Tu me diras alors si tu as pu y jouer sur une télé moderne.
Chez mes grand parents je me souviens que du poste de télé pouvait se tirer un petit tiroir avec six roulettes (une par chaîne) que l'on tournait jusqu'à l'affichage de l'image désirée.
Récemment j'ai essayé de mettre en route une 2600, pas moyen... Aloors que mon Atari 800SL et mon C64 en péritel marchent du feu de dieu!
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... mais j'ai rebranché la Master System sous la télé!

Sengoku Blade/Tengai, c'est bon, je l'ai, il se lance. Mais pas Sengoku Ace. Etant donné que j'ai lu que les premiers jeux Psyko tournaient sur une borne dédiée, faut-il faire une manip', télécharger je-ne-sais-quoi?
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PlanetEmu dépannage, département Shoot them up à votre service:

Alors je pense que tu as téléchargé simplement la rom fille, "Sengoku Ace (Japan)" (sngkace.zip) :
http://planetemu.net/index.php?section=roms&dat=783&action=showrom&id=1124053
Et comme indiqué dans le descriptif la rom parent, celle qui est indispensable pour faire marcher le jeu s'appelle "Samurai Aces (World)" (samuraia.zip) et on peut la trouver là:
http://planetemu.net/index.php?section=roms&dat=783&action=showrom&id=800549

Ca revient souvent ces problèmes de roms clone/parent en fait.
D'autant que sous ce partage se cache une grande injustice...

Ben ça dépend de la PCB qui a servi pour dumper la première rom. Généralement c'est une version occidentale qui sert de parent étant donné que Mame n'est pas une création japonaise. Les rom filles sont incomplètes et nécessitent la rom parent pour fonctionner parce qu'elles ne contiennent que les éléments qui les différencient (les textes, un dosage parfois différent de la difficulté et parfois même des options en plus, ou moins).

C'est ce qu'on disait par chez planet-emu... c'est "parent" par commodité, pas par chronologie.

D'ailleurs, ça va tellement loin, ces approximations de Mame, que mêmes certaines versions de Space Invaders de 79 sont considérées comme des clones.

Mon problème avec Planetemu, c'est que je n'arrive plus à télécharger quoi que ce soit et j'ai le même problème aussi bien avec IE que Firefox. J'ai autorisé les pop-ups, autorisé tous les coockies, mais rien n'y fait, je ne vois pas du tout d'où vient le hic.

Heureusement, j'ai pu trouver la bonne rom ailleurs.

Maintenant, je cherche la rom fille (si j'en crois vos termes) de Tengai, pour comparer la version japonaise avec celle occidentale, qui a, apparemment changé les noms. Il s'agit de la "rom" référencée à Sengoku Blade: Sengoku Ace Episode II / Tengai mais quand je la cherche en dehors de Planetemu, je tombe sur la rom parent. Y aurait-il une âme charitable pour m'indiquer un bon lien ou même me l'envoyer (pour info, selon planetemu, la rom devrait faire 291 ko), siouplait?

Et promis, après je parle de Sengoku Blade/Tengai.
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T'es sûre de ton coup? Je viens de vérifier à l'instant, j'ai tengai.zip et tengaij.zip.
Normalement, ça roule. Je vérifie dans la journée et confirme (sinon, c'est peut-être que ça été modifié chez nos voisins de PE).

Archi sur, je viens de réessayer, avec Firefox 3.5.7 et IE 8.0.6001 et je ne peux lancer aucun téléchargement. C'est assez récent, je le pouvais avant, et je ne vois pas ce que j'ai pu faire depuis qui me l'empêcherait. Mon ordinateur fait de la résistance à Planetemu...
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Simply : pour avoir pourri ce magnifique topic avec des questions qui auraient plus eu leur place dans la partie technique de ce forum (ou de celui de Planetemu !), je te condamne à présenter ici même un excellent et (relativement) méconnu jeu rétro !
Parce que c'est toujours ce que je m'attends à trouver en cliquant sur ce thread quand je vois qu'il a été updaté ...

Hoo, tu es dur, j'allais y venir, mais c'est vrai que cette discussion sur mes problêmes avec Planetemu n'auraient pas du s'éterniser.

Je précise d'abord que j'ai surtout joué à la version PS2, et seulement un peu à la version arcade pour comparer. Mais bon, vu qu'il s'agit d'un jeu de 1996, je suppose que ça ne pose de problêmes?



