J'ai un joli backlog sur Borderlands 2 mais je n'y joue plus depuis que mon meilleur ami a décidé de me bannir et ne plus avoir de contacts avec moi parce que j'ai osé y jouer avec un autre que lui.

Ouais, Borderlands 2 (?) a foutu en l'air une amitié de 18 ans. Du coup, dès que je le vois dans mes jeux, j'ai autant envie d'y jouer que de ne pas y toucher. Et ce, après acquisition du Season Pass et de Tiny Tina's Assault on Dragon Keep, que je n'ai presque pas touché du coup.

Monde de merde.
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Super Putty Squad, Mega Man 11, Bubsy 4, Sonic Mania... où est mon nouveau Turrican ?

Un excellent add-on, je ne l'ai pas encore achevé mais pour le moment je le trouve même meilleur que le jeu original tant il est drôle et dynamique.
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Dans la vie, il y a 3 catégorie des personnes : ceux qui savent compter et ceux qui ne savent pas compter. (Anonyme)

C'est pas trop le sujet, mais la vache, ton ami est quand même pas très sympa... Tu es tenu de jouer UNIQUEMENT avec lui? wow.

En tout cas c'est ce que j'ai compris. Je me demande si la mentalité des PNJ de Borderlands n'a pas joué un tour à sa tête...

J'espère que Borderlands 3 me donnera envie de reprendre !
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Super Putty Squad, Mega Man 11, Bubsy 4, Sonic Mania... où est mon nouveau Turrican ?

Le problème de Borderlands en multi, c'est que tout décalage entre le niveau des participants pose potentiellement de gros problèmes dans l'accomplissement des missions. Avec un niveau ou deux d'écart, ça passe encore, mais au-delà de 3, c'est vite horrible car les joueurs à la traîne ne peuvent plus faire grand-chose - ils meurent vite et n'infligent que trop peu de dégâts. En outre, ils ne peuvent plus valider les missions en cours car trop en retard par rapport à leurs camarades arrivés bien plus loin dans l'histoire.

Bref, une campagne de Borderlands doit se faire plus ou moins tout le temps avec les mêmes joueurs.

De mon côté, j'ai joué au DLC pas cher dont je parlais quelques posts plus haut. Et comme je m'y attendais : mouais bof. Une seule carte à l'originalité proche du néant, des ennemis comme on en a vu des tas auparavant, une toute petite durée de vie (1h), un humour inexistant... Même pour 1,50 euro, je ne suis pas sûr de le conseiller. On est loin, très loin du niveau général auquel nous avait habitué les autres mondes de Borderlands.

J'ai testé le mode "Ultimate Vault Hunter" de Borderlands 2.

Bilan : si vous aimez Dark Souls mais regrettez que sa difficulté ne soit pas encore assez élevée, ce mode de jeu est probablement fait pour vous. Pour les autres, passez votre chemin.

Pour vous situer le truc, le jeu est devenu si hardcore que je suis à deux doigts d'abandonner après une dizaine d'heures d'efforts - ce qui n'est vraiment pas dans mes habitudes. Les raisons sont assez simples :

- Le level cap n'est plus de 50, mais de 72. Les ennemis ne plafonnent donc plus à 50 : ils s'adaptent toujours au niveau de l'avatar... en s'attribuant quasi-systématiquement 1 ou 2 niveaux de plus.
- Conséquence directe de ce nouveau plafond : tout votre équipement de killer niveau 50 n'a rapidement plus aucun intérêt. Vos armes ultra-rares n'ont plus qu'à être jetées à la poubelle, en espérant en croiser de nouvelles très vite - ce qui n'arrive évidemment pas.
- Les ennemis disposent désormais d'un nombre de points de vie incroyable, rendant les headshots quasi-inopérants (compter plusieurs coups au but pour abattre une cible).
- Ah oui : les points de vie des ennemis régénèrent. Tout le temps. Et vite.
- Ah et aussi : la majorité des ennemis sont protégés par un bouclier très résistant - sinon ce serait trop simple.
- Seul espoir : utiliser le slag. Tout le temps. Il faut donc entièrement revoir ses stratégies et alterner entre différents types d'armes avec une vitesse sidérante.
- Question défense, c'est la mouise absolue. L'ennemi vise bien, les projectiles pleuvent de partout. On se fait toucher tout le temps.
- Même équipé des boucliers les plus résistants, l'avatar peut se retrouver hors-jeu après simplement deux ou trois coups dans la tronche. Le jeu atteint un degré de brutalité que je n'avais jamais observé depuis ma campagne vétéran de Call of Duty 3, un des pires trucs que j'ai jamais faits de ma vie (ceux qui ont tenté l'aventure savent de quoi je parle - ah ces tranchées... J'en cauchemarde encore).

