J'ai pas zappé, je joue qu'en euro.
Pour quel mario tu veux des explications ?


@Mario: Zelda ST est un zelda très moyen, mais il a pas atteint le même niveau de haine que Skymahin (rappelle jamais le nom). Pour ca que je l'ai pas cité ^^
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@RainMakeR : je demande à Mario(86) ce qu'il pense de Mario Kart (Double Dash)

@Mario : j'ai rien compris à ton post, faudrait savoir quoi ?
J'ai vu que tu avais posté un petit texte mais c'est ultra court et tu restes vague (peut-être pour éviter les grossièretés ? Balance ton ancienne review par MP au pire )

@Tonton Ben : non l'argent réel n'est pas indispensable (j'ai fini le jeu sans), mais plus généralement l'hotel des ventes (AR ou gold) l'est si on veut venir à bout du mode Inferno. Pour le skill, on dira que c'est subjectif, il en faut un minimum mais disons que c'est impossible de compenser un équipement trop moyen en jouant mieux ou plus prudemment.
D'ailleurs, quand tu es trop équipé par rapport à là où tu en es dans le jeu (c'est très facile d'être dans cette situation hors inferno, surtout dans les deux premiers modes), il devient noskill.
Je sais pas si je serais prêt à en débattre beaucoup plus, j'ai plutôt lâchement profité de ce topic pour me défouler sur Diablo III, et certaines de mes critiques sont déjà dans le fameux topic

Dites les enfants, vous trouvez pas que vous exagérez un tout petit peu quand même ?
Ocarina Of Time et Final Fantasy 7 dans les pires jeux de l'histoire, vous avez vraiment rien trouvé de pire ?

Bon j'arrête le mode aigris et je me lâche...

Half Life : Un des premiers jeu que j'ai lâché en cours de route faute d'ennui. Là, j'ai compris que les fps "traditionnels" c'était véritablement pas pour moi (paradoxalement j'ai beaucoup aimé Doom, Duke 3D et Halo). De long couloirs moches, vides et froids. Un perso au charisme d'un Christophe Lambert au sommet de sa gloire et surtout une difficulté de type die and retry qui tue complètement l'immersion (si tant est qu'il n'y en ai eu une).

GTA 3 : C'est ça le meilleur jeu de l'air 128 ? Outre le fait que j'accroche pas particulièrement au concept de "je me la joue gangster à 2 balles", les graphismes sont hideux (quand tu viens de faire God of War ou MGS 3 sur la même console, c'est difficile d'encaisser) et la maniabilité est absolument infecte pour ne pas dire totalement injouable à l'heure actuelle. Alors oui, il y a quand même quelques bonnes idées. Le côté provocateur est quand même rafraichissant et le concept général de monde ouvert prenait son essor"... (Sauf que, quand tu as fait les 2 Shenmue quelques années auparavant, ben là aussi le Cheesburger a plus tout à fait le même goût)

Final Fantasy XIII : J'en attendais pas grand chose et j'ai pas été déçu. C'est le premier FF où je me suis quand même posé la question de savoir si j'allais au bout ou pas. Le scénario est inutilement compliqué et incompréhensible, de toute façon on s'en tape. Les personnages, la trame, les décors, les musiques sont les plus insipides de toute la saga. On a l'impression que le jeu a été fait par les commerciaux. L'exploration ? Mais c'est has been mon pauvre ! Maintenant la mode c'est les couloirs bien vides et les héroïnes de guerre avec le physique d'Andy Shleck. Ah oui, vous oubliez pas de me caser des Transformers quelque part....

Pour varier un peu :
Airwolf (CPC) : Là on touche à la bouse cosmique de renommé internationale. Le pire, c'est que la réalisation en elle même est pas vraiment honteuse, mais le jeu est plombé (comme beaucoup de ses confrère sur la même machine) par une difficulté ubuesque qui empêche de progresser au delà du 4è tableau...

