Le CD est un peu rayé car acheté d'occasion à l'époque. Mais ce sont des rayures "classiques", pas trop profondes.

Bon, je viens de tester en émulation et je retrouve ce même tressautement, en un peu moins marqué. Mais en fonction de la fréquence de rafraîchissement que je sélectionne dans les options de l'émulateur (entre 60 et 75 Hz), le tressautement est en fait plus ou moins visible. Si je pouvais sélectionner 50 Hz, je suppose que le tressautement serait à peu près le même que sur ma TV.

A noter que j'ai testé tout ça avec une iso plutôt qu'avec mon exemplaire, afin d'être sûr que le problème ne venait pas de mon CD.

Je suis en tout cas toujours partant pour que ton ami fasse le test, Tama. Ca me permettra de confirmer mes conclusions (ça serait notamment intéressant de savoir si le tressautement varie bien en intensité en fonction de la fréquence de rafraîchissement choisie).

Au fait, une petite illustration de ce tressautement via une vidéo que je viens de trouver sur le Net (c'est là aussi de l'émulation, ce qui explique que le jeu soit en VF) :
https://www.youtube.com/watch?v=AJvdbx61E8c (à partir de 2'20)

Je viens de regarder ta vidéo, je pensais que c'était bien plus marqué que ça ! Je me souviens d'avoir joué à plusieurs jeux, très probablement en PAL, qui ont eu ce tressautement du haut de l'écran, majoritairement sur consoles 32 bits et peut-être sur la génération suivante. Ceci doit être dû en effet à un défaut de rafraichissement, ou même à certains moniteurs : j'ai eu 3 CRT, et le résultat variait selon celui que je choisissais.
Je vais tout de même laisser mon ami faire le test, mais ne t'inquiètes pas, ton Suikoden ne bugge pas
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"Si Kage t'y arrives pas, essaie les pruneaux d'Agen !"

Shenron, pendant une soirée Virtua Fighter 5 Ultimate Showdown.

En parlant de la série des Suikoden, vu que je n'en ai fait aucun, que j'ai un peu honte, et que le 1 et le 2 sont sortis sur le PSN, je me demandais si ça valait le coup que j'y consacre du temps. Ont-ils bien vieilli ? Je m'y mettrais bien après avoir terminé Ni No Kuni (pas demain la veille, mais j'ai espoir d'y parvenir un jour).

Juste une petite update : mon ami a bien testé son Suikoden sur TV cathodique 60hz, et il a bien lui aussi ce "bug" d'affichage. C'est "pas horrible non plus mais c'est bien là" selon ses dires, et ça n'empêche pas du tout ni de jouer, ni de finir le jeu.
Peut-être est-ce dû aux effets graphiques, ou aux couleurs dans les bâtiments, ce qui expliquerait pourquoi ça ne le fait pas dans le menu...

Voilà voilà
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"Si Kage t'y arrives pas, essaie les pruneaux d'Agen !"

Shenron, pendant une soirée Virtua Fighter 5 Ultimate Showdown.

Merci beaucoup, Tama et merci à ton ami.
Et donc, si je comprends bien, ça ne se voit carrément pas du tout lorsqu'il branche sa console sur un moniteur de PC ?

Ces petites "interférences" ne m'avaient moi non plus pas empêché de le finir à l'époque (sans les 108 étoiles en revanche)... mais il faut dire que j'avais positionné un petit cache en haut de mon écran pour ne pas être dérangé
Outre la petite gêne visuelle, je me demandais surtout si ce tressautement ne pouvait pas être le signe de quelque chose susceptible d'endommager à terme la TV elle-même... ?

@David : d'un point de vue purement graphique, le jeu était déjà considéré comme relativement "daté" à l'époque de sa sortie, ce qui fait qu'il n'a pas vraiment "vieilli" à proprement parler
Au final, je dirais que c'est tout à fait acceptable, même si la PlayStation est capable de beaucoup mieux en termes de 2D (cf. Wild Arms).
Côté sonore en revanche, c'est vraiment pas mal du tout.
Côté ergonomie, il faudrait que je me replonge un peu plus dedans pour avoir une opinion vraiment étayée.

Alors il a réessayé avec un écran de PC, et ça le fait aussi. J'en viens à me demander si ce n'est pas le jeu lui-même qui est concerné...de là à dire qu'il y a danger potentiel pour le moniteur, je ne pense pas, en tous cas je ne vois pas comment. Mais je ne suis pas du tout expert en la matière, si un autre membre pouvait nous éclairer de ses lumières !
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Shenron, pendant une soirée Virtua Fighter 5 Ultimate Showdown.

