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Index du Forum » » Discussions & Débats » » Le Bilan 2017
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Auteur Le Bilan 2017
Neofire
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Joue à Demon's Souls

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Posté le: 2018-01-08 17:00
Dragon Quest VIII (3DS)

J’ai enfin pu terminer ce jeu, entamé jadis sur PS2. Je n’en pense que du bien, malgré (grâce à ?) son classicisme sans fard et les quelques lourdeurs d’interface qui ont survécu à cette remise à jour. Son scénario est un peu bateau mais sa narration en vignettes réserve des moments émouvants, avec notamment une des meilleures mamans du jeu vidéo.
Je me suis découvert une tendresse pour cet archaïsme d’époque, qui relève moins de la nostalgie que du plaisir de la brocante, comme lorsqu’on découvre un vieil outil et avec lui un savoir-faire oublié. C’est une tarte à la crème, mais l’énergie patrimoniale de cette série est essentielle. Elle ressemble parfois à un village de montagne, avançant à son propre rythme et jamais très loin de ses racines, et sa distance aux canons de la modernité est une belle évocation du temps qui passe.



Rhythm Paradise Megamix (3DS)

Cet épisode m’a un tout petit peu déçu, certains morceaux m’ont paru moins entraînants, et certaines routines trop complexes. Il faut dire que j’ai découvert la série avec l’épisode Wii, qui m’avait poussé dans mes derniers retranchements psychiques. Quand, les yeux fermés et en sueur au beau milieu de mon salon, je m’efforçais de vider mon esprit tel un Jedi qui tenterait de faire léviter un X-Wing, en trance pour que le rythme du jeu devienne les pulsations de mon cœur. Fatalement, sur portable difficile de retranscrire la même expérience.



Zelda : Breath of the Wild (Switch)

Quelle merveilleuse sensation que de se surprendre à penser, après bientôt 30 ans de jeu vidéo, « c’est le meilleur jeu auquel j’aie jamais joué ». La sensation s’est estompée, bien sûr, au fur et à mesure que les mystères se font routines, et le jeu a ses défauts (des combats pas souvent intéressants, du motion gaming parfois malheureux), les donjons traditionnels finissent par manquer et j’aurais aimé que le jeu soit plus souterrain, au sens propre comme au figuré : plus de grottes, de cavernes, et des intérieurs plus consistants, à l’image du château d’Hyrule dans lequel j’ai adoré me perdre.
Mais le jeu a fait le choix des grands espaces et c’est heureux, car ce qui m’a le plus étonné dans ce Zelda, c’est qu’il n’a pas peur d’être radical. A rebours de l’ubisoft-isation que laissaient craindre les notes d’intention et les premiers extraits, BOTW est un jeu qui n’a pas peur du vide, qui ne sature jamais le joueur en icônes et en objectifs.
Je vais être brutalement honnête (et passablement niais) : c’est aussi un jeu qui m’a donné une leçon de vie. Presque malgré moi, j’ai développé au sein du jeu mes propres pratiques : des trucs aussi bêtes que de ne pas tuer d’animaux, et de prendre le temps de m’agenouiller face à leur dépouille en cas d’accident. Prier parfois au pied des statuettes que l’on peut croiser au détour d’un sentier. Des actes sans intérêt ludique, sans récompense, des actes qui n’ont aucun sens, sinon celui que je leur donne. Pratiques dont ma vie réelle est dépourvue, où tous mes objectifs sont impersonnels, chiffrés, « sensés ». BOTW m’a aidé à ré-enchanter un peu mon quotidien, par petites touches, en activités badines, sans intérêt, sans récompense, qui n’ont aucun sens, sinon celui que je leur donne.



Wonder Boy : The Dragon’s Trap (Switch)

Tout n’a pas forcément bien vieilli, et le level design est parfois un peu sommaire, surtout dans ces grandes étendues plaines où se succèdent ad nauseam les mêmes ennemis. Mais ces répétitions-là font aussi office de respirations, et participent du rythme très particulier de cet épisode, où l’on voyage beaucoup, souvent, où l’on aura visité en l’espace d’un après-midi pyramides, châteaux médiévaux et forêts vierges. Malgré les mots de passe et aujourd’hui les sauvegardes, il y a ici une invitation à finir le jeu d’une traite, tant le jeu est ramassé et iconique. Motif après motif, on avance, porté par le souffle de l’aventure et la promesse du dépaysement.
Cette version est bien entendue merveilleuse, débordant d’amour et de nostalgie, et cette feature géniale de pouvoir basculer entre les graphismes/la bande son actuelle et d’époque donne l’impression d’alterner entre le jeu tel qu’il est, et tel que vu par l’enfant qui y joue. Quelle fierté ce doit être, pour Omar Cornut et son équipe, d’avoir pu produire un tel jeu.



The Witness (PS4)

J’ai adoré, notamment parce que c’est un jeu très sympa à faire en couple. C’est aussi un jeu idéal pour l’été, parce que bucolique et parce qu’il ressemble à un cahier d’énigmes pour les vacances. Impressionnant pour sa faculté à convertir le joueur à sa(ses) logique(s), il nous fait régulièrement sentir soit plus intelligent, soit plus bête qu’on ne l’est réellement. Je n’ai pas eu la force ou le temps de me pencher sur le meta-jeu, mais il me semble que « l’histoire derrière l’histoire » soit plus intéressante que ce que proposait Braid, où le mystère semblait un peu gratuit.