Bilan : je meurs un nombre incalculable de fois ; je me contente d'armes médiocres dans l'attente d'armes meilleures (et même lorsqu'elles arrivent, je ne progresse pas beaucoup plus vite) ; je passe un temps fou à franchir un simple check-point... Mon niveau de frustration atteint des niveaux rarement atteints. J'adore ce jeu, mais il passe son temps à me mettre des roustes monumentales. L'amour vache, en somme... Sauf que le divorce n'est pas loin.

J'ai cru comprendre que ce mode était surtout adapté pour des parties à plusieurs. Je veux bien le croire. Si certains d'entre vous sont partants... Je suis au début de mon 3ème run, niveau 57. Sur 360.

Étonnant pour un jeu aussi tolérant voire trop gentil qu'est Borderlands d'à ce point changer. Plus de difficulté ne peut pas lui faire de mal mais ça semble être n'importe quoi.
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Dans la vie, il y a 3 catégorie des personnes : ceux qui savent compter et ceux qui ne savent pas compter. (Anonyme)

Bonjour à tous,
J'ai lu vos postes et vos remarques avec attention.
Par contre, il y a une question qui me tracasse pour le BO2.
Si on a fini jouer le 1, (deux fois pour atteindre vraiment à la fin), et tu commence BO2, le 2 reconnait que t'as joué le 1, il te remercie... gentil, mais pourquoi, dès le début du 2, tes ennemies sont toute de suite bcp plus fort que toi (le marauder devient toute de suite un marauder tueur, les sadiques sont bcp plus vicieux ce qui est pas normale, car on est sur niv 4, avec chacun un pistolet de merde et un sniper. Nos boucliers, notre santé et nos armes ne sont pas adaptés de jouer à ce niveau.
Est-ce qu'on doit supprimer le BO1 de notre PS3 et recommencer?
(J'espère que je m’exprime correctement, je ne suis pas Française)

Merci pour votre réponse

Je suppose que le jeu considère que tu connais déjà les rouages du jeu, vu que tu as joué au premier, donc il te monte la difficulté du second.

J'ignore s'il est possible de moduler ça.
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Sur SensCritique
Moi, je(u video)

Je ne me souviens plus trop de la difficulté du début de Borderlands 2, mais il ne me semble pas qu'elle soit si élevée. Persévère un peu le temps de trouver de meilleures armes, et ça ira sans doute mieux. L'attaque du premier village (où vit le chasseur) ne pose aucun problème majeur.

Oh ça dépend aussi de la classe de personnage que l'on a choisie. Je me souviens avoir eu quelques difficultés en début de partie lors de mon run avec l'assassin (Zer0). C'est d'ailleurs un personnage que je trouve assez difficile à équilibrer (contrairement au commando ou au gunzerker, qui se révèlent vite efficaces).

Ceci dit, normalement, il n'y a rien d'insurmontable par rapport au premier épisode. Selon les circonstances, essaye de rester un peu à distance, pour ne pas te laisser entourer par les ennemis...

J'ai attaqué The Pre-Sequel ce week-end sur PS3 et c'est toujours aussi cool. J'aime beaucoup la série donc je ne suis probablement pas très objectif mais ça fonctionne très bien. Alors évidemment, c'est du terrain connu et c'est plus un Border 2.5 qu'autre chose, encore que les mécaniques basées sur la gravité modifient quelque peu les gunfight en extérieur, notamment la possibilité de voltiger un peu et de slammer le sol (et les ennemis). Il faut également gérer son O2 ce qui apporte un petit truc en plus dans les combats. Les Iridian Relic du 2 qui donnaient des buffs spécifiques sont remplacées par les Ozkit (les kit d'O2 qui permettent de respirer en extérieurs) et ceux-ci proposent aussi tout un tas de bonus passifs genre +17% en gun damage, etc. Les armes laser sont aussi bien cools. J'ai démarré avec Nisha la Law Bringer (je sais pas comment c'est traduit en FR), au-delà du fait qu'elle est super marrante avec ses commentaires, son arbre à l'air pas mal (mais bon je suis que level 8 donc).

