Le dragon sert peut être mais si c'est le cas le feedback est trop subtil pour moi (pas vu d'animation ni de message spécifique s'afficher), ou alors j'ai pas assez pris d'expérience pour qu'il intervienne (j'ai du arrêter ma partie car je trouvais pas la sortie d'un niveau).



Ultima IV plutôt non ?
Je sais bien que tu ne faisais qu'une comparaison visuelle, mais les deux ont beau être considérés comme des "RPG", y a pas grand chose qui les rapproche. L'univers et l'histoire d'Ultima sont riches alors qu'ils sont réduits à leur plus simple expression dans Dragon Crystal.

Non-non, c'est bien d'Ultima III dont je parle, et non de la très jolie conversion de Ultima IV Quest of the Avatar. La conversion d'Ultima III avait pour elle un système de combat proche du T-RPG, à la fois accessible et prenant. Celle d'Ultima IV reprend le maximum d'éléments de la version micro d'origine... avec tout ce que cela sous-entend de complexité. Mais pour quiconque est réticent à lancer un émulateur de micros, c'est une alternative parfaitement honorable, et encore une fois réussie graphiquement.

Pareil, je connais bien Ultima IV, une vraie claque d'ailleurs, mais j'ignorais totalement que le III était sorti sur Master System…

L'article en parle d'ailleurs :
https://www.grospixels.com/site/ultima1.php


Aurais-tu des références, un lien ?

J'ai jamais entendu parler d'Ultima III sur Master System.
Même google ne me trouve sur la machine qu'un homebrew loin d'être fini... Sceptique je suis.

Et sceptique tu as raison d'être : après vérification, il faut croire que j'ai joué à la conversion d'Exodus sur Nes

La confusion de ma part est due à la palette de couleurs employée sur ce jeu, le rapprochant plus des graphismes colorés agréables à l'œil de la MS que des habituelles teintes caca d'oie de la Famicom.

Ou alors c'est encore Alzheimer qui part dans les starting-blocks ^^°

Dynamite Duke
(Sanritsu/Sega - 1991)






Dynamite Duke est une adaptation du jeu d'arcade de même nom, sorti également sur Megadrive.
Dans ce jeu de tir à la 3ème personne et au scrolling forcé, on incarne un balaise au bras cybernétique qui flingue ou cogne tous ceux qui se mettent au travers de son chemin. On choppe quelques bonus au passage et de temps à autre on affronte un véhicule plus costaud que la moyenne ou un boss qu'on doit vaincre au corps à corps.

Bah c'est pas génial, notamment en raison d'une jouabilité foireuse : le perso se traîne vraiment trop et esquiver tous les tirs ennemis tient de la gageure. Et la maniabilité est bizarre, la croix de direction déplace simultanément le perso et le réticule de visée. On peut bloquer la visée en restant appuyé sur le bouton de tir mais dans ce cas on ne peut plus tirer. Bref le coup de main est pas facile à prendre. Résultat, le game over arrive vite, d'autant plus qu'on a que deux vies et un seul continue.

Niveau réalisation c'est correct, lisible mais sans génie. Pareil côté musique et son, bof.

MEDIOCRE

Dynamite Düx
(Sega - 1989)






Malgré la quasi homonymie avec le jeu précédent, on affaire ici à un tout autre style.
De nouveau une adaptation d'un jeu d'arcade, l'histoire de la version 8 bits diffère quelque peu : alors que dans l'original on pouvait y incarner Bin et Pin, deux canards apprivoisés partis sauver leur maîtresse Lucy kidnappée par le vil Achacha, dans la version à la maison on y incarne Mickael le fiancé de Lucy transformé en Bin le canard par Achacha, qui part ensuite sauver sa copine. Rien à voir du coup

S'ensuit un jeu d'action à scrolling horizontal, sorte de beat'em up coloré, où on affronte des tas d'animaux plus ou moins anthropomorphes à coup de poings ou d'armes diverses ramassées ça et là (l'arsenal est étonnamment varié : bombes, fusils mitrailleurs, extincteur, pierres, bazooka...). On peut aussi "concentrer" son coup de poing en gardant un bouton enfoncé (deux niveaux de boost suivant le temps passé avant de relacher le bouton), ce qui bloque tout déplacement mais donne une bien plus grande puissance et portée que les coups de base un peu minables du palmipède.
Evidemment quelques boss viendront tenter sans succès d'entraver votre route.

Je trouve ce jeu très agréable et doté un gros capital sympathie : graphismes très mignons et colorés, bestiaire et armement riches et variés, musiques entraînantes, gameplay sans prétention mais facile à prendre en main.
La console a parfois un peu de mal à suivre quand trop de sprites sont présents (clignotements et ralentissements) mais ce n'est pas plus gênant que ça.

