C'est Range Murata qui s'est occupé du design de ce jeu. (je précise car j'aime beaucoup son style)
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Honoo no Doukyuuji Doji Danpei
Sega - 1992



Honoo no Doukyuuji Doji Danpei est un jeu de balle au prisonnier tiré d’une série animée du début des années 90, qui reprend (j’imagine) ce noble sport à la façon d’Olive et Tom, c’est-à-dire avec moult rivalités honorables et coups spéciaux sortis d’on ne sait où.

Jouable seul ou à deux dans des matchs simples, le jeu propose également un mode scénario qui reprend certainement la trame de la série, et qui commence avec la rencontre sur la plage d’un futur rival (mais néanmoins ami) dont les tirs traversent les vagues. S’ensuit un match disputé (mais correct) entre les équipes des deux protagonistes, que je n’ai pas réussi à gagner une seule fois, mais c’est de ma faute.

En effet, le système de jeu est assez simple : chaque équipe est composé de 4 joueurs de champ, et 3 joueurs de touche, qui eux sont situés dans le camp adverse, dans lequel les joueurs de champ ne peuvent pas pénétrer. On joue à la balle au prisonnier, donc, et on peut faire des passes à ses coéquipiers, ou tirer sur les adversaires. Si ce dernier se fait toucher par la balle sans réussir à la bloquer, il pert un peu de vie, et au bout d’un certain nombre de touches, il sort du champ et rejoint ses potes en touche. Une fois les 4 joueurs de champ sortis, c’est la défaite. Evidemment, avoir moins de joueurs de champ est handicapant, mais avoir plus de joueurs de touche au plus près de l’adversaire permet de les toucher plus rapidement. On peut soit essayer de rattraper les balles, soit sauter, soit les esquiver, mais le timing requis est délicat. On peut aussi réaliser des coups spéciaux, mais là encore le timing est serré, et il faudra faire un tour à l’entrainement pour le choper. Même sans tout maitriser, le jeu est amusant, et les graphismes tout mignons ne gâchent rien. Je soupçonne donc le jeu d’être très amusant à deux, et il l’est déjà pas mal tout seul.

BIEN

Heart of the Alien: Out of this World parts I and II (CD)
Delphine Software/Virgin Interactive - 1994



Ce CD contient à la fois Another World et Heart of the Alien, mais j'ai déjà parlé du premier.

Heart of the Alien commence là où Another World se terminait. Le pote alien de Lester, qui était emprisonné comme lui, rentre dans son village qui avait été mis à sac par un de ses congénères aux yex rouges, qu’il va tenter de retrouver. Tout ceci nous est narré dans une assez longue introduction plutôt chouette, qui nous permet d’admirer le moteur du jeu à l’œuvre.

Buddy, l’Alien, peut courir, sauter, et utiliser un fouet récupéré très tôt dans le jeu, pour attaquer des ennemis ou s’en faire un lasso. Le principe du jeu est le même que celui d’Another World, et il faut donc progresser d’écran en écran sans se faire tuer par un environnement super hostile.

J’avais trouvé Another World on peu relou, mais la direction artistique rattrapait le coup. Là, je ne sais pas si c’est le temps ou quoi, mais je n’ai pas tenu plus d’une dizaine d’écrans. J’ai déjà du m’y reprendre à 20 fois avant de comprendre comment passer le premier obstacle, la faute à un élément interactif qui ne ressortait pas du décor, et ça ne s’est pas amélioré par la suite. Les contrôles sont vraiment trop lourds pour que ce soit tolérable. Il ne me semble pas que c’était à ce point dans Another World, mais je me trompe peut-être. Bref, pas bien !

PAS BIEN

Heimdall (CD)
Core Design/JVC - 1994



Les dieux d’Asgard sont contrariés : Loki a dérobé leurs armes et les a emmenées sur Terre, où ils ne peuvent se rendre (soit-disant à cause du Ragnarok, mais je ne vois pas le rapport), sauf Heimdall, qui va former une équipe de 6 héros pour explorer le monde et trouver Loki.