Final Fantasy XII : The Zodiac Age(PS4)

J’ai enfin pu terminer ce jeu, entamé jadis sur PS2, acte 2. J’avais oublié à quel point j’avais pu aimer FFXII à l’époque, partagé entre son formidable gameplay (qui avec le recul ne l’est finalement pas tant que ça) et son histoire médiocre (qui avec le recul ne l’est pas tant que ça). Cette fois-ci, c’est tout ce qu’il y a entre les deux que j’ai pu apprécier, et en premier lieu la majesté des décors, le soin apporté au design des plafonds, ces intérieurs soigneusement meublés, ces souks poussiéreux, etc. Le dernier jeu de son époque, à n’en pas douter, l’époque des moteurs dédiés, des blockbusters qui étaient encore un tout petit peu artisanaux, et qui pouvaient se permettre de ne pas plaire à tout le monde.
Car le jeu est assez peu aimable, et sa structure – accentuée par les problèmes de productions que l’on connait plus ou moins - des plus clivantes, surtout dans sa deuxième partie, quasiment muette, où l’on arpente des plaines gigantesques et explore des temples retors toujours sur le même rythme, sur la même note, le geste devient machinal et FFXII se fait « stoner RPG », le temps et l’espace semblent s’y dilater : tout est trop grand, tout est trop long, et le joueur écrasé par la majesté des décors, accablé par l’horizon qui s’échappe (la mer de sable - et ses colonnes à perte de vue - est le premier acte de bravoure du jeu, qui fera le tri entre ceux que le jeu captivera et ceux qu’il l’ennuiera profondément) finit par s’y oublier, bercé par sa petite musique, par le bruit de ses machines.



The Last Guardian (PS4)

Je l’ai fini, par amitié, et le jeu fait ce qu’il peut, mais j’ai parfois eu l’impression de jouer à un reskin auteurisant d’un épisode d’Uncharted : les mêmes sauts automatiques, le même rythme, et les mêmes set pieces. Et j’ai trouvé le jeu un peu convenu, dans son discours comme dans ses effets, même si l’idée de l’interface/langage restant opaque est magnifique.
En outre, le jeu a un vrai problème dans la manière dont il pose ses objectifs : souvent on active un mécanisme avant-même de savoir à quoi il sert (ouvrir une porte ? activer un ascenseur ? faire descendre un pont-levis ? etc), on comprend le problème au moment où l'on découvre sa solution. Rares sont les pièces qui demandent qu'on en comprenne la logique interne, ce sont des haies, là où j'aurais préféré des labyrinthes.



Super Mario Odyssey (Switch)

Excellent jeu, qui m’a peut-être un tout petit peu déçu malgré tout, sans que je sache trop bien pourquoi. Un level design trop inégal, peut-être, ou cette profusion de lunes qui délaye un peu les enjeux ? C’est que le jeu oscille entre chasse aux œufs de Pâques et parc d’attraction, se disperse parfois, veut être cet épisode Wii fédérateur que Super Mario Galaxy n’a pas su être (j’adore SMG, mais il repose sur quelques acquis de la discipline, des tropes du jeu vidéo que SMO veut il me semble remettre à plat). Je fais la fine-bouche, mais je reste sur l’impression que ce Mario pour tous n’était pas un Mario pour moi.
(A ma grande surprise, outre l’hommage émouvant, j’ai trouvé que New Donk City était le sommet du jeu, tout entier dédié au plaisir du bond)

P.S : je dois dire que la lecture du paragraphe de Lyle est particulièrement éclairante. J'ai moi aussi ressenti cette impression de Mario force tranquille, mais je n'ai pas été capable de l'articuler avec la même précision. C'est particulièrement visible dans les micro-défis secondaires, qui expliquent peut-être l'introduction du mécanisme de capture et m'ont fait réévaluer SM3DW à la hausse, tant il semble incarner l'essentiel du potentiel de sa discipline (la plateforme 3D "parkour").


Xenoblade Chronicles 2 (Switch)

Dans un premier temps, j’ai trouvé le jeu d’une nullité telle que j’ai carrément songé à arrêter les jeux vidéo. Il y a là une profusion de systèmes, de règles, de concepts, additionnés artificiellement, cas d’école du jeu inutilement compliqué, et rien ici ne me captive vraiment (j’ai réussi l’exploit de m’endormir durant un combat de boss). Ca va un peu mieux désormais, et le jeu est un peu plus agréable lorsqu’on cesse de vouloir s’en débarrasser, mais chaque minute à jouer, je la passe à faire taire cette voix qui se demande bien pourquoi.

Simbabbad
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Posté le: 2018-01-08 21:57
Citation :
Le 2018-01-08 16:33, Laurent a écrit :
D'ailleurs j'encourage tous les participants à tenir pendant l'année un petit fichier des jeux auxquels jouent (n'est-ce pas Sim ).

Tu peux toujours avoir l'équivalent de mon bilan de ces derniers mois avec mes évaluations Steam ! Pas mal de "vieux" jeux mais auxquels j'ai joué ou rejoué récemment.