Hard Drivin (MD) : Une 3D immonde qui en devient drôle de ridicule (A côté Virtua Racing c'est du Kubrick). Et bien entendu, c'est injouable...

Super Thunder Blade : Le genre de jeu auquel tout possesseur de MD a malencontreusement joué. Ce clone de Space Harrier n'a pas grand chose pour lui. Pas très beau, pas très fluide, pas très fun, pas très maniable mais TRES difficile.
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Carl : J’ai commencé sur Commodore 64 avant de passer sur Atari ST
Youpla : Dommage, t’étais bien parti.

Dit-il avant de basher Half-Life et GTA3.
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Your face, your ass, what's the difference? - Duke Nukem

Hmm, oui bon... passons...
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Par ailleurs, j'ajouterai que comparer GTA 3 (un open world sorti en 2001) et MGS 3 (un jeu à environnements restreints sorti en 2004) est incompréhensible et de mauvaise foi. Bientôt dans ce topic, "F-Zero GX est bien meilleur que Luigi's Mansion".
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Ca va, vous emballez pas... Faut pas non plus prendre tout au pied de la lettre tout ce que je dis. Bien sûr que j'exagère. D'autre part, la comparaison sus-citée était uniquement en terme de graphisme. Alors oui, j'aurais plutôt du citer MGS 2... Shenmue je l'avait déjà utilisé.
Je caricature volontairement. Il n'empêche que je me suis fait ch*** comme un rat mort sur un jeu qu'on m'avait vendu comme "le meilleur jeu de la PS2 voire de l'air 128 bits".


J'ai encore mieux : "Metroid Prime est mieux que Baldur's Gate"
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Carl : J’ai commencé sur Commodore 64 avant de passer sur Atari ST
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Tattoo compris!

Histoire de ne pas l'intégrer directement au forum mais afin d'en faire quand même profiter tout le monde, la dite review se trouve ici:

Pourquoi j'estime que MKDD est une merde (rédigé il y a 6 ans, mais concrètement mon avis n'a pas évolué d'un iota)
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Voici quelques jeux foireux ou simplement décevants, que j'ai achetés dans le passé :

- Heavy Boxing sur MSX :



J'en avais déjà parlé dans le topic "vous-êtes vous déjà trompé en achetant un jeu" et les réactions au dossier HAL Labs du site. Ce jeu est honteux. Sur MSX on pouvait largement faire mieux même en BASIC. A côté de ça Konami avait sorti, sur la même machine, le meilleur jeu de boxe auquel j'aie joué, Konami Boxing, un titre au gameplay imparable de fun, équilibré et très dynamique, où l'adversaire changeait à chaque combat (l'un d'eux avait même la tronche de statue de l'île de Paques issue de Gradius).




- Scramble Formation sur MSX2.



C'était la première fois que je voyais une cartouche "Double Megarom" (256Ko de données). Le prix était à l'avenant, import japonais (dans une boîte géante comme King Kong 2), 400 fransc... Non mais regardez ce screenshot, on croirait avoir affaire à un shooter vertical du niveau de Dangar UFO Robot ou Hybris. Et en plus le scrolling est fluide. Oui mais voilà, les sprites clignotent tout le temps, il n'y a aucun rythme, on ne comprend rien à ce qui se passe et il faut une patience de moine pour atteindre la moitié du premier niveau. La bande sonore atroce complète le tableau. Sauf erreur de ma part on doit cette daube à Taito.


- Great Courts 2, sur Amiga.



Le premier (signé Blue Byte) avait un gameplay en béton armé mais était pauvre au niveau des options de jeu et du mode carrière. C'était resté le chouette jeu de tennis qu'on avait en copie et qu'on lançait de temps en temps pour montrer à quel point l'Amiga pouvait égaler une borne d'arcade en termes de plaisir immédiat. Le second promettait quelque chose de bien plus ambitieux, alors j'avais acheté l'original. Pas de pot, le gameplay avait été revu (je ne sais plus précisément comment, je crois qu'on ne dirigeait plus les mouvements du joueur mais juste les coups de raquette, ou un truc dans le genre) et n'était plus amusant ni instinctif. En plus la difficulté était devenue trop élevée, du moins dans un premier temps. Finalement je n'y ai jamais joué, c'est resté une pièce de collection (que j'ai perdue, hélas).


