Haha, oui je comprend ! La terre est sauvée pas d'inquiétude ! Mais merci quand même pour l'accueil robotique (je suis quand même flatté d'avoir été comparé à une IA capable de dominer le monde )

Le personnage de Johnny Silverhand est juste génial, ni IA ni plus tout à fait humain. Dans une quêtes secondaire je viens de passer une nuit pour le moins agitée et arrosée avec lui ou alors j'étais lui, mince je m'en rappelle plus. C'est quoi ce tatouage ?

Je ne sais pas ce que vaut la version anglaise où Keanu Reeves double son personnage mais la VF est de très bonne facture (c'est son doubleur FR attitré).

Les personnages féminins ne sont pas en reste, Judy Alvarez en tête!

Mouais, c'est typiquement ce qu'un bot dirait pour égarer les soupçons...

Nonobstant, je te présente mes excuses : la structure du message, avec un lien au beau milieu, avait un parfum de suspicion. Un beau faux positif, on dirait. Bienvenue !

On voit pas l'image ;(
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ça tente personne de parler du jeu sur son topic ou à minima de son univers ?


Je dis ça comme ça hein.

En tous cas, j'ai réussi à chopper une 3080Ti, et je me suis payé Cyberpunk dans la foulée, à moitié prix. Je n'y jouerai pas encore, je dois d'abord finir Control, mais les retours que j'ai eus ne sont pas si catastrophiques que ça.
Je me ferai bien sûr ma propre opinion.
On m'a dit qu'il ne fallait pas s'attendre à un GTA dans un univers Cyberpunk. Vu que je suis resté très éloigné du dev du jeu ainsi que des promesses des devs, je pense être relativement "vierge" de ce côté là. On verra bien ce que ce jeu a dans le ventre!

J'ai relancé ma partie il y a peu, qui cumule déjà plusieurs dizaines d'heures.
J'ai un sentiment étrange. La ville est certes immense mais peu de coeur. L'intrigue me laisse assez froid tout en restant agréable à suivre, les combats sont bourrins...

Mais quand je me relance, j'aime ça. Visuellement c'est un plaisir constant ( je joue sur One X), j'adore me perdre dans la ville, j'adore entendre la voix de la doubleuse, d'ailleurs un point commun avec Witcher 3 ça, la justesse des échanges.
Le jeu me donne finalement le sentiment d'une coquille vide, mais si finement ouvragée qu'une fois en main on ne veut pas la lâcher
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... mais j'ai rebranché la Master System sous la télé!

bah la video m avait bien hype mais apres je suis pas fan de ce genre de jeu

Deus ex oui mais apres j ai eu envie de continuer
Mais ca m e;peche pas de lire ce qui s y rapporte
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J'ai terminé mon 1er run il y a quelques jours et écris une critique sur SC.

https://www.senscritique.com/jeuvideo/Cyberpunk_2077/critique/170405430

Pour sûr j'y reviendrai mais pas avant que le jeu soit vraiment terminé.

CD Projekt a déjà prévu un patch 1.5 pour début 2022 et un DLC est en développement. Les versions consoles optimisées PS5/Xbox Series sont prévues pour le 1er semestre.

Je suis en train de jouer à Cyberpunk et je passe de très bons moments.
J'ai très peu joué aux différents GTA (et pas du tout au 5ème), ni à d'autres titres permettant une expérience urbaine relativement libre (jamais joué à Saints Row ni Watchdogs), donc c'est quelque chose de frais pour moi. Je suis aussi très fan d'univers cyberpunk (Gibson, Blade Runner ...) et ancien joueur des JDR Cyberpunk et (surtout) Shadowrun, donc je pars avec déjà un potentiel de compatibilité très fort avec ce jeu.

La ville est gigantesque, très cohérente, très agréable à explorer. Le soucis du détail est impressionnant et au service d'une excellente immersion. Quand je suis sorti de l'appart' au début du jeu, ça m'a fait le même effet que la première fois que j'ai enfilé le PSVR pour jouer à Astro Bot : j'ai passé des plombes à regarder autour de moi, à suivre les gens, à observer les panneaux publicitaires ...

