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Index du Forum » » Groblogs » » Groblog Rudolf: NEStase
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Auteur Groblog Rudolf: NEStase
oncle Martin
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Joue à Starcraft 2/DOTA

Inscrit : Jan 29, 2007
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Posté le: 2010-01-19 22:55
Maintenant que tu en parle, c'est vrai qu'il y a autre chose que des chevalier à affronter dans Zelda 2. Je ne sais pas pourquoi mais quand je pense à ce jeu je ne pense qu'à eux. D'autant plus que j'ai bien aimé affronter les lanceurs de boomerang et les yeux volants. (pour leur retomber dessus avec l'épée)

Concernant le Angry Nerd, il dit lui même dans une de ces vidéos qu'il est entièrement de mauvaise foi, que parfois il ne pense pas ce qu'il critique mais exagère un max pour faire un show.

Sinon, comme le dit SebinJapan, c'est intéressant d'avoir un avis de quelqu'un qui n'a pas un point de vu nostalgique sur ces jeux.

Vorsch
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Posté le: 2010-01-19 23:47
J'y pense, quelque chose dont on n'a pas parlé sur Battle of Olympus: la partie exploration est très réussie. Les différents PNJ disent tous des choses importantes, allant de la petite indication à l'information indispensable pour progresser ou trouver des secrets. Ces PNJ sont très nombreux, et, chose atypique, donnent des infos sur toutes les parties du jeu: on obtient dès le début des astuces utiles à la fin. Cela donne un côté puzzle au jeu très sympathique. Au début on est un peu noyé sous la quantité d'information, puis en même temps que l'on progresse, on arrive à comprendre et à démêler le jeu.


Sinon, je te préviens, Rad Gravity est un jeu très bizarre, plein de qualités, mais absurde du début à la fin. Ça donne un ambiance décapante sans queue ni tête, des idées géniales de design mais aussi quelques joyeusetés comme des sauts affreux qui en plus ramènent au monde précédent si on les rate, ou des boss à la cons capables de résister plus de 30 minutes aux attaques, et j'en passe. Autant je conseille d'y jouer sur émulateur, autant il faut être sacrément motivé pour le faire sur vraie console.

RainMakeR
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Joue à Exoprimal, The Chants, Princess Peach : Showtime

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Posté le: 2010-03-21 00:20
up.

J'ai demarré castelvania 3 et j'en chie un peu. Bon sang qu'est ce que le système de saut me gonfle. Bon maintenant j'ai un peu plus l'habitude, mais qu'est ce que j'ai pu perdre de vie à cause de ça. Quand t'es trop près du bord et que tu appuies sur avant + saut, si tu le fais pas pile poil au bon moment, paf le drame

Idem pour les echelles, je compte plus le nombre de vie que j'ai perdue parce qu'on peut pas : sauter sur une echelle, que pour descendre le long d'une echelle, il faut appuyer sur bas bien avant etc... du coup bien souvent je passe à travers...

Bon maintenant ça va un peu mieux, mais je galère toujours un peu. J'ai reussi à chopper que silfa, j'ai pas vraiment envie de recommencer pour chopper les autres. On avance vraiment lentement dans ce jeu, mais j'espere le plier assez vite. Par contre il est vraiment bien, faut reprendre les bonnes vieilles habitudes, mais on s'amuse bien
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Posté le: 2010-12-06 18:18
Battletoads
(Rareware, 1991)



J'ai fini tout récemment Battletoads, sur NES (le jeu est sorti sur d'autres supports comme la Megadrive).

Oui, je n'ai pas choisi le plus facile, pour un jeu réputé comme un des plus durs de la console (ou de tous les temps). Je dois avouer que sa réputation n'est pas si exagérée que ça, c'est peut-être le jeu NES le plus dur auquel j'ai joué jusqu'à maintenant. Du moins si on y joue dans les conditions d'époque, sans les sauvegardes instantanées de l'émulation.

