Ici je sais pas, mais au Japon les grandes chaines de magasins d'informatique / jeux-vidéo (style Sofmap) y consacrent des étages entiers. J'ai bien dit "étage" et pas "rayon". Et les boutiques spécialisées se comptent par dizaines dans certains quartiers comme Akihabara. Financièrement, c'est un ENORME marché (au Japon, donc).

Merci pour les infos Shenron. Et j'ignorais que ce qui reste de Wolfteam s'était reconverti dans ce marché.

Oui, oui, c'est juste pour ta culture

Bah oui, j'assumes totalement mr ^^
Juste pour voir le genre, si ce sont des eroges, l'interet doit être limité.
Parce que bon c'est ça le truc, en général (eroge ou pas) le gameplay vole pas très haut, du coup autant chopper des vidéos sur le net ^^
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Comment tu peux dire ca!! Tu as oublie mon dossier ou quoi?
http://www.grospixels.com/site/eroge1.php





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The fight is everything. Always seeking the next challenge. Ceremony means nothing to him

Nop t'inquiete. Je voulais savoir ce que ca donnait maintenant en 2011
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Faut bien comprendre une chose. Au Japon, le jeu micro, puis plus tard PC, ca veut dire avant tout eroge. Ca a toujours ete comme ca, et ca le restera surement. Si on veut d'autres types de jeu, on se tournera vers les consoles.
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The fight is everything. Always seeking the next challenge. Ceremony means nothing to him

J'ai mis à jour l'entrée sur Arcus avec l'article sur Telenet
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Arislan Senki - The Heroic Legend of Arslan (Mega-CD)
(Sega - 1993)



A l’origine, Arusuran Senki est le titre d’une série de romans de fantasy japonais, qui comporte à ce jour 13 volumes, et qui a été adaptée en manga, en deux films animés et 4 OAV. Le jeu est tiré de la série d’OAV. Les nouvelles ont été illustrées par Yoshitaka Amano, qu’on ne présente plus, tandis que le chara design des OAV est Sachiko Kamimura, chara-design de la série animée de City Hunter, mais qui s’est largement inspiré des illustrations d’Amano.

L’intrigue des nouvelles et des OAV semble assez complexe, et s’articule autour de la guerre entre plusieurs royaumes tandis que le prince d’un de ceux-ci, Arislan, se retrouve poursuivi par des assassins et tente de sauver son pays tout en recrutant des compagnons. Et je vais m’arrêter là, parce que rien que dans le résumé de Wikipedia on dépasse allégrement les 20 personnages.

Arislan Senki, le jeu, est un Tactical-RPG à la fois simple et déroutant. Simple, parce que les commandes possibles sont assez basiques : se déplacer, attaquer, se défendre, etc. Déroutant parce que d’une part, après des années de Shining Force, il n’est pas évident de revenir à un système sans icônes, mais surtout parce qu’on ne peut pas contrôler directement le prince Arislan sur le champ de bataille, mais uniquement lui donner des directives générales : Statut, Normal, Combat, Défense, et Stand By. Quand on choisit Normal, il va naturellement avoir tendance à se diriger vers ses coéquipiers. En mode Combat, il restera sur place mais attaquera ceux qui se frottent à lui, etc. On est Game Over quand Arislan meurt.

A part ça c’est donc du classique, avec des déplacements via des cases, avec la nature du terrain qui limite leur portée, et la vue qui change lorsqu’un combat s’engage. Malheureusement le jeu est incroyablement mou, et même en accélérant les déplacements et les combats c’est assez pénible. Les graphismes sont moyens, même pendant les cinématiques, qui sont un peu ternes. Donc à moins que le scénario ne casse vraiment la baraque, il vaut mieux retourner sur Shining Force.

MOYEN
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Ils sont tous méchants (sauf Sega, qui est juste con).

