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Auteur Des préjugés culturels (réactions à l'article)
LVD
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Joue à Zelda TOTK

Inscrit : Jul 18, 2002
Messages : 8742
De : Ooita, avec mer, montagnes et forets

Hors ligne
Posté le: 2016-01-14 00:18
Ca depend du type de jeu. Dans un jeu d'aventure textuel, un visual novel, le gameplay n'est generalement pas plus pousse que dans un livre dont vous etes le heros de base, et meme souvent moins... Seul compte vraiment le scenario, les personnages. Parfois on se contente de suivre une histoire a choix multiples en validant une option apres 20 minutes de dialogues et c'est tout.
Maintenant, s'il s'agit bien de jeu video, il est vrai que dans la pratique, on se rapproche quand meme plus du livre.
_________________

The fight is everything. Always seeking the next challenge. Ceremony means nothing to him


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Péricqlès
Pixel digne de ce nom


Joue à Isolation

Inscrit : May 06, 2022
Messages : 111
De : mont pernesse

Hors ligne
Posté le: 2022-05-06 16:47
Un mot pour dire que la réponse, en réaction à une critique de Nietzsche ne m'avait pas satisfait, après coup. Alors, plus de cinq ans après (oui, c'est dramatique), je me permets de poster une diatribe sur le même philosophe, laquelle, je l'espère, donnera l'occasion aux lecteurs du site de se faire une opinion plus tranchée sur les théorèmes du personnage :

Nietzsche - En tant qu’œil extérieur, témoin de la création du monde et du chaos sidéral, la seule vérité, c'est Dieu. La vérité est donc métaphysique et seule la progression de la science peut prétendre un jour arriver au bout du concept et de l'explication, mais c'est pour dans longtemps... Pour l'instant le concept de Dieu est une hypothèse, il n'y a donc pas de propriété possible au sujet de la vérité, ou plutôt le désir de vérité contient lui-même une antinomie : quelque chose du passé, qui déjà n'est plus, puisque que tout se transforme sans aucune perte ni aucune conséquence, et que tout ne fait que devenir "ad vitam æternam". Séparer une action d'une autre ou définir le monde sous plusieurs parties isolées n'est qu'une conception logique (ou illogique!) du cerveau humain qui s'arrête momentanément et regarde après coup.

On peut se représenter le reflux persistant de l'univers à l'aide d'une boucle ou d'un cercle parfait, qu'il faudrait encore ajouter un point constant au bout d'une ligne, qui revient éternellement. L'être humain, en qui vit ce monde, éprouve la nécessité de s'arrêter sur un point, à seule fin d'étirer la perspective, même l'espace d'un instant, pour apprendre à contredire ce monde et regarder en arrière. Ce ne sont pas seulement les rituels du quotidien qu'on vénère par habitude et qui font partie de l'étonnante économie des instincts qui conservent l'espèce, mais bien l'esprit de la ritournelle à l'origine de la mélodie qui repose sur le souvenir d'un bien-être propre à l'enfance et qu'on s'efforce de revivre, comme le reflet de cette antique sensation joyeuse. À travers les nuances et les appréciations feutrées d'autres anecdotes pures et évanescentes délivrées par la fraîcheur héliaque du tableau qui s'interpose.

Une succession de formules qui s'efforcent de développer (quand il ne s'agit pas de les résumer par une image d’Épinal) les différentes types de l'idéal. "L'éternel retour", toujours la même histoire, simplement décrite sous différents angles de "la représentation". "La volonté de puissance", enclin à nous projeter vers les premiers et seconds rôles, quand il ne nous plaît plus de faire de la figuration, qui ne cesse de "devenir ce que nous sommes", soit le rapport des différents instincts entre eux, qui nous échappent mais nous porte au devant des autres, par-delà nous même.

La faculté d'oubli, comme preuve d'acquiescement, et son contraire, la faculté d'enrayement : ne plus cesser de se souvenir et ses conséquences, l'incapacité à pouvoir promettre. Soit le mécanisme freudien qui consiste à "reporter" l'événement dans un coin de son esprit. Bref, ceux qui peuvent jouir de l'oubli et se projeter dans le sel de l'intuition et ceux qui ne peuvent... et plus loin, parmi ceux qui essaient d'oublier, certains ont trop attendu pour..., ou trop appuyé sur..., conservant la faculté d'enrayement "active"... et de continuer à se souvenir ou se remémorer une somme de détails insignifiants sur le monde et l'individu.

L’impressionnisme comme mode de lecture oblige. Le piège, c'est de chercher l'explication raisonnée ou progressiste au fur et à mesure, en se risquant de s'arrêter ou à déchiffrer un passage en particulier (précision : au secours !) mais il y a des incohérences qui demanderaient peut-être de l'interdire. Une démonstration établie juste pour le plaisir d'effectuer une petite démo. Où chaque fondement de la "raison" se démontre et se contredit à la fois. De nos jours, loin de la compréhension de son sens psychanalytique et d'une forme décalée ou proverbiale, c'est le pire de cette notion contemporaine qui est annoncée successivement, celle du commentaire "socio-politique" qui s'imbrique dans un autre et se contente d'extrapoler.

[Pardonnez le côté sentencieux, imprécateur ou hors-sujet du post]



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