J'ai lu l'article.

Ça m'intéresserait beaucoup, une vraie simulation de psychiatrie avec un interpréteur syntaxique. Quelque chose de fouillé et réaliste, qui intégrerait aussi des réunions avec d'autres psys histoire d'orienter le joueur et lui enseigner les bases.

Le fait d'avoir des séquences vidéo est un peu contre-productif à mon avis : on est distrait par les images, le jeu des acteurs et leur physique, et ça limite forcément les possibilités d'échanges. Mais il est possible avec l'évolution des IA d'avoir dans les années qui arrivent quelque chose de pas mal dans le genre (pour une fois que je trouve quelque chose de positif à dire des IA), sans se priver d'une véritable mise en scène.

Dans le cas de Dr Dekker, je note aussi que les pathologies décrites ont l'air complètement fantaisistes, sans doute pour mieux orienter le récit vers ce côté lovecraftien que l'article évoque. Mais ce jeu a l'air pas mal du tout.

En tout cas merci JC pour cette découverte.
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Yep, moi aussi je serais curieux de jouer à une simulation de psychiatrie.

Dr. Dekker est écrit et présenté comme totalement fictionnel, mais en termes de gameplay on se rapproche de ce que pourrait donner une telle simulation. D'ailleurs, même si les pathologies décrites sont pour la plupart très fantaisistes, la manière d'aborder les choses avec les patients est plutôt soignée, de même que l'évolution des comportements au fil des séances. Par exemple, le cas de Nathan, qui croit revivre en boucle la même journée : on peut l'aider à guérir en lui faisant raconter et donc prendre conscience de la raison pour laquelle il est dans cette situation (qu'elle soit réelle ou pas). En l'occurrence, c'est la matérialisation du fait qu'il a perdu sa compagne dans un accident dont il se sent responsable au point qu'il n'arrive littéralement plus à aller de l'avant. Donc on n'est pas du tout dans un trip rigolo à la "un jour sans fin", le fond est traité plutôt sérieusement. Ca laisse entrevoir tout le potentiel d'une vraie simulation de psy...

Après, le jeu a aussi quelques pointes d'ironie et d'humour (comme la secrétaire qui semble prendre un certain plaisir à nous interrompre façon jump scare chaque fois qu'elle a une info à nous communiquer). Sans parler de tout l'aspect whodunit horrifico-fantastique, plus ou moins prononcé selon les patients, et qui nous éloigne régulièrement de la fonction de psy au profit de celle d'enquêteur.