Ben si ça le fait sur un ému avec un renderer logiciel (ou sur MESS), je pense qu'il ne faut pas chercher plus loin

@David : d'un point de vue système de jeu (combats, gestion de l'inventaire, compétences, déplacements ...), depuis que j'ai joué à Bravely Default, je trouve que tous les jeux du genre ont méchamment vieillis, je n'arrive carrément plus du tout à jouer à du tour par tour / combats aléatoires, sans bénéficier de toutes le options de customisation de BD. Mais notons tout de même que les Suikoden ne font pas partie des pires : il y a beaucoup de monde dans l'équipe, ce qui assure des tactiques variées pour ne pas trop se lasser des nombreux combats, et il y a moyen de rapidement terminer ces derniers en abusant de certaines techniques.

Après, techniquement, même avis que J.

Mais là ou Suikoden 1 et 2 ont bien vieillis, au sens littéral du terme, c'est pour l'histoire et l'ambiance. On en fait plus des comme ça. Tu as encore ce parfum de J-RPG 8/16 bits qui font marcher à fonds l'imagination et l'affectif avec juste un dessin (les très jolis portraits de persos) et quelques lignes de texte. Dans Suiko2, tu peux demander à un détective privé d'enquêter sur les gugusses qui composent ton armée. Régulièrement, il va te "dévoiler" leur background avec non pas un texte interminable ou une cinématique mal fichue, mais juste une bête ligne de texte qui viendra enrichir un petit peu plus le charisme de ces héros au point de te donner envie d'écrire des fanfics sur eux tellement tu les aimes
Ce minimalisme bienvenu au sein d'un genre trop bavard, couplé à un scénario presqu'aussi bien rythmé que Chrono Trigger (les rebondissements, traitrises, nouvelles alliances, découvertes importantes, tout survient au bon moment) font de Suiko2 un de mes jeux préférés. Le 1er est (à mon avis) moins efficace, mais il FAUT le faire pour que la suite fonctionne vraiment, d'un point de vue attachement aux héros.

Merci pour les avis sur les Suikoden. Pas sûr que je trouve le temps de leur donner une chance un jour, mais j'y réfléchis sérieusement. J'ai envie de me remettre à un "vieux" J-RPG ; les Suikoden me paraissent donc être une bonne solution. D'autant que je ne connais pas du tout Bravely Default.

David : si tu n'as jamais joué à un Suikoden, fonce, les 2 premiers sont les meilleurs.

Le 1er, même s'il n'est pas indispensable, pose les galons de ce que sera cette série et est un RPG tout à fait convenable.

Le 2ème, c'est pour moi le meilleur J-RPG ever. Musiques, scénario et ses multiples rebondissements, persos charismatiques, de très très très nombreuses quêtes annexes, une durée de vie gigantesque...
Il n'est pas nécessaire de jouer au 1 avant le 2, mais tu manqueras quelques petits clins d'oeils.

Après, les Suikoden, il y a 2 façons d'y jouer :
- en ligne droite, tu traces sans te soucier d'explorer.
- tu essaies de recruter tous les 108 personnages de ton équipe, tu essaies de dénicher et de finir toutes les quêtes annexes (l'une des quêtes annexes du 2 est pratiquement impossible à ta première partie, hormis si tu as une soluce mais vaut mieux connaître à fond le jeu car la quête est limitée dans le temps et que c'est assez chaud, même si son final en vaut la peine), tu explores partout, tu veux avoir toutes les fins possibles, tu fais tous les trucs imaginables que le jeu permet : prépare-toi pour ne plus avoir de vie sociale pendant un an ^^

Après, tu as plusieurs sortes de combats : les duels (assez compliqués à expliquer, mais en gros c'est du genre "papier-pierre-ciseaux"), des combats wargame, et des combats aléatoires au tour par tour à la Final Fantasy (si tu es allergique à ces derniers, passe ton tour par contre vu qu'ils sont présents à 90%).

Signalons pour les combat la présence du mode "auto" qui permet de rapidement faire les afrontement besique.
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Je fais une petite pause dans mon scoring pour parler de la duologie Persona 2, composée de Persona 2 Innocent Sin et Persona 2 Eternal Punishment. N'étant pas disponible en Europe, il est quelque peu compliqué d'y jouer de nos jours : Innocent Sin est disponible sur PSP en anglais, mais Eternal Punishment, lui, est toujours en japonais sur la portable de Sony. J'ai donc du recourir à des expédients pour le moins discutables, à savoir graver un CD.
Voilà, je me suis confessé. Il n'y a pas à dire, je ne regrette pas du tout l'époque où ce genre de jeux ne sortait presque pas chez nous !

