Bah j'irai voir les séquences manquantes sur Youtube, ça m'évitera les crises de nerfs causées par la jouabilité et les soupirs causés par le faible intérêt des séquences de jeu

Ce sont des séquences jouables, pas des cinématiques :/

Sinon j'avais fait Conker sur N64 puis je l'ai refait sur Xbox et je dois dire que ça m'a beaucoup plu.
La jouabilité à deux stick de la version Xbox est moins pénible.
Je me souviens avoir peiné dans certains passages sur 64 alors que c'était une formalité sur Xbox ( et ça provient pas seulement d'une difficulté plus grande dans l'opus 64 ).

De toute façon, le combat contre le Great, Mighty Poo est le combat contre un boss le plus mémorable de ma carrière de joueur.

Petit up, je viens de craquer pour Conker, après l'avoir bien entamé sur émulateur, histoire d'y jouer dans de meilleures conditions et de profiter du multi dément. Seul problème : j'ai pas de Nintendo 64, mais je l'emprunterais à un pote donc tout baigne. je voulais juste savoir si le jeu nécessitait le ram pack ou quelque chose du genre, pour en profiter pleinement.

La boîte n'indique rien de tel donc tu peux foncer et profiter pleinement d'un des jeux les plus marquants de la N64.
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J'aimerais bien savoir si camite a fini le jeu, finalement, parce qu'arrêter après l'homme préhistorique juste parce qu'il lui manquait quelques dollars alors qu'il y a une liasse toute seule dans le nid de guêpes qui n'attend que quelqu'un pour la chopper après résolution d'une toute petite énigme pas compliquée, et rater tous les moments d'anthologie qui suivent, dans le genre gâchis on peut difficilement faire mieux.
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La liasse à côté du nid de guèpes est la seule que je n'ai pas réussi à avoir, et je n'ai jamais compris comment faire pour l'avoir... Mais c'est vrai qu'il est dommage de s'arrêter à cause de ça.

Enfin, je crois que j'ai attendu trop longtemps Conker's, j'ai trop lu, entendu, fantasmé sur ce jeu, et finalement, quand j'ai pu enfin y jouer, six ans après sa sortie (soit cette année) il ne m'a pas autant enthousiasmé que je le pensais. C'est vrai que certaines phases de gameplay m'ont étonné, par exemple l'adéquation entre l'état de Conker (bourré, boiteux...) et la façon de le manier. Je trouve, globalement, qu'il y a une cohésion fantastique dans à peu près toutes les situations, jouabilité, graphisme, ambiance, comme une sorte de "réalité" encore plus trippante car déformée dans tous les sens. Le passage qui m'a vraiment frappé c'est celui dans la boîte de nuit des hommes de pierre, avec la musique assourdissante : l'ambiance y est si parfaite, hallucinante, entêtante, au point de mettre mal à l'aise, surtout quand Conker se met à picoler et essaie d'arroser tout le monde. Un peu dans le même genre, la manière de battre les boss est "logique", si je peux m'exprimer ainsi, et demande une réflexion et une intéraction poussée avec l'environnement et la jouabilité (la meule bionique, l'homme préhistorique, le taureau, j'en passe...).

Ce qui m'a le plus surpris avec ce jeu quand même, c'est que ce n'est pas un jeu de plate-forme, alors que je n'attendais que ça de sa part (genre, dans la même veine que Banjo Tooie). C'est bien d'un côté, car le soft est vraiment déroutant et accumule des phases de gameplay totalement différentes, très étonnantes : le passage vampiresque, pour ne citer que lui, accumule les prouesses. Mais, vers la fin, il y avait peut-être un peu trop de phases de shoot, une facilité, à mes yeux.

D'ailleurs j'en viens à la jouabilité, en tant que confort, répondant, souplesse du personnage etc... Je dois dire que c'est le point de Conker qui m'a le plus déçu. Dès le début, manier Conker m'a paru très poussif, avec les sauts, l'hélico, jongler entre les plates-formes. La suite ne m'a pas plus convaincu, Conker est très lourd, une sorte d'inertie gênante. Les phases d'exploration, de plate forme, manquent clairement de précision (le passage au chapitre de la guerre où il faut passer des rayons laser a failli ma faire péter un cable ou encore le moment où il faut grimper en haut d'une tour pour activer un rouage ou bien le passage sous l'eau), on ne retrouve pas le plaisir passé avec Banjo. C'est aussi cet aspect qui m'a convaincu que Conker n'est pas du tout un jeu de plate forme. Ca m'a un peu gâché mon plaisir, comme si j'avais à faire à un jeu inabouti.

