Merci à J pour son article sur Defenders of Oasis.

Je l'avais acheté à l'époque suite au test très positif de Joypad (numéro de Janvier 93), et il m' a efficacement tenu compagnie pendant mes postes de nuit.

Niveau gameplay, c'est relativement basique, au niveau des 1ers Phantasy Stars et DQ, et scénaristiquement, on a pas la complexité narrative d'un FFIV, mais la réalisation est superbe, le système de jeu efficace, et puis surtout, SURTOUT ... fin d'année 92 ... J-RPG traduit en anglais ... distribué officiellement en France : ça courrait vraiment pas les rues !
Si je ne dis pas de bêtise, Phantasy Star III, sorti un peu avant, c'était de l'import, même pour la version euro, et les Final Fantasy et les Dragon Quest, on connaissait pas. Defenders of Oasis, ce fut la 1ère expérience JRPG pour pas mal de joueurs et en plus c'était une expérience de qualité qu'on pouvait PRESQUE emmener partout (parce que bon, la portabilité de la GG ... en tout cas on pouvait y jouer dans son lit avec l'adaptateur secteur).
Un super souvenir.

Oui, c'est là-dessus que j'ouvre l'article car à l'époque, ça a vraiment été une révélation pour moi... mais une révélation à retardement. En ce temps-là en effet, c'est surtout son univers qui m'avait attiré vers le jeu mais je n'avais jamais entendu parler de RPG, mes principales références étaient les jeux d'action.
Je ne connaissais pas le principe des points d'expérience et les combats n'étaient pour moi que des obstacles à franchir ou à fuir (pour aller plus vite).
Mon premier gros point de blocage fut la rencontre avec Al Karria sur l'île, combat que j'ai dû recommencer plusieurs fois pour mettre en place une stratégie de victoire alors qu'il m'aurait suffi de leveler un peu pour m'en sortir sans encombre.
Mais j'avais fini par passer et, captivé par l'aventure, j'avais continué ma petite vie de joueur d'action perdu au pays des RPG, en zappant donc énormément de combats (en allant parfois jusqu'à en éteindre/rallumer la console pour aller plus vite puisque le jeu sauvegarde en permanence).
C'est finalement en arrivant face à Salwa que je me suis retrouvé définitivement bloqué et que j'ai enfin compris l'importance des points d'expérience. Et d'un coup, j'ai beaucoup mieux accepté les rencontres aléatoires. La fameuse révélation dont je parlais plus haut, le début d'une belle histoire entre les RPG et moi.

Presque 25 ans après ce tout premier run (suivi par quelques autres dans les années qui ont suivi), je m'en suis offert un nouveau pour l'article après plusieurs années passées loin du jeu. Hormis les quelques points d'ergonomie que j'évoque dans l'article, je trouve qu'il n'a vraiment pas vieilli. Là où les Phantasy Star Megadrive accusent pas mal le poids des années visuellement, je trouve que le style graphique de Defenders of Oasis n'a quasiment pas pris une ride.
Et puis, autre gros avantage sur beaucoup d'autres RPG plus longs : l'absence de temps morts. Pas de vieux roi local qui souffre de rhumatismes et qui vous impose d'aller lui chercher un remède au dernier étage du donjon du coin si vous voulez poursuivre votre quête
Dans Defenders of Oasis, pour peu qu'on accroche à l'histoire, on en a vraiment pour son argent du début à la fin !

Enfin bref, vraiment un bon jeu. Je trouve que j'ai eu de la chance de l'avoir pour premier RPG. Evidemment pas le tout meilleur auquel j'ai joué mais incontestablement sur le podium de ceux ayant marqué ma vie de joueur (la première place étant occupé par un certain Lufia II...).

PS : pour info, les screenshots de l'article ne sont pas exactement à l'échelle, je me suis rendu compte en cours d'aventure qu'il y aurait eu un paramètre à changer au niveau de l'émulateur pour respecter parfaitement les proportions de l'écran de la GG.