Evidemment, il y a des trous, je n'ai par exemple toujours pas fini de jouer à Earth Defense Force 4.1 malgré mes plus de 440 heures de jeu !
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Tama
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Joue à Bomb Rush Cyberfunk

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Posté le: 2018-01-09 16:11
Pour moi, le topic des bilans c'est aussi se donner envie de jouer à des jeux inconnus en suivant les bilans des autres Mais c'est vrai qu'il y a un côté on fait le bilan, on raconte son année, et on se rend compte à quel point notre activité est dépendante de tout un tas de facteurs externes.
J'ai été tenté de rajouter Bloodborne et de le mettre en GOTY, mais j'ai mal tenu mon journal de bord, j'ai oublié la date à laquelle je l'ai fini. Je crois que c'était en fin 2016...ou janvier 2017, je ne sais plus. Ceci dit, ça ne change pas que ce jeu est une tuerie.

@Simbabaad : je t'assure que tu n'écris pas tes papiers pour rien - même si je ne suis parfois pas d'accord. En général, quand les membres du forum ont des blogs, je prends la peine de m'y balader.

Citation :
Tama, puisque tu as aimé Second Opinion, je te conseille New Blood, qui en plus peut se jouer à deux.


En fait, j'ai tellement aimé Under The Knife que j'ai pris le trio sur Wii, avec donc New Blood mais aussi Trauma Team. Pas l'habitude de jouer à deux, mais je tenterai le coup avec mon frère...avec un peu de chance, vous aurez le CR de notre partie !

Citation :
Car le jeu est assez peu aimable, et sa structure – accentuée par les problèmes de productions que l’on connait plus ou moins - des plus clivantes, surtout dans sa deuxième partie, quasiment muette, où l’on arpente des plaines gigantesques et explore des temples retors toujours sur le même rythme, sur la même note, le geste devient machinal et FFXII se fait « stoner RPG », le temps et l’espace semblent s’y dilater : tout est trop grand, tout est trop long, et le joueur écrasé par la majesté des décors, accablé par l’horizon qui s’échappe (la mer de sable - et ses colonnes à perte de vue - est le premier acte de bravoure du jeu, qui fera le tri entre ceux que le jeu captivera et ceux qu’il l’ennuiera profondément) finit par s’y oublier, bercé par sa petite musique, par le bruit de ses machines.


J'adore cette expression de "stoner RPG", elle va comme un gant à FF XII et à quelques autres titres récents (Xenoblade, notamment). Mais c'est peut-être une qualité, ou plutôt une particularité qu'on associe plus souvent aux jeux anciens, car depuis quelques années il faut que les jeux aient un rythme très élevé et soutenu. Or, le jeu stoner, c'est presque tout le contraire...finalement, l'exemple type, c'est Shenmue
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Simbabbad
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Posté le: 2018-01-09 18:59   [ Edité le: 2018-01-09 19:00 ]
Citation :
Le 2018-01-09 16:11, Tama a écrit :
En fait, j'ai tellement aimé Under The Knife que j'ai pris le trio sur Wii, avec donc New Blood mais aussi Trauma Team. Pas l'habitude de jouer à deux, mais je tenterai le coup avec mon frère...avec un peu de chance, vous aurez le CR de notre partie !

Tu te feras ton avis, mais personnellement je n'ai gardé que Second Opinion de la série. New Blood est la même chose en moins engageant et avec des pointes de difficulté moins maîtrisées, mais avec du jeu à deux (que je n'ai pas utilisé), et surtout, pour je ne sais quelle raison le pointeur est bien moins fluide. Trauma Team est sympathique mais la franchise bascule plus dans le casual gaming, même si la partie à la District Attorney (avec la légiste) est sympa.
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Tama
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Joue à Bomb Rush Cyberfunk

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De : Pomeys (69)

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Posté le: 2018-01-09 20:13
Citation :
Le 2017-12-28 20:54, Sebinjapan a écrit :

Tellement d'accord avec tout ce que tu as écrit sur ce jeu.
J'y rejoue régulièrement et je suis toujours autant bluffé par la précision permise et par la variété des échanges. Aucun jeu de tennis rétro ou récent ne lui arrive à la cheville.
Et pour moi c'est clairement un miracle. Je doute que les gars de Human, vu leur relative inexpérience du genre et le temps de développement réduit, aient pu consciemment mettre ce gameplay sur pied et le peaufiner à ce point à coups de milliers de parties. Quand tu vois comme les 1ers Fire Pro (malgré tout le bien que j'en pense) réalisés en partie par la même équipe et au même moment sont approximatifs au niveau de l'exécution même du concept, des déplacements et des collisions par exemple, je me dis que c'est un bug, un truc non prévu dans le code, qui a accouché de cette flexibilité si extraordinaire dont bénéficie FMT dans sa maniabilité.