De toute évidence les connaissances en mythologie scandinave du scénariste n’arrive pas au niveau de celles d’un fan des Chevaliers du Zodiaque, mais au moins le pitch est raconté via des cinématiques potables, mais dont la voix off semble avoir été enregistrée dans une salle de bain, et sous la contrainte.

On choisit donc six personnages au début du jeu parmi une demie-douzaine, dont les caractéristiques varient, avant de choisir l’île sur laquelle débarquer. On prend alors le contrôle du héros pour de bon, dans un jeu en 3D isométrique qui fait un peu PC techniquement. On tue des ennemis, on ramasse des clés, on résout des énigmes… enfin moi pas, parce que je suis nulle à ça, j’ai donc passé trois écrans avant de ne plus savoir quoi faire. Si le concept en vaut un autre, le jeu est plombé par la mollesse des déplacements (très bien animés cependant), des micro chargements dès qu’on met la pause pour accéder au menu, et des combats stupides (il faut déplacer un curseur poussif pour choisir l’action à effectuer, n’importe quoi).

MEDIOCRE

Et c'est fini pour les H ! J'ai été énormément occupée au boulot, d'où la pause de ce grosblog, mais là c'est fini, on est donc repartis comme en 40 !
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Ils sont tous méchants (sauf Sega, qui est juste con).

Cool de voir une nouvelle livraison sur ce groblog ! … et puis on apprend donc l'existence d'un clone d'Olive & Tom basé sur la balle au prisonnier, qui a même engendré un jeu, qui en plus se permet d'être apparemment plutôt bon. J'adore ce genre de découverte
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"Et quand ils devenaient mécontents […] cela ne menait à rien, car sans idées générales, ils ne se focalisaient que sur des contrariétés insignifiantes. Les plus grands maux échappaient invariablement à leur attention." G. Orwell

Ouf, content de voir le grosblog MD repartir.

Heimdall, j'avais adoré sur Amiga, mais j'avoue que je ne me souviens plus trop du gameplay, le jeu m'ayant peut-être plus séduit par son design et sa réalisation que par le reste. Mais j'en garde tellement le souvenir d'un jeu magistral que la note me surprend vraiment (sauf pour les combats en vue subjective qui étaient bien pénibles).
Bref, il va falloir que je le relance ...

Je n'ai jamais joué à Heart of the Alien. Je suis surpris que ce dernier ne soit pas présent sur les nouvelles éditions collector de Another World. Il est vraiment mauvais ou c'est un problème de droits ? (Eric Chahi n'a pas bossé dessus il me semble)

EDIT : extrait de l'interview présente sur GP :

Je n'ai jamais joué à Heimdall, mais je me souviens l'avoir vu dans un Micro Kid's et avoir été impressionné par les mouvements de cape du personnage lorsqu'il se déplaçait.
Et en fait, il n'est pas bien ? Encore un souvenir fantasmé d'enfance d'adolescence qui se confronte à la réalité...

Alors, je ne dis pas que c'est pas bien, je dis que je n'aime pas. Effectivement, j'ai également été impressionnée par l'animation du perso, mais c'est super aride et mou. Il y a moyen que les puzzles soient intéressants, mais je suis vite restée bloquée. Peut-être qu'un amigaïste pourra en dire plus.
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Ils sont tous méchants (sauf Sega, qui est juste con).

En attendant le début de jeux en I, voici le bilan des H :

Bien :

HardBall! - 1991 - Baseball
Hellfire - 1990 - Shoot
Herzog Zwei - 1989 - RTS
Honoo no To-kyu-ji: Dodge Danpei - - 1992 - Balle au prisonnier

Assez bien :

Haunting, the - 1993 - Simulation de poltergeist

Et ça fait 450 jeux. A 500 je posterai des stats à jour, ça commence à être intéressant
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Ils sont tous méchants (sauf Sega, qui est juste con).