Coté gameplay, j'ai pas l'impression que Cyberpunk invente grand chose : tout ce que je fais dans ce jeu, ou presque, je le faisais déjà dans le 1er Deus Ex. Mais tout est bien fait. Enfin c'est fun en tout cas, mais objectivement pas forcément réussi (en effet, la conduite des véhicules est mal fichue - mais c'est marrant - et l'IA des ennemis est aux fraises). Je trouve que les mécaniques de FPS et de RPG se marient très bien ici, mieux que dans Fallout 3 par exemple, et proposent des expériences bien adaptées aux différents types de joueurs. Par exemple, la personne à l'aise avec les FPS va se concentrer sur les armes "power", se déplacer rapidement, straffer, viser juste ... Un joueur comme moi pas très doué pour tout ce qui se déroule en vue subjective aura plein d'autres options (mal expliquées dans le jeu ceci dit, vive les guides en ligne), comme les armes "tech" pour tirer à travers les murs, les "smarts" avec leurs balles à têtes chercheuses, et bien sur les quickhacks (je joue un netrunner).

Contrairement à Niloc, je trouve l'intrigue vraiment bien, vraiment proche qualitativement des meilleurs scénars que j'ai pu jouer dans la version papier. Je salue aussi l'effort d'écriture pour les missions optionnelles, avec des situations très variées et bien racontées, même si ce n'est pas forcément mis en scène à l'écran et que ça passe par la lecture des textes trouvés en cours de route un peu partout.
Et quand c'est mis en scène, c'est franchement très bien fichu, les acteurs sont convaincants, avec souvent des animations très naturelles. J'aime le coté "buddy movie" aussi (et comme je n'avais RIEN lu à propos du jeu, tout le topo avec Silverhand a été une bonne surprise pour moi).

Le rythme du jeu est excellent je trouve, et passe par un découpage des missions et une progression qui ont été minutieusement réfléchis. On a souvent plusieurs missions "ouvertes" simultanément et on peut soit suivre un fil narratif jusqu'au bout avant de passer à autre chose, soit passer de l'un à l'autre sans que ça ne soit incohérent (on a pas, ou pas trop, ce décalage bizarre comme dans d'autres RPG ou on doit urgemment aller sauver le monde, mais on va faire une mission débile en marge complètement déconnectée, juste pour les XPs, ici tout s'imbrique bien).

Enfin, je trouve que l'exploration totalement libre en mode "tourisme" est très agréable et que notre curiosité est souvent récompensée (tant que j'y pense, merci d'avoir indiqué dans ce thread qu'on pouvait se greffer du cyber pour faire des double sauts, ça ouvre de nouvelles perspectives). Récompensée par des objets / du loot, mais aussi par plein de contenu de fonds qui va du world building lié à nos quêtes ou aux personnages importants de l'univers, à des clins d'oeils et/ou des gags parfois géniaux. J'espère que tout le monde est tombé sur Kojima dans l'hotel de Arasaka ? Et là je viens de faire une mission "random" qui m'a mis en présence d'un perso tout droit tiré de "The Office", j'ai éclaté de rire devant mon écran comme ça ne m'était plus arrivé depuis Monkey Island

Bref, perso je suis pleinement satisfait de mon achat et je pense que le jeu va bien m'occuper pour les semaines, voir les mois, à venir.

La Xbox m’annonce plus de 80 heures de jeu. J’ai vécu quatre fins différentes. Indéniablement mon jeu de l’année 2021.

Ça n’avait pourtant pas très bien commencé.
Depuis son annonce Cyberpunk 2077 m’avait laissé assez froid, je voyais ce titre comme un énorme soufflé boursoufflé qui voulait faire la nique aux jeux de Rockstar.

Puis j’ai joué à Witcher 3 à l’occasion de sa sortie sur Switch. La plus mauvaise version, peut-être, mais c’est elle qui m’a permis de revivre les sessions à rallonge entamées sur la télé et continuées au lit (en tout bien tout honneur). Plus que le gameplay au final classique ( c’est Fable, quoi…), comme tout le monde j’ai été aspiré par la profondeur de l’univers, sa cohérence, l’écriture de tous les personnages croisés… Et moi qui trouvais Geralt ridicule sur les illustrations, une fois que j’ai commencé à parcourir les chemins avec lui je me suis rendu compte que c’était un sacré bon gars.
En fait tout le monde est cool, dans W3, et on arpente le monde pour comprendre où ça a merdé.
Bref ce jeu m’a bouleversé. Je vous jure quand Yenefer a balancé le lit par la fenêtre du haut de sa tour j’en avais des larmes aux yeux, ému que j’étais par l’humanité véhiculée par ces ligne de code.