Psyko est une légende du shoot’em all, qui lui a fourni du milieu des années 1990 au début des années 2000 d’excellents représentants. La compagnie se fonde autour de Shin Makamura, qui, après avoir développé Sonic Wings/Aero Fighters pour Video System, claque la porte pour créer une nouvelle structure. Le monsieur est fan de shoot, et l’histoire de Psyko n’est quasiment qu’une suite de jeux de ce genre.



Son premier jeu est Sengoku Aces, aussi appellé Samurai Aces en dehors du Japon. Très proche de Aero Fighters dans la forme, le jeu arrive néanmoins à se démarquer. La compagnie s’essaye ensuite au beat’em all avec Battle K.Road sans convaincre et revient à ses amours avec les shoots Gunbird et Strikers 1945, adaptés sur Playstation et Saturn et qui connaîtront plusieurs suites. Mais la première suite du studio en est une de Sengoku Aces, appelé Sengoku Blade: Sengoku Aces II au Japon, et Tengai pour le reste du monde. La version occidentale a, entre temps, modifié quelques noms, mais rien de plus.

Curieusement, le jeu ne sera pas adapté sur Playstation comme Gunbird et Strikers 1945 et d’autres shoot futurs et restera réservé à la Saturn lors de sa sortie en novembre 1996. Et au territoire japonais, tout comme la plupart des jeux Psyko de l’époque, les Strikers 1945 mis à part. Sur Playstation 2, les grandes séries de Psyko attirent de grands éditeurs, qui se proposent de rééditer celles-ci sous forme de compilation. Atlus s‘occupera des Gunbird, Taito des Strikers, des Sengoku Aces et de Sol Divide et Dragon Blaze.



Vis-à-vis de son ancêtre Samurai Aces, Tengai abandonne le scrolling vertical pour un défilement horizontal. C’est d’autant plus amusant que l’une des raisons qui expliquerait que Shin Makamura ait claqué la porte de Video System pour créer Psyko serait que ce dernier ne voulait pas que la suite d’Aero Fighters se joue de façon horizontale. Bye bye aussi les avions du premier, les différents personnages volent maintenant littéralement dans les airs, et de manière générale cette représentation de profil permet de mieux les distinguer pour leur donner une identité propre.

La trame générale est accessoire, évidemment, il y a un grand méchant, il veut conquérir (ou détruire?) le monde, il a kidnappé une princesse, blabla. Ce qui est plus intéressant, et qui fait beaucoup dans le charme de Tengai, c’est que le jeu se passe dans un univers japonais médiéval mais rehaussé d’éléments technologiques. Du techno-medieval-japan? Quoiqu’il en soit, le résultat est très réussi, mais merci aussi à une 2D de qualité. Les premiers niveaux sont les plus impressionnants, avec plusieurs degrés de profondeurs mais le tout est détaillé et précis, c’est du bonheur pour les yeux. Le choix des couleurs, c’est pas rien, parce que certains décors sont absolument magnifiques. D’un point de vue esthétique, à condition de ne pas détester la 2D (mais dans ce cas, je ne vous aime pas, allez voir ailleurs, ksss ksss), Tengai est magnifique. La bande son est aussi de qualité, et certaines musiques sont très typées folklore japonais tout en conservant ce feeling arcade des années 90.



Chacun des six personnages (dont un caché) possède ses propres motivations. La trame générale est qu’un vilain ait kidnappé une princesse et cherche à détruire le monde, mais chacun possède sa propre petite intrigue, développé par des petites cut-scènes entre niveaux et conclue par plusieurs fins possibles.Koyori est une jeune aventurière à la poitrine bien rebondie, Tengai est un bonze qui veut rétablir l’ordre, Hagane est une armure animé par un esprit qui recherche son corps, Shomaru veut venger sa mère, tuée par son père, le grand méchant, Ennice recherche sa sœur. Quant à Aiyin, le personnage caché, il recherche aussi sa sœur (décidement). Tout ça a l’air d’être sérieux, mais le tout baigne dans beaucoup d’humour, les différents protagonistes n’ont rien de grands héros, mis à part l’histoire de Shomaru, beaucoup plus tragique.

Pysko a réussi à les différencier dans leur visuel, leur histoire, mais aussi, et c’est le plus important dans leur façon d’être joué. Les bases sont les mêmes pour tous. On peut récupérer des bonus d’armement, quatre au max, il y a un tir simple qui peut-être chargé et dont la puissance dépend du nombre de ces bonus et des attaques spéciales. Ces attaques chargées et celles spéciales sont toutes différentes, visuellement parlant, mais aussi dans la façon de les utiliser. Certaines s’utilisent au contact, d’autres à distance, certaines attaques spéciales ne permettent pas de bouger tandis que d’autres si, certaines mettent du temps avant d’être utiles, d’autres ne couvrent qu’une portion de l’écran. Pour certains personnages qui le permettent, le combo je lance une attaque spéciale plus je charge une attaque normale bien upgradée peut faire des malheurs.