- Life & Death, sur Amiga.



Simulation de chirurgie de Mindscape. J'y croyais à bloc, j'avais acheté le jeu chez Amie Pro, Cours Lieutaud, Marseille, croisant peut-être JPB ce jour là sans le savoir. Je me voyais y passer des dizaines d'heures. Malgré mon insistance ça c'est fini au placard car le jeu était super dur et la progression décourageante (à chaque opération ratée on était abreuvé de reproches). A noter que le jeu était fourni avec une paire de gants et un masque de chirurgien. Un truc de fou.


- Double Dragon 2, borne d'arcade.



Alors que le premier était un classique intemporel, je n'ai jamais compris comment Technos Japan a pu rater à ce point cette suite. Difficulté démente, gameplay devenu approximatif car trop accéléré, collisions entièrement revues pour désavantager le joueur au point que c'en était ridicule, graphismes quasiment inchangés... Un fiasco, qui n'a traîné que quelques jours dans la salle d'arcade que je fréquentais alors que pour le précédent il fallait faire la queue avant de jouer.

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Plus récemment :

- Super Paper Mario, sur Wii.
Le premier contact avec ce jeu est génial et j'avais posté un compte-rendu idyllique dans mon Groblog. C'est original, frais, rigolo, très surprenant, et esthétiquement c'est le genre de jeu Wii qui arriverait à vous convaincre que la HD n'a aucune importance. Bon, d'accord, il y a un peu trop de dialogues à zapper, donc 90% ne contient aucune information nécessaire pour jouer, mais bon... Sauf que plus on avance, plus ces dialogues se multiplient et s'allongent à l'infini, et le jeu s'encombre d'énigmes gonflantes à la Nintendo, pas très difficiles mais qui cassent le rythme au point qu'on va chercher une soluce pour ne pas perdre de temps. Je ne suis pas allé au bout, c'est ma plus grosse déception sur Wii. Du coup j'ai snobé l'épisode suivant sur 3DS.

- Donkey Kong Country Returns, sur Wii.
Au moment où ce jeu est sorti, c'était une évidence de l'acheter : graphismes somptueux, animation de folie, level-design attirant. Et dans un premier temps j'en ai été féru, j'ai fait les 3 ou 4 premiers mondes de fond en comble avec médaille d'argent sur les time-attack. Mais plus j'avançais, plus ça devenait une routine agaçante, et les niveaux que je découvrais n'apportaient aucun plaisir de jeu tant qu'on ne les connaissait pas sur le bout des doigts. J'ai donc laissé tomber, mais je prendrai sans doute le jeu sur 3DS. Par sessions courtes, sans se concentrer uniquement sur lui et avec des contrôles traditionnels ce jeu a un très gros potentiel.

- Mech Assault, sur Xbox.
C'était un des jeux les plus populaires de la machine dans sa première année d'exploitation. J'ai dû y jouer cinq heures, le temps de trouver ça bourrin, laid et tellement lourdingue dans ses tentatives d'offrir du fun au joueur qu'il en devenait ennuyeux. J'ai même fait une ou deux sessions en ligne, mais rien à faire, j'ai revendu le jeu (très facilement, car il avait une grosse réputation et d'excellentes notes chez JV.com ou Gamekult).

- Mini Ninjas, sur 360.
Je me suis forcé à le finir, mais c'était une expérience désagréable et ennuyeuse au possible, mention spéciale au terrible dernier niveau entièrement en shaky-cam à 60fps, moment-clé dans l'évolution de la gerbe à travers les âges. Je n'ai jamais compris à quel type de joueur s'adressait ce jeu. C'est le seul jeu 360 sur lequel je n'ai pas eu le courage de faire un deuxième passage pour débloquer des succès.