Il est clair pour moi que Final Match Tennis est une anomalie historique. Je ne me suis pas penché sur le sujet en profondeur, mais je pense qu'on peut retracer, à l'instar de toutes les pratiques culturelles, des courants principaux et secondaires. Des modes, des genres de jeux ayant le vent en poupe puis qui se réduisent à peau de chagrin ; des innovateurs, des suiveurs, des perfectionnistes et des créateurs de rupture. Mais FMT ne rentre dans aucun de ces cas : c'est littéralement un alien. Comme tu le dis, connaissant Human il est très peu probable que le résultat soit issu d'un processus maîtrisé, pensé en amont. FMT n'est pas que excellent, il est trop excellent, pour son époque et pour 2018. Par rapport à Human, il n'est pas normal ; pour les autres jeux de tennis, il est encore moins normal ; et même pour les autres jeux de sports, il ne l'est pas non plus.
Le terme "ovni" a été souvent été usé à tort et à travers dans les écrits sur le JV, surtout pour qualifier des jeux à l'esthétique inhabituelle...or, si il y a bien UN jeu qui mériterait de se faire appeler "ovni", c'est bien FMT !

Citation :
Tu te feras ton avis, mais personnellement je n'ai gardé que Second Opinion de la série. New Blood est la même chose en moins engageant et avec des pointes de difficulté moins maîtrisées, mais avec du jeu à deux (que je n'ai pas utilisé), et surtout, pour je ne sais quelle raison le pointeur est bien moins fluide. Trauma Team est sympathique mais la franchise bascule plus dans le casual gaming, même si la partie à la District Attorney (avec la légiste) est sympa.


Pour être tout à fait franc, je trouve Second Opinion moins bon moins charmant que Under the Knife. La refonte graphique y est pour quelque chose, c'est sûr, mais c'est l'emploi de la Wiimote-Nunchuk, et donc de la révision des contrôles, qui me fait préférer la jouabilité sur DS. L'emploi du stylet, d'un type de contrôle plus immédiat donne une sensation plus viscérale (c'est peu de le dire !), et couplé avec une patte esthétique plus brute, ça fait de Under the Knife un épisode fondateur très à part de tous les autres. Il y avait un côté immersif que je n'ai pas retrouvé dans Second Opinion, en tous cas en bien moins fort ; j'y jouais sans me sentir totalement à l'aise avec les contrôles, comme si je contrôlais un corps qui n'était pas le mien. La preuve, j'ai fini Under The Knife en difficulté maximale (pas les pêchés capitaux), alors que j'ai dû me rabattre en Facile sur Second Opinion pour la Savato car je trouvais le jeu trop lent...


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Shenron
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Joue à Lost Judgment

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Messages : 9737
De : Massy

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Posté le: 2018-01-09 21:59
Je n'ai pas joué à Second Opinion, mais j'avais bien transpiré sur Under the Knife, qui m'avait vraiment stressée (avec les métastases triangulaires, là, quel enfer !). Les actions de New Blodd sont plus variées il me semble, et peut-être plus adaptées au duo Nunchuk Wiimote ?
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Kollembole
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Joue à Backlog 2024

Inscrit : Feb 05, 2014
Messages : 4389
De : En Anjou

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Posté le: 2018-01-11 14:25   [ Edité le: 2018-01-11 15:10 ]
- Bon, j'ai un peu tardé pour mon bilan de marathon vidéoludique de l'année, mais "pour faire court", il sera cette fois-ci en images :

* Et pour commencer, mes sincères excuses envers Yooka-Laylee qui se passera de critiques, étant donné qu'il à surtout un peu mieux révélé ma myopie croissante :

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( Je le remercie au moins pour ça... :/ Dommage, ça aurais vraiment auguré une belle promenade, ce jeu. )


* Le Double "Sans-Faute" de l'année :

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"Tout est dit." - Ou comment après avoir bouclé The Dragon's Trap, ce dernier m'a motivé à m'investir à fond dans Hollow Knight, qui m'a bien occupée tout l'été ( et un peu la période d'Halloween, avec le contenu ajouté pour l'occasion. ).
Bref, même s'ils ne partagent pas la même ambiance, il y aurait pas mal de parallèles a faire entre ces deux Metroidvania et leur aspect progressif. - Et animé.


* Pèle-mêle, le Bord -eciel de fin de saison, sinon :

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Carambolage entre Sonic Mania et Cuphead, à quelques semaines près, pour ma part, des titres que j'ai pourtant bien appréciés chacuns à leur façons - voir les topics dédiés - 'Mania aurait dû s'enchaîner à la suite d'Hollow Knight, mais le retard d'une semaine pour cause de patch aura un peu tout chamboulé.

- Présence de Sonic Forces, car malgré le fait que je n'aie toujours pas pu l'essayer, il aura fait beaucoup de tapages.
- Mais au moins eu le mérite de me décrocher une barre de rire positive avec l'annonce de la galerie des avatars, là où la com' globale de sega cette année autour du hérisson ferait plutôt pitié/peur avec ses miettes d'infos chichement jetées aux fans. ( Au point de m'avoir limite fait douter de la solidité du contenu de 'Mania. - z'ont fait fort, mais pas pour le meilleur au regard du jeu, là, hélas. )


* Pour les autres titres "cachés" :

- Mekazoo, un jeu "à la sonic" un peu lancé sur un pari autour de 'Forces - et qui se révèle être en fait plus un clône de DKC dans la mécanique.
Un petit jeu qui aurait pu être sympa, s'il n'avait pas une géographie des niveaux aussi embrouillée.

J'en parle un peu plus ici : http://www.grospixels.com/phpBB/viewtopic.php?topic=11672&forum=2&cible=484602#484602

- Old Man's Journey :

Voir la critique de Yedo, que je rejoint globalement à ce sujet : ce jeu avait beaucoup de potentiel dans le concept, mais manque clairement d'ambition. Dommage, dommage... Une fois fini en un run, je n'avait même plus l'envie d'y retourner, même pas au moins pour son esthétisme et sa petite histoire touchante, mais classique.


