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Index du Forum » » Jeux » » Dark Souls II : fini de rigoler (+ réactions au dossier sur les Souls)
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Auteur Dark Souls II : fini de rigoler (+ réactions au dossier sur les Souls)
MTF
Modérateur groovy


Joue à faire l'imbécile.

Inscrit : Jan 28, 2005
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Posté le: 2023-01-22 18:26
Et deuxième chevalier sauvé ! Ces sections ressemblent vraiment à des micro-donjons, assez distincts les uns des autres. Le premier était loin dans les remparts, le deuxième au bout d'un parcours serpentant dans des cavernes, et je présume que le troisième est dans le tour de bois avec le millier de chiens dont je parlais plus haut, et où il y avait des coffres congelés avant ma visite de la cathédrale. J'ai trouvé ce deuxième chevalier assez éprouvant à libérer : les hérissons de glace sont très méchants (;_;) et nous font mal avec un simple contact. Je suis même mort quelques fois face à eux (saloperies). J'ai été assez déçu du recyclage du Demon de l'Aiguille de Terre en version congelée, qui n'a pas appris de nouveaux tours, et tout le chemin menant au donjon du chevalier est rempli de tous les types d'ennemis du DLC, du moins du château. J'ai bien aimé, en revanche, le retour des Golems de Drangleic, qui s'animent si on tue un ennemi près d'eux, mais la zone persiste dans son envie de remplir le même endroit d'un très grand nombre d'ennemis... Il est sympathique en revanche de faire rouler la boule de neige pour créer un raccourci, les énigmes environnementales sont finalement assez rares dans le jeu (comme dans le premier DS du reste), et je le regrette.

J'ai aussi compris que sur le chemin de chaque zone, un envahisseur ("fantôme rouge") apparaît pour nous bloquer le passage. La sorcière du rempart m'a bien embêté, jusqu'à ce que j'arrive à l'empoisonner, celui du second chevalier avec les éclairs était embêtant, jusqu'à ce que je trouve le moyen d'interrompre ses sorts par une approche raisonnée et argumentée (avec ma grosse épée), et j'avais auparavant tué le paladin... qui se dissimulait dans un tonneau Je ne sais pas si c'est vraiment quelque chose que l'on peut faire en PvP, mais cela m'a assez surpris ^^


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Joue à faire l'imbécile.

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Posté le: 2023-01-22 22:49
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Et voilà, le dernier DLC, et le jeu je pense pour moi, est terminé. Le combat final contre le Roi d'Ivoire est une franche foire d'empoigne Je l'ai battu avec les quatre chevaliers et deux invocations, dont un joueur humain, et ça tapait de partout. C'est un beau final, cinématiquement parlant, mais j'ai préféré le duel tendu contre le Chevalier Fumerolle, tant le jeu excelle davantage dans les duels que dans les combats à plusieurs. Toutes choses égales par ailleurs, le DLC du Roi d'Ivoire a été celui que j'ai le moins préféré, la faute à des ennemis trop nombreux et trop pugnaces. Je place très volontiers celui du Roi de Fer en haut de mes DLC favoris, pour son architecture intelligente et son duel final, et celui du Roi Englouti en second, malgré ses qualités. J'ai reçu la "bénédiction de Vendrick", qui me permet donc de rester humain avec les couronnes après une mort... ce qui est alors inutile, comme on a fini le jeu, et que l'effet n'est pas conservé dans un NG+. Bref.

Je sais qu'il me reste des boss à faire et des choses à explorer (je n'ai pas fait les "zones co-op" des DLC, ni la quête du "Darklurker"), mais après 70h de jeu, je suis plutôt fatigué, et je ne crois pas y revenir, ou alors juste en m'amusant, et en réexplorant des zones de ci, de là, à l'occasion. Alors, est-ce que les DLC ont fait évoluer mon avis général sur le jeu ?... Peut-être un peu, oui, mais pas dans l'essentiel. En fait, les DLC m'ont surtout montré ce qu'aurait pu être le jeu original avec un peu plus de soin dans ses zones et ses mécanismes, mais le cœur du gameplay, lui, ne change pas vraiment. Surtout, le jeu est surtout pensé pour affronter les ennemis en solitaire, ce me semble, et se perd rapidement quand on doit affronter plus de deux opposants à la fois... il est alors bizarre que le jeu nous confronte très souvent à cette situation ! Alors oui, c'est un peu mieux en désactivant le lock, comme on gagne en mobilité, mais il est difficile malgré tout de gérer ces instants, et je trouve que DS premier du nom s'en tirait bien mieux, ne serait-ce en ne bloquant pas les frames d'invincibilité des roulades derrière une caractéristique.

