En regardant une vidéo sur le net de BastichB 64k sur le net à propos de ses RPGs préférés sur Commodore 64, je l’ai vu parler de The Bard’s Tale et ça m’a pas mal enchanté, d’autant plus que je connais la série de réputation mais sans plus.
Par un prompt et heureux hasard, il s’avère que la trilogie a été remasterisée sur PC et Xbox One, apportant nombre d’améliorations de qualité de vie et même la possibilité de jouer à la version originale. Pris d’une envie de découvrir cette ancêtre du RPG, un autre incroyable hasard à fait que ce pack soit disponible via le Game Pass PC & Xbox (c’est fou comme la vie fait bien les choses).
The Bard’s Tale, c’est quoi ? Sorti sur micro ordinateurs en 1985 (j’avais 2 ans !) et plus tard sur NES, The Bard's Tale: Tales of the Unknown est un RPG très classique à ceci près qu’il est doté de pas mal d’humour un peu absurde, de décisions de level & game design un poil trollesque voire carrément méchant (le jeu accuse clairement son âge sur certains points). Le jeu se montre aussi très souvent sans pitié dans les donjons où il n’est pas rare de tomber sur quatre groupes d’ennemis en nombres complètement pétés comme par exemple une pièce minuscule où se trouvent « 7 hydres, 5 dragons de cuivre, 2 maîtres ninja et 4 ogres mages ». Ou le légendaire «
La pièce est remplie de 99 berserkers, 99 berserkers, 99 berserkers, 99 berserkers ».
Non, ce n’est pas une blague, vous affrontez bien 396 ennemis en même temps.
Le jeu se présente ainsi : une fenêtre sur la gauche qui vous présente les lieux et personnages, la fenêtre de droite montre les actions disponibles et en dessous se trouve les stats de vos personnages ainsi que leur classe. L’exploration met à disposition du joueur (dans la version moderne) une minimap qui se met à jour automatiquement et permet d’éviter d’avoir systématiquement recourt à la carte complète.
On se déplace « case par case » comme à l’ancienne sauf qu’ici tout est rendu dans une 3D pas très folichonne mais au moins c’est net et surtout rapide. On peut même utiliser la souris / stick droit pour regarder alentours (comme dans Legend of Grimrock) et on peut aussi se rendre compte de la position du soleil en levant la tête ou en observant les ombres s’allonger dans les rues de Skara Brae, bloquant ainsi l’accès à l’unique forgeron de la ville et à la zone qui permet de valider son passage de niveau (car oui, gagner de l’XP ne suffit pas).
Oh, la belle statue de Dragon qui garde l’accès à une zone importante ! Et si on tentait de l’atta- Game Over.
Satisfait de pouvoir y jouer aussi facilement, je me mimes (du verbe mettre, imparfait du George Abitbol) en route vers mon aventure dans les rues tortueuses et un peu folles de Skara Brae, créant ma propre équipe d’aventuriers comme dans les bons vieux
Drakkhen, Ishar et autres RPG de l’ère 8 et 16 bits.
C’est ainsi que Koren le Rôdeur se vit rejoint par Torfen le Paladin, Lisbeth la Guerrière, Issam le Moine en front, et pour couvrir leurs arrières grâce aux arcs, chansons, instruments magiques et puissants sortilèges, il embaucha Melmir la Barde, Lucia la Soricère et Serina l’Enchanteresse.
Nous allions vivre de palpitantes aventures... sur console. Oui, grand fou que je suis, j’ai joué à The Bard’s Tale 1 sur console. Et c’est jouable en plus.
A suivre.
(PS : j’aurai bien aimé en faire un Groblog mais je manque pas mal de copies d’écran ; il me faudrait limite refaire une sauvegarde).
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Turrican Maniac (©️ nicko).