Enfin bon, ce qui m'a vraiment privé du plaisir que j'aurais du avoir c'est, comme je l'ai dit plus haut, le fait d'avoir quasiment joué au jeu avant de l'avoir entre les mains. J'ai tellement attendu avant de pouvoir le faire, qu'au final, j'ai eu l'impression de le connaître par coeur, d'autant que tous les passages cultes sont connus de tous, même ceux qui n'ont jamais joué au jeu, tant ils ont été ressassés (le caca chanteur (d'ailleurs, c'est le passage que j'ai le moins aimé), l'abeille déprimée, le passage Matrix, le chien Dents de la Mer, le castrage de chaudière, la guerre etc...). Les seuls passages qui m'ont vraiment surpris ce sont les chapitres de la préhistoire et celui des zombies/dracula, ceux dont je n'avais jamais entendu parler...

Bref, tout ça pour dire que Banjo Tooie reste le plus grand jeu de plate forme 3D, à ce jour.

Je suis assez d'accord avec yedo : j'ai tellement entendu parler de Conker en des termes plus que dithyrambiques depuis sa sortie sur N64 que j'en attendais beaucoup. Et puis le décalage entre ce que j'attendais (un chef d'oeuvre historique, un jeu culte ultra subversif etc) et ce que j'ai découvert (un jeu lourdingue avec quelques bons gags, du moins dans sa première partie) me fait me demander : est-ce moi ou le jeu qui a mal vieilli depuis sa sortie ?

Au fond, tant pis pour moi. Mais il y a quand même un problème. Le jeu est-il très mauvais dans sa première moitié puis génial dans sa seconde ? Possible, mais je joue plutôt pour m'amuser et la purge qu'a constitué pour moi la première partie du jeu me bloque complètement. Et quand je pense que Rudolf, grand fan, parle d'un passage à venir où "la jouabilité fait vraiment défaut", mais qu'est-ce que ça doit être

En fait, depuis le début, on me promet des passages d'anthologie par douzaine et je suis invariablement déçu (une montagne de caca qui chante de l'opéra, hohoho). ça me rappelle des discussions autour de killer7, certains abandonnaient à la moitié, ce que je trouvais dommage sur le coup puisqu'ils ne voyaient pas le sens global, mais au fond, s'ils n'accrochent pas aux premiers niveaux, à quoi bon ? C'est sans espoir, ils n'accrocheront pas plus après. C'est ce qu'il m'est arrivé avec Conker.
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Si loin une roue

Donc en gros ç'est la hype autour de Conker qui a tué vos expériences?

Quant à dire que Conker a mal vieilli, je ne pense pas. C'est un jeu qui propose de nombreuses phases de gameplay différentes dans un univers qui reste encore outrancier pour notre société bien-pensante. Pour revenir au gameplay, il est vrai que certaines séquences dans le jeu sont un peu maladroites par rapport à d'autres. Mais je pense sincèrement que ce gameplay pot-pourri dans sa globalité est plutôt bon, loin de nombreux jeux qui veulent toucher à tout et ce encore maintenant. Pour certaines phases plus ardues que d'autres, la persévérance gagne toujours car l'expérience finit toujours par rattraper les quelques errements du gameplay. On rate, on comprend, on réessaye puis on réussit. Et encore, ces moments de difficultés parfois frustrants sont rares, la progression dans Conker étant plutôt fluide.

En même temps, sans la hype, je pense que je n'y aurais jamais joué
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Si loin une roue

Oui et non.
Il faut préciser que je suis un immense fan de Rare (surtout sur N64), et, à l'époque, Conker représentait un peu le saint graal que je n'ai jamais pu atteindre (trop cher), hype ou pas hype. Le découvrir après coup, longtemps après coup même, n'a pas favorisé mon expérience, je pense, vu que j'avais eu le temps de retourner le jeu dans ma tête des centaines de fois. Du coup ma déception est plutôt de l'ordre psychlogique, si j'ose dire, indépendamment de la qualité du jeu. J'ai parfois eu du mal à rentrer dans le trip. Et si le gameplay pot pourri est, en effet, bon dans l'ensemble, les petits errements m'ont un peu chagriné (le coup des lasers je ne l'ai toujours pas digéré, passer cette épreuve a plus été un calvaire hasardeux qu'une histoire de maitrise et d'expérience, d'ailleurs j'ai été obligé de m'emplatrer un ou deux lasers, exprès, pour continuer). C'est clair que Conker est un jeu unique, singulier, mais pas l'immense monument que j'espérais. J'attendrais peut-être de digérer cette expérience, mais je ne crois pas que je changerais d'avis, malheureusement (j'aurais adoré être fan de ce jeu, tant pis).