Pour conclure, je ne sais pas trop quoi penser de DSII, même sans le comparer au premier DS. Il y a énormément de choses que j'aime dans ce jeu, la grande variété d'équipements et de builds possibles, des ambiances folles y compris dans des zones "classiques" comme les forêts ou les marécages, des designs d'ennemis vraiment sympas (la sentinelle flexible, le Poursuivant, l'Araignée bicéphale, le Chevalier Miroir...), j'aime le gameplay plus lent qui brille face à certains affrontements précis (ne serait-ce que face au Chevalier-Fumerolle), et l'ambiance ruineuse de Dark Souls demeure. Progressivement cependant, beaucoup de choses m'ont déplu : le recyclage trop visible de certains concepts (la femme-scorpione, les gargouilles, le boss du ravin noir...), la linéarité pesante de quasiment toutes les zones du jeu, des incertitudes dans le gameplay (les hitboxes pas toujours claires, le backstab qui ne se déclenche pas toujours quand il faut, les dégâts de chute trop violents, les torches inutiles si ce n'est à deux ou trois reprises seulement), des mobs trop nombreux qui attaquent en bande dès qu'on lance une flèche ou fait un pas dans une salle, la générosité quasiment indécente du jeu en termes d'objets de renfort d'équipement et de soins (on peut spammer les gemmes de vie en situation de détresse, voire face aux boss, sans être vraiment puni), une histoire désarticulée et fourmillante, qui ne parvient pas vraiment à construire sa mythologie. Certains de ces points sont vraisemblablement plus visibles en comparant le jeu au premier Dark Souls, dont l'ombre plane constamment sur l'épisode et qu'il est difficile de dépasser, mais d'autres lui sont incontestablement propres, et impactent profondément sur le plaisir général de la partie.

Avec tout ça, je ne dirais pas, comme on le lit parfois en ligne, que DSII est un "mauvais jeu", il faut pour moi être de mauvaise foi pour ça, et je n'aurais pas passé 70h dans cette aventure si les aspérités avaient été trop fortes. Mais j'ai dû faire des pauses régulières tant ceci ou cela m'ennuyait, alors que je n'avais pas lâché la manette du premier DS, au point de pousser jusqu'au NG++. Ici, je ne pense pas relancer la partie, je n'en ai aucune envie. Mais ce n'est pas, non plus, un "excellent" ou un "grand jeu" pour moi. C'est un bon jeu, copieux, avec plein de bonnes idées (de présentation, de jouabilité, d'ambiance, etc.), mais qu'il ne sait pas vraiment comment organiser et mesurer, il lance tout contre le mur, et regarde ce qui tient. Les DLC prouvent qu'il y avait davantage à faire avec tout ça, et exception faite de l'épisode du Roi d'Ivoire, que j'ai trouvé assez fastidieux dans son milieu, il est dommage que le parcours de la Tour de la Brume ou de Shulva soit écarté du reste de la partie. Je ne sais pas si ces DLC ont été créés spécifiquement, ou s'ils venaient de concepts mis de côté lors du développement du jeu, mais il est heureux qu'ils soient à présent directement inclus dans le jeu qu'on achète, comme il serait dommage de passer à côté.

Je ne suis pas mécontent d'avoir traversé tout ça, et j'ai eu de bons moments, même si interrompus par de nombreuses frustrations, alors qu'elles étaient bien moins nombreuses dans le premier DS. C'est un épisode qui divise beaucoup les joueurs et les joueuses, à ce que j'ai vu, certains l'aimant absolument, d'autres l'abhorrant jusqu'au bout. Moi, je penche davantage vers le positif, mais à peine : s'il n'y avait pas eu notamment la direction artistique, je ne pense pas que je me serai entêté. J'aurais, alors, du mal à le recommander à quiconque, à moins d'être assez client de l'ambiance. Il m'a cependant plu de revenir dans cet univers si particulier, de mourir et de recommencer, d'aller plus loin, de gagner finalement : et je pense faire tôt ou tard DSIII, qui semble opérer un virage notable de son gameplay.

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albert83
Pixel microscopique


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Posté le: 2023-09-18 16:09
Dans l'immensité labyrinthique de Lordran, loin des feux de camp qui apportent un semblant de chaleur et d'espoir, se trouve une pièce secrète que peu ont eu le privilège de découvrir. C'est une chambre que le temps et la corruption semblaient avoir épargné, où le principal objet d'intérêt était un miroir baroque.

L'élégant cadre doré du miroir contrastait étrangement avec le reste du monde décrépit de Dark Souls. Les ornements sinueux qui enlacent le miroir évoquent les détails les plus raffinés des armures de chevaliers d'un âge révolu. Son verre, incroyablement clair, ne reflétait pas seulement le visage de celui qui le regardait, mais semblait aussi donner un aperçu de l'âme de l'observateur.

On raconte que ceux qui osaient se regarder dans ce miroir baroque voyaient leurs péchés, leurs regrets, mais aussi leurs moments de bravoure et de noblesse. Certains ont été élevés par ce qu'ils ont vu, trouvant un nouveau sens à leur quête. D'autres, en revanche, ont été brisés, leur volonté érodée par le poids de leurs actions passées.

Il y avait aussi des murmures, des rumeurs selon lesquelles le miroir n'était pas qu'une simple relique du passé. Beaucoup croyaient qu'il avait été façonné par les mains de Manus, Père de l'Abyss, comme un moyen de jouer avec l'esprit des mortels, tandis que d'autres insinuaient qu'il s'agissait d'un cadeau des dieux, destiné à guider les âmes perdues sur le chemin de la rédemption.

Mais comme pour beaucoup de mystères dans le monde de Dark Souls, la véritable nature du miroir baroque reste insaisissable, laissant place à l'interprétation et à la spéculation. Et alors que les âmes errantes continuent de se battre pour la lumière dans un monde de ténèbres, ce miroir demeure un symbole de réflexion, à la fois littéral et métaphorique, sur la nature dualiste de l'existence.







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