Quelle horreur!
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Le jeu est-il jouable en anglais (patch ou autre ?) ?
(mes excuses par avance si on voit des textes en anglais sur les screenshots, ces derniers ne s'affichent pas chez moi)

Si c'est le cas, le jeu m'intéresse car j'ai adoré les dessin-animés que je recommande à tous. L'intégrale est disponible en France dans un petit coffret double DVD vendu pas cher (mais attention, l'intrigue ne se conclut pas). Le chara-design et les musiques aux saveurs orientales sont excellents. Il existe d'ailleurs plusieurs CDs des BO dont un appelé "Best of Arlan" qui dispose d'un livret absolument magnifique illustré par Amano.
Les personnages sont en effet très nombreux et mis en scène dans une histoire "sérieuse" qui tourne autour de complots politiques à grande échelle. C'est une saga de grande ampleur qui rappelle un peu "Les Trois Royaumes" (voir l'annexe de Gregoire dans le dossier Dynasty Warriors). Attention : le fantastique est quasiment absent, donc ce n'est pas de l'heroic-fantasy.

Le premier roman est également sorti en français. Mais je pense qu'il a fait un four monumental : je ne l'ai jamais trouvé en boutique et il semble que la suite n'ait jamais été éditée, dommage.

Non, malheureusement il n'existe pas de patch en anglais. D'ailleurs à ma connaissance il n'y a de patch pour aucun jeu Mega-CD. Le jeu est donc avant tout à recommander à ceux qui connaissent déjà l'intrigue.


J'ai lu qu'il y avait un tout petit peu de magie dans l’œuvre, c'est pour ça que je parle quand même de fantasy
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Oui c'est vrai. Il y a ainsi cette bande de sorciers qui lancent un sort au tout début du 1er film, mais ensuite on ne voit plus une seule trace de surnaturel. Disons qu'on ne retrouve pas dans l'oeuvre les codes habituels de l'heroic-fantasy (races, méta-créatures, "classes de personnages", quêtes d'objets magiques ...). C'est très différent d'un Lodoss par exemple.

Merci pour la précision concernant les textes.
Pour les patches de jeux Mega-CD, ça existe bien. J'avais suivi à une époque un projet de traduction de Shadowrun (sur Mega-CD donc) mais je crois que ça n'a jamais abouti. Il existe aussi un patch pour la version US de Shining Force CD, qui corrige certains noms.

Edit : Asterix et le pouvoir des dieux mis à jour.

AX-101 (Mega-CD)
(Micronet - Absolute Entertainement/Sega - 1994)




Inédit en Europe, mais sorti aux USA sous une jaquette franchement immonde, AX-101 est un shoot à la première personne dont les décors sont entièrement conçus en 3D précalculée, puis passés en FMV.

Le scénario est présenté par une longue introduction en images de synthèses, et développé de la même façon entre deux séquences de jeu : la Terre est attaquées par la race alien des Gurzons. Leurs ennemis, les Prism, décident d’aider les terriens en mettant à leur disposition le Ax-101, un programme d’armement qui devrait permettre de se débarrasser des Gurzons. Il faut aller donc jusqu’à Prism, puis jusqu’à la planète d’origine des ennemis.

Les cinématiques sont de qualité, malgré quelques effets un peu cheap (réemploi de modèles 3D, explosions risibles), et bénéficient d’un doublage un peu caricatural (“Damn, they got Bob ! they’re gonna pay for it !”) mais plus que correct. Elles sont très nombreuses, et ne doivent pas être beaucoup plus courtes au total que le temps de jeu réel.

Niveau gameplay, du classique : depuis la vue cockpit du vaisseau, on dirige notre viseur, et on tire soit avec l’arme de base, automatique et aux munitions infinies mais qu’il vaut mieux laisser charger pour augmenter sa puissance, soit avec la super bombe, limitée à 3 exemplaires mais qui détruit tout à l’écran. Les ennemis défilent, assez nombreux, mais aller au contact ne cause pas de dommage au bouclier : seuls leurs projectiles sont dangereux. Plus on avance dans le jeu, plus ils seront nombreux et les projectiles rapides. De temps à autre on affronte un boss, présenté par une cinématique.

Le design général du jeu n’est pas désagréable. Les vaisseaux ennemis sont composés le plus souvent de formes géométriques, tout comme leurs tirs. Les décors sont très sympas et variés : on commence par tenter de pénétrer une base spatiale façon attaque de l’étoile noire, avant de parcourir des grottes rougeâtres puis les entrailles d’un vaisseau. C’est vraiment pas mal du tout, et pour tout dire j’ai parfois pensé à Panzer Dragoon (toutes proportions gardées). Par contre oubliez la musique et les bruitages, indignes du support, et pour cause : elles ne sont pas de qualité CD.