C'a un peu mal vieilli Heimdall, je trouve (le syndrôme point and click ?) mais c'est clair que ça n'est pas un mauvais jeu pour qui aime les dungeon crawlers.
Sur Amiga, la réalisation était chouette pour l'époque. En contrepartie, 5 disquettes et chargements longs

En ce qui concerne les combats, je veux bien croire qu'ils soient encore pire au pad

J'ai essayé Heimdall sur Mega-CD (et j'ai relancé la version disquettes Amiga pour comparer).

Bon, d'accord, c'était mieux dans mes souvenirs ! MAIS c'était vraiment très beau pour l'époque et ça reste encore très chouette maintenant malgré un nombre assez réduit de couleurs utilisées (mais vraiment bien utilisées, et cette palette "bois / métal" donne une vraie identité au jeu). En plus il y a plein d'environnements, intérieurs et extérieurs, grottes, villages, navires ... tous très bien dessinés. Faites un recherche sur Google Images, ça donne vraiment envie d'y jouer.
La partie exploration / énigmes me plait beaucoup (on a peu d'indices, il faut se creuser la tête) mais les combats gâchent tout ! On peut heureusement en éviter certains.
Quelques trucs ont été refaits sur MegaCD, l'inventaire à base d'icônes est plus joli et plus ergonomique que sur micros. Par contre, sacrilège, ils ont viré la musique géniale de l'intro Amiga pour la remplacer par la voix off dont Shenron nous dit le plus grand bien !

Quand je repense à Heimdall, je me souviens aussi des mini-jeux d'action, surtout celui ou on incarne un viking bourré et on doit jeter des hachettes pour couper les nattes d'une malheureuse jeune femme. Dans les versions previews, un mauvais jet pouvait lui éclater le crâne ! Ce fut évidemment censuré (une croix apparait sur son visage dans la version micro, sur MegaCD, on la voit prendre peur et se sauver !).

J'ai aussi essayé Heart of the Alien. Shenron a raison : la maniabilité est rigide, le jeu très difficile (frustrant) d'entrée et il manque la formidable mise en scène d'Another World pour avoir envie de persévérer et supporter tout ça. Heureusement que le 1er jeu était inclus sur le CD ...

Merci pour ton retour sur Heimdall, Seb.
Au fait, j'ai oublié The Humans, mais c'est pas bien, allez voir ce qu'en dit Seb.

IMG International Tour Tennis
High Score/EA - 1994



Ce jeu de tennis permet de disputer des matchs simple ou un tournoi, en simple ou en double (messieurs uniquement), aux commandes d’une vingtaine de stars du tennis des années 80 et 90, dont Bjon Borg, Ivan Lendl, Marcello Rios, Sergi Bruguera, Guy Forget et j’en passe. Il propose aussi une demie-douzaine de surface différentes.

La jouabilité est traditionnelle, avec un bouton pour les lobs, un pour les coups normaux et un pour les coups liftés. Par contre le service est incompréhensible : on choisit sa puissance et la position de la balle au moment de toucher la raquette (enfin, si on y arrive, car ça va très vite), mais parfois, pour une même manip, la balle sera rase et parfois en hauteur, ira dans le filet ou le passera, etc. Même diriger le service est difficile. Une fois en jeu, c’est un peu mieux, et les commandes sont relativement réactives. Par contre l’IA est d’une stupidité à toute épreuve, se révélant incapable de rattraper des balles pourtant faciles.

Les graphismes sont vraiment honteux pour un jeu datant de 1994 : les joueurs sont tous identiques, à l’exception de leur couleur de polos et de cheveux (même pas de casquettes, rien !), et l’animation est à peine meilleure. Seule originalité, le fait que les joueurs râlent parfois auprès du juge arbitre, mais ce n’est pas inédit, et complètement aléatoire. A oublier.