Alors Battletoads, qu'est-ce que c'est? Plusieurs choses à la fois. Bien que ce soit à la base un beat'em all, ce jeu propose une grande variété de situations relevant pour la plupart du jeu de plate-forme/action, de la course d'obstacles (ou de course tout court). Ce jeu met en scène les Battletoads, sortes de Tortues Ninja (évidemment que la référence est voulue) version batracien. Deux d'entre eux veulent sauver leur troisième collègue (ainsi qu'une princesse) d'une princesse maléfique s'étant établie sur une planète (Ragnarok apparemment). Bon, l'histoire, on s'en fiche un peu, mais l'aventure est rocambolesque avec des animations et situations bien marrantes.


La "Dark Queen", la méchante de l'histoire qui intervient à chaque fois entre deux niveaux

Le jeu est bien beau, l'animation est marrante (assez cartoon), on peut avoir un scrolling très rapide pendant les courses. La bande-son de David Wise est très sympa, il y a de très bonnes musiques comme la course du niveau 3, le niveau 10 de la course contre le rat, ainsi que le niveau 9 dans les canalisations. Ce que j'adore, c'est quand la musique s'emballe et s'accélère pendant les courses quand on attaque la dernière section la plus dure (et la plus rapide), ça stresse bien et c'est jouissif.


Le jeu commence comme un simple beat'em all dans le premier niveau, mais cet aspect est finalement minoritaire dans le jeu qui s'apparente bien plus à un jeu d'action/plate-forme. Même si les combats s'apparentent à un beat'em all, on n'affronte jamais plus de deux ennemis à la fois (et il est impossible de frapper deux ennemis en même temps contrairement à un Streets of Rage ) et il n'y a pas énormément de coups ou d'attaques. On peut frapper simplement, frapper sautant, ou bien courir (appuyer deux fois de suite sur une direction de la croix directionnelle) pour faire une charge (coup de boule) sur un ennemi. On peut aussi soulever et jeter un ennemi qui se trouve à terre et saisir une arme (une barre en fait) pour frapper avec.



Dès la fin du premier niveau on se rend compte que le jeu joue la carte de l'originalité vu que le combat contre le boss adopte la vue cockpit du robot qui nous tire dessus (avec une cible apparaissant à l'écran, on doit ramasser les munitions pour les balancer à l'écran qui se fissure). Puis le deuxième niveau propose une séquence originale de descente dans un puits, accroché à une corde, où on doit se débarrasser des ennemis (avec des attaques supplémentaires comme la possibilité de se mettre en boule depuis un mur et de foncer sur un ennemi pour le tuer en un coup).



Puis dans le niveau 3 on a une longue séquence en véhicule où on doit sauter par dessus les obstacles ou les éviter. Après ces trois premiers niveaux pas très durs (mais apparemment beaucoup de personnes diront que le niveau 3 est très dur), le jeu se corse à partir du niveau 4 (la caverne de glace). On a des niveaux plus axés plate-forme, comme le niveau de glace (dans lequel on peut se livrer à des batailles de boules de neige contre des bonshommes de neige). On a des idées géniales comme le niveau du serpent qui reprend le concept de Snake, sauf que le serpent se dirige tout seul et nous sert de plate-forme mobile (donc on se déplace dessus en devant éviter les pics mortels et en pouvant s'accrocher à son dos quand il se tortille verticalement): ça donne lieu à un niveau particulièrement difficile la première fois.
Celui avec le surf est faisable sans trop de problème, le niveau de lave m'a fait perdre pas mal de vies avec l'avant-dernière section de la course qui m'a fait criser (impossible de prévoir d'avance l'arrivée des lasers, il faut connaître par coeur), mais après c'est gérable sans trop de soucis une fois qu'on connaît bien. Le niveau 8 est assez simple, mais le boss au sommet est bien dur (le boss le plus dur du jeu, celui qui nous tire dessus et saute en nous écrasant s'il nous tombe dessus).



