.
Autant reprocher à Okami d'être typé japonais...

Quant au côté supposé adokikoolol du truc, je n'y adhère pas. La mythologie grecque est par définition libre de toute interprétation, tant sur le fond que sur la forme. Les développeurs ont donc suivit la voie qui convenaient à leurs ambitions artistiques, en l'agrémentant simplement d'une approche plus moderne sur un medium qui l'est tout autant.



Les héros grecs ne sont pas tous ambigus ni profonds.
Ceci dit, Kratos l'est dans une certaine mesure. C'est un personnage qui se dévoile au joueur au fil de l'aventure et des épisodes.

La scène que tu cites, c'est justement le moment précis où Kratos prend toute la mesure de sa folie. Elle n'est pas là pour "faire cool"...
Plus précisément, elle s'inspire d'un phénomène psychologique hélas bien connu, souvent appelé "syndrome de la guerre du Viêt-Nâm", où des soldats ont commis les pires horreurs, avant de prendre conscience de leur manque d'humanité lors d'un évènement déclencheur.
Ce sont ces mêmes GI qui, par exemple, finances des programmes de déminages alors qu'ils les ont eux-mêmes posé il y a 35 ans.

Perso, c'est une scène que je trouve très juste et bien vue, en particulier dans sa continuité lors de la crémation familiale. Kratos porte en lui la marque de sa folie guerrière, qui lui rappel de façon permanente la souffrance de sa famille (et par extension de ses victimes ) ainsi que les raisons de ses errements, dont il est le seul responsable.

Mais cette scène a zéro impact. Il en sort exactement tel qu'il était en y entrant. Il n'a aucune prise de conscience, il pleurniche sur son sort en ayant été indifférent à celui des autres avant, et indifférent à celui des autres après. Et pendant, d'ailleurs. C'est le cliché du type violent avec tout le monde qui pleure quand il se retourne un ongle.

Pour ce qui est de ta comparaison avec Okami, elle n'est pas très pertinente dans la mesure où Okami colle exactement à sa source, alors que God of War est prévisible tout le long dans son passage à la moulinette gore/"dark"/Mature cool de quelque chose qui fait pourtant partie de notre patrimoine.

Ben si, il prend largement conscience de sa vie et des actions qu'il a réalisé puisqu'il se suicide afin d'échapper à ses démons.
C'est d'ailleurs la base de son accord passé avec Athéna, celle-ci lui proposant d'effacer son passé en échange de la mort d'Arès.

Sinon, je ne vois vraiment pas en quoi tu trouves God of War kikoololesque. Si tu peux nous donner quelques exemples précis, je suis preneur.

Mais par la suite il n'a pas changé de tempérament. On ne le voit pas avoir des remords pour les autres, juste s'apitoyer sur lui-même.

Enfin entendons-nous bien : je ne cherche pas à convaincre ou à démontrer que le jeu est mal fait ou autre, juste répondre au sujet lancé par Sebinjapan : pour moi le personnage a été une plaie, et la raison principale au fait que j'ai vendu le jeu juste après l'avoir fini, et jamais considéré sa suite à cause de lui et de l'atmosphère qu'il trimballe. On peut m'opposer tous les points de vue qu'on veut, ça ne changera pas mon ressenti... je comprends tout à fait ton point de vue étant donné que c'est en gros celui de la presse et d'une bonne partie des joueurs, je ne dis pas que tu as tort.

Pour le côté "ado", c'est que le personnage est un bad motherfucker qui s'exprime comme tel, et qui a une élocution et une attitude de film d'action de l'été. On dirait la caricature incarnée par Swarzy dans Last Action Hero. Il est anachronique et calibré ado.

Je viens de lire l'article sur God of War... Et j'ai été conquis. Moi qui n'ai jamais possédé de machine Sony, je regrette d'être passé à côté de ce jeu!

Merci à Shadonic pour son papier, je me suis régalé à le lire

Eh bien vois-tu IsKor, moi qui ai toujours été un Nintendo boy convaincu, en l'espace d'un mois, j'ai acquis une PS2 et une PSP.
Sur la PS2, après avoir tâté une heure ou deux des hits partout conseillés, c'est sur God of War II que je me suis focalisé. Et je crois que dès le début, ce jeu m'a scotché. Non par son gameplay bien bourrin et ses énigmes sommes toutes pas trop compliquées, mais par son univers. J'adore la mythologie grecque, et ce jeu arrive à mélanger tout un tas de personnages et de mythes dans un tout qui tient la route. Et moi, ça me plaît beaucoup, même si mes amies profs de lettres classiques hurleraient peut-être au scandale.


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