MAUVAIS

Immortal, The
EA - 1991



Sorti d’abord sur Apple IIGS, puis Atari ST, Amiga et NES, The Immortal est un jeu d’aventure/exploration dans lequel un jeu magicien doit retrouver son maître disparu. Le jeu est décomposé en tableaux, et est en 3D isométrique. Des énigmes doivent être résoluées pour progresser au sein des niveaux : allumer des torches, lire des parchemins, utiliser des artefacts, éviter des pièges… Le jeu comporte aussi quelques combats pas super bien fichus mais pas rédhibitoires non plus, qui se déclenchent lorsqu’on va au contact d’un ennemi.

La progression est lente et laborieuse, non pas parce que le jeu est désagréable, mais parce qu’il est difficile et surtout très fourbe. On passe son temps à mourir, parce qu’on est tombé dans un trou, qu’on a marché sur la mauvaise pierre, qu’on est entré au contact d’une flaque chelou qui nous a dissous, ou, plus vicieux, parce qu’on a utilisé un objet de la mauvaise façon. Exemple : je trouve une rune, je vais dans le menu pour voir son effet. “Voulez-vous l’exposer à la lumière ?” Bah oui. “Il y a une inscription, voulez-vous la lire ?” Bah oui. “Vous êtes mort, niark niark”. Bon. Et il y a un tas de pièges de ce genre. A l’époque, ce devait être infernal (trois morts et c’est le Game Over), en émulation avec les save states cela ne représente qu’une nuisance mineure, et c’est même assez rigolo de voir les différentes morts possibles pour le héros, qui sont variées et assez graphiques.

Les graphismes sont très granuleux, mais la lisibilité est au rendez-vous et le jeu a du cachet. Par contre l’animation est très saccadée, et la maniabilité est un peu raide. Malgré tout The Immortal est un jeu intéressant.

ASSEZ BIEN

Incredible Crash Dummies, The
Gray Matter/Interactive Studios - 1994



Je ne sais pas si vous vous en rappelez, mais dans les années 90, il y eut une très brève période pendant laquelle les Crash Dummies furent modérément populaires, sûrement parce que les enfants pouvaient les démembrer sans scrupules devant les mines réjouies de leurs parents qui pensaient leur apprendre la sécurité routière, alors qu’ils en faisaient des psychopathes en puissance.

Assez populaires, donc, pour générer le développement d’un jeu tiré d’un dessin animé dans lequel un méchant tente de s’emparer d’un torse de Dummy indestructible pour conquérir le monde. Un des deux Dummies part donc le chercher, à travers des niveaux de plateforme/action. La capacité des Dummies à se démembrer aurait pu être utilisée pour résoudre des puzzles, mais c’était sûrement trop compliqué, alors à la place le perso perd un membre à chaque coup reçu : une jambe, puis les deux, puis un bras, et c’est la mort. Le relatif soin avec lequel le perso cul-de-jatte est animé fait d’ailleurs un peu froid dans le dos. Mais ces démembrements successifs n’ont quasiment aucun impact sur le gameplay, et le fait de ramper sur ses moignons permet juste de ne pas avoir à prendre de l’élan pour glisser sous les plateformes un peu basses.

Les embûches sont nombreuses, fourbes, et débarquent sans prévenir, et de nombreux coups sont purement impossibles à éviter. Les devs ont du s’en rendre compte puisque les bonus de vie (des tournevis) sont très nombreux, ce qui rend la progression rapide, et seulement ralentie par les glissades constantes du perso, sans que ce soit non plus l’enfer. Le gros problème du jeu réside en fait dans son level design qui n’a ni queue ni tête et sa technique affligeante. Je ne trouve pas le jeu tout à fait intolérable, c’est juste qu’il n’a aucune espèce d’intérêt.

MAUVAIS
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Ils sont tous méchants (sauf Sega, qui est juste con).