* Réveillon de fin/début d'année :

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- Je me suis enfin décidée à m'intéresser (et finir) Child of Light - Très sympa, joli et tout aussi, malgrès certaines dissonances de gameplay/scénarisations. J'en parle un peu plus dans le topic dédié.

- A Hat In Time : Un jeu que je surveillais depuis le début 2017 ( même si le kickstarter est plus ancien, je sais. ), ambiance sympa et délurée, pas mal de gags visuels, gameplay un peu aléatoire par contre, mais le côté "je me raccroche comme je peux aux surfaces" se révèle plutôt salvateur, là où d'autres jeux ne donnent pas le droit à l'erreur en cas de chûtes.
Par contre, ma carte graphique ayant régulièrement le hoquet sur les cinématiques, je préfère y jouer occasionnellement pour l'instant, histoire de ne pas trop me pourrir l'expérience de ce "Mario-à-Vapeur".
A suivre pour le reste de cette nouvelle année...


- Et la "surprise" de ce début d'année, c'est Cattails :

Je n'attendais vraiment rien de novateur de ce "Stardew Valley Ultra-Light, avec des chats", c'est effectivement le cas, mais ça s'est révélé assez addictif en toute simplicité jusqu'à présent. ( ...en tant que Catnip. )



J'en parlerais aussi surement un peu plus dans le courant de l'année.




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camite
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Joue à Nikke Goddess of Victory

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De : Sallanches

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Posté le: 2018-01-15 14:16
Mon bilan 2017 va être un peu particulier puisqu'à titre personnel, je n'ai quasiment pas joué cette année. J'ai passé des plombes à créer un perso féminin dans Mass Effect Andromeda pour finalement laisser tomber au cours de la toute première mission et désinstaller le jeu de mon SSD... Il se trouve que je suis dans une période de ma vie où quand j'ai du temps libre, je préfère lire ou voir des films, mais peut-être qu'un beau matin je vais me réveiller avec l'envie subite de jouer à nouveau, allez savoir.

En revanche, mon fils a plus de six ans et je me suis dit qu'il était peut-être temps de l'initier un peu avant qu'il ne tombe sur GTAV ou le dernier Call of Duty chez des copains aux parents mal informés. J'ai donc un peu fouillé dans ce que j'avais et voici le bilan :

Pac-Man
Mon fils connaissait déjà le personnage pour l'avoir vu sur un de mes t-shirts et sur une de mes tasses à café, et je me suis dit qu'avec juste les directions à gérer, ça pouvait être bien pour démarrer. Ça et le fait que le jeu ne se passe "que sur un écran", avec des règles simples qui n'évoluent jamais. Énorme erreur : le jeu reste tout de même assez difficile et être poursuivi par des fantômes dans un labyrinthe semble avoir quelque chose de trop anxiogène à cet âge.

Sonic The Hedgehog
Outre les directions, il n'y a guère qu'un bouton pour les sauts, et le personnage est attractif pour les jeunes enfants. Le début se passe pas mal et mon fils arrive à passer le premier niveau sans trop de problème. Mais dès le stage suivant, il y a des pics qui font mourir en un coup, des trous qui débouchent sur du vide... Il faut doser les sauts et pour quelqu'un qui début dans le jeu de plates-formes, c'est un calvaire. Je n'ose imaginer ce que ça donnerait si je le lâchais dans le deuxième monde...

Hexic HD
Là au moins, pas de facteur stress, il y a suffisamment de modes de jeu pour en trouver qui s'adaptent au niveau de l'enfant... Le problème, c'est que tourner des tuiles de couleur pour les associer, ça peut vite devenir ennuyeux.

Viva Piñata Party Animals
J'avais souvenir d'un Mario Kart like plutôt simpliste, le genre où il suffit de maintenir le bouton d'accélération enfoncé pour finir automatiquement premier, mais en réalité c'est du Mario Kart sans grande finesse mais avec aussi plein d'objets et manœuvres inutilement compliquées pour les novices. Et les mini-jeux ne sont pas tous accessibles aux plus jeunes. Bref, pas très concluant.

Doritos Crash Course 2
Comme le jeu utilise l'avatar du compte Xbox Live, on en a fait un qui ressemble à mon fils qui était tout content de se voir dans le jeu. C'est un jeu un peu bas du front qui dispose même d'une touche "poule mouillée" permettant de passer automatiquement les obstacles en cas d'échecs répétés. Du coup ça permet de progresser mais bon, à vaincre sans péril... Tout cela reste assez vain et peu passionnant.

Geometry Wars 2
Essayé sans trop y croire et pourtant mon fils a bien accroché aux couleurs et aux explosions qui pètent. Là aussi la présence de plusieurs modes de jeu permet de l'amuser même s'il ne joue pas assez bien pour réellement faire quelque chose.