Cette duologie m'a inspiré beaucoup de sentiments contradictoires. Ce ne sont pas des chefs d’œuvre, loin s'en faut, mais ils ont une réelle personnalité et sont des témoins vivants d'une certaine époque, celle où Atlus se cherchait encore et essayait pleine de choses différentes pour préparer son troisième épisode de Shin Megami Tensei. Il est rare d'avoir à la fois le plaisir de jeu et le plaisir de l'histoire.
Pour résumer le pitch général, tout se passe à notre époque dans la ville de Sumaru, où un pan de la réalité a été perturbé puisqu'il semble que les rumeurs, même sorties de nulle part, deviennent vraies si elles sont suffisamment relayées. Innocent Sin relate donc l'histoire d'une rumeur qui court dans les lycées de la ville, à savoir que si on appelle son propre numéro sur son portable, une créature appelée Joker apparait et nous permet de réaliser immédiatement un de nos rêves les plus chers. Bien évidemment, ça va partir en vrille à vitesse grand V et sortir de l'enceinte bien propre d'un lycée sans histoire pour prendre des proportions mondiales. Pour donner un exemple, que pensez-vous qu'il puisse se passer quand ne bande de crétins fait courir le bruit qu'Adolf Hitler est de retour avec une armée de zombis nazis et armé de la lance de Longinus ?

Ces rumeurs permettent à cette duologie de faire deux choses : premièrement, d'avoir presque quartier libre quant au développement scénaristique, et de justifier à peu près tout ce qui va se passer de manière crédible, sans compter que ça permet de varier les décors et les aires de jeu. Deuxièmement, elle va s'intégrer dans les mécaniques de jeu car vos personnages pourront, très tôt, propager les rumeurs qui les arrangent. En effet, une agence de détectives privés, l'Agence Kuzunoha (petit clin d’œil à la série Devil Summoner, chez Atlus également), vous permet de s'occuper de les propager pour vous. Si il y a des idées qui se cantonnent au scénario, la plupart d'entre elles concernent les commerces et les lieux à visiter. Par exemple, en parlant aux différents personnages disséminés à Sumaru, vous pourrez apprendre que tel magasin de vêtements vend des armures sous le manteau ! Mais untel vous dira que les prix sont bas mais que la qualité n'est pas vraiment au rendez-vous ; un autre vous dira au contraire que les prix sont très élevés mais que ce sont des pièces très prisées ! A vous de choisir ensuite, contre paiement, quelle rumeur vous préférez voir se réaliser. Cela peut concerner les différents donjons, où certains ennemis rares et puissants peuvent être rencontrés avec des récompenses attractives, où carrément le design même qui peut se modifier, les transformant en de véritables labyrinthes bourrés de pièges et de trésors.


Mr. Todoroki est le préposé aux rumeurs. Allez-lui faire part de celles que vous voulez voir propager.

Cette importance de la parole, héritée directement de la série principale, se retrouve aussi dans les combats où vous pourrez engager la discussion avec les démons en face de vous au lieu de leur casser la figure. Mécanique complexe et quelque peu aléatoire, je passerai volontairement sur détails en me contentant de dire que si vous réussissez à faire rire ou susciter suffisamment d'intérêt chez votre vis-à-vis, vous pourrez obtenir de lui des récompenses. Objets, informations, établissement d'un contrat, l'intérêt est ici d'obtenir des cartes de Tarot correspondant à la lame dont le démon fait partie. Ces cartes, réparties entre les 22 arcanes majeures (du Bateleur au Monde), vous permettent d'invoquer les Persona, pierre angulaire des combats. Une fois que vous aurez rejoint la salle idoine et que vous aurez suffisamment de cartes de la bonne lame, vous aurez la possibilité d'invoquer des Personas d'un niveau ne pouvant pas dépasser de plus de 5 celui de votre personnage le plus fort. Ainsi, si Tatsuya est de niveau 20, vous pourrez invoquer une Persona de niveau 25 maximum.


Igor sera votre humble et fantasque serviteur pour tout ce qui concerne les Personas.