Le gameplay de Tengai est bichonné avec amour, ça fait plaisir. Comme on a pu le voir avant, il y a plusieurs attaques, mais il faut aussi prendre en compte que le contact avec les ennemis, boss exceptés, ne tue pas. Celui avec les boulettes, si. Toucher les ennemis n’entraîne pas la mort mais en contrepartie, le niveau d’attaque simple et chargée, déterminée par le nombre de bonus acquis, baisse d'un cran à chaque contact. Dans le feu de l’action, et il y en a beaucoup, c’est un moindre mal, mais quand même.



Un des points forts de Tengai est aussi sa progression. Les trois premiers niveaux sont choisis au hasard parmi quatre, et, selon l’ordre, les couleurs de ces niveaux changent mais aussi leur difficulté. Au cours de ces trois niveaux, en plus des boss et des sous-boss on affronte des lieutenants (dont une qui a les tétons qui pointent, hihi trop MDR) que l’on retrouve à la suite dans le quatrième niveau à la file. A la fin du cinquième, on peut choisir son chemin parmi deux, choix qui déterminera la fin. Suivent encore deux niveaux avant de la voir. Ce qui fait tout de même un total de dix environnements différents, variantes de couleurs pour les premiers non compris. Couplé avec les différentes attaques des personnages, on se rend compte que Psyko a vraiment cherché à ne jamais lasser le joueur et a le pousser à relancer une partie.

Et cela se retrouve au sein de la progression même de ces niveaux. Au fur et à mesure, les décors changent, et le niveau peut commencer au ras du sol (que les protagonistes peuvent utiliser pour marcher, accessoire mais fun) pour s’envoler dans les nuages. Il y a peu de temps morts, et, si on est trop lents pour les battree, les différents sous-boss s’en vont. Par contre les boss ne partiront sans que vous leur fassiez comprendre qui est le patron. Il y a même différentes façons d'attaquer certains sous-boss et boss. Les ennemis sont variés, et les boss et sous-boss, nombreux, ont plusieurs formes, évidemment chacune avec leurs caractéristiques de tir. C’est un véritable plaisir de slalomer entre les boulettes. Le rythme des niveaux de Tengai est bien calibré et ont l’avantage de ne pas s’éterniser. Le shoot de Psyko est d’un dynamisme rare. Que les mains gauches aux shoot se rassurent, la marge de progression est grande, et Tengai n’est pas du genre à noyer l’écran de boulettes. La difficulté par défaut est relevée, mais moins que d’autres représentants du genre. D’ailleurs, à chaque vie perdue l compteur d'attaques spéciales se remet automatiquement à deux.



Pour ce qui est de l’adaptation, je n’ai pas pu comparer avec la version Saturn, qui selon Gamefaqs comporterait un personnage en plus. Mais, pour avoir joué à la version originale en émulation, cette version PS2 est quasiment identique. Celle-ci rajoute un mode où il est possible de changer un certain nombre de choses, comme la difficulté, si les trois premiers niveaux doivent être au hasard ou pas, la possibilité de sauvegarder, etc. Il y a même un mode Practice, où on sélectionne le niveau et le personnage et hop. Bien utile pour se perfectionner. La conversion a modifié aussi légèrement la progression, puisque sur arcade, c’est facile d’arriver jusqu’à la fin à condition d’y mettre le prix, puisqu’à chaque continue utilisé on reprend exactement là on avait perdu toutes ses vies. Dans cette version PS2, c’est le cas pour les trois premiers niveaux, mais plus pour les autres, à chaque nouveau continu on doit refaire tout le niveau, ce qui oblige à ne pas refaire les mêmes erreurs et à ne pas gaspiller son stock de vies bêtement. Les shoots de Psyko sont réputés après la fin pour leur deuxième run immédiatement après et beaucoup plus dur, la version arcade le propose, ça a été zappé sur cette conversion, mais pour retrouver ce challenge il suffit de changer la difficulté du jeu.