C'est vrai que cette séquence est certainement la plus horripilante du jeu quand on l'essaye pour la première fois. Mais en dosant parfaitement ses sauts, il est possible d'y arriver sans se prendre un seul laser. Par contre la marge de manoeuvre extrèmement étroite et des angles de caméra pas très adaptés compliquent énormément la chose.

M'enfin, ç'est vrai que Conker ç'est surtout un trip, une aventure sans vraiment de cohérence et un pot-pourri de séquences de jeu. Ca m'a fait la même chose que Camite et Yedo quand j'ai essayé Metal Gear Solid. Mais ceci est une autre histoire.
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Bin voilà, je l'ai reçu, et par rapport à l'émulation j'ai pris une méchante claque, mais pas dans le sens ou je l'espérais ; bon, la résolution inférieure et le cortège d'aliasing qui va avec, je m'y attendais, mais LE truc dont je voulais me débarasser en passant sur console, càd les ralentissements, bah y en a toujours ?! Ca ne rame pas mais ça n'est pas non plus fluide pour un sou, surtout certaines cinématiques comme le bar de l'intro.. J'essaierais bien l'expansion pack mais si le boitier n'en fait pas mention, c'est mal parti...

Sinon le jeu en lui même, j'ai eu beau y jouer plusieurs années après tout le monde, au clavier, et après lecture de toutes les critiques élogieuses, ça n'a pas suffi à me décourager ^^ Je trouve que c'est une excellente idée de laisser tomber la plate-forme classique pour un truc plus linéaire et varié ; c'est cohérent par rapport au pétage de câble scato, après ça impossible de considérer Conker comme un sous-Banjo.. L'ennui c'est que c'est pas toujours très bien géré, la progression à coup de liasses de billets, beurk... Je me suis souvent retrouvé bloqué, faute d'indications... En fait Conker s'apprécie mieux quand on le connait bien, que l'on sait exactement quoi faire et qu'on lance juste une p'tite partie pour se refaire son chapitre préféré. Trop laborieux la première fois pour être un chef d'oeuvre.. Ce qui ne m'empêche pas de l'adorer !

Ceci dit, quelles que soient les errances du mode solo, Conker envoie la sauce en multijoueurs. C'est essentiellement un mélange de plate-forme/shoot à la troisième personne décliné en de multiples épreuves, sans compter les chars d'assaut et la course sur lave, le tout à 4 + les bots. Je ne sais pas ce que vaut la version live mais si c'est du même niveau, miam ^_^

Je l'avais aussi d'abord testé en émulation et les ralentissements m'avaient gêné. Je croyais que c'était mon ordi qui était pas assez puissant, mais, en fait, c'est la même chose sur console, même avec l'expansion pack. Enfin comme tu dis, littleworm, ça ne rame pas vraiment mais l'animation est saccadée...

Le multijoueur je ne l'ai pas exploré, mais ça ne m'intéresse pas, je n'ai personne avec qui jouer.

Si je me souviens bien, tu peux y jouer tout seul avec des bots. Mais à plusieurs, Conker, ç'est le panard, chose que la "hype" autour de ce jeu a complètement délaissé.
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J'ai essayé de jouer avec des bots mais j'ai rien compris à ce qu'il fallait faire, que ce soit avec les villageois (je me fais canarder à vue), le truc avec l'ours et le chat je ne sais plus (je me ballade dans un décor, y'a aucun ennemi, sauf dans les miradors, des snipers je crois, j'ai tourné en rond pendant une demie heure), le truc à la préhistoire (celui-là encore ça allait, mais qu'est-ce que c'était chiant de devoir buter des dinos, tchourer un oeuf et tout, avec la maniabilité poussive) et le truc avec les fouines (je pensais avoir compris mais à la fin tout le monde se fait zigouiller si je me rappelle bien)... Au bout de cinq minutes, j'avais déjà rangé la manettes. Mais j'avoue ne pas avoir fait beaucoup d'efforts pour approfondir ce mode.

En fait dans le mode Beach tu incarnes soit les Teddiz soit les Frenchies. Les Frenchies doivent atteindre le camion qui les emmenera vers Paris, en évitant de se faire canarder par les Teddiz dans leurs miradors. Chaque écureuil ramené à l'une des grosses portes de sortie au bout du niveau rapporte un point. Il y a aussi un gros détonateur planqué sur un relief, qui une fois activée bute tous les Teddiz présents. War c'est du team deathmatch avec une arme secrète au gaz planquée dans les égoûts. Heist il faut ramener le sac de fric au milieu du niveau dans sa propre base. Et celui avec les dinos, bon tu as compris. En fait c'est surtout les maps de ces deux derniers qui me posent problème, on s'y perd très facilement. Je suis encore assez mauvais ; c'est bizarre, je n'ai jamais entendu que des éloges à propos du pad N64 pour les shoots et moi j'arrive vraiment pas à viser avec, surtout avec l'axe Y inversé (pareil pour Turok). J'espère que ça viendra..