Donc après ce grand voyage sur les terres de Novigrad, j’étais devenu très impatient de voir ce que la même équipe proposerait avec C 2077.
Pour l’accueillir dignement, j’ai troqué ma vieille Xbox One contre une One X que je devinerais alors plus à l’aise pour faire tourner ce monde, normalement taillé pour le futur. Jeu physique commandé, carte affiché à mon bureau, l’autocollant Samuraï orne mon vélo (pour de vrai), à l’attaque.
Bon je ne referai pas l’historique, tout le monde le connaît, ce fut effectivement un faux départ. Plantages récurrents, chauffeurs sans voitures, persos en T, re-plantages… Bref quand la série de patches a été annoncée, je l’ai mis au frigo.

Mais ces 20 premières heures m’avaient déjà conforté dans mes attentes.

Ce n’est pas un jeu trash bourrin avec des godes partout. C’est différent. C’est un monde post apo trash bourrin avec des godes partout, mais peuplé par des êtres humains.

C’est là que c’est grand.
Dès le départ (ma V est une nomade) on rencontre un personnage marquant, Jackie, dans un mobile home miteux avant de rejoindre la ville. Dans une mise en scène toute en douceur on se rend compte que CD Projekt va nous raconter la vie de ses personnages, et qu’il va faire ça très bien. Pour nous faire partager ces destins, le studio a construit un écrin démentiel et écrasant, qui justifie le choix de la première personne.

Jusqu’au destin de Jackie j’ai tenu le coup puis suis passé à autre chose, en attendant que ça se tasse, niveau technique. J’ai repris le jeu fin octobre. Je l’ai retrouvé totalement transformé. J’ai bien eu des plantages, mais rien à voir avec le moment de sa découverte.

Donc V a repris son destin en cours de route et croisé des personnages dont on sent les efforts des équipes d’écrivains pour éloigner tout manichéisme. Ce n’est pas aussi réussi que dans W3, clairement, mais à de nombreux moments je me suis retrouvé la gorge serrée après un dialogue avec Johnny Silverhand, une rencontre avec Rogue, un regard avec Panam, une discussion l’air de rien avec une IA de Delamain (d’ailleurs la similitude avec le taxi à Orange dans les Furtifs d’Alain Damasio est étonnante). Dans cette ville monde qui a vécu l’enfer, qui est entourée de détritus, qui est en proie à une épidémie numérique et digitale, le curseur est toujours placé à la taille de l’humain, ce sont les sentiments qui gouvernent. L’humanité survit à tout, la joie, la tristesse, la nostalgie, l’amour et le regret survivent même à la numérisation du contenu des cerveaux et aux couches de chrome sur le corps.

C’est tous ces éléments qui m’ont plongé dans Night City , dans le destin de V et de Johnny. Le jeu est presque accessoire en fait. Mais aller de mission en mission dans des missions finalement moins variées qu’avec Geralt, qui m’avaient surprises par leur richesse – on est ici largement dans le registre du bourrin, c’est découvrir tout ce que cette ville a à nous dire, ce que les gens vivent, ce à quoi il ont à faire face. Et si je termine le jeu plusieurs fois depuis le point de non retour pour plus de 80h de jeu, c’est que le boulot a été correctement fait.

Après on peut régler les problèmes à coups de bastos ou de piratages, de toute façon les forces de l’ordre ont probablement le cerveau grillé par trop d’implants et ont la mémoire d’un poisson rouge holographique. Le jeu ne cherche finalement pas à proposer un challenge trop relevé, c’est l’univers et les histoires qui comptent.
Une preuve ? On prendra d’assaut des buildings entiers ou des défilés offrant à la vue de tous des personnalités très importantes de la cité état, en faisant face finalement à une résistance très relative, et surtout en nombre très insuffisant au vu des lieux concernés et des enjeux. Par contre si vous vous en prenez à un gang à un coin de rue, là la résistance peut être très relevée. C’est dans ces moments là que Cyberpunk 2077 redevient un jeu. Dans le sens jeu vidéo pur, sans surcouche narrative. Comme des bulles ludiques pleines de skill et de nécessaire maîtrise au milieu de tout cet océan de spleen cybernétique. On peut alors prendre en main tout cet attirail que propose l’humanité augmentée décrite par le jeu, pour voir ce qu’on peut faire avec tout ça. On peut décider de quelle manière on fera face à des gens qui sont bien décidés à résoudre la situation par la violence physique.
J’avoue que sur mes dernières dizaines d’heure de jeu j’ai pris énormément de plaisir à venir à bout de tout opposition par des piratages à distance bien sentis, avec un appétit tout particulier pour la contagion (transmissible!!!) et la cyberpsychose (les ennemis de mes ennemis sont mes amis, avec option suicide, chouette !).
Après, le destin de mon personnage aurait-il été différent s’il était un adepte invétéré du shotgun ? Pas sûr. Il est étonnant de voir comment cette ville qui en arrive à numériser une personnalité et une conscience sous forme d’engramme stocké sur clé USB peut être soumise à l’oubli instantané, que ce soit de la part de ses habitants ou des forces de l’ordre.