Kirby's Adventure
Après toutes ces tentatives mitigées, je me suis dit qu'il fallait essayer de lui trouver un jeu vraiment adapté à son niveau et j'ai naturellement repensé à Kirby, dont j'avais fini le premier épisode sur Game Boy en une petite après-midi (ce qui m'avait "choqué" à l'époque ) et dont j'avais souvent entendu dire depuis qu'il s'agissait de jeux faciles destinés aux plus jeunes. Comme il se trouve que j'ai toujours ma vieille NES, je suis allé chopé Kirby's Adventure chez mon revendeur pour l'offrir à Noël. Résultats des courses : c'est déjà plus probant, mon fils a passé plusieurs niveaux tout seul. Reste qu'il y a dans ce jeu pas mal de boss à combattre pour poursuivre et c'est à chaque fois un grand moment de panique chez le jeune joueur ^^ Et puis, ce n'est peut-être qu'une impression mais je trouve que mon fils n'est pas très à l'aise avec la manette NES, qui est pourtant assez "simple" comparée au pad 360.
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Si loin une roue


Simply Smackkk
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Posté le: 2018-02-25 18:16
(Un bilan en février, c'est encore bon ?)

Je n'ai pas joué à grand chose cette année. Je reste informé de ce qui sort, mais j'ai consacré plus de temps cette année à regarder des films, et cette année 2018, à lire.

Quelques avis tout de même :

Outlast, 2013, Xbox One

Un ami m'avait montré sa partie, une fois. Il était véritablement ravi d'avoir peur, il louait les capacités à faire trembler quenottes et genoux. Tout ce que j'ai vu, c'était une partie dans un noir aveuglant, avec une menace au loin, vu les grognements. Je n'ai pas été convaincu, mais puisque le jeu a été offert, je me suis lancé.

J'ai mieux compris pourquoi Outlast avait terrifié mon camarade. Les débuts sont angoissants, et ce passage nous rendait libre de nos mouvements, devant éviter un gros père fouettard. Il y avait la peur de mal jouer, et donc de mourir.

Ces passages où le joueur a la liberté de suivre sa voie sont finalement assez rares. Comme la plupart des jeux horrifiques, il se joue en ligne droite, d'une solution à une autre. Il y a peu d'expérimentations possibles. S'il nous arrive d'être pris en chasse ou pourchassé, les cachettes ou les voies de s'échapper sont placées là à cette fin. Si on meurt, on recommence, et on fera mieux.

Reste donc l'ambiance, ce qui permettrait au jeu de faire oublier son gameplay. Outlast mise sur l'obscurité, il faut s'éclairer et donc trouver des piles et prêter oreille aux bruits qui pourraient signifier la proximité d'une menace dans le noir. Achluophobes, s'abstenir. Mais ce parti pris s'il fonctionne en espaces réduits est terriblement frustrant dans les espaces plus ouverts, pour se repérer. Quand la solution pour arrêter de tourner en rond est d'améliorer la luminosité de la télévision, le joueur ne joue plus, il est sorti de l'histoire par sa télécommande. Histoire qui tourne autour d'un asile psychiatrique et d'expérimentations médicales, avec un peu de nazi, un bon gros tas de cliché qui n'implique en rien dans les mystères de ce lieu.

Sans véritable originalité dans ce qu'il peut proposer, Outlast ne s'en sort pas trop mal, avec quelques moments plus effrayants. Mais il est trop dirigiste, et ses mécaniques sont trop transparentes. Il y a des films d'horreur qu'on apprécie mollement, c'est le cas de ce jeu, mais il a dû trouver son public, puisqu'il est devenu depuis la base d'une série assez active.


Starfox Zero, 2016, WiiU

Un an après, mon avis concernant Starfox Zéro reste très mitigé.

J'ai pris part à retrouver ces charmantes peluches aventurières de l'espace. Certains niveaux ont le souffle de l'excitation, à slalomer entre vaisseaux et éléments du décor, pour déjouer la menace présente. Il y a de nombreux secrets à découvrir, de nouveaux niveaux ou de variantes, qui permettent d'un point A à un point B de connaître des variations intéressantes d'une partie à l'autre. Obtenir les médailles de points demandera de maîtriser les possibilités de chaque niveau. Les médailles cachées pousseront à l'exploration et à l'expérimentation.

Mais je crois que Starfox Zero manque de cran, il ne montre pas assez les dents. Multiplier les gameplays est une mauvaise idée, cela coupe le rythme, d'autant plus pour se coltiner des phases imprécises. En vaisseau, c'est plus carré, plus riche et donc plus appréciable. Mais c'est trop lent. La visée au gyroscope ne me dérange pas, bien que je ne suis pas sûr de l'avoir exploitée à son juste potentiel. Je comprends ce choix. Elle apporte de la précision, avantage, mais demande de moins se concentrer sur le pilotage, risque. Et pour pouvoir jouer ainsi, le rythme du jeu est plus lent, et même ralenti. La vélocité des Arwing de Lylatwars permettait des échanges tendus, qui pouvaient se jouer en quelques instants. Dans ce Starfox, les affrontements notamment contre les boss profitent d'une mise en scène bien rythmée, mais se diriger est devenu pénible, et il y a une mollesse qui dessert le jeu.

Je me suis attardé pour découvrir tout le jeu, variantes et nouveaux environnements, et j'ai l'impression d'avoir émoussé mon plaisir en y restant trop longtemps. Mais si je devais relancer le jeu pour une partie, j'y prendrais probablement un certain plaisir, le temps d'une petite échaffourée spatiale. Mais il lui manque un certain dynamisme, une certaine rage de vivre qui donnerait envie au joueur de relancer le jeu jour après jour.