Jusque-là, on a affaire à des niveaux bien durs pour la plupart, mais faisables à force de persévérance. Vient alors le niveau 9 (canalisations d'eau) qui est vraiment chaud, c'est hardcore! Obligé de perdre des vies contre des ennemis qui nous balancent un rayon laser mais peuvent exploser en nous tuant en un coup à leur contact. On perd obligatoirement des vies quand on se fait poursuivre par des roues mais qu'on retombe sur des pics qu'on ne peut pas voir d'avance. Sous l'eau je me fais souvent avoir quand je suis poursuivi par une roue mais que je peine à surgir hors de l'eau (je perds mon temps et je me fais rattraper). Les poissons nous donnant des coups de tête et les requins posent problème en nous envoyant valdinguer sur les pics qui nous tuent direct. Et alors les canards jaunes tout mignons sont complètement vicieux et trompeurs car ils sont redoutables et nous tuent en un coup: il ne faut surtout pas les attaquer mais les esquiver! Bref, ce niveau 9 est un cauchemar, le plus dur du jeu à mon avis, de quoi devenir dingue!


Méfiez-vous de ces connards canards!!!

Le niveau "Rat Race" est génial, j'adore l'idée de la "course" contre le rat qui court plus vite que nous mais se contente juste de foncer droit devant lui en rebondissant sur les murs alors que nous on peut raccourcir le chemin en "visant" les trous de chaque étage de la tour qu'on dévale: ça donne lieu à un niveau frénétique à scrolling rapide quand on vise bien les trous successifs, bien stressant aussi pour la troisième course qui est très dure (avec la musique qui s'emballe).
J'ai bien ramé dans le niveau Clinger Winger, où on dirige à la croix directionnelle une sorte de vélo qui peut rouler aussi bien sur le sol que sur les murs ou le plafond. Mais on est poursuivi par une boule d'énergie qui va plus vite que nous en ligne droite mais pas dans les "virages", donc la seule façon de s'en sortir est de bien négocier les "coins" (quand par exemple on passe de l'horizontal à la verticale) en appuyant au bon moment sur la bonne direction de la croix directionnelle. Le problème était que je jouais avec une manette PS2 (en émulation) dont la croix n'est pas pas faite pour ça (les directions sont parfois trop éloignées sur cette croix, il m'arrivait de relâcher par mégarde une direction même très légèrement, ce qui suffisait à me faire perdre de la vitesse, et j'avais super mal au pouce à force). Mais avec les flèches du clavier ça passe nickel (j'ose espérer qu'il en est de même avec une manette NES sur le support d'origine).


On ne s'en rend pas compte sur l'image, mais le rat court très vite (plus que le héros), il faut être plus malin que lui en visant bien les trous successifs de chaque étage

Le niveau final (l'escalade de la tour) m'a souflé pour son effet pseudo-3D de rotation rappelant la tour de Mickey Mania, sauf qu'on est sur NES et non pas sur Megadrive ou SNES (c'en est encore plus impressionnant, une vraie claque technique compte tenu du support, ça vaut le coup d'aller au bout du jeu). Ce niveau final n'est pas très dur par rapport à d'autres niveaux du jeu (faut juste faire gaffe aux ennemis, mais si on est armé d'une barre tout va bien on peut les tuer presque sans risque), et le boss final n'est pas le plus dur du jeu.


Bref, ça donne un jeu à la variété impressionnante, et tout fonctionne dans cette variété, c'est génial! Par contre, le jeu pèche par son absence remarquée de mots de passe et/ou de continues infinis. Franchement, dans des jeux comme Mega Man 1 ou Castlevania ou Ninja Gaiden (ou encore Zelda 2 pour le donjon final dans lequel on recommence toujours à l'entrée après un game over), les développeurs avaient estimé qu'ils étaient très durs et qu'il valait mieux opter pour un système de continues infinis. Pour Battletoads en revanche, les développeurs ont un peu déconné, le jeu n'avait pas besoin de ça pour être bon. C'est un peu pour ça que Battletoads est considéré comme un des jeux les plus durs de tous les temps. En général je ne suis pas partisan des save state, mais pour ce jeu ça s'avère bénéfique si on les utilise avec parcimonie en début de niveau pour ne pas tout se refarcir et accélérer l'apprentissage du jeu. C'est ce que j'ai fait pour bien m'entraîner et finir le jeu plus vite, avant de tout refaire depuis le début "dans les conditions d'époque" (sans sauvegarde) après deux essais.