Incredible Hulk, The
Probe Software/US Gold - 1994



Incredible Hulk est un jeu d’action vue de côté… J’allais dire “à la Shinobi”, mais ce serait bien trop d’honneur. Hulk peut donner des coups de poing debout ou baissé, et sauter, mais pas taper en sauter, et chopper ses ennemis par le col avant de leur coller un coup de boule. Ah oui, il n’y a pas franchement de scénario, donc on affronte des types en armures en aluminium sans savoir pourquoi. Par contre on voit bien qu’ils ont des armes à feu, alors que nous non, que lorsqu’on est deux pixels trop loin, on ne les touche pas, et quand on est trop près, on ne les touche pas non plus… Ceci dit, même quand on les touche, ça ne les perturbe pas plus que ça : ils reculent un chouilla, et meurent au bout de 4-5 coups de poings (de Hulk, tout de même !).

Lorsqu’on n’a plus de vie, on redevient Bruce Banner, et on est alors aussi vulnérable qu’un nouveau né : incapable de se défendre, on meurt en un coup. En plus le jeu n’est pas formidable techniquement. Rien à en tirer.

MAUVAIS

Indiana Jones and the Last Crusade: The Action Game
LucasFilm Games/US Gold - 1992



Vous connaissez sûrement le Point’n Click tiré d’Indiana Jones et la Dernière Croisade, je crois savoir qu’il a bonne réputation. Mais connaissiez-vous le jeu d’action tiré du même film ? Il est sorti sur à peu près toutes les machines de l’époque, et la MD ne fait pas exception.

Le fait qu’il s’agisse d’un jeu multisupports se voit : bête portage, il n’exploite pas du tout les capacités de la MD, et les graphismes sont complètement passe-partout. Indy peut sauter, mettre des coups de poings, avancer à 4 pattes, et bien sûr se servir de son fouet pour attaquer les ennemis ou franchir des gouffres. Le premier stage se déroule dans une sombre caverne. On récupère tout de suite une torche, qui permet d’y voir clair. Et on se rend vite compte qu’à peu près tout cloche, car on perd de la vie pour tout et n’importe quoi. Quand on se cogne au plafond en sautant, quand on tombe d’un peu haut, quand on touche une torche qu’on croyait faire partie du décor, ou quand on marche dans une flaque d’eau. En plus de tout ça, les ennemis sont très dangereux et résistants. Les poings ne servent pas à grand chose, et le fouet est bien plus efficace, mais plus on s’en sert, moins il fait mal.

Au moins, il sert à se balancer de corniche en corniche, mais j’ai mis bien 30 secondes à essayer de viser un crochet pour rien, car on s’y accroche même en tapant à 30 pixels de distance. Je progressai tant bien que mal, quand soudain ma torche s’est éteinte, me laissant dans la pénombre totale au pied d’un mur infranchissable. En essayant de rebrousser chemin, je me suis cognée au plafond, et j’en suis morte. J’ai éteint l’émulateur.

NUL

Instruments of Chaos Starring Young Indiana Jones
Sega - 1994



Bon, ok, Indiana Jones et la dernière croisade est mauvais, bon, c’est pas si grave, ce n’est pas comme si c’était le seul jeu avec Indy sur la machine. Dans celui-ci, on dirige le futur archéologue le plus cool du monde alors qu’il est tout jeune, et agit en tant qu’espion pour les USA dans leur lutte contre les nazis. Il doit parcourir le monde pour les empêcher de faire l’acquisition d’armes insensées, comme le lance-flammes (!!!!).

Indy a beau être jeune, il a déjà son chapeau, son fouet et un pistolet, dont les munitions sont en nombre limité. Contrairement au jeu précédent, on peut manier le fouet dans toutes les directions, et son animation a fait l’objet de beaucoup d’attention. De même, les poses clé de Junior sont très réussies : il tient son chapeau lorsqu’il tombe, se penche pour garder l’équilibre sur les plans inclinés...Mais c’est bien là le seul effort fourni par les développeurs.

