salut JC, merci pour ces précisions.
C'est à mon tour d'apporter la mienne.
Les crédits sont donc des sortes de "continue" pour éviter de recommencer après un "game over".
Mais on peut bien les accumuler, même si la mémoire n'ira pas plus loin que le dernier crédit, le nombre des crédits est pris en compte, par exemple, si l'on en prend 3 sans mourir, on pourra faire 3 fois "game over" et arriver à chaque fois au lieu du dernier crédit.
Enfin c'est un détail, je viens de recommencer ce jeu sous émulateur et j'ai compris pk il m'avait tend plus, c le mystère... Qui a il dans la prochaine pièce ? Comment atteindre celle ci ?
encore merci et a+

Alors là j'apprends quelque chose. J'ai toujours cru que chaque crédit était lié à l'endroit où on l'avait ramassé (faut dire qu'à la fin je connaissais le jeu tellement par coeur que je n'utilisais même plus de crédits ^^).

A part ça, ouais, le mystère de ce qu'on allait découvrir dans la salle suivante, c'était exactement ce qui rendait Solstice génial et donnait envie d'aller à chaque fois un peu plus loin (idem pour les autres jeux du même genre, comme sa suite Equinox). Découvrir les salles secrètes était aussi un grand moment, surtout celle située au début du jeu : sur la carte, il était indiqué qu'il y avait un étage, or en apparence on ne pouvait ni monter ni descendre. Du coup, comme il y avait plein de pics mortels à cet endroit, à l'époque j'avais perdu plein de vies en "testant" les pics un par un en sautant dessus, jusqu'à ce que certains disparaissent et laissent place à un trou permettant de tomber dans une salle inférieure (contenant des potions, peut-être même une vie supplémentaire, et surtout des escaliers pour pouvoir remonter)

J'interviens et je suis sûr de moi : on reviens à l'endroit où on a trouvé son crédit. C'est à dire que si le dernier crédit à déjà été utilisé, on reviens à la place du crédit précédent. Jusqu'à ce qu'il n'y ai plus de crédit.

Ce qui n'est pas forcément très grave quand on connais le château sur le bout des doigts. De toute façon à la fin je le finissais carrément sans perdre une vie et sans utiliser une goutte de potion... (hop se la péter un peu de temps en temps c'est pas si mal).

J'ai jamais eu un débat aussi pointu : "les crédits de solstice ramènent-ils à l'endroit du dernier crédit ?" Ca mérite carrément un riposte ou un C dans l'air

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... et l'homme inventa la N64 portable.

Félicitations Thanatos parce que pour le finir en une seule vie, et surtout sans s'aider des potions pour passer certaines salles délicates, faut quand même en vouloir ! Je pense que je saurais finir le jeu en une vie (à condition de ne pas me faire surprendre bêtement par une herse ou des dalles qui disparaissent, comme ça m'arrivait souvent à l'époque ^^), mais sans utiliser de potion d'invincibilité ou d'arrêt du temps dans certaines salles, ce serait trop au pixel près pour moi. Par contre c'est vrai qu'une fois qu'on connait bien le château, le jeu ne semble plus vraiment difficile, et finalement pas très long (je ne me souviens plus de mon record perso pour le terminer mais ça doit tourner autour des 15-20mn... Les fous du paddle doivent sans doute pouvoir descendre sous les 10mn).

En revanche je n'ai jamais réussi à le finir à 100% (le pourcentage était indiqué lors du générique de fin). Il y a probablement une salle secrète que je n'ai jamais trouvé...

Après avoir relancé une petite partie, et pour ne pas raconter n'importe quoi non plus (parce que l'histoire de le finir sans potion j'en était presque sûr mais on sait jamais), je me suis aperçu qu'il était impossible de le finir sans potion.

J'ai dû utiliser une dose dans une salle complétement incontournable ou il faut sauter sur la tête de trois petits lutins. Aucun autre moyen de monter, aucun cube, rien. C'est donc avec une tristesse incommensurable que j'ai du utiliser une dose de potion bleu (invincibilité). Ma réputation est fichue.

Pour le reste ça passe, il faut effectivement bien prévoir ses coups et bien faire gaffe au timing de certains ennemies. A part ça c'est largement faisable, il faut de l'entrainement c'est tout.