- P.N 03, sur GameCube.
Ce jeu n'est pas mauvais, il me semble juste assez limité, anecdotique, fait sans conviction. D'ailleurs c'est un des rares jeu de Capcom en 15 ans qui n'ait eu aucune suite. C'est surtout avec lui que j'ai, pour la première fois, constaté que des joueurs pouvaient aimer un jeu médiocre et le défendre simplement parce qu'ils aiment le personnage qu'on y dirige. "Vanessa Schneider a la classe !!!". "Oui et alors ?". "Mais tu comprends pas, elle a la CLASSE !!!". Cette manière de voir les choses est resté une énigme pour moi. En tout cas elle se tape une sacrée traversée du désert, la petite Vanessa...
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Des jeux que j’attendais vraiment et dont j’ai été profondément déçu, il n’y en a pas eu tant que ça finalement, ça m’arrange plutôt bien !

Sur Atari ST j’avais acheté Double Dragon, parce que j’aimais beaucoup la borne d’arcade.
J’ai été déçu par les graphismes et l’animation des personnages, loin en-dessous du jeu d’origine. Qu’on ne vienne pas me parler des limitations de la machine : c’était plutôt un manque de travail flagrant (franchement la tronche des héros, comparez ci-dessous : la version ST est à droite !) Et en plus, quand j’ai installé le jeu, mon antivirus s’est mis en alerte, parce que oui, il y avait bien un virus sur une des disquettes.



Toujours sur ST, j’ai acheté chez A.M.I.E. à Marseille le fantastique Super Hang-On, croisant peut-être Laurent ce jour-là sans le savoir. Ce n'est pas le jeu lui-même qui est en cause ici, Super Hang-On est une réussite, mais pas de bol, impossible de le faire tourner sur mon ST (un des derniers lecteurs simple-face assez exotique). Dépité, j’ai rendu le jeu et j’ai pris à la place Driller (je n’ai pas perdu au change mais bon, j’étais quand même déçu). J’ai plus tard récupéré une version hum, enfin vous voyez quoi, sur Amiga, de Super Hang-On.



Sur Amiga d’ailleurs, j’ai acheté F-29 Retaliator. Après les avis flatteurs dans les journaux, et comme j’aimais beaucoup Falcon, je me suis précipité les yeux brillants jusqu'au Conforama en vélo, et croyez-moi il était loin de chez moi, je le voulais vraiment ce jeu ! Grosse déception : en dépit d’une animation fluide, les missions étaient molles, se finissaient parfois toutes seules, d’autres fois impossible de trouver les cibles… Et ne parlons pas des cartes de 2 km2 dont on faisait un côté en même pas 30 secondes en post-combustion.



Je cite en vitesse Midwinter, mais j'ai déjà expliqué pourquoi dans l'article.



Je n’ai pas d’autres souvenirs de cette période, et sur PC je suis moins regardant, surtout parce que j'achète la plupart du temps les jeux en petit budget… Si je retrouve un exemple frappant je le rajouterai par la suite.
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JPB,
tombé dans les jeux vidéo depuis TRON

J'allais refaire un post mais je me suis aperçu que j'ai répondu au sujet il y a 8an ans

Krazy Yvan, rien que le nom me traumatise encore...
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Dingue ca, les jeux avaient beau avoir une difficulté démente, j'ai jamais reussi à les detester pour autant
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Si je me souviens bien, il y avait 2 modes de contrôle, et le système d'options, à base d’icônes pas très claires, a provoqué pas mal de confusion. En effet, si tu prenais le mode de difficulté le plus bas (déjà super dur ...), tu te retrouvais avec une jouabilité assistée je crois.
J'avais moi aussi été énormément rebuté par la difficulté. Il fallait passer des heures à s'entrainer face à la lanceuse de balle pour faire monter les caractéristiques de son joueur et espérer éviter le 6-0 6-0 6-0. Résultat : j'y jouais surtout à 2 (ou à 4 avec les doubleurs de prises joystick), et là on s'éclatait vraiment, car ça reste un très grand jeu.