Chaque Persona fonctionne comme une sorte d'équipement qui viendrait se greffer par dessus votre personnage, lui conférer des sorts uniques, des augmentations de statistiques ainsi que des forces et faiblesses. Si vous avez pensé "Pokémon", c'est bien normal, les MegaTen sont en quelque sorte le grand-père de Pikachu Le choix des Personas s'avère crucial tant il faudra trouver les bonnes combinaisons pour ne pas se faire pourrir rapidement, les deux jeux présentant une difficulté somme toute relevée. Et surtout, il faudra composer avec les Sorts de Fusion.

Car assez vite, les jeux introduisent la possibilité de faire des "combos" de sorts qui donnent naissance à un nouveau sort, souvent bien plus puissant et utile, à condition d'utiliser les bons sorts et dans le bon ordre. Ainsi, combiner un sort de Terre, puis de Vent, puis de Feu lancera Tower Inferno, un gros sort de feu à cible unique. Mais faites Vent, puis Feu, puis Terre et vous lancerez Stone Rise qui est un sort de terre. Deux sorts de Foudre à la suite créent Lightning Blast, sort de foudre général avec une bonne probabilité de paralyser l'ennemi (et de lui sucrer son tour de jeu) ; combiner Maka Kaja, une amélioration d'attaque magique, avec Affectionnate Prayer, sort de soin général, crée Maha Makakaja, qui améliore la puissance magique de tout le groupe.
La liste est très, très longue, mais on peut s'aider d'un objet que l'on trouve très vite, Orb of Solving, pour nous mettre sur la voie quant aux différentes fusions que l'on peut découvrir et effectuer. Car ces fusions sont le cœur des combats tant elles sont puissantes et utiles, et le choix des Personas s'orientera assez vite autour d'elles (et de la gestion des points forts/points faibles). Heureusement que le jeu garde la trace des Fusions effectuées, et vous propose des raccourcis pour les refaire sans avoir à choisir vous-même les sorts correspondants à chaque fois.


Ici, Tatsuya, Lisa et Eikichi combinent leurs forces pour lancer Tower Inferno.

Cependant, ces mécaniques de jeu ne sont pas sans créer quelques problèmes. En fait, le plus gros défaut de cette duologie est sa gestion du rythme. Si vous avez lu mon paragraphe plus haut, vous devez bien vous douter que l'aspect combat/exploration/création de Personas prend du temps, et vous avez raison, et en plus les donjons sont loin d'être de la rigolade ! Pièges, trous, mécanismes, ce sont de vrais dédales dans lesquels on peut se perdre, même avec la carte très bien faite. Ainsi le jeu pur est long, voir longuet car on doit se ménager des plages de discussions avec les démons pour récupérer des cartes, sans oublier le levelling (pas trop important tout de même), l'attribution et le levelling des Personas, sans oublier l'avancée proprement dite.
Mais à l'inverse, la narration elle-même va trop vite. On dirait que les deux jeux sont si pressés de mettre le joueur devant toutes leurs bonnes idées qu'elles ne prennent pas assez le temps de poser les enjeux et les situations, ce qui donne un côté franchement bordélique au scénario qui, à cause du système des rumeurs, part déjà bien dans tous les sens Du coup on se retrouve devant deux jeux qui raconte trop vite mais font jouer trop longtemps, ce qui est tout de même assez unique en son genre !

Mais il m'est difficile de leur en vouloir, car Persona 2 est une duologie qui a un charme vraiment affirmé. Son esthétique (autant dans les lieux que les personnages) est soignée, à la fois sobre et moderne ; il sait gérer différents registres de narration comme l'humour, l'urgence, la résignation ou la tristesse de manière efficace et crédible grâce à des dialogues et des personnages très bien écrits ; toute l'ambiance sonore se situe plusieurs crans au-dessus de la concurrence avec une bande-son jazz/pop moderne de qualité ; et surtout, les jeux ont une réelle personnalité ! Ils me font penser à un adolescent qui bouillonne d'idées mais ne sait pas encore les mettre en forme, alors il balance tout en même temps dans la marmite et touille comme un forcené. Alors forcément, le bouillon n'est pas digne de celui des grands chefs, mais c'est fait avec tant d'amour, de passion et de bonnes idées qu'il est difficile de ne pas apprécier le plat ! Pas de "grands" jeux, mais des jeux marquants à leur manière. Je regrette cependant qu'il soit aussi difficile d'y jouer de nos jours. Si Innocent Sin est disponible sur PSP pour une somme relativement modique, Eternal Punishment est carrément hors de prix en version américaine, et sa version PSP est restée coincée au Japon.
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Shenron, pendant une soirée Virtua Fighter 5 Ultimate Showdown.