Mais il faut dire que Cyberpunk 2077 dépeint un monde plein de contradictions. Ce monde est LA contradiction. Ce monde qui se vit numériquement, qui ne se satisfait pas de son corps, qui interconnecte tout, un peu comme les humains dans Wall-E, doit faire avec ces masses de viande qui deviennent presque gênantes. Alors que tout pourrait se jouer à distance (combien de robots, de drones, de danses sensorielles, d’engrammes insérables…), il offre finalement un monde et une interface très tangibles. On y utilise encore des smartphones, on tape sur des claviers d’ordi, il y a même du papier ! Et en plus les voitures et motos ont des bons gros moteurs à essence. Sûrement pour faire de plus grosses explosions.

Ce monde que l’on peut aborder de tant de manières est d’un foisonnement incroyable. En faire beaucoup c’est parfois de l’épate, en faire autant, c’est manifestement de l’amour fou. Tout ça pour nous emmener jusqu’à la gorge serrée lorsqu’on doit se séparer d’un hologramme mort il y a 50 ans, je dis un grand merci à CD Projekt, vous êtes des grands, et ils pourront compter sur moi pour les scénarios additionnels.
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... mais j'ai rebranché la Master System sous la télé!

J'ai déjà terminé un premier run et là je suis en train de poncer les quêtes annexes.
Globalement on passe un très bon moment. C'est pas mon jeux de l'année non-plus mais l'expérience est suffisament marquante pour en parler ici.
Fait sur PS4 Pro.

Ce qui est bon :
- C'est long, vaste et suffisamment prenant pour qu'on ne s'ennuie jamais. Night City a été imaginée avec minutie et cohérence. De mémoire, la ville n'a aucun équivalent architectural dans le monde vidéoludique.
- L'écriture des dialogues est tout simplement excellente. Les pnj principaux sont quasiment vivants. Le personnage de Johnny Siverhand crève l'écran (le tandem Keanu Reeves/Jean-Pierre Micheäl en VF n'y étant certainement pas étranger). Les quêtes secondaires en lien avec les pnj d'importance sont très intéressantes et donnent un chien tout particulier à l'histoire (même parfois plus que la quête principale). Enfin, absolument toutes les quêtes annexes mêmes les plus insignifiantes ont une bribe de scénario leur donnant corps et vie dans l'univers du jeu.
- Apparemment, le jeu a déjà été patché plusieurs fois et même si il y a encore moult bugs assez gênant, ça reste quand même tout à fait jouable et le jeux est globalement très fluide à quelques rares occasions.
- Concernant le gameplay, il y a réellement plusieurs manières d'aborder les situations. La notion de hack est intéressante et donne un côté sniper numérique assez original.

Ce qui est moins bon :
- Il y a des fois où ça bug quand même sévère... Je passe sur les bugs purement graphiques styles pnj ou véhicule en lévitation mais des blue screen sur console, j'ai pas souvenir d'en avoir déjà vu en aussi grand nombre et de manière aussi régulière. De plus, le cliping des décors parfois grotesque en mode "les inconnus" qui empêchant parfois carrément d'avancer, le viseur qui disparait aléatoirement, la barre de détection post piratage qui reste affichée, les gros freezes à quelques rares occasions en véhicule, le fait de rester bloquer entre deux éléments du décor sans aucun autre moyen d'en sortir que de recharger une sauvegarde, les dialogues plus du tout synchro qui se télescopent n'importe comment, tout ça c'est quand même méga, méga, relou, d'autant que ça a tendance à empirer au fil des heures de jeu.