Je ne comprends pas ce que tu veux dire. PS3 est sorti officiellement en France (avec textes en anglais, mais c'etait valable pour tous les jeux de l'epoque, je crois que Zelda 3 a du etre le premier a beneficier d'une trad)
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The fight is everything. Always seeking the next challenge. Ceremony means nothing to him

Déjà, félicitations pour ton article J !

J'ai donc lancé le jeu sur ma console, et j'en suis au chapitre 4. C'est effectivement très basique, mais adapté au jeu sur consoles portables en 92 quand on y pense. C'est carré, dense et ça ne s'embarrasse pas de fioritures ni de temps morts, tout en gardant un certain charme grâce à une bonne réalisation et de belles musiques.
Pas un "grand" jeu, mais très agréable, surtout que les différences et l'utilité de chaque personnage ressort très vite, même si on peut dire que le Prince et Saleem font un peu double-emploi. J'ai juste dû me mettre un peu à niveau sur l'île perdue : les assassins de Al Kalira m'ont mis une dérouillée, alors j'ai fait un peu de levelling à l'entrée du temple, et c'est passé comme sur des roulettes.Le jeu ne demande pas de grinding (surtout qu'on finit le jeu avec un niveau assez bas*), mais il faut tout de même prendre le temps de faire un leveling régulier.

* Parce qu'il m'est arrivé un drame tout à l'heure : figurez-vous que ma Game Gear a un petit souci de faux contact. Si je penche un peu l'adaptateur sur la gauche, elle s'éteint toute seule. En temps normal ça ne pose pas de soucis (surtout avec la sauvegarde automatique), mais à l'entrée du chapitre 4, je demande à dormir pour me soigner...et je me penche un peu pour regarder mon chat faire une bêtise. Et là, bug, ma console reboot. Je me dis "pas grave", ça a sauvegardé !".
Eh bien pas tout à fait.
Ça a bien sauvegardé, mais la save a eu lieu au moment où je me reposais...conflit de données, ma partie est désormais atteinte d'un glitch où le Prince est invisible et définitivement immobile Impossible de continuer dans ces conditions ! Mais ma cartouche contient encore la save de son ancien propriétaire, qui est juste en face du boss final. La mort dans l'âme, je me résous à la reprendre, et je botte les fesses à Arhiman avec une équipe lvl 31. Comme quoi j'ai "fini" le jeu, mais pas tellement.
Là, je n'ai pas très envie de reprendre une partie depuis le début en fait.

Bref, Defenders of Oasis c'est sympatoche et ça se laisse jouer sans problèmes. En plus il a tout de même une valeur historique que j'ignorais - c'est vrai que les jeux dans son genre (RPG + traduits + sur portable + dans les Mille & une nuits), ça ne courait pas les rues.
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"Si Kage t'y arrives pas, essaie les pruneaux d'Agen !"

Shenron, pendant une soirée Virtua Fighter 5 Ultimate Showdown.

Content que le jeu t'ait plu mais navré que tu n'aies pas pu en profiter jusqu'au bout, Tama :-/
Au cas où, tu as essayé de recopier ta sauvegarde dans le slot restant pour voir si, par hasard, cela fonctionnerait mieux ?

Concernant le jeu fini au niveau 31 d'expérience, il est possible que le joueur ait en effet un peu rushé (à titre de comparaison, j'ai bouclé le jeu au niveau 38 à l'occasion de l'article en jouant "normalement"). Mais je précise que le niveau maximal d'expérience est seulement 51 (et non 99 comme dans beaucoup de RPG).

Je dois faire erreur alors car je pensais que PS3 n'avait pas été distribué officiellement chez nous, et que les exemplaires qu'on trouvait (difficilement, à moins d'habiter Paris j'imagine) en boutique étaient de l'import sauvage de la version Euro/UK.