Dommage par contre que le high-score ne soit pas remis à zéro à chaque continu ou qu‘il n‘y ait pas de pénalités, puisque du coup plus on a de mal, plus on passe de temps, plus on recommence et plus on engrange de points. Paradoxalement, mieux on réussit à maîtriser le jeu et moins on fait moins de points donc moins on a de chance d’inscrire son nom dans le high-score. Mais de manière générale, Tengai n’est pas un shoot à score, il y a peu de possibilités de scorer, c'est un représentant du genre assez old-school de ce côté-là.



Je ne suis pas un très grand fan de shoot'em all, mis à part les Parodius (d'ailleurs Konami, humhum, ça te dirait d'éditer Otomedius sur PS3?) mais j'ai vraiment passé un excellent moment au cours de mes différentes parties sur Tengai. Il s'agit d'un excellent représentant du genre, à la réalisation et au design splendides et avec une progression et un gameplay impeccables. Manette en main, Tengai est un régal.


Hélas, un peu avant la sortie des compilations sur PS2, Psikyo n‘avait déjà plus la même stature. Elle avait été rachetée en 2002 par X.Nauts, certainement en raison de problèmes financiers: la compagnie vivait principalement pour l’arcade mais ce marché s’effondrait d’années en années. La compagnie depuis a bien sorti quelques titres mais anecdotiques et a réalisé une suite à la série qui nous intéresse, Sengoku Cannon sur PSP en 2005 exclusivement au Japon. Ce dernier a déçu notamment à cause de la belle 2D de la série échangée contre une 3D sans inspiration. Psikyo, une des légendes de l’arcade et notamment du shoot, n’est plus que l’ombre d’elle-même, et il se pourrait même que le studio ait fermé (plus de site web, plus de jeux depuis quelques années). Quel gâchis.




(Au passage, si quelqu'un a des informations sur la version Saturn et notamment ce mystérieux personnage supplémentaire, je suis preneur)


[ Ce Message a été édité par: Simply Smackkk le 2010-02-07 19:47 ]

Eh bin voilà
Merci pour ce post très instructif.
Question : tu as pratiqué quelle version de l'adaptation PS2 ? Japon ou Euro ? J'ai déjà vu la version euro dans des petits supermarchés pour 15 euros chez un éditeur spécialisé dans les titres "budget". Mais j'ai peur que ce soit en 50 hz non optimisé (je me méfie à mort depuis la compile Metal Slug ...).
D'autre part, tu as écrit RPG au lieu de shoot à un moment dans ton texte :

Je l'ai pratiqué, comme tu dis ^^, sur la version PS2 européenne de Tengai. Version européenne qui a une double particularité, d'être sorti deux fois et dont la deuxième fois est exclusive au vieux continent.

Je m'explique.

505 Gamestreet a d'abord édité la compilation japonaise, regroupant Samourai Aces et Tengai, avant de se dire, quelques mois plus tard, qu'il y aurait peut-être plus d'argent à se faire en éditant chaque jeu séparément. Alors qu'il s'agit de shoot qui ont tout de même plus de dix ans, rappelons le. Du coup, l'Europe a la "chance" de pouvoir se vanter d'avoir l'exclusivité de titres "en solo" de jeux Psykio avec ces deux là mais aussi pour Sol Divide et Dragon Blaze.

On retrouve donc Samourai Aces à la fois dans la compilation sortie en juin 2005 et dans son propre titre en février 2006 et Tengai en juin 2005 dans la compilation puis fin 2005.

Évidemment, il y a la question du prix. Connaissant la politique tarifaire de l'éditeur dans ce domaine, cela devait tourner autour des 20€ à leur sortie, ce qui pourrait sembler un peu trop vu à certains vu l'âge et le genre. Pour ma part, je l'ai acheté en solde sur CDiscount pour moins de 4€, ce qui les vaut largement. C'était il y a quelques temps mais je suis repassé il y a pas longtemps et le site proposait toujours des soldes sur certains de ces shoots Psykio. A ce prix là, comment résister?

Et même si 505 Gamestreet est un petit éditeur qui propose parfois de petits jeux oscillant entre le mauvais et la bonne surprise, la plupart de leurs jeux (et peut-être même tous?) sur PS2 proposent à l'allumage le choix entre le 50 Hz et le 60 Hz, et Tengai en fait partie, agrémenté d'une jolie illustration.

(Merci d'avoir signalé mon lapsus sur le RPG)
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J'ai pas résisté : commande passée à l'instant pour Samurai Aces, Tengai, Sol Divide et Dragon Blaze à 3 euros pièce.
Merci pour l'info !