Je suis vraiment content d'avoir fini le jeu, c'était très bon (et très dur, le jeu le plus dur auquel j'ai joué pour l'instant sur NES, ça m'a pris du temps quand même).
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Posté le: 2010-12-06 18:42
Wizards & Warriors
(Rareware, 1987)



Après avoir eu de mauvaises premières impressions, j'ai finalement pu m'y mettre et le finir. Il s'agit du premier volet de la série Wizards & Warriors, qui compte deux autres épisodes sur NES (Ironsword et Kuros, Visions of Power, voir article de JC sur la boîte Zippo Games) et un volet Game Boy (Fortress of Fear, voir article de Tonton Ben).


(belle musique d'intro ressemblant un peu à du Bach)

En fait, le jeu est facile à ma grande surprise, c'est le jour et la nuit par rapport à Battletoads.

Pour ceux qui ne le savent pas, c'est un jeu d'action/aventure/plate-forme où on dirige un chevalier parti libérer plusieurs femmes en détresse jusqu'à arriver au château d'un sorcier détenant une princesse.



Le héros est armé d'une lance, et il suffit qu'un ennemi entre en contact avec la lance (sans qu'on attaque) pour qu'il subisse des dégâts, ce qui est assez bizarre. Les niveaux sont en fait de vastes zones ouvertes qu'on explore dans tous les sens en combattant des ennemis et en ramassant plein de joyaux. L'entrée menant au boss est gardée par un chevalier rouge qui ne nous laisse passer que si on a amassé un nombre précis de joyaux (le nombre est signalé au-dessus de la porte). Les joyaux peuvent se trouver dans les niveaux ou en tuant des ennemis, mais surtout à l'intérieur de coffres qu'il faut ouvrir. Dans ces grands hubs qu'on explore, il y a des portes qui mènent à des petits niveaux comportant des trésors ou d'autres coffres (et des ennemis bien sûr) et pouvant comporter une deuxième sortie menant à un autre endroit du hub central (je pense au premier niveau dans la forêt où on entre à l'intérieur d'un arbre pour monter jusqu'à la sortie en haut et ressortir pour arriver au sommet des arbres du hub, au cours d'une phase de plate-forme qui peut être un peu tendue la première fois qu'on y joue). On trouve aussi des potions qui ont plusieurs effets temporaires: sauts amplifiés, mouvements plus rapides, ou invincibilité.



Le côté intéressant est qu'il faut trouver des clés colorées qui permettent d'ouvrir les coffres et portes de la même couleur, j'ai trouvé l'idée sympa. Les coffres contiennent des joyaux, mais aussi des objets dont va s'équiper le héros: un bouclier pour se protéger, une potion de lévitation (pour léviter quelques centimètres au-dessus du sol puis sauter afin de monter encore plus haut), une plume de chute (pour "planer" pendant la chute et ainsi sauter encore plus loin), un couteau ou une hache qu'on lance comme un boomerang qui revient sur nous (on peut prolonger le lancer en sautant au moment où l'arme revient sur nous pour qu'elle aille de l'autre côté, puis elle revient sur nous et on l'évite, et ainsi de suite), ou encore des bottes nous protégeant de la lave.


Tous les coffres roses restent fermés tant qu'on ne trouve pas le clé rose correspondante cachée quelque part dans le niveau