Si tu as envie de te réconcilier avec, je te recommande d'essayer Jimmy Connors sur Snes : c'est le même moteur de jeu mais beaucoup mieux équilibré et bien plus accessible.

Marrant comme le temps a rapproché nos sentiments sur ces jeux alors qu'au début tu semblais les aimer vraiment beaucoup (je suis d'accord sur tes reproches à l'un comme à l'autre, en particulier le côté "par coeur" de DKCR).

Si je voulais vraiment répondre à ce topic il faudrait que j'ai une meilleure mémoire, en général je me souviens surtout des expériences positives pour oublier les négatives. Mais il y a pas mal de suites qui m'ont déçu (dont de bons jeux en soi, mais qui trahissent la cohérence du premier):


- Tous les "Alien Breed" sur Amiga après le premier, y compris l'édition spéciale du premier jeux avec les nouveaux niveaux. Le premier jeu est un de mes jeux cultes, et je n'ai jamais retrouvé ce que j'y aimais dans aucune suite jusqu'à "Alien Breed Assault" (XBLA/PSN/PC). Déjà, l'édition spéciale est typique des travers des "expansion disks" créés avec un éditeur de niveau, avec des délires de level design grotesques (genre huit portes à la suite dans un couloir et qui s'ouvrent chacune avec une clef) et surtout un parcours strictement linéaire qui rend le jeu soporifique et contradictoire avec ses fondamentaux.

Mais les suites sont d'un insipide, je n'ai jamais compris leur popularité. Déjà, graphiquement, on est passé de ça:



... à ça:



Non mais au secours. Comment se fait-il que je ne lis jamais de constat sur la baisse hallucinante de niveau graphique et esthétique dans les critiques des suites? J'ai vérifié plusieurs fois avant de poster que c'étaient bien des captures Amiga, c'est dire.

Et point de vue gameplay, c'est d'un quelconque et d'un mou... on passe son temps à aller chercher des trucs pour ouvrir d'autres trucs, sans rien de la gestion, de la planification et de l'exploration de l'original où il fallait acheter des clefs/ressources et se repérer à partir du plan pour élaborer le chemin le plus pertinent, qu'on affinait au cours des parties pour maximiser ses chances de survie. Alors que dans les suites, c'est la roue libre avec une prédominance de combats foireux non retouchés alors qu'ils n'étaient pas le point fort de l'original... bleh.


- "L'Ange de Cristal". "Crafton & Xunk" est aussi un de mes jeux cultes (joué sur CPC), et même si j'admets que la suite est un bon jeu dans l'absolu, je trouve le choix de la prédominance d'aventure/puzzle complètement foireuse.



Et qu'il faut faire des aller-retour pour donner les gnorks aux Izwals, et qu'il faut secouer les palmiers pour faire tomber des oranges bleues qu'on passera au presse-agrume dans la remise du Parglouf qu'on combinera avec la puce du Chnorlz pour produire un désintégrateur qui ouvrira la porte du Schtroumpf qui...

Assez! Rendez-moi mon labyrinthe avec de l'exploration, du platforming, des pièges, des objets planqués sous les lits, des bestioles à dézinguer, des clefs à gérer, des scientifiques cocaïnomanes! En plus les "puzzles" de la suite sont tellement abstraits, décalés et alambiqués qu'on fait tout le jeu avec GameFAQ et que... ah ben non, on n'avait pas GameFAQ, donc on tournait en rond pendant des plombes en essayant désespérément de s'amuser jusqu'à ce que la soluce ne sorte, qu'on la suive scrupuleusement, puis qu'on passe à autre chose. Bleh.


- "Super Mario Galaxy 2". Il y a des jeux, comme ça, qui vous donnent l'impression d'être un martien. Dans mon esprit, il ne faisait aucun doute que j'aimerai ce jeu étant donné que le premier fait partie de mes jeux préférés de l'histoire du jeu vidéo (et ce n'est pas démenti par mes dernières parties, j'y rejoue de temps en temps).
Alors que la suite...