Parce que bon. Déjà, le jeu est moche. Mais moche !!! Les graphismes sont très granuleux sans ce que cela ait mis à profit pour détailler les sprites (comme dans Eternal Champions par exemple), les décors sont une honte, et globalement on dirait qu’un gamin de 8 a voulu colorier un dessin au crayon gras en débordant de tous les côtés. La musique est insupportable, les sons se limitent à des “psshh” horripilants, mais le pire, c’est la jouabilité. Ce n’est pas compliqué, dans le premier niveau que j’ai choisi (parce qu’on choisit son poison en plus, rendez-vous compte !), Londres, on se balade sur le Pont de Londres pendant un orage. On se fait attaquer par des oiseaux, des trucs qui lancent des boulettes, la foudre qui parcourt l’ouvrage, et on progresse en balançant des mecs avec des marteaux-piqueurs. L’écran scrolle vers le bas dès qu’on se baisse, ça bouge dans tous les sens, c’est à vous donner envie de vomir. Et le level design n’a aucun sens.

Mais je ne suis pas femme à me laisser décourager pour si peu, oh que non ! Je lance alors le niveau de l’Egypte, et là, je me fais tout de suite attaquer par une bouillie de pixels qui semble être un serpent, et un type qui me menace de son cimeterre. J’ai vu les Aventuriers de l’Arche Perdue, alors je lui tire dessus, mais il est à 10m, mon arme est inefficace ! J’entreprends alors de le poursuivre, mais une tempête de sable se lève et m’empêche d’avancer, alors que deux serpents me bouffent les pieds. J’ai éteint l’émulateur.

NUL
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Ils sont tous méchants (sauf Sega, qui est juste con).

Indiana Jones and the Last Crusade : The Action Game, je l'avais essayé sur PC (ou sur ST, je ne sais plus). Sur ce support aussi c'est une purge. Si tu veux un bon jeu de plateformes avec Indy, c'est sur Super Nintendo qu'il faut aller...

Insector X
Taito/Sage’s Creation - 1990



Insector X est un shoot horizontal dans lequel on dirige un insecte cyborg qui veut mettre fin au règne de la méchante reine. On dispose d’une arme de base et d’armes secondaires parmi lesquelles on peut switcher, et donc les caractéristiques dépendent de la puissance de l’arme principale.

Le jeu est très classique, et aucun effort n’est fait pour sortir du lot : ennemis quelconques, stages ternes et sans aucune origialité, boss statiques…Même l’univers n’est pas très engageant. La version arcade d’où est tirée cette conversion proposait des sprites plus mignons et colorés, on se demande pourquoi cette version MD est aussi tristounette. Le jeu est globalement facile, mais avec des pics de difficulté incompréhensibles. Techniquement ce n’est pas la joie non plus, puisqu’on se tape des clignotements de sprite et les capacités de la MD ne sont pas du tout exploitées (pas l’ombre d’un parallaxe !!). Bref, pas grand chose à dire, si ce n'est que le potentiel du jeu est gâché. Jouez plutôt à Kolibri !

MEDIOCRE

International Rugby
Tiertex Design/Domark - 1993



Si je m’y connais un tantinet en football, je suis totalement incompétente en matière de rugby, aussi je m’excuse d’avance pour d’éventuelles approximations.

Le jeu est vu de dessus à là Kick-Off. A et C servent à faire des passes (une cible apparaît en maintenant les boutons), B à taper au pied. A sert également à faire les plaquages, mais ils sont dramatiquement inefficaces, les joueurs se contentant de choir à 50cm de distance. Il est donc très difficile de défendre, mais aussi d’attaquer : on ne passe pas vraiment le ballon au joueur de son choix, et les phases d’attaque sont très confuses.