Merci pour les précisions, peut-être que je réessaierais, un jour, quand je remettrais la cartouche dans la console.
C'est vrai que les maps ne m'ont pas trop plu, moi aussi je me suis perdu facilement. Mais, je le redis, je n'ai pas pris le temps de me familiariser avec le mode multi. Par contre, le pad N64 ne me pose pas de problème. En même temps je n'ai aucune expérience de FPS PC, j'ai fait mes premiers pas dans le genre sur Nintendo 64 avec des jeux comme Goldeneye, Quake et Perfect Dark, donc c'est tout de suite plus naturel.

Il fallait écouter ce qu'avait Birdy (et non pas Beardy ) au début du jeu:

"Context sensitive. It's sensitive to context".

Et là, tout est dit. Il ne faut pas séparer Conker de son contexte et le prendre pour ce qu'il n'est pas: un jeu de plate-forme à la Banjo et un modèle de jouabilité à suivre.
Bien sûr que le jeu n'est pas parfait, que la jouabilité est plus proche d'un Donkey Kong 64 qu'un Banjo en terme de fluidité, qu'il y a deux ou trois moment peu jouables comme la nage, l'escalade avec les engrenages et la fuite avec les rayons laser. Mais à côté le jeu nous offre un enchaînement de situations plus déjantées les unes que les autres, un gameplay très diversifié et maîtrisé dans la majeure partie du jeu.

Il faut bien avoir le contexte en tête quand on joue au jeu: c'est un jeu Rare, tournant sur Nintendo 64 (la console pour joueurs en bas-âge proposant univers enfantins et niais). Au début, le jeu devait être dans la même veine que les jeux mimi tout plein auxquels semblait se résumer la console aux yeux de ses détracteurs. Mais en voyant les critiques dont ils faisaient objet, Rare a pêté un câble et nous a livré une sorte d'automutilation (une flagellation de leur univers ainsi que celui de Nintendo). L'écran-titre du jeu donne le ton avec Conker qui découpe le logo N64 avec sa tronçonneuse et le remplace fièrement par le logo Rare: un beau sentiment de ras-le-bol que voilà!

Et c'est en ayant tout ce contexte que le jeu se révèle hilarant! Rare avait déjà commencé un peu à "déconner" avec les ennemis de Jet Force Gemini qui explosent en morceau (littéralement) dans un déluge de sang (vert tout de même): ce n'étaient que les prémices de ce qu'allait donner Conker.

Dans Conker, ils se sont amusés à détourner tous les clichés dont faisait l'objet la console, ainsi que les codes qu'ils devaient utiliser pour faire un jeu de plate-forme bien moral, tout ça. Le héros est cupide, intéressé, grossier, un peu obsédé par les filles (cf la femme préhistorique), il boit... Et dire que c'est un jeu N64.
Dans le rayon détournement, on peut citer les Tediz. Dans Jet Force Gemini , il fallait sauver des ours en peluche (les Nounouss) mimis tout plein, et dans Conker il faut combattre des ours en peluches absolument horribles, sanguinaires et assimilés aux nazis (les Tediz): ce parallèle est à mourir de rire!

Et il faut voir tous ces aspects déjantés qui vont avec et qui nous font croire avec peine que c'est un jeu N64: les cris érotiques (hors champ) entre le tournesol et l'abeille, la castration de la chaudière, le combat contre the Great Mighty Poo, la caricature de paysans américains (avec les pots de peinture), les combats sanglants à dos de tyrannosaure contre les hommes préhistoriques...

A côté de ces moments cultes et de ces détournements cinématographiques, il faut voir aussi toutes ces phases de gameplay géniales comme tout le chapitre draculesque qui montre que Resident Evil 4 n'a pas forcément tout inventé, ou encore toute la partie guerrière où on bascule réellement dans un FPS pur et dur (rythme endiablé dans les affrontements, ambiance oppressante, combat génial en char d'assaut contre le robot).

Et enfin, cette fin tragique et inattendue qui donne tout son sens au jeu ainsi qu'au titre: c'était un "Bad Fur Day", une journée de merde où Conker aurait mieux fait de rester couché.

Conker est un jeu particulier, difficement séparable de son contexte.
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"Quand le sage montre la Lune, l'idiot regarde le doigt." Proverbe chinois

Rudolf, je pense la même chose que toi mais je n'aurais pu le dire aussi bien. Tu permets que je t'accroche cette médaille du Conker's fan club?
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