Déjà, ça commence mal avec une introduction trop longue qui copie le premier jeu mais en incroyablement cheap, et qui surtout fait le premier truc qui me rebute complètement: le jeu postule que "Super Mario Galaxy" n'a jamais existé. Je n'ai toujours pas compris pourquoi ils ont fait ce choix alors qu'ils auraient pu être bien plus cohérents avec leur volonté affichée de faire passer la narration/mise en scène/immersion au second plan en continuant simplement peu ou prou là ou "Super Mario Galaxy" s'était arrêté.
Genre, je sais pas moi, une petit introduction avec Harmonie qui veut retrouver sa planète natale, et donc elle va chercher Mario pour l'aider, et on part à l'aventure dans l'espace explorer de nouveaux mondes étranges, découvrir de nouvelles vies, d'autres civilisations, et, au mépris du danger, reculer l'impossible. Et ça se serait traduit par un simple menu tout con sans map, assumant la nature réelle du jeu: des niveaux supplémentaires construits au construction kit de façon complètement hétéroclite par des employés Nintendo pris au hasard, sans aucune sorte de vision ou de direction d'ensemble... du DLC vendu en boîte, quoi (et pourquoi pas, hein). A la toute fin on aurait trouvé la planète d'Harmonie, on aurait eu une petit cutscene émouvante où elle se recueille sur la tombe de sa maman, et basta. Si on a vraiment besoin de Bowser (???), on n'a qu'à dire qu'il veut juste gâcher notre croisière, ça ne serait pas la première fois.

Mais non, au lieu de ça et alors que Nintendo n'en a rien à branler et qu'on n'en a rien à foutre, on nous impose une étoile de mer obèse au design vomitif et au charisme d'huître:



Oh, j'ai 77 étoiles, oh ben alors, merci de me le signaler, c'est super intéressant, ça, dis-donc... Et ça parle pour ne rien dire, et ça fait semblant d'avoir quelque chose à raconter...

Alors, après, même si c'est le gars qui fait habituellement le son qui a bricolé un niveau pour aider Nintendo a sauver la fin de vie de la Wii en tentant de donner le change aux joueurs ("vous avez vu comme on vous aime les gamers, on vous a fait un nouveau Mario! ah, au fait, Super Mario Galaxy n'a jamais existé, BWAHAHA!"), il faut reconnaître qu'il est bon, son niveau...
Mais bon, en même temps, vu que tous les niveaux sont archi-linéaires non seulement dans leur déroulement mais aussi dans ce qu'il faut y faire pour gagner, c'est un peu l'équivalent des mods de "Super Mario Bros." qu'on trouve sur le web, hein... et puis l'intérêt de "Super Mario Galaxy" c'était que la caméra s'adaptait notamment en vue de dessus pour qu'on puisse viser correctement où on saute, alors que là une partie de leurs niveaux pourraient presque passer pour des pubs pour la 3DS, genre: "oh! vous êtes passé devant/derrière l'ennemi/la plateforme/la médaille, ça serait top si on pouvait jouer aux jeux en relief, hein?"
Et puis faire des niveaux parcours d'obstacle/agilité linéaires stricts, je veux bien, mais on leur a dit que la physique de "Super Mario Galaxy" n'était pas adaptée pour ça, avec un Mario assez lent et très lourd et moyennement souple? C'est pas comme si les assets de "Super Mario Sunshine" étaient dures à transférer de la Gamecube à la Wii, hein...
Et je ne vous parle même pas des combats de boss ou des sections directement reprises de l'original...

Et c'est en tête de GameRankings. Ce monde est fou (mais il est classé en-dessous de l'original, Dieu merci, faut pas déconner, il faudrait le dire à Nintendo qui nous explique que l'original n'a jamais existé).


- "De Blob 2": je vais faire bref, parce que déjà je n'aime pas dire du mal des morts, mais encore moins des morts que j'ai aimés, même s'ils m'ont fait une crasse peu de temps avant de passer l'arme à gauche.