Le jeu est assez facile jusqu’au premier boss, puis les choses se corsent, mais une bonne connaissance des patterns d’apparition des ennemis et une bonne gestion de son arme de base doivent permettre de s’en sortir. Finalement le jeu est assez prenant, et les cinématiques, si elles cassent un peu l’action, sont assez bien fichues et finalement agréables à suivre. J’aurais été curieuse de voir une suite de ce jeu sur consoles 32 Bits. Bonne impression, donc, pour cet AX-101, qui mérite le coup d’œil.

BIEN, soyons fous !

Et voila, c'est la fin des A ! Dans un instant, une récap' et quelques statistiques !
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Ils sont tous méchants (sauf Sega, qui est juste con).

Hop, un petit bilan. 67 jeux ont été testés jusqu'à présent, ce qui représente grosso modo 6% de la ludothèque (j'avais vu petit quand j'ai compté la première fois). pour l'instant on est assez hétérogène, à la fois en qualité et en genres :




Rien de significatif en termes de nombre de sorties par année, ou d'évolution de la qualité, on va attendre encore un peu pour ça.

La liste des jeux à essayer :

ASSEZ BIEN :

36 Great Holes Starring Fred Couples
Ahh Real Monsters
Addams Family Values
Aero the Acrobat 2
Arrow Flash
Assault Suit Leynos
Animals

BIEN :

Advanced Daisenryaku
Adventures of Batman & Robin
Aerobiz
Alien Soldier
Animaniacs
Another World MD
Arnold Palmer's Tournament Golf
Art of Fighting
Astérix et le pouvoir des dieux
AX-101

TRES BIEN (voire mortel) :

Addams Family
Aerobiz Supersonic
After Burner Complete
Aladdin
Another World MCD
Atomic Runner

Et voila, demain on passe aux B !!!!
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Excellente idée que tes fromages, Shenron ! Si tu peux effectivement étendre le concept à d'autres critères, on aboutira peut-être à des constats intéressants. Et bravo pour ton groblog, que je lis avec autant d'intérêt que celui de Seb.

Bravo pour ta première série !! J'ai hâte de lire la suite
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http://retrogames.over-blog.com/
Je recherche des jeux Amiga 500.

Génial ces stats Shenron ! Je voulais le faire aussi ... j'ai eu la flemme

Je n'avais pas vu que tu avais écrit un avis sur Astérix et le pouvoir des dieux (tu avais laissé le post en attente à la base). J'avais eu un mauvais "feeling" avec la maniabilité en essayant le jeu et je n'étais pas allé loin. Mais je ne pensais pas qu'il était aussi riche en possibilités (le coup du feu mis à la catapulte pour faire sortir les romains du camp), je vais le re-lancer ...

Comme données pour les stats, j'ai pour l'instant l'année, le genre, la note et le support. Je vais peut être rajouter les régions de distribution des jeux voire la nationalité des studios de développement. Quand on le fait au fur et à mesure ça prend très peu de temps.

Je suis à l'écoute de vos suggestions

Asterix et le pouvoir des Dieux est assez sympa, bien que pas palpitant à mon goût, et sous influence : dans le dernier camp romain on délivre Jolithorax et on va en Inde pour chercher du thé. On se retrouve dans un palais labyrinthique, exactement comme dans Quackshot.
Les sauts sont un peu bizarres au début mais le jeu ne demande pas une précision au pixel, donc au final ce n'est pas gênant. Les coups, eux, portent bien, et c'est à mon sens plus important.

Et merci pour votre soutien, le début de la lettre B n'est pas facile facile ^^
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B.O.B.
(Electronic Arts - 1993)



B.O.B. est un robot qui pensait pouvoir aller tranquillou à son rendez-vous galant avant de crasher lamentablement sa décapotable sur une planète hostile, dont il va essayer de sortir en un seul morceau. A sa disposition : un canon laser multifonctions, quelques gadgets et un certain sens de l'humour.