Le problème dans ce jeu, c'est que les continues sont infinis. Quand on perd une vie ou quand on perd toutes les vies, on recommence à l'endroit exact où on est mort, sans perdre ni argent, ni objets. Du coup, le jeu n'est pas du tout punitif, et ça n'incite malheureusement pas à bien jouer. On n'a même pas besoin de faire attention aux ennemis, on s'en moque si on meurt vu que ça ne punit pas le joueur. En plus dans le château, il y a des crânes qui nous balancent des projectiles enflammés qu'il est quasiment impossible d'esquiver, mais encore une fois on s'en fiche: ça montre que le gameplay est assez bancal dans ce jeu entre les combats pas très fonctionnels et des attaques quasi-impossibles à esquiver, au point que les développeurs ont finalement fait en sorte de supprimer toute frustration. Seuls les boss sont plus exigeants, il faut faire attention à leurs mouvements et il faut bien jouer pour les battre (j'ai donc bien aimé les boss dans l'ensemble). Il faut aussi être un peu plus attentif durant les phases de plate-forme car si on tombe, il faut remonter bien sûr (mais le jeu ne comporte aucun trou mortel). On a quelques idées sympas comme ces bulles de lave ascendantes sur lesquelles il faut se placer pour monter.



Le seul endroit dur du jeu, c'est le boss final qui nous balance des projectiles magiques et se téléporte n'importe où dans le niveau. Au début je ne m'en sortais pas du tout, mais j'ai trouvé une technique: je me suis placé sur un endroit plat (à gauche du niveau), je suis resté immobile tout le long du combat (il ne faut bouger en aucun cas), je lance ma hache pour détruire un projectile et je bourrine le sorcier avec la hache s'il apparaît à côté de moi. Ainsi, j'ai pu le battre sans perde d'énergie (mais il m'a quand même fallu une bonne dizaine d'essais pour trouver cette technique).

Sinon, l'ambiance glauque est assez sympa, il y a un certain cachet, et une ou deux musiques sont pas mal (j'ai bien aimé celle du niveau 4 qu'on entend aussi dans la première partie du niveau 3 de lave). Et quand on est à l'agonie, on entend une musique spéciale assez marrante. J'ai beaucoup aimé vers la fin l'escalade des tours du château, avec une musique plutôt sympa (quoique répétitive) et des phases de plate-forme plus exigeantes que la moyenne du jeu (avec des pierres qui apparaissent et disparaissent).


Mon niveau préféré

Donc voilà, c'est un jeu facile, sans prise de tête, pas frustrant pour un sou, qui a une bonne ambiance et propose une bonne exploration des niveaux vastes et ouverts (dans lesquels on passe énormément de temps à sauter sur les plates-formes). Ce n'est clairement pas un grand jeu pour moi, mais ça se laisse jouer avec plaisir, c'est déjà bien. Il faut bien être conscient que le jeu est, comme l'a dit JC ailleurs, le premier "gros" jeu de Rare sur NES, et vu qu'il est sorti en 1987 il ne faut pas trop chercher à le comparer avec d'autres jeux d'action/aventure plus riches qui sont sortis des années plus tard sur NES.
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Posté le: 2010-12-06 18:52
Bucky O'Hare(Konami, 1992)


(bon, c'est un peu kitsch ^^)

J'enchaîne sur un jeu pas très connu (je vois qu'il n'y a que deux résultats renvoyés quand j'utilise la fonction recherche de ce forum, et encore ça ne fait que citer le jeu sans en dire plus) et qui est pourtant une petite tuerie. Ce jeu sorti en 1992 (donc tardif pour la console) est issu d'un comic/dessin américain pour enfant dont je n'ai jamais entendu parler (la série animée comportant une seule saison d'une dizaine d'épisodes semble avoir été diffusée en France), et il a été développé par Konami (qui avait donc remis le couvert après leur adaptation des Tortues Ninja). La différence étant que ce Bucky O'Hare est quand même bien mieux que les Tortues Ninja (en tout cas beaucoup mieux fini et mieux réglé dans sa difficulté et la complémentarité entre les personnages). On commence par une petite intro animée présentant l'équipage de Bucky O'Hare qui se fait attaquer par une armada de crapauds et emprisonner sur quatre planètes: seul Bucky O'Hare (un lapin vert) en réchappe et il va parcourir les quatre niveaux (les quatre planètes) pour libérer ses quatre compagnons, chaque niveau étant divisé en actes faisant office de check-points.