Rayman Origins, 2011, Xbox One

Il a été difficile d'échapper au retour de Rayman, je me souviens d'un fil de messages particulièrement animé lors de sa sortie sur ce forum.

Après avoir tâtonné du jeu à gauche et à droite, je me suis enfin penché sur le jeu, le platinant dans la foulée. Il est inutile de revenir sur les qualités du titre, parmi lesquelles sa beauté graphique et le soin de son level-design.

Je rajouterais juste quelques pièces sur le bonheur de jouer à ses niveaux en temps limité. C'est une toute autre réception, et une autre implication, car cela demande réflexes et connaissances du terrain pour maximiser ses temps. Rien de trop ardu, mais terriblement entraînant. Hypnotique même. Les niveaux les plus difficiles demandent une concentration incroyable, mais d'autres se parcourent assez simplement, ce qui me fait dire que ce Rayman est un exemple parfait pour initier un jeune public aux joies du speed run.

Si je n'avais fait que traverser ces niveaux une seule fois, à la cool, je serais resté avec le sentiment d'un jeu bien fini mais sans folies. Alors que cette folie se trouve dans ce mode, et permet de mieux comprendre les subtilités du level design.


Layers of fear, 2016, Xbox One

Outlast m'a laissé quelque peu froid, c'est peu de dire que Layers of fear a réveillé mon goût pour le genre du jeu horrifique.

J'en ai déjà parlé ici, parce que je ne voulais pas que vous manquiez cette belle découverte.

Layers of fear joue sur l'orientation, sur le décor, autant d'éléments qui questionnent la réalité et notre rapport à l'espace. D'un point de vue formel, c'est fascinant, mais d'un point de vue de joueur, c'est terrifiant, car on est bousculé sur nos repères. Le jeu finit par jouer un peu trop de ses mêmes ficelles, mais le résultat reste d'une très grande valeur.


Ryse, 2013, Xbox One

C'est joli.

Mais un peu chiant.

C'est un beat'em all, et que c'est bon de marraver des romains ou des barbares. Mais il a été décidé rendre le jeu « sérieux », avec une histoire trop appuyée pour être convaincante, et de manière générale toute une mise en scène autour des affrontements qui les alourdissent. Les exécutions coupent le rythme, et de manière trop régulière il y a toujours des événements pendant les niveaux qui veulent en mettre plein la vue, au détriment souvent du plaisir de rentrer directement dans le lard antique.

C'est comme s'il y avait eu une certaine honte, un petit embarras qu'il aurait fallu cacher pour mieux présenter le jeu comme exclusivité de lancement.

Le système de combat est néanmoins solide. Mais souffre de l'ennui ressenti lors du mode solo. En multijoueurs, le jeu se montre bien plus réussi sans sa mise en scène pompier, avec quelques modes bien trouvés, notamment ceux coopératifs.

Mais c'est un peu léger, jeune homme, malgré votre plastique de jeune premier.


Puzzle Quest, 2007, Xbox One

J'adore les puzzle game.

(Il m'est arrivé de jouer à Candy Crush, pardon)

Et Puzzle Quest me faisait de l'oeil depuis sa sortie, avec son mélange puzzle et RPG. Ca avait l'air tellement cool. Pas forcément très original d'un point de vue esthétique, pour ne pas dire terriblement banal, mais l'idée de mélanger ces deux genres promettait beaucoup.

Et il faut bien avouer que ce mariage est bien pensé, avec différentes évolutions de personnages, des sorts qu'on utilise selon nos gemmes utilisées, des pièces d'armures, etc. Comme si cela ne suffisait pas le jeu propose aussi d'avoir des montures, de capturer des monstres ou de conquérir des cités pour en faire nos bases.

C'est dense, mais aussi parfois confus. Et les bénéfices attendus de tel choix ou tel sort pas forcément évidents à comprendre. Mais cela fait partie de la richesse du jeu.

Par contre, les parties sont interminables. Hormis quelques affrontements, il y a beaucoup de répétitions, d'autant plus que la carte du jeu est truffé de combats impossibles à éviter. Même les ennemis plus faibles prendront du temps à être éliminés, avant de pouvoir s'offrir quelques affrontements plus velus et donc plus captivants. Le remède pour contrer la monotonie est d'arriver après de nombreuses parties à influencer sur le déroulement des batailles grâce à quelques caractéristiques ou pièces d'équipement. Multiplier le nombre de gemmes donnant des dégâts est à double tranchant, mais permet d'accélérer les combats tout en leur redonnant un peu de tension.

Puisque l'histoire n'est qu'un long prétexte, Puzzle Quest fait partie de ces jeux dont on peu revenir sans peine dessus. Mais quel dommage que le jeu ronronne voire assoupisse si on ne lui redonne pas un peu de piment.


J-Stars Victory VS, 2014

Retrouver une PS3 entre mes mains fut un véritable plaisir, la précédente m'ayant honteusement lâché. J'aime bien la One, mais cépapareil. Je ne me souviens plus si j'en avais parlé ici, vu que j'ai ennuyé tout mon entourage avec, mais récupérer toutes mes chansons de Singstar fut une belle épreuve, puisque normalement bloquées sur la console où elles ont été achetées…

Et j'ai plein de jeux à jouer. C'est merveilleux.