Autrement j'aime toujours autant ce jeu. Il a une ambiance vraiment étrange, à cause de graphismes assez... bizarre, et grâce à la patte "3D isométrique" que j'affectionne tant (et que j'avais redécouvert avec Equinox il n'y a pas si longtemps que cela). Il faut rajouter à cela, et ce que j'ai toujours trouvé bizarre mais en même temps génial, le "vide" noir de l'écran, très présent. Ce jeu est épuré à l'extrême, ça en devient carrément malsain. Il n'y a pratiquement pas de bruitage non plus, mais je me souviens encore de la première fois où je suis mort. Un cri d'agonie assez violent, aiguë, étrange.

Mais surtout, cette ambiance est largement accentué par LA musique. Ou plutôt LES musiques. Elles sont justes magnifiques. En fait je les trouves tellement adapté à ce jeu que je n'ai jamais cessé de les écouter. Et à chaque fois je me revois dans ce château, à m'arracher les cheveux sur la bonne route à adopter et sur la localisation des morceaux de sceptre. Un pied énorme, un jeu qui se savoure sur la longueur, avec subtilité et humilité.

Car ce jeu rend humble : il est lent, le gameplay n'est pas la plus compliqué du monde (on saute et on bois) quand on s'est fait à la maniabilité de la 3D isométrique, les ennemis ne sont pas des exemples de lumière (ils ont un parcours prédéfinis et le suivent, et surtout ne peuvent sortir de leurs salles), mais qu'est ce qu'il est dure ! Je vous promet que quand j'étais gosse, je me demandais vraiment comment on pouvais concevoir des jeux et être aussi sadique en même temps. Juste pour dire au joueur : "tu vois t'es pas le plus fort, un peu d'humilité mon gars face au sceptre de Demnos !".

Mais je l'ai trouvé ce sceptre, et le plier comme ça ce jeu c'est une victoire sur ces méchants développeur qui m'en on fait voir de toute les couleurs.

Jamais je n'ai retrouvé un jeu comme Solstice. Equinox s'en rapproche beaucoup (et avec encore plus de sadisme, c'est hallucinant) mais je n'ai pas retrouvé cette ambiance si sombre de Solstice. Elle n'est pas moins bien, juste différente, et personnellement l'ambiance du premier me convient plus.

Je l'aime ce jeu, c'est tout.

La bonne blague : j'ai terminé Solstice dans la perspective du défi Time Attack évoqué par JC dans la section Arena... sauf que j'avais complètement oublié que l'écran de fin (du moins pour la version US du jeu) ne donne que le pourcentage et le nombre de salles explorées !!!

Je ne me suis évidemment pas chronométré, mais de toutes façons les speedrunners peuvent dormir tranquilles sur leurs deux oreilles : à vue de nez, j'ai largement dépassé l'heure de jeu. Pas grave. L'essentiel était de replonger dans l'univers de Solstice et c'est chose faite.

Yep, c'est pareil pour la version euro. L'écran final ne donne pas le temps de jeu, juste le pourcentage d'exploration du jeu et le nombre de salles visitées. Il faut se chronométrer par ses propres moyens ^^.

A ce sujet, j'ai déjà vu des speedruns sur des jeux qui montraient un chrono en temps réel, avec des temps intermédiaires pour indiquer au joueur s'il est en avance ou en retard par rapport à sa précédente tentative... Mais j'ignore comment ça marche. J'imagine qu'il faut un ému précis, ou/et une rom spécialement modifiée.

Ce que tu as vu JC, ce n'est pas une rom ou un ému précis, mais Wsplit (ou un de ses frères), un logiciel de timer qui vient se coller à l'image du jeu, et que tu peux configurer à l'envi en désignant des checkpoints précis. Dans le cas de Solstice, les parties du sceptre peuvent faire office de checkpoints, mais c'est au joueur de décider - même si souvent, c'est une convention tacite de la communauté que de décider ce qui fera office de point de contrôle, les boss ou la fin d'un niveau le plus souvent
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"Si Kage t'y arrives pas, essaie les pruneaux d'Agen !"

Shenron, pendant une soirée Virtua Fighter 5 Ultimate Showdown.

Wsplit ! Merci pour le nom et l'explication

La partie non chronométrée n’aura pas servi à rien, en me permettant de remettre le pied à l’étrier pour livrer ma « performance » personnelle sur Solstice, terminé en 00:49:38,72 mn

Toujours pas de quoi inquiéter les speedrunners, mais j’avoue être assez fier de moi sur le coup, au point de me dandiner comme Baloo en chantonnant « Il en faut peu pour être heureux »