B.O.B est un jeu de plateforme, et un tout petit peu d'exploration puisque les niveaux, situés en intérieur, comportent deux-trois embranchements. L’arme de BOB peut tirer plusieurs types de projectiles, au gré des bonus qu’on ramasse. Le choix de l'arme et des gadgets se fait via le menu pause. Cependant on trouve en général le bon type d’arme juste avant un ennemi spécifique (par exemple un lance-flammes avant des oeufs d’alien).

Le point fort de B.O.B., c’est l’animation du héros, très bien décomposée, et son design, à la fois badass et rigolo. Les ennemis ont bénéficié du même soin, y compris lorsqu’ils explosent en mille morceaux. BOB est également très maniable : les commandes répondent très bien, on fait à peu près ce qu’on veut, y compris lorsqu’il s’agit de tirer en hauteur ou depuis une échelle.

Malheureusement le jeu souffre de pas mal de défauts : le premier, c’est sa gestion des collisions des tirs. Lorsqu’on est trop près d’un ennemi, nos tirs passent à travers, et on mange, d’autant plus que la période d’invulnérabilité est bien trop courte : en gros, si on a le malheur de se trouver sur la même plateforme un peu étroite qu’un ennemi, on voit notre barre de vie, pourtant bien longue, fondre comme neige au soleil. Un autre souci est que les ennemis apparaissent parfois sans crier gare, ou sont situés juste en fin de saut, on perd donc de la vie bêtement. Sans compter les sauts millimétrés pour éviter les champs électriques alors qu’on a un masque de collision énorme.

Il y a aussi des approximations de level design : trous trop profonds pour qu’on puisse en sortir (mais heureusement pavés d’acide pour pouvoir quand même mourir), gadgets en nombre limité parfois inutilisables (genre un trampoline en 3 exemplaires pour sauter sur une plateforme occupée par un ennemi qui nécessite 3 coups de laser), sauts au millimètre requis mais pas toujours réalisables... tout ça dans les 4 premier stages. Frustrant, même si tout ça peut probablement se résoudre avec une connaissance parfaite des niveaux.

ASSEZ BIEN
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Ils sont tous méchants (sauf Sega, qui est juste con).

Baby’s Day Out
(Designer Software / Hi-Tech Enterprises) - 1994



Adapté du film du même nom, connu chez nous sous le titre “Bébé part en vadrouille”, Baby’s Day Out nous demande de mener à bon port le bébé héros du film, non pas en le dirigeant directement, ce serait trop facile, mais en incarnant son ange gardien, et en déplaçant des objets autour de lui ou en lui ouvrant des portes. Le bébé, lui, comme un lemming, avance sans arrêt et fait demi-tour au moindre obstacle. On peut donc déplacer l’ange gardien, ou seulement ses yeux pour avoir une idée de la configuration du niveau, et saisir ou incarner des objets pour aider le marmot. Par exemple un bloc avec une flèche vers le haut sous une échelle et hop ! Bébé monte. Il faut donc arriver à la fin du stage dans le temps imparti, et si possible avant que Bébé ne pleure. Il y a du potentiel. Gâché, malheureusement.

Déjà, l’ange gardien, malgré le fait qu’il soit immatériel (en tous cas c’est comme ça que j’imagine un ange gardien) est bloqué par les mêmes éléments du décor que le bébé, il peut juste voler, lui. Pour grimper une échelle, il faut donc incarner une paire de chaussures. Supaire.

Mais surtout, l’ange se déplace avec une inertie proprement scandaleuse. C’est la croix et la bannière pour se déplacer, on met trois ans à s’arrêter. Même pour utiliser un objet ! Normalement, c’est A pour prendre et lâcher un objet, ou en incarner un. Mais des fois non. Des fois, on prend un objet, et on veut le lâcher. Alors on appuie sur A, sur B, sur C, puis plus longuement au cas où, puis sur un bouton + une direction, sur plusieurs boutons à la fois, rien ne se passe, et puis on finit par appuyer sur Echap parce que hein, ça va bien 5 minutes.