Ce jeu ressemble énormément à Mega Man, au point que c'en est limite de la repompe. On a au départ quatre niveaux à faire dans le désordre (sauf Blue Planet qu'il faut faire après Green Planet pour ne pas être bloqué) pour libérer chaque compagnon qu'on pourra incarner de leur arme et capacité spéciale propres, puis après un petit rebondissement scénaristique on enchaîne plusieurs longs niveaux dans la forteresse ennemie (ici un vaisseau-mère). La maniabilité ressemble vraiment à du Mega Man (personnage pas raide contrairement à un Castlevania, on peut doser les sauts). On retrouve aussi quelques situations communes aux Mega Man, comme un acte dans Red Planet qui fait immanquablement penser au stage de Quickman de Mega Man (sauf qu'on remplace les lasers par des coulées de lave) ou bien les blocs qui apparaissent ou disparaissent alternativement au-dessus d'un sol parsemé de pics. Mais ça fonctionne à merveille, donc on se fiche un peu du plagiat.



Bucky dispose d'un pouvoir spécial lui permettant de sauter plus haut: il faut pour cela maintenir appuyé le bouton de tir pour chager une jauge de puissance. On a la possibilité d'agrandir cette jauge en ramassant des power-up pour sauter encore plus haut. Bucky est le seul personnage qui peut tirer verticalement (en bas après un saut et en haut). Parmi les personnages à débloquer, l'un d'eux pourra tirer des projectiles en demi-V et pourra voler (très) temporairement avec son jetpack. Un autre tire trois petits projectiles enflammés (deux en diagonal et un horizontalement) et sa capacité spéciale lui permet de grimper les murs. Un autre tire des lasers et pourra créer une boule d'énergie qu'on peut contrôler temporairement. Enfin, un autre sera aussi armé d'un laser et son pouvoir spécial consiste à tirer un tir puissant (un peu comme le Mega Buster de Mega Man). Tout comme pour Bucky, ces quatre personnages ont aussi une barre de puissance qu'on peut augmenter pour utiliser plus longtemps leur pouvoir spécial. Nos cinq personnages ont une barre de vie commune tout de même, barre qui peut aussi être augmentée en trouvant des power-up (mais elle diminue si on fait game over contrairement à la jauge de puissance des personnages).


Toute l'équipe

Le jeu est graphiquement abouti, c'est joli, on peut avoir de gros sprites (les vaisseaux verts dans la Green Planet par exemple), et en plus ça ne rame pas et ne clignote pas. Une réussite.
Les musiques sont excellentes également. J'ai beaucoup aimé les thèmes de Green Planet, Red Planet, ainsi que le niveau final.



Le niveau de difficulté des planètes du début est censé être classé selon la taille affichée des planètes dans l'écran de sélection des niveaux, mais en réalité ce n'est pas tout à fait le cas: la planète la plus grosse (Yellow) est nettement moins dure que Red Planet et Blue Planet, donc je conseille de faire d'abord Green Planet et Yellow avant de faire les autres. Red Planet a une phase façon stage de Quick Man qui peut s'avérer pénible car, de la même façon que dans ce niveau de Mega Man 2, la progression est basée sur l'échec et la mémorisation (mais au bout de quelques essais ça passe). Blue Planet a aussi quelques actes pénibles comportant sols glissants et serpents qui s'entortillent sur lesquels il faut monter sans toucher leur tête, et où on est condamné à mourir si on a attendu trop longtemps et que la jauge de vol du personnage Blinky n'est pas assez élevée pour sortir de là. Difficulté un petit déséquilibrée à cause de ces deux passages donc.


l'acte "à la Quick Man"


celui avec les serpents

Mais en dehors de ces quelques errements, la difficulté est nettement mieux réglée pour rendre le jeu tout à fait faisable (plus facile qu'un Mega Man 1 ou un Castlevania selon moi). Il faut savoir que les continues sont infinis et qu'en plus on nous fait à chaque fois recommencer l'acte en cours du niveau (et non pas le niveau tout entier), sachant qu'un acte peut parfois être court (parfois pas plus grand qu'un écran, mais c'est rare quand même), donc ça rend le jeu plus abordable. On a également des mots de passe pour accéder aux différents niveaux. Il faut aussi garder à l'esprit que certains passages sont plus faciles en jouant certains personnages qu'avec d'autres.



