J'ai envie de rajouter une couche sur split second velocity, à mon avis injustement méconnu.
C'est un jeu de course arcade avec des accidents, mais très différent de burnout.
Je trouve plus simple de présenter le jeu comme étant l'opposé de burnout, alors que l'on peut penser qu'ils sont identiques.
Je n'aime pas du tout les burnout à partir du 3ème épisode (les 2 premiers sont géniaux). Je trouve que Burnout est un jeu où l'on ne cherche pas à faire de trajectoire, mais seulement à défoncer les voitures adverses et éviter le trafic. On joue sur les réflexes car on ne voit pas à 20m (les vues étant trop basses) et on est coupé toutes les 10 secondes, soir par une cinématique de crash, soit par une cinématique de takedown. Ça me fait la même sensation que lorsque ma copine passe devant la TV toutes les 10 sec et que je dois appuyer sur pause.
SSV c'est un jeu de trajectoire (bluesky en plus !). On doit éviter les autres voitures, on prendre des belles courbes, on n'est jamais coupé dans sa course (les très rares cinématiques de crash durent 1 seconde), on voit loin ce qui permet d'anticiper les virages et obstacles.
Le mode solo propose une progression intéressante. On lutte toujours contre l'IA, il n'y a pas de voitures cheatée qui permette de rouler comme un sagouin et de gagner quand même. Les épreuves sont variées, sachant qu'il y a majoritairement des courses classiques.
La différence de ce jeu, c'est que l'on peut déclencher des événements pour "attaquer" les concurrents, en faisant exploser le décor, imposer des obstacles...) et aussi modifier le tracer en faisant s'écrouler la moitié du circuit. Pour déclencher les attaques il faut remplir une jauge en faisant des dérapages, ce qui oblige à bien conduire. Les événements étant scriptés, on doit apprendre chaque circuit avec ses variations, ce qui donne le sentiment de maitriser le jeu et de progresser.
On est plus proche d'un jeu de course arcade classique à l'ancienne que d'un jeu d'évitement d'obstacles qui n'a rien à voir avec de la course.
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- Quelle horrible nuit pour faire les courses !
S. Belmont