Les critiques sont des crétins, je pense que tout le monde ici le sait déjà (si vous êtes critique, je précise qu'il y a des exceptions). Quand ce jeu est sorti, ils ont tous clamé avec un bel ensemble: "c'est bien, mais c'est exactement comme le premier jeu". Sauf que... non? Un peu comme "Pac-Man CE" n'a rien à voir dans les faits avec "Pac-Man CE DX", même s'ils avaient presque tous dit que c'était le même jeu en mieux?

J'ai déjà longuement dit à quel point j'aime "De Blob", et je compte en remettre une couche dans un billet de blog un jour qui sera presque autant pornographique dans l'amour que je lui porte qu'avec "Wario Land: the Shake Dimension". Si "De Blob 2" avait été pareil que l'original mais avec de nouveaux niveaux en HD sur 360, j'aurais été très content. Mais non: pour je ne sais quelle raison, au lieu de garder la structure de liberté du premier jeu et toute sa rejouabilité, ils ont rendu tout le déroulé obligatoire: "alors maintenant il faut aller LÀ et peindre CE bloc de bâtiments, et puis maintenant il faut aller ICI ramasser CE truc, et puis après tu me repeindras CES affiches, et attention, hein, le tout dans CET ordre".
Oui chef, bien chef, tout de suite chef, et puis après je vide les poubelles, chef. Transformer un délire de fouteur de zone rebelle en punition de travail d'intérêt général sous l'œil d'un inspecteur, c'est fortiche, bravo les gars, c'est super pertinent comme décision.

Histoire de bien torpiller la rejouabilité, on a aussi de loooooongues séquences jouées en 2D pour faire comme "Super Mario Galaxy" (non les gars, non...), sauf que la physique flottante du Blob est atroce pour ça et que ces séquences archi linéaires sont insupportables à rejouer, alors que j'ai joué et rejoué je ne sais combien de fois au premier pour améliorer mes temps de médaille d'or sans JAMAIS m'ennuyer parce que là, tu étais libre de faire ce que tu voulais et de zapper des sections du moment qu'on faisait assez de score pour atteindre la médaille.


- La malédiction du "2" continue avec "Pikmin 2", mais avec une grosse nuance par rapport aux autres.



Toute la colonne vertébrale de "Pikmin" était son temps limité. Faire pousser les Pikmin, gérer la récupération d'objets et l'abattage des barrières et la construction des ponts etc. en multitâche, c'était parce qu'on avait une réserve d'air et donc un nombre de jours limités. Sinon, bah rien n'empêche de tout faire l'un après l'autre sans limite puisque les Pikmin sont aussi potentiellement infinis, donc pas de multitâche, donc pas de contrainte, et donc aucune structure de gameplay ni de difficulté.

C'est pour cela qu'il faudrait décapiter toutes ces andouilles de critiques qui ont bêlé que "Pikmin 2 est Pikmin mais débarrassé du défaut du temps limité", continuant d'exhiber leur ignorance crasse, leur incompréhension des bases des mécaniques de gameplay, et leur inaptitude à composer avec la moindre difficulté.

Chez Nintendo, par contre, on n'est pas idiot. Ils se sont débarrassés du temps limité dans "Pikmin" comme ils s'étaient débarrassé de Link enfant pour "Twilight Princess" pour complaire aux complaintes des masses ignorantes, mais ils ont su en gérer les conséquences. Comme sans la limite de temps les activités en surface n'ont plus aucune espèce de structure de gameplay et deviennent un jeu de farming des plus basique où même un singe moyennement intelligent ou un joueur Facebook finiraient par arriver au bout, ils ont construit les niveaux souterrains.

Dans ces niveaux, la contrainte vient de ses Pikmin: on peut descendre, mais si on remonte on reprend toute sa progression à zéro, et on ne peut donc pas accéder aux oignons pour faire pousser ou changer la composition de ses Pikmin (il y a tout de même des renforts et quelques convertisseurs de type dans ces grottes, ponctuellement).