Mais de rien . J'espère que le tuyau aura aussi intéressé d'autres personnes (ce ne sont pas des jeux faciles à trouver, et encore moins neufs à ce prix).

N'hésite pas dire ce que tu en penses. Pour ma part, je n'ai joué qu'à Tengai mais les autres y passeront forcément.


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Merci pour ces présentations et merci de ré-animer un peu ce thread. Les shoots Psikyo me sont à la fois très familiers et me laissent en même temps assez perplexe. Je me demande si j'arriverai un jour à vraiment rentrer dans un seul de ces titres. J'ai beau avoir vu plein de superplay, avec des types qui 1cc deux loops de Dragon Blaze ou Strikers 1945 III (deux des plus difficiles chez ce dèv), je comprends toujours pas comment progresser, comment prendre mes marques, même sur Sengoku Ace qui est pourtant, avec peut-être le premier Gun Bird, le Psikyo le plus facile. Je crois que je me ferai jamais à ce foutu rank...

Du coup, je joue systématiquement en dilettante, c'est la seule façon que j'ai trouvé pour les apprécier. Et c'est vrai que même comme ça ils marchent assez bien, surtout grâce à leur esthétique, à leur petits détails, aux transformations rituelles des boss, aux patterns souvent assez imaginatifs et aux thèmes graphiques assez variés. J'aime bien l'ambiance de Tengai.

Les ports PS2 de 505, pour ce que j'en ai vu, sont de qualité et, luxe suprême dans le monde très coté des shoots, très abordables. C'en est même surprenant, quand on voit les prix du moindre Cave sur le même support.

Le rank me semblait pas si ingérable : sur les superplay je crois que les joueurs scorent comme des porcos sans se soucier des conséquences, contrairement à pas mal de shmups Raizing (Garegga en tête) où le suicide de vies est de mise.

J'aurais peut-être du le préciser, mais je suis loin d'être un grand fan du genre. Dès que c'est un peu trop sérieux, je n'accroche pas. Je suis actuellement sur Steels of Empire/Empire Steel et je m'ennuie profondément, même si le jeu (je joue au remake sur GBA), grâce à son esthétique steampunk est très accrocheur.

Sengoku Blade/Tengai est très friendly. Tout est fait pour laisser le joueur scotché, c'est beau, le rythme est soutenu et surtout la difficulté est très abordable. En arcade, pour qui ne voudrait pas one-scorer, il suffit d'alimenter la machine en pièces pour en voir la fin, et, avec, un bon niveau, sans trop en dépenser. Le fait que le compteur d'attaques spéciales revienne à deux après chaque vie, que le contact avec les ennemis ne tue pas (boss exceptés tout de même), que les bonus d'attaque soient distribués assez généreusement, que si on meurt avec un ou plusieurs bonus d'attaque on en récupère un juste après, tout ça fait que c'est un jeu à conseiller à ceux qui aiment le genre sans être des monstres du stick.

Pour les passionnés du genre, à part le plaisir de jouer (et de ce côté Tengai est bien fignolé) je ne suis pas convaincu que le titre ait beaucoup à leur offrir. Il y a bien sûr la quête du one-credit, mais, comme je l'ai dit, les possibilités pour scorer semblent assez légères.



Tu parlais certainement uniquement des ports Psykio, mais je rebondis dessus pour préciser que de nombreuses adaptations sur PS2 réalisés par 505 ne sont pas fameuses. Pour ce qui est de certains jeux un peu connus comme Michigan (Grasshopper), Steambot Chronicles (Irem) ou Wild Arms 4 mais aussi d'autres jeux, on a parfois des jeux mal traduits, censurés et/ou avec des bugs en plus (l'adaptation de Michigan cumulant ces défauts).
Pour Tengai sur PS2, je n'ai rien vu de catastrophique, mis à part un léger bug dans le quatrième niveau lors des écrans de dialogue des sous-boss.
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J'aimerai que tu m'en parle. Comme on en discutait dans le topic d'à coté, je disai que j'avais fini le jeu sans avoir trouver de chemin alternatif. D'où ma questoin où, quand, comment ?
Et comment tu fais pour avoir l'ordi qui t'aides aussi oO ,?
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Dans le premier niveau on peut choisir d'aller dans le bar ou pas. Dans le second, si tu pètes l'arrêt de bus, le troisième niveau diffère et la fin du deuxième dégage. Après c'est anecdotiques, des pièces supplémentaires dans l'usine et sur le bateau. Pour jouer à 2 avec le cpu faut choisir auto-2p.
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