Génaralement, le personnage secondaire qui sert le plus est Blinky pour son arme et son jetpack. Jenny et Willy ont utiles pour infliger plus de dégâts avec leur laser. Enfin, Deadeye est moins utile mais son arme peut servir de temps en temps ainsi que sa capacité de grimper aux murs.

L'aventure est bien rythmée, on ne s'ennuie jamais. Après les quatre planètes du début, on a un rebondissement qui donne un nouveau souffle à l'aventure, ça devient génial. Les boss sont réussis, ils nous demandent généralement de perdre deux ou trois vies le temps de comprendre la technique (de toute manière on recommence au boss si on fait game over), et après ça passe tout seul (rien d'hasardeux).



Enfin, le niveau final où on s'évade du vaisseau-mère est géant en présentant une situation de gameplay originale, épique avec une musique qui met bien dans l'ambiance d'urgence, j'ai adoré (ainsi que les deux derniers boss, surtout l'avant-dernier qui est impressionnant pour sa taille).

Je ne peux que vous inviter à découvrir cette perle méconnue.
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Posté le: 2010-12-08 13:09
Merci pour cette découverte (Bucky). Ca fait plaisir de pouvoir encore découvrir un Konami 8/16 bits en 2010. Je n'ai pas encore eu le temps de trop y jouer mais le peu que j'en ai vu m'a bien plus (fait la 1ère planète en entier et jeté un oeil sur les autres). La jouabilité est effectivement au point, c'est le principal, et j'aime particulièrement la variété des niveaux (les actes) et la façon dont ils s'enchainent. Par exemple, à la fin de la première planète, il y a cette séquence ou on court au sol sous le feu nourri de gros vaisseaux qui nous canardent depuis le ciel : la séquence n'est pas difficile du tout, mais elle apporte un souffle épique et fait monter la pression juste avant l'affrontement contre le boss.
Bon c'est pas parfait non plus. Par exemple, la façon dont meurt Bucky au contact de l'eau est assez étrange (il est ramassé sur la surface liquide au lieu de couler, ça fait bizarre), mais relever ce genre de petits défauts, c'est du chipotage.
Je vais essayer de me le faire en entier ce WE.

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Posté le: 2010-12-09 21:27
Bloqué chez moi à cause de la neige, je me suis lancé sérieusement dans Bucky plus tot que prévu
J'ai suivi ton conseil Rudolf, et j'ai attaqué Yellow Planet après Green Planet. Sur le coup ... je ne t'ai pas remercié ! Car j'ai souffert à la fin de la séquence en wagonnets (très bien fichue ceci dit). Mais c'est la seule réelle difficulté de cette planète. Le passage juste après ou on se déplace sur les météorites est très bien fichu, j'ai beaucoup aimé (il y a une séquence similaire dans Addams Family 2 sur Snes, avec des boulets de canon).
Ensuite, j'ai fait la Red Planet ... et là c'est le drame ! Le passage "à la Quickman" est juste atroce. C'est du die and retry totalement injuste, à refaire moulte fois pour mémoriser le truc, et on a pas le droit à la moindre erreur. C'est limite du Dragon's Lair là. Autant dans le cas des wagonnets cités plus haut, on peut y arriver avec des réflexes d'enfer, autant là c'est totalement impossible sans par-coeur.
Heureusement que le jeu nous permet de recommencer au début de la séquence, et pas au début du niveau, et que les passwords (ou les save-states) sont là ! Le reste du niveau est plus réglo et toujours très interessant.
La prochaine fois : la planète bleue ...

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Posté le: 2010-12-09 23:16
La neige: quelle chance tu as!

Je n'ai pas eu de problème avec la fin de Yellow Planet. D'ailleurs, si tu joues avec Blinky (le petit robot avec son jetpack) qui a une petite taille, tu n'as même pas besoin de te baisser pour éviter les pics sous lesquels le chariot passe.
Les astéroïdes, c'était juste avant le passage avec les wagonnets.