Il en va de même pour les phases arrêtées. Je n’ai rien compris aux mêlées, par exemple. Elles sont gérées par une jauge de puissance et de trajectoire, mais même avec la jauge à fond, je me faisais manger par l’équipe adverse (le Japon !). Le même système est utilisé pour les touches et les pénalités, mais dans ce dernier cas tirer droit relève de l’exploit, puisque plus on tire fort, plus la fenêtre de précision se réduit comme peau de chagrin.

Ceci dit, le jeu n’est pas forcément désagréable, et il y a le petit frisson d’esquiver tous les joueurs adverses lors d’une héroïque remontée du terrain : mais il est tellement difficile de construire une action que les matchs ne ressemblent pas à grand chose.

MEDIOCRE

International Superstar Soccer Deluxe
Factor 5/Konami - 1995



Cette version MD de ISS Deluxe ressemble beaucoup à l’originale sur SNIN : originale car si le contenu et la réalisation sont sensiblement identiques, Factor 5 ne s’est pas donné la peine de modifier la résolution du jeu, ce qui fait qu’on se tape une aire de jeu carrée. Avouez que ce n’est pas idéal pour un jeu de football.

Je ne connais pas du tout les ISS, et le feeling est vraiment différent des FIFA sur MD : le jeu est plus dynamique, en partie grâce à la présence d’une touche d’accélération. Cependant, il faut s’en passer avec un pad 3 boutons, à moins d’abandonner les tirs, les passes courtes ou les passes longues…

Le jeu permet de choisir parmi une trentaine d’équipes internationales, sans licences mais les joueurs sont reconnaissables. On peut absolument tout configurer : le dispositif tactique, le marquage individuel, la couleur des maillots, et même la forme physique des joueurs et le niveau des gardiens. La jouabilité est vraiment excellente, mais il est dommage qu’on soit si proche de l’action, car il est très difficile de construire ses actions. Les animations sont vraiment bluffantes, ce qui est accentué par la taille imposante et la silhouette longiligne des joueurs. Même l’ambiance sonore est sympa. Avec une vue plus éloignée de l’action, ISS Deluxe aurait eu un très bien : en l’état, c’est “juste” un bien.

BIEN
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Ils sont tous méchants (sauf Sega, qui est juste con).

En un simple coup d'oeil sur le screenshot d'International Rugby je peux donner un avis : pourri.
Le rugby c'est un sport parfois compliqué, voir confus, mais il y a un truc fondamental : le placement. Les défenseurs doivent faire une belle ligne perpendiculaire au terrain et les attaquants attaquer "en profondeur", c'est à dire en diagonale derrière le porteur du ballon (pour qu'il puisse faire une passe en arrière).

Sur le screenshot (et les vidéos le confirment) on voit les joueurs errer tels des zombis un peu n'importe ou.


Un autre point était négligé à l'époque : la différence de gabarit des joueurs. Le rugby c'est comme Mario Kart : y'a les gros Bowser qui écrasent tout le monde mais vont pas vite et les p'tits Toad qui zigzaguent à vive allure et qui se font écrabouiller par les gros.
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"[...] non ! cet ours est mon guide sprituel !"

bon bah ca confirme bien ce que je pensai de la md à l'epoque, plein de jeux mediocres
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Si tu te bases sur les jeux de sport pour dire ca, c'est valable pour toutes les machines A de rares exceptions pres, c'est le genre de jeu qui vieillit le plus mal (je parle uniquement de simulations un tantinet realistes, pas de titres genre Mario Kart)
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The fight is everything. Always seeking the next challenge. Ceremony means nothing to him

Il ne faut pas te sentir obligé e répondre au troll hebdomadaire de Rain sur le grosblog des jeux MD. C'est devenu une sorte de rituel.