Mais... et il y a un gros mais... le jeu est vraiment, mais alors vraiment trop facile. Même pour moi qui n'était pas fortiche manette en main et qui ne finissait jamais un jeu d'action, quand on m'avait offert le jeu il y a 30 ans il ne m'avait résisté guère plus de 20-30 minutes. Aujourd'hui... même constat.

ASSEZ BIEN (pour le feeling général, mais honnêtement ceux qui cherchent un challenge c'est pas la peine d'essayer)

Ce qui est assez marrant est que la version System 16 est un peu chaude à terminer, en grande partie à cause des nombreux ennemis et de certains boss difficiles à battre en temps limité.
_________________

La maturité, c'est être capable de jouer à un jeu mettant en scène des lapins roses sans avoir l'impression de mettre en jeu son identité personnelle. (Petitevieille)

J'avais joué un bon moment au jeu d'arcade après avoir lu l'article de DSE76, et c'est vrai que la principale difficulté provenait de la quantité d'ennemis prompts à vous encercler, plus que d'une jouabilité se voulant assez permissive. Alors c'est sûr que si la version MS conserve cette même jouabilité, avec moins d'adversaires à se taper, la difficulté n'est pas au rendez-vous. J'y jetterai quand même un coup d'oeil : j'aime bien ces jeux reposants où on avance peinard, entre deux titres plus hardcore.

Par contre, Dynamite Duke, je fais une allergie complète à ce titre, allez savoir pourquoi. Que ce soient les graphismes ou le gameplay... Brrrr...

Faudrait que je teste la version System 16 pour me faire une idée, mais la version console est pépère sur les points que vous avez énoncés : les ennemis sont peu agressifs (rares sont ceux qui viennent directement nous chercher, la plupart ne fait que passer son chemin), et y a pas de temps limité pour les boss.

Punaise, encore un an de passé sans mise à jour... ça va trop vite, je finirai jamais ce groblog de mon vivant

Pour le coup je profite d'un rare moment de motivation soudaine pour explorer le jeu suivant sur la liste :

Dynamite Headdy
(Minato Giken/Sega - 1995)






Sorti uniquement au Brésil, il s'agit là de l'adaptation directe de la version Game Gear, elle même inspirée de la version Megadrive du jeu du même nom.
Le scénario du jeu est, comme bien souvent, très basique : on y incarne Headdy, une marionnette à la tête détachable qui doit sauver son pays du roi Dark Demon.
Honnêtement j'avais un bon à priori, connaissant un peu la très sympathique version 16 bits. De plus la première impression est bonne : beaux graphismes exploitant bien les couleurs de la console, et au début ça se joue pas trop mal avec un gameplay qui s'avère varié. On peut en effet balancer sa tête comme un boomerang, pour attaquer les ennemis, pousser des obstacles ou encore atteindre des plate-formes haut perchées.
De plus on peut trouver ça et là d'autres "têtes" venant remplacer celle de base et procurant de nouvelles capacités, cependant pendant un temps limité et un peu trop court à mon goût.

Hélas le design général des niveaux à bien régressé lors du passage à la 8bits, ceux ci sont courts et ne présentent que peu d'intérêt, exploitant à peine les capacités du perso. On arrive de fait très vite aux boss que j'ai trouvés par contre difficiles à passer, la faute combinée à une maniabilité un peu flottante (les sauts risibles du perso principal n'aidant pas) et des graphismes pas toujours très lisibles (les décors sont assez chargés).
J'ai du coup assez vite laissé tomber et je n'ai pas vraiment eu envie d'insister.

MEDIOCRE

Tant pis pour le jeu médiocre, c'est déjà super que tu te sois remis à ton groblog
_________________

Merci, je vais essayer de garder un peu le rythme.
D'ailleurs aujourd'hui on change de lettre, pour la première fois depuis... 8 ans

E-SWAT
(Sanritsu/Sega - 1990)






Encore une adaptation d'un jeu sorti sur 16 bits (et également sur arcade). Comme dans les autres versions on y incarne un flic qui affronte seul des hordes de criminels surarmés.
On est faiblard au début et c'est donc un peu pénible, d'autant plus que les ennemis respawnent sans cesse.
Une fois les premiers niveaux passés on gagne une armure cybernétique qui augmente nettement notre résistance et puissance de feu. Manque de bol on s'attaque alors à des ennemis encore plus balaises

Honnêtement ce simili-run and gun est pas terrible. Le jeu sur megadrive était déjà moyen et c'est ici encore moins intéressant, avec moins de variété dans les situations recontrées et une utilisation encore moindre des plate-formes. Seuls les boss présentent un intérêt notable.
La technique ne rattrape même pas le tout, avec un visuel propre mais peu intéressant... Bref c'est du tout droit sans finasseries, un peu comme un Black Belt sans le charme associé.

MEDIOCRE

je connais pas le jeu mais vu les screenshot on dirait un clone de robocop
nan ?