Le soucis, c'est que:

1) Les niveaux souterrains étant souterrains, l'ambiance y est bien plus tristounette et on s'éloigne du charme de Pikmin.
2) Les niveaux sont générés semi-aléatoirement (pourquoi pas), mais cela fait qu'ils sont terriblement génériques, ce qui aggrave encore leur manque de charme et de personnalité.
3) On a bien des indications sur les types de dangers que l'on rencontrera dans une niveau, mais comment doser? Si on me dit qu'il y a un danger de feu et d'eau dans un niveau, cela veut-il dire que ce sera un niveau essentiellement aquatique avec quelques barrières de flammes, ou un niveau infernal avec un boss enflammé et quelques flaques d'eau? Comme il est impossible de deviner, on doit faire des aller-retour fréquents (c'est bien pour ça que les niveaux sont générés semi-aléatoirement, d'ailleurs) et assez laborieux.

Le jeu est donc bien plus superficiel, monotone et moins bien conçu que son génial prédécesseur.

CEPENDANT, j'ai découvert dans mon second run sur Wii (oui, je l'ai haï sur Gamecube mais je l'ai racheté sur Wii, je lui ai donné une seconde chance) qu'en fait le mode histoire est le mode secondaire. Le vrai mode principal du jeu étant en réalité le mode bataille, extrêmement bien conçu, qui assume enfin l'abandon de la limite de temps pour faire de "Pikmin" un jeu de guerre et non de multitasking (et du coup moins original, mais bon). Sous cet angle, le jeu est excellent et encore meilleur en version Wii, le mode histoire n'étant en fait qu'un long passe-temps pas déplaisant.
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Je ne manquerai pas d'essayer la rom. On oublie trop souvent Great Courts qui fut un choc presque comparable à la découverte de Virtua Tennis quelques années plus tard.

Dans le genre suite qui se plante en voulant enrichir le premier, comment ne pas citer aussi Moto Racer 1 et 2 ?

D'abord on a ça :



Très peu de circuits mais une conduite fantastique, un plaisir de jeu d'une évidence biblique, l'arcade dans votre PC, même Sega n'aurait pas fait mieux, une des plus belles réussites de la French Touch dans un registre différent de ce qu'on attend d'elle.

Et puis un an plus tard ça :



Un jeu plus riche avec cette fois du motocross, une réalisation sans reproche particulier, à part peut-être d'avoir loupé le train des cartes 3DFX mais ce n'était pas forcément éliminatoire. Et allez savoir pourquoi personne n'y a joué, personne n'en a voulu. C'est comme si on lui reprochait, par son existence même, de salir la mémoire du précédent.
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Je tiens à préciser qu'il y avait déjà du motocross dans le premier Moto Racer, pour un total de 10 circuits (5 de speed, 5 de cross). C'était tout de même pas mal (et ça supportait la 3DFX de fort belle manière). Moto Racer, c'était du bonheur en barre.
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Ah oui, je me souviens maintenant d'une piste de cross dans une grande salle genre Paris-Bercy. Dans le 2 c'était plutôt un circuit tout-terrain avec beaucoup de végétation. Tout ça ne m'explique pas pourquoi il a fait un tel bide.

J'arrive pas à trouver de bonnes infos sur le parcours de Delphine Soft et Adeline Soft, les pages Wiki en français sont rachitiques. J'ai juste lu qu'un Moto Racer 3 était sorti en 2001, ce que je ne savais même pas.
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En effet, il s'intitule Moto Racer: World Tour et inclut pour la première fois des licences (il y a la Tech 3 Yamaha d'Olivier Jacque, champion du monde 250cc en titre, sur la jaquette).

Et je suis d'accord pour dire que le second volet a voulu trop en faire, mais contrairement à un Driver 2, ça ne m'a pas salopé l'expérience, j'ai aimé les deux. Jamais touché au 3 par contre.
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