Chapite 0 : Avant Resident Evil
Soyons clair,
Resident Evil ne fut absolument pas ma première expérience horrifique ou effrayante du jeu vidéo.
Ma peur vidéoludique la plus lointaine que je me souvienne, c’était
Maniac Mansion sur Nes.
Maniac Mansion est un Point and Click de Lucas Art. Il n’est en réalité pas particulièrement effrayant. Il est même surtout second degré, inspiré des clichés des teen movie de l’époque. Il n’empêche que lorsqu’un membre de la famille Edison débarquait pour nous capturer, moi et ma famille ont tous sursauté car l’événement était accompagné de cette musique dont les première note prenait par surprise.
Le sursaut
Après ça, nous étions à chaque fois sur le qui-vive à appréhender chaque pièce. C’est donc ça mon plus vieux souvenir de peur dans un jeu vidéo.
Notons que
Maniac Mansion était l’un des rare jeu entièrement en français sur Nes. Ce qui ne mine de rien permettait de mieux entrer dans l’histoire.
Plus tard, dans une émission (sans doute micro kids) il y a eue un reportage consacré à un tout nouveau jeu en développement :
Alone in the Dark. Le jeu était encore en développement (le personnage n’avait pas de visage dans les vidéos du reportage), mais j’étais fasciné par les graphismes et le thème de maison hantée qui y était présenté. Ce jeu m’a longtemps hanté, je voulais absolument y jouer, même si j’ignorais à l’époque sur quelle plateforme il était présent.
Je voulais y jouer !
Cela n’arrivera pas.
A l’époque, on n’avait pas de PC ou de micro-ordinateur à la maison, nos machines de jeu étaient des consoles, notamment Nintendo et
Alone in the Dark n’allait pas débarquer sur la Super Nes, c'était juste impossible.
Il sortira bien sur console, mais que sur des modèles qui ne m’intéressait pas pour raison X ou Y et donc que je n’ai jamais eue comme la 3DO.
Un jour alors qu’on avait un petit ordinateur portable, mon cousin qui lui a grandis avec des ordinateurs me ramena
Alone in the Dark sur Disquette, malheureusement il y eue un problème et seule la cinématique se lança mais jamais le jeu. En contrepartie, je pu jouer à
Doom qui malgré l’absence de musique dû à la configuration de mon PC et ses son midi me fit sursauter plus d’une fois avec ses démons au coin de chaque couloir.
Tout ce que je put avoir d'Alone in the Dark à l'époque
L'angoisse au bout du couloir
En 1995, nous eurent pour noel une console qui n’était pas estampillé Nintendo : La playstation. C’était la console qui nous faisait rêver via les magazines et ses jeux comme
Toshiden (je sais que la série aujourd’hui fait plus sourire qu’autre chose mais a l’époque c’était loin d’être le cas).
Quelque temps plus tard des magazines faisaient la previews de
Alone in the Dark 2. En effet un portage du jeu était prévu sur les consoles 32 bits du moment qu’était la Playstation et la Saturn, avec en plus des graphismes retravailler.
Inutile de dire que je fus agréablement surpris par cette annonce, à défaut de jouer au premier je pourrais faire le 2. Quand le titre fut sorti en mai 1996, je pris mes économies et revendis quelque jeu afin de le prendre.
La fin d'une frustration
Alone in the Dark : Jack is Back (son titre officiel sur playstation) fut une bonne expérience pour moi à l’époque. Si j’avais du mal avec le contrôle au début, j’étais pris par l’ambiance et l’histoire, par ce concept de " détective du paranormal " qu’était Edward Carnby, me renvoyant à
X-Files que j’avais découvert sur la TSR (télévision suisse romande) et dont j’étais déjà fan.
Le jeu ne me faisait pas vraiment peur, et il avait divers soucis comme les combats ou les temps de chargement qui arrivaient aléatoirement, parfois en plein déplacement et action.
Mais j’avais vraiment apprécié l’aventure qui m’avais été proposer, son mélange d’atmosphère de prohibition de vaudou et de piraterie au point de la faire une deuxième fois.
Une ambiance Train Fantôme qui n'étais pas pour me déplaire
J’étais content. A défaut d’avoir jouer à quelque chose de grand, notamment par rapport à mes attentes à l’époque de l’annonce du premier volet, une frustration était partie et j’avais le sentiment d’avoir enfin jouer à quelque chose de nouveau. Une satisfaction doublée d’un devoir accomplis
Si j’avais su ce qui m’attendais 3 mois plus tard…
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