_________________

Tu connais même pas la version arcade d'E-SWAT ?
Sinon ouais, vu que le concept de base est le même (flic en armure cyber qui tire sur criminels et autres robots géants...), les jeux se ressemblent aussi.

je viens de regarder et non je connaissais pas du tout, en meme temps SEGA .....

Mais ca m'a permis de voir qu'ils (s"auto)pompaient shinobi
aussi
_________________

Earthworm Jim
(Tectoy - 1997)






Comme d'autres jeux sortis tardivement par Tectoy sur la console (suffit par exemple de remonter de deux jeux ci dessus), cette version du jeu est un portage de la version Game Gear, elle même étant tirée des variantes 16 bits.

Par rapport à ces dernières la rétrogradation est assez violente : on perd deux niveaux, le visuel et la partie sonore comme attendu prennent cher, on est même dans le moche je trouve, et l'animation rame même assez souvent.

Malgré ça il reste assez du jeu d'origine pour s'amuser un peu, les niveaux restants sont retranscrits relativement fidèlement (on a même le classique lancer de vache encore présent). On reconnait en plissant les yeux quelques animations rigolotes et la maniabilité n'a pas trop souffert malgré la perte d'un bouton. On peut ainsi encore tirer, s'accrocher aux corniches, utiliser son corps vermiforme pour ralentir sa chute ou encore comme d'un lasso pour s'accrocher à des câbles tendus ça et là.

En résumé c'est pas terrible mais après les deux jeux précédents je suis d'humeur généreuse :

MOYEN (de justesse)

On plonge ce soir dans les grands fonds marins avec :

Ecco the Dolphin
(Novotrade/Sega - 1994)






Depuis un moment on enchaine les adaptations de jeux 16 bits et ça continue avec cette série.
Le principe du jeu est déjà connu pour ceux qui ont touché de près ou de loin à la version 16 bits : suite à une mystérieuse tempête, Ecco voit ses amis dauphins emportés dans les airs. Cherchant à les retrouver, il voyagera à travers océans et mers pour y enquêter et interroger d'autres habitants des abysses...
Le gameplay conjugue exploration de fonds sous marins avec quelques simples énigmes (souvent des objets à déplacer comme des rochers, étoiles de mer ou poissons), entrecoupés de rencontres avec quelques créatures pélagiques plus ou moins hostiles. On peut accélérer sa nage en tapotant un bouton (ce qui permet notamment de jolis bonds en dehors de l'eau), l'autre servant à envoyer une sorte d'onde sonore permettant de "pousser" certains objets mais aussi de communiquer avec d'autres dauphins ou orques rencontrés, qui fourniront souvent des indices sur la marche à suivre.
Enfin, la pression des deux boutons en même temps permet de réaliser une "charge" sous marine infligeant des dégâts aux ennemis. Cette attaque servant plus souvent que l'onde sonore il aurait été judicieux d'en échanger la manipulation (ce qui sera corrigé dans le jeu suivant).
Enfin, Ecco étant un mammifère, il ne peut rester indéfiniment sous l'eau ce qui demandera de remonter régulièrement à la surface, ce qui selon le niveau sera plus facile à dire qu'à faire.

Si je prend autant de temps à décrire le jeu c'est parce que son ambiance et son gameplay détonnent de la production vidéoludique de l'époque. Je n'ai jamais été grand fan de la série mais force est de constater son originalité.
La version 8 bits est compétente à défaut de plus, le jeu est globalement fluide et assez maniable. Hélas le visuel, s'il reste correct, prend quand même un méchant coup, ainsi que les sons et musiques. On perd donc l'aspect contemplatif qui était à mon sens une des forces de la version d'origine. Reste un jeu d'exploration/énigme sous marin un peu lourd, parfois abscons dans ses objectifs et pas toujours passionnant à mon sens.

MOYEN


Ecco : The Tides of Time
(Novotrade/Sega - 1996)






Pas grand chose à dire de plus sur cette suite. Sortie uniquement au Brésil, c'est comme bien souvent dans ce cas la transposition directe de la version Game Gear.
Au niveau des (rares) changements, le gameplay a été un peu amélioré (l'attaque de base est désormais assignée à un seul bouton), et... tous les textes sont en portugais. J'ai donc dû parfois utiliser une FAQ pour pouvoir comprendre ce qu'on attendait de moi dans certains niveaux.
Pour le reste, c'est kif-kif pour ce que j'en ai vu, mais j'avoue ne pas avoir poussé bien loin cette nouvelle exploration sous-marine.

MOYEN

Merci Bonaf pour cette reprise du groblog Master System

Les screenshots ne s'affichent pas chez moi, après un très long temps de chargement de la page. D'autres ont la même chose ?

Oui idem pour le grosblog de shenron
_________________

Ce genre de feu, il est très difficile de l’éteindre. Les tendres rameaux de l’innocence brûlent les premiers. Puis le vent se lève, et toute bonté est alors en péril

Ratatata: Nikeleos vous êtes vraiment étrange dans vos réactions