PS2 et PS3 avaient ete testes dans Player One, or ils ne faisaient que de l'officiel. Par contre je ne dis pas que les jeux ont forcement ete tires a beaucoup d'exemplaires.
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Pour être passé à côté, à l'époque ( ), je peux au moins dire qu'il à été disponible un temps à la fnac de Pau.
Peut-être pas très longtemps, et toujours à un prix qui demandais réflexion...

( Par contre, il n'y avait pas aussi un "guide officiel" proposé à côté - ou avec ? )

Vrai
J'ajoute que comme les coups et magie utilisées n'ont aucune animation, c'est l'imaginaire qui travaille... et l'imaginaire ça ne vieillit pas ^^

C'est clairement un des meilleurs jeux de a console, tout genre confondu.
Merci de lui avoir fait l'honneur d'un article
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"D'accord Force Créatrice, vous vous chargez de la qualité, je prendrai soin de la quantité."

D'ailleurs, pour l'article, j'ai non seulement refait un run complet en émulation mais également fait réparer ma Game Gear (dont les condensateurs étaient morts depuis des années) pour y re-goûter sur support original avec ma bonne vieille cartouche.
Honnêtement, j'ai dé-vo-ré ma partie en émulation, en m'étonnant de voir à quel point le jeu n'a pas vieilli techniquement.
Mais en y rejouant ensuite sur ma GG, je suis en revanche tombé de haut en ce qui concerne la qualité de l'écran lui-même. La GG était ma première console, je pense que je m'étais accommodé de son écran à l'époque mais quand tu as depuis eu entre les mains une GBA SP, le flou de l'écran de la GG pique vraiment les yeux. Surtout sur un jeu "à texte" comme Defenders of Oasis.
Dommage car à l'exception de ce "détail", la GG avait techniquement de quoi en mettre plein la vue (et les oreilles) lorsqu'elle était servie par de bons jeux. Defenders of Oasis ou Dragon's Trap le montrent bien.

Le jeu me tentait sur 3DS virtuel console, mais j'ai jamais sauté le pas, peur d'un rpg trop à l'ancienne. La critique m'a donné envie.

Question, le jeu a t il un lien, meme vague avec Legend of Thor ? qui se passe aussi ans un univers oriental

Je me suis moi aussi posé la question mais a priori non, pas de lien entre Defenders of Oasis et Beyond Oasis (aka La Légende de Thor).

Concernant l'autre partie de ton post, Defenders of Oasis dispose d'un cadre original et son système de combats a également quelques particularités que je souligne dans l'article... mais néanmoins, c'est bel et bien ce qu'on peut appeler un RPG à l'ancienne ! Pour ma part, je suis hyper-client mais si ce n'est pas ce que tu recherches, tu seras peut-être déçu.

J nous a dégotté là une véritable petite pépite de RPG sur Game Gear ! J’en ai lancé une partie, juste histoire de voir ce que donnait le jeu en immersion, et me suis retrouvé à enchaîner suffisamment de niveaux pour venir à bout du traître de service, avec l’aide de l’indispensable génie. Et l'aventure continue !

Du très bon boulot sur la petite portable 8-bits de Sega, effectivement servi par une bonne musique d’accompagnement et une ambiance orientale de bon aloi… De quoi regretter que la Game Gear n’ait pas eu le succès escompté, mais enfin, ce n’est pas la faute des joueurs si cette console a provoqué la Grande Pénurie de Piles de 1991 !

Merci pour l’article ^^

Heureux qu'il t'ait permis de découvrir le jeu !

Je l'ai déjà écrit plus haut mais l'une des grosses forces de ce RPG par rapport à beaucoup de "gros" RPG des années 90, c'est vraiment l'absence de temps morts. Je l'ai encore constaté en rejouant il y a quelques mois à l'excellentissime Lufia II, qui, en dépit de ses énormes qualités, a tendance à diluer son scénario dans des quêtes obligatoires sans vrai rapport avec la menace principale. Defenders of Oasis est moins long, moins riche, mais l'intensité ne baisse quasiment jamais d'un bout à l'autre.