Alors, le jeu est surtout connu pour s'être fait défoncer à cause de ça mais je pense que les motifs de déceptions sont plus profondes :
- Night City est gigantesque, cohérente et détaillée et mais graphiquement assez random et surtout très redondante. Hormis quand on s'aventure un peu hors du centre ville genre dans les badlands où les champs pétrolifères, on n'a jamais vraiment l'impression de changer de quartier et les différents pnj et membres de gang sont d'un random assez prononcé. Pour faire une comparaison, vous prenez Batman: Arkham City : un coup d'oeil aux ennemis vous suffit pour savoir dans quel quartier vous vous trouvez. Dans Cyberpunk, à la fin du jeu, vous ne ferez toujours pas la différence entre les membres des différents gang.
- Comme je l'ai dit plus haut, l'écriture des persos est excellente... celle de la narration beaucoup moins. C'est vraisemblablement dû au fait que le matériau de base est un jdr est pas une suite de romans. Dans son cousin The Witcher, on est pris par la main pour être guidé au fil d'une aventure qui se construit petit à petit. Ici, on est balancé dans un univers extrêmement complexe dont on peine à saisir les tenants et les aboutissants avant d'avoir parcouru une bonne partie de l'intrigue. A cela, il faut aussi ajouter que les contextes de super-conglomérats asiatiques rouleaux compresseurs, c'était très tendance fin 80s/début 90s, ça ne l'est plus du tout en 2022.
- Au niveau du gameplay : on assiste à une espèce de mix en Deus Ex et GTA, c'est bien mais finalement pas si nouveau que ça.
- Concernant le moteur physique : Là où Breath of The Wild nous projetais 20 ans dans le futur en matière d'interaction avec les décors, Cyberpunk nous projette 20 ans en arrière au niveau de GTA Vice City. On peut marcher, nager, sauter, conduire des véhicules, utiliser des armes et quelques appareils et... c'est tout.

Conclusion, Cyber Punk 2077 est un jeu vraiment plaisant à parcourir et à essorer mais au regard du budget (l'un des plus élevé de l'histoire du JV) et du résultat, force est de constater que le projet était tout simplement trop ambitieux dès le départ et pas seulement d'un point de vue technique.
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Carl : J’ai commencé sur Commodore 64 avant de passer sur Atari ST
Youpla : Dommage, t’étais bien parti.

J’ai réinstallé CP 2077 sur ma Series X en prévision du patch Next Gen à venir pour la PS5 et les Series X/S.

Je pense refaire une sauvegarde à l’occasion et tenter de faire des choix mieux pensés (et sauver une personne dont j’ignorais complètement qu’on pouvait lui éviter la mort vu comment le jeu te le montre mal).

Le dit-patch devrait aussi corriger -comme ceux avant lui- trois tonnes de problèmes sur tous les supports, notamment Old Gen. Il est supposé arriver ce mois-ci ou le mois prochain à cause d’une fuite de listing où figure la version dédiée PS5 en boite prévue pour Février / Mars 2022.

Quelle ironie de savoir que c’était la date que les développeurs visaient et suppliaient leur hiérarchie de les écouter, qu’un patch « Day One » ne suffirait jamais à finir le dev.

Je vais redire peu ou prou ce que j’avais dit à l’époque où j’y jouais sur Xbox One X (entre quatre ou cinq plantage -par session de jeu-) :

Quel gâchis, ce jeu. Définitivement mon point de vue sur le sujet ; un gâchis. Un open world magnifique -surtout la nuit- mais d’un vide abyssal côté gameplay. Une quête principale prenante mais à mon gout les quêtes secondaires offrent des personnages immensément plus intéressants et attachants, même si, en fonction du niveau de confiance atteint avec Johnny Silverhand (donc si on a fait nombre de quêtes secondaires le concernant ET qu’on a répondu suffisamment correctement à ses propos), lui-même devient attachant mais il y a toujours cet aspect de lui faire ou non confiance car il retombe très vite dans des propos conspirationnistes / extrémiste terroriste.

Et dans le climat actuel anxiogène de ces dernières années, ça résonne beaucoup avec des proches qui se sont enfermés dans une vérité qui n’est pas la leur, attirés par des semeurs de peur de tout bord dont certains finissent par tellement s’y plonger que les en sortir devient pratiquement impossible. J’ai toujours à l’esprit que ce genre de choses peut à nouveau frapper mes proches et ça m’inquiète régulièrement.