Je suis revenu dans la course avec ce jeu dont je savais bien qu'il était sans grandes prétentions. Un pur fantasme d'otaku, puisqu'il rassemble des dizaines de licences de Jump se mettant joyeusement sur la figure. Avec du Dragon Ball Z, du One Piece, du Bleach, etc. et quelques petites surprises. Beaucoup des séries présentées sont assez peu connues en France, et c'est l'occasion de les découvrir, même si je regrette qu'il n'y ait pas un mode un peu plus explicatif.

J-Stars est un jeu de combats en 3D, qui peut se jouer en équipes jusqu'à trois joueurs dans la sienne. Ce n'est pas vraiment d'une folle profondeur, mais on va dire que ça fonctionne, que c'est confus et énergique comme peut l'être un shonen. Même s'ils se jouent tous un peu de la même façon, le jeu a pris soin de différencier chacun des membres du casting, pourtant assez conséquent. En contrepartie, tous n'ont pas le même intérêt, et peuvent être pénibles à jouer.

J'ai passé assez de temps dessus car le contenu solo est assez poussé. Il y a même un mode histoire qui regroupe tout le monde mais dont la banalité est à se tirer une balle dans la tête.

Un jeu pop-corn. Pour le plaisir de retrouver certaines icones du manga et en découvrir d'autres. Le tout dans des combats dont l'absence de profondeur ne m'a pas rebuté, la courbe de progression s'arrêtant à l'apprentissage des quelques techniques propres à chacun. Il n'est pas spécialement joli, mais il a de la pêche.


Marlow Briggs and the Mask of Death, 2013, Xbox One

J'en avais entendu beaucoup de bien ici, mise en avant comme une petite pépite du Xbox Live.

Et en tant que « petit » jeu, Marlow n'a rien d'un petit joueur. C'est un jeu d'action à la God of War, avec beaucoup d'ennemis, quelques plateformes et un peu d'énigmes. C'est assez bourrin, c'est musclé, mais ça fonctionne, à petite dose. Car les ennemis ont une IA rachitique, au minimum, et que malgré la diversité des techniques on tourne en rond.

Mais quelle mise en scène ! C'est d'ailleurs le point fort du jeu. Tout le jeu est sur un rail, il se passe toujours à l'écran des évènements qui relancent l'intérêt. Une portion de niveau complètement redéfinie, par exemple. Certains combats de boss sont assez impressionnants. Le jeu a suffisamment de bagoût pour être apprécié en tant que simple spectateur.

Mais tout de même, une fois le déluge de scènes sorties d'un film d'action bien couillu, le jeu peine à convaincre. Il est fade. Son esthétique graphique, dans la jungle et dans l'usine, pour schématiser, peine à convaincre. Son histoire est d'un classicisme abêtissant. Cela correspondrait à l'image du film d'action, c'est vrai. Et c'est finalement cette ambiance de film d'action, au rythme effréné, qui m'a fait rester, malgré tous les domaines où le jeu ne convaint pas.
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Posté le: 2018-02-26 03:42
Encore un peu cher à mon goût ABSOLVER sur Steam.... et si c'est uniquement du multijoueur en ligne, je passe mon tour... Quelqu'un peut confirmer ?

Par contre, je ne connaissais pas Whispered World. Et là, j'ai été faible et je n'ai pas pu résister.

Ma liste de jeux Steam commence à me faire peur.

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Posté le: 2018-02-26 03:47
Et Kollembole, je ne te félicite pas...

A cause de Toi, j'ai pris CATTAILS.

M'enfin, je l'aurais peut-être pris malgré tout car j'ai toujours adoré les chats (j'en ai deux à la maison).

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Posté le: 2018-02-26 12:49   [ Edité le: 2018-02-26 12:49 ]
Citation :
Le 2018-02-26 03:42, Beatle-John a écrit :

Par contre, je ne connaissais pas Whispered World. Et là, j'ai été faible et je n'ai pas pu résister.

Ma liste de jeux Steam commence à me faire peur.



D'autant qu'il y à une suite spirituelle à ce jeu.

Citation :
Le 2018-02-26 03:47, Beatle-John a écrit :

Et Kollembole, je ne te félicite pas...

A cause de Toi, j'ai pris CATTAILS.

M'enfin, je l'aurais peut-être pris malgré tout car j'ai toujours adoré les chats (j'en ai deux à la maison).


Arf ^^' désolée... En même temps, "quand le chat va, tout va", d'autant si c'est aussi une affaire d'addiction féline. =^.^=

( Bon, là j'y joue plus pour le côté destressant, en courte session, et je conseillerais même de ne pas trop rusher le scénario, qui n'est pas aussi fourni qu'un Stardew Valley.
Il y a un ajout prévu normalement à la prochaine mise à jour ce trimestre, mais ce ne serait pas un mode multi.
...Peut-être le Truc qui manquerais à ce jeu. - Mais peut-être que si Stardew Valley fini par enfin rendre cette option disponible, ça pourrait motiver certains développeur pour faire de même ?* )

* Je sais pas si c'est une impression, mais le nombre de clones d'Harvest Moon à commencé à bien exploser depuis la fin d'année dernière, ou quoi ?


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