En plus, désolée mais les niveaux c’est n’importe quoi. Que fait un bébé au milieu de plateformes, entouré de caisses, d’échelle, et de portes métalliques nécessitant des clés magiques flottant à l’autre bout du niveau ? On n’y croit pas. Croyez-moi ou pas, mais ça fait trop jeu vidéo.

Sérieusement, le seul moyen de rendre ce jeu plus énervant aurait été de mettre une jauge de gestion du caca en odorama.

NUL, malgré du potentiel.
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On reste dans l'adaptation cinématographique. Mais malheureusement, le jeu de ce week-end n'est pas bien bon... Pour ça il faudra aller voir en face.

Back to the Future Part III
(Probe Software - Image Works) - 1991




Eh oui, on a directement une adaptation du troisième épisode de Retour vers le Futur, alors qu’on n’a pas eu le deuxième, mais on ne s’en plaindra pas vraiment (j’attends cette entrée du blog de Bonaf impatiemment). Mais c’est pas grave, car BTTF III remplit parfaitement son quota de foutage de gueule !

Dès le logo Sega, un thème musical retentit. Est-ce le fameux thème de la saga ? Que nenni, rien à voir. Bon. Ecran titre, puis une illustration de Doc et Zombie Marty affolés : vite il faut sauver Clara. OK. Tiens, Doc est sur un cheval au gal... je meurs. Quoi ? Ok, ça recommence, tiens, Doc est sur un cheval au galop, B sert à saut.... ok, je meurs, percutée par une libellule (ou un gros moustique). Allez, on remonte, j’anticipe le moustique en me baissant, je re-meurs en percutant un caillou. Ok, en fait on ne recommence pas du début, mais juste après l’endroit où on est mort, nickel pour la mémorisation. La vitesse du scrolling est démentielle, pire qu’un Sonic. Au bout de, pfiou, 10 essais, j’ai compris : A pour tirer, B pour sauter, C pour se coucher sur le flanc du cheval, Bas pour se baisser. Il faut tirer sur les libellules mutantes, pas les éviter. Hop ! Je saute un précipice. Un méchant me poursuit, je lui tire dessus, une balle m’atteint, pourtant j’étais baissée ? Encore un essai... non. Bon. Cheat, niveau suivant.

Niveau suivant : on est à la kermesse, il faut tirer sur des cibles façon Lethal Enforcers 2. Des canards en plastique, des méchants cowboys au premier ou en arrière plan, en haut ou en bas. Il faut appuyer sur Bas pour monter le curseur (il n’a que deux positions verticales d’ailleurs), c’est un peu déroutant, mais ça va. Le problème c’est surtout qu’on ne sait pas quand on a touché une cible, car il n’y a aucun bruitage (une constante dans le jeu, d’ailleurs, pas de bruitage, seulement des musiques agaçantes. Ça coûtait trop cher ?). Une fois le score requis atteint, on passe au niveau suivant.

Il faut lancer des moules à tarte sur les hommes de Tannen, dans une sorte de shoot en vue 3D isométrique. On peut tirer à la fois en diagonale et sur les côtés, ce qui n’est vraiment pas pratique car il faut se tourner pour changer d’angle de tir. Le problème aurait été résolu en utilisant un bouton pour strafer mais hé, on n’est pas chez Capcom, hein. Il faut penser à refaire son stock de moules, et prier pour être dans le bon alignement pour toucher les ennemis, parce qu’évidemment on n’a aucune espèce de repère.

Une fois tout ce petit monde dégomme (ou en ayant triché), on arrive au dernier niveau (déjà ? déjà). On incarne encore Marty, et on doit remonter la locomotive avant que la chaudière n’explose, en évitant les poteaux et en dégommant les méchants à coups de moules à tartes. On saute péniblement de wagon en wagon, et puis on finit par se faire tuer comme une vieille crotte à cause des commandes désastreuses.

Donc voila, quatre niveaux aux allures de mini-jeux, et donc une durée de vie misérable compensée par une difficulté honteuse et une jouabilité moyenne, des graphismes moyens, une bande sonore rachitique... mais une bonne crise de rire.

Pour les curieux, le cheat pour passer un niveau : en pause, maintenir A et faire Haut, Bas, Gauche, Droite.

Oh dur, c’est pas le pied !
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