Sur les personnages attachants donc, je retiens encore et toujours Judy et Panam, deux personnages dont j’ai même regretté de ne pas avoir fait de romance (bon pour Judy faut jouer une femme). Autre regret, les romances gay sont ultra limitées (et perso, le personnage gay qu’on peut romancer… urgh, niveau charisme c’est le néant).

Je retiens aussi le plaisir intense d’explorer une fois le double saut débloqué et quelques améliorations de déplacement installées, NightCity devient une sorte de Crackdown qui n’a pas forcément tout prévu (genre atteindre une villa peu après le début du jeu au lieu de la toute fin, bon courage pour redescendre par contre) ou aussi constater que par endroits, CDPR a su récompenser le joueur qui cherche en laissant ici et là un coffre ou des objets, histoire de.

Le hack aussi est intéressant même si, une fois suffisamment amélioré (d’ailleurs il est très facile de farmer l’XP pour ça), la difficulté du jeu en prend sérieusement pour son grade ; entre le piratage qui frappe plusieurs personnes d’un coup, rendre aveugle, effacer la mémoire récente, pirater les caméras… Du coup, étant donné que c’est le genre de personnage que je joue presque toujours quand c’est possible, j’ai joué maximum infiltration avec étourdissement discret au lieu de chercher à tuer, pareil pour les armes : non létal.

Avantage : une tonne d’armes à démonter / vendre, donc énormément de pognon et un niveau de craft qui monte en flèche, forcer à se la jouer discret, pirater, compter sur le niveau très mauvais de l’IA qui bien souvent, place des gardes bien trop occupés à ne se douter de rien (Hm, nous devons protéger cet accès ! Vite, tournons le dos à la porte d’entrée pour être suur qu’on ne verra pas d’intrus !). A l’instar d’un Deux Ex et plus précisément de ses reboots, cela implique d’observer son environnement minutieusement, encore plus si on a débloqué le double saut ou le super saut qui permettent de fumer certains niveaux en extérieur.

Désavantage : affronter un boss qu’il est plutôt suicidaire d’affronter avec une arme non létale. Cela force donc à laisser de bonnes armes dans l’inventaire sous peine de se voir bloqué comme une andouille face à un boss qui transforme votre barre de vie en gruyère pendant que vos tirs ne font que caresser son armure.

La musique est plutôt bonne, surtout celles des missions principales et secondaires. Celles des radios sont vite oubliables et il est presque plus agréable de la couper pour profiter de la conduite… conduite qui reste lourdingue plusieurs patchs après, la faute à la minimap qui n’effectue pas un recul quand on conduit, ce qui fait que très régulièrement, on ne peut pas anticiper à quel moment le GPS doit nous indiquer où tourner, quelle voie prendre etc puisqu’on voit autant que si on était à pied. GPS qui a d’ailleurs bien souvent du mal avec les ruelles et les étages quand on est en ville.

Bref, tout ça pour dire que le prochain patch ce sera un peu celui de la dernière chance, sachant que CDPR a encore masse de contenu à sortir pour le jeu.


EDIT :
J’oubliais : y’a un passage qui m’a très grandement déplu ; même si c’est quelque chose pour laquelle V est consentant : pendant une quête pour Rogue et Johnny, si on s’est bien débrouillé dans leur relation, V laisse volontairement la place à Johnny pour une partie de jambes en l’air entre lui et Rogue. Z’êtes bien mignon mais moi je voulais pas. Mon personnage est gay, nom d’un polygone ! Côté roleplay c’est moyen, surtout qu’on assiste à toute la scène (j’imagine pas la tronche de Fox News si le jeu était sorti à la même époque que Mass Effect 1).

EDIT 2 :
J’ai l’impression d’avoir déjà écrit ça deux ou trois fois, si c’est le cas veuillez m’en excuser
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Turrican Maniac (©️ nicko).

J'ai un peu laissé le jeu de coté, d'une part parce que Dead Cells a accaparé tout mon temps libre, et d'autre part parce que j'attends le prochain patch pour m'y remettre sérieusement (j'ai arrêté au tout début de l'acte 3). Car en effet, même si ce n'est pas ultra catastrophique, les plantages et bugs divers sont bien présents, et sont surtout de plus en plus présents au fur et à mesure qu'on progresse.