Bah c'est surtout que j'ai l'impression qu'a chaque fois que shen postent, y'a un bon jeu (ou moyen) noyer dans des tas de merdes
J'attend les stats mais y'a l'air d'y avoir quand même une bonne proportion de jeu < moyen
On va dire que c'est pas encore les bonnes lettres
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@Shenron :
J'étais surpris de voir Factor 5 pour le portage d'ISS mais il est vrai que Factor 5 a bossé plusieurs fois avec Konami notamment sur Probotector 2 / Super C sur GameBoy.

Tu retomberas surement sur ce développeur à la lettre M .
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Super Putty Squad, Mega Man 11, Bubsy 4, Sonic Mania... où est mon nouveau Turrican ?

J'avoue que les I font chuter la moyenne

Ishido: The Way of Stones
Publishing International/Accolade - 1990



Le Ishido est un jeu de réflexion qui demande de placer 72 tuiles sur un plateau de 96 cases. Chaque tuile possède une couleur et un symbole parmi 6, ce qui fait 36 tuilles différentes, qui viennent par paire. Chaque tuile doit être placée à côté d’une tuile possédant soit la même couleur, soit le même symbole. Pour placer une tuile adjacente à deux autres, il faut qu’elle ait au moins une couleur et un symbole en commun (par exemple, entre un cercle orange et une vague bleue, on doit placer une vague orange ou un cercle bleue).

Le principe du jeu est assez simple, et je dois avouer que je ne le trouve pas follement intéressant. En cas de blocage, on peut activer l’affichage des emplacement possibles pour notre tuile. La partie est finie lorsqu’on les a toutes placées, ou lorsqu’on est bloqué.

Le jeu est assez austère visuellement, mais au moins les graphismes sont clairs. L’absence totale de fantaisie est tout de même rebutante, et le genre même du jeu le réserve plutôt aux consoles portables, ce qui tombe bien car il existe aussi sur Lynx.

MOYEN

Itchy & Scratchy Game, The
Bits Corporation/Acclaim - 1995



Tiré du dessin animé du même nom, récurrent dans les Simpsons (pour les deux du font qui vivent dans une cave), ce jeu nous propose d’incarner Itchy la souris, et de dérouiller Scratchy le chat jusqu’à ce que mort de l’un ou de l’autre s’ensuive. On passe son temps à le pourchasser dans des niveaux mal foutus, avec des armes mal foutues, et une jouabilité mal foutue. Graphiquement c’est chouette, mais c’est bien tout : on passe son temps à courir et sauter dans tous les sens, les parties n’ont ni queue ni tête, bref, c’est tout pourri.

NUL

Izzy's Quest for the Olympic Rings
US Gold - 1995



C’est marrant cette tradition des mascottes pour les JO ou le Mondial de Foot. Sotchi en a trois (un léopard des neiges, un ours blanc et un lièvre), et le Mondial 2014 s’est doté d’un tatou. Un tatou quoi ! Mais on a connu pire, puisque la mascotte des JO d’Atlanta en 1996 était une ignominie ne ressemblait à rien et qui s’appelait Izzy.

Elle a quand même eu droit à son propre jeu vidéo, qui est bien sûr un jeu de plateforme. Des méchants ont dérobé les anneaux olympiques, et il faut les retrouver. On affronte des ennemis qui ne ressemblent pas à grand chose, tout en ramassant des diamants, joyaux, œufs de pâques (?) et médailles olympiques qui redonnent de la vie (mais le jeu est très facile). Les niveaux de plateforme alternant avec d’autres plus originaux dans lesquels Izzy se transforme en fusée et doit encore ramasser des bonus.

Le jeu souffre de l’absence totale de charisme de son protagoniste, et de graphismes brouillons malgré un degré de détail plutôt élevé pour un jeu de ce type. Mais le pire, c’est que le jeu rame comme c’est pas permis, ce qui pourrit totalement une expérience de jeu déjà pas folichonne.

MEDIOCRE
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Ils sont tous méchants (sauf Sega, qui est juste con).