La phase à la Quick Man dans Red Planet, ce n'est clairement pas ce que j'ai préféré dans le jeu.
Si tu as pensé à jouer avec Willy (qui a des lasers plus puissants que l'arme de Bucky), tu as dû battre le boss de Red Planet en quelques secondes à peine avant qu'il ait le temps de faire son attaque avec la boule verte qui vient vers toi (quand on joue avec Bucky on met beaucoup plus de temps à le tuer).

Pour Blue Planet, tu verras que le passage avec les serpents devient beaucoup plus simple si tu attends qu'ils soient tous passés (avec Blinky et sa petite taille qui le protège) et que Blinky a une jauge de vol maximale (en ayant ramassé deux power-up avec lui) pour sortir des passages où tu n'as pas la place de sauter. Avant ça, je jouais Bucky et j'avançais à toute vitesse avant que les serpents ne me barrent le passage, donc je perdais beaucoup de vies (soit en tombant dans le vide, soit en touchant la tête des serpents) et ça rendait ce passage très frustrant.
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Posté le: 2010-12-19 12:53
Une petite partie sur ce titre dont je n'avais vraiment essayé que la version arcade (très différente de la version NES, un jeu croisement entre run'n gun et beat'em all très sympa, à essayer aussi). Le jeu a clairement l'air très bon, mais est-ce vraiment une surprise chez un développeur qui, que ce soit sur NES, MSX ou SNES, avait pour routine l'excellence ?

Par contre, je pense qu'il doit falloir au moins quelques parties pour appréhender la physique de perso. J'ai perdu toute mes vies dans les premières séquences plates-formes au dessus de l'eau, sur la planète qu'on peut sélectionner par défaut (je sais plus laquelle). C'était des mouvements de plates-formes tout à fait classiques, mais j'ai manqué 4 fois ma cible. Peut-être parce que l'arc de saut du perso est plus rapide que dans les titres que Konami nous propose d'habitude. Là il faut savoir exactement où l'on va retomber avant de commencer son saut. Pas vraiment de correction possible.

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Posté le: 2011-03-16 10:26
J'ai récemment joué et terminé ce Bucky O'Hare et je confirme que c'est un petit bijou à essayer !

J'ai commencé par Red Planet et la terrible phase à la Quickman, mais honnêtement, je n'ai pas trouvé cela trop difficile dans le sens où le jeu nous replace au début de l'écran si l'on perd, même en cas de Continue (infinis par ailleurs). Et comme le passage est relativement court, ça finit par passer.

Pour le reste, j'ai adoré les idées du jeu, que ce soit pour le level-design (l'arbre géant à escalader sur Green Planet avant de tomber interminablement le long d'une chute d'eau, les serpents de Blue Planet, l'utilisation des vaisseaux ennemis pour grimper sur Yellow Planet (je crois), les chariots rapides...) ou pour le gameplay et les capacités diversifiées des personnages, même si je déplore un peu qu'ils soient incapables de bouger en chargeant leur pouvoir.

La fin est longue et dure, avec son enchaînement de péripéties où l'on finit par se demander si on en verra le bout !

Je mets juste un bémol sur la séquence où il faut retrouver les personnages dans les cellules dans la forteresse finale, avec les trous invisibles dans le sol, j'ai trouvé cela inutilement frustrant.

Mais ce qui est vraiment agréable, c'est le plaisir éprouvé lorsqu'on arrive à enchaîner les actions de manière à passer ce fichu écran qui nous résiste depuis plusieurs minutes. Il faut du doigté, du sang-froid, un zeste de par-coeur... Un équilibre plutôt bien vu je trouve.

Merci donc à Rudolf pour m'avoir fait découvrir ce jeu !

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Posté le: 2013-12-30 11:31
J'aurais une question un peu "bizarre". Si on est frustré de ne pas les avoir eu sur MSX, peut on prendre Hi No Tori et King Kong 2 sur Famicom? Je sais que ce ne sont pas du tout les même jeux, mais sont ils bon?


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