Je trouve pour ma part que c'est quand même vachement bien fichu et "urbainement réaliste". Quand on passe d'un quartier à l'autre, en effet la différence n'est pas flagrante, mais le contraire serait un peu artificiel je pense. Et plus on s'enfonce dans les rues du nouveau quartier, plus on s’imprègne de ses spécificités. Certains sont quand même bien marqués, comme le quartier japonais ou celui des haïtiens. La population de chaque quartier est aussi bien différente, et entre les clodos des bas fonds du quartier latino et les salarymens élégamment cybermodifiés du quartier corpo, tu as toute une faune et une flore qui correspond bien à l'environnement dans lequel elle évolue. Les gangs aussi se distinguent assez bien je trouve mais ce que je leur reproche c'est de tous se comporter et se battre plus ou moins de la même façon. J'imaginais par exemple les "Animals" beaucoup plus portés sur le corps à corps mais ce n'est pas flagrant. Les voodoo boys sont censés être des super hackers mais il n'y a finalement pas tant de netrunners parmi eux (et d'une manière générale, comme le souligne Koren, vu comme les hacks sont super efficaces en combat, on s'étonne de ne pas en croiser plus dans les rangs ennemis).

Note :
Certains joueurs Xbox Series ont vu l'icône du jeu désormais arborer le logo "X|S" indiquant une optimisation pour les consoles Xbox Series du même nom et le community manager de Cyberpunk a réagit en postant un "Oups" en lien avec leur stream de demain sur le jeu.

Donc il y a de très fortes chances que le patch NG sorte demain ou soit en tout cas présenté demain et dispo un peu plus tard.
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Turrican Maniac (©️ nicko).

Je n'ai pas lu en détail vos CR les gens, mais je pense que je vais apprécier aussi, Vu que je n'ai jamais été décortiquer tous les devblogs ou les annonces, je ne m'attendais pas à ce que le jeu soit un Witcher ou un GTA sauce cyberpunk.

Je l'ai pris en promo en fin d'année dernière, et j'attends de terminer Star Wars Squadrons et Pathfinder pour m'y plonger. J'y jouerai dans les meilleures conditions possibles, avec un écran ultra wide et une GeForce 3080Ti. J'ai hâte!

Bonjour,

le patch Xbox Serie / PS5 est sorti hier, j'en ai donc profité pour enfin acheter le jeu.

Pour ceux qui veulent l'essayer, une démo de 5h00 est sortie également
C'est magnifique
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Le patch Next-Gen est sorti hier à l’occasion du stream avec le contenu du patch 1.5

Beaucoup, beaucoup, beaucoup de corrections et d’améliorations (même si ce n’est toujours pas parfait, bien entendu). Les arbres de compétences ont été refaits donc tous les points sont à redistribuer.

Les armes ont été rééquilibrées aussi et l’IA améliorée ; les civils réagissent bien plus normalement aux menaces que de rester bêtement les bras en l’air. La conduite est meilleure aussi grâce à de meilleurs angles de caméra et visiblement la mini map affiche une distance un peu plus grande et permet donc de mieux suivre le GPS.

Il y a quelques DLCs gratuits intégrés comme la possibilité d’acheter des appartements et de les personnaliser.

Le jeu propose désormais un mode Ray Tracing à 30 FPS pour les ombres sur PS5 et Series X, hélas rien de bien transcendant (en tout cas à mon niveau) d’autant plus que cela à l’air d’ajouter un input lag pas jouasse (Digital Foundry semble avoir constaté la même chose donc ça me rassure ; ils bossent déjà sur une vidéo d’analyse).
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Turrican Maniac (©️ nicko).

Je l'ai relancé aussi maintenant que j'ai récupéré un PC capable de le faire tourner correctement.(à 30-40 fps, c'est toujours la crise des composants graphiques, je fais avec...)
Il ne me reste guère que quelques missions de cyber-psycho (dont une qui se déclenche pas...) à faire plus les combats de rues.
En même temps je cumule plus de 60H avec mon perso nomade, ça commence à devenir un peu redondant niveaux missions secondaires.
Bizarrement les niveaux montent pas très vite (mon perso est lvl 32) mais en mode normal de difficulté les ennemis ne sont plus trop dangereux à part quelques missions particulières. (une boite latino notamment)

Enfin j'ai pris un appart à Japan Town. Le compte en banque est bien garni maintenant, je ne sais plus quoi acheté vu le matos que je trimballe.

La plus grosse nouveauté concernant le patch version PS4 c’est qu’on ne peut plus lancer le jeu.