Et sinon, l'humour, l'ambiance, tout ça fonctionne à plein régime. Bref, rien de vraiment nouveau, quelques petites choses malgré tout pour donner envie de reprendre l'aventure. Après plus de 100h sur Destiny et même si ça a été difficile de passer du feeling Bungie à celui de Border, une fois que j'ai repris mes marques, je dois dire que la formule Borderlands me convient beaucoup mieux.

Sinon je regrette toujours ce feeling mou des grenades, c'est mon seul vrai reproche à la série et ça dure depuis le 1. Moi qui adore envoyer des ananas normalement, dans Borderlands je me suis toujours senti un peu frustré.
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http://www.gaming-grid.net/

Une façon comme une autre de profiter de mon nouveau pécé j'ai acheté il y a une semaine sur Steam Borderlands édition GOTY.
Déjà je suis très content le jeu, certes pas tout neuf tourne FFF et ne tire "que" 100W sur ma prise, moi qui croyais que les gros jeux allaient le faire monter à 400W. C'est que je suis en abonnement EJP, en hiver une heure de jeu à 100Wh c'est 6cts d'€. Bref je m'égare...

Graphiquement c'est très sympa on dirait XIII, d'ailleurs l'intemporalité du celle shading est géniale, le jeu peut être vieux, il esquive les standards de détails à la mode qui datent immédiatement un jeu.
À jouer... ben je découvre le FPS au clavier souris alors je galère un peu, toujours à surveiller où je mets les doigts. Mais bon ça vient petit à petit. Par contre pas trace de manuel électronique, ni dans le jeu ni sur Steam.

Si je comprends bien c'est un FPS mais avec des missions type A-RPG c'est ça? C'est exactement ce que je voulais c'est cool, et comme je voulais un jeu au ton """sympa""" je suis servi. J'ai hésité entre lui et le dernier Bioshock mais l'ambiance de ce dernier me semblait un peu plombante. Même si son univers m'attirait plus que celui de B2.

Bref ça a l'air sympa comme tout, je vous tiens au courant, je vais avoir un peu plus de temps à moi bientôt.

C'est grave : j'ai replongé.

Depuis plusieurs jours, je passe un nombre anormalement élevé d'heures face à mon écran après avoir acquis à vil prix la compil Borderlands : The Handsome Collection pour ma Xbox One.

Après une installation qui a requis une journée (une... JOURNEE ! J'en frémis encore. Apparemment, il y avait une mise à jour de 17 Go (ah ah ah ah !) obligatoire), j'ai pu me lancer dans The Pre-Sequel. Je ne réexpliquerai pas ce qu'apporte cette fausse suite - Zure le fait très bien plus haut. En revanche, alors que j'atteins le niveau 16, le constat est amer : je n'accroche que très peu. En quelques mots : l'humour fonctionne beaucoup, beaucoup moins bien. J'ignore un peu quelle en est la raison exacte car, dans les grandes lignes, l'univers, toujours aussi barré, reprend les recettes qui ont si bien marché dans les deux premiers épisodes. De façon générale toutefois, je trouve les gags forcés et / ou prévisibles ; les dialogues mal écrits et, parfois, frisant le ridicule ; les personnages tellement à l'ouest qu'ils ne me font pas plus rire. Mais passe encore, l'humour étant tellement subjectif.

Plus objectif : la grosse "nouveauté" (l'avatar évolue désormais dans un univers où la gravité est celle de la Lune) est une fausse bonne idée. Si elle autorise une approche un peu nouvelle du gameplay (beaucoup plus vertical grâce à ses sauts de 10 mètres durant 10 secondes), elle rend en réalité les escarmouches beaucoup moins nerveuses, plus confuses et terriblement bourrines : la sensation de flotter en permanence ralentit l'action, les violents plongeons vers le sol simplifient les conflits. Il est bien sûr encore possible d'affronter l'ennemi à l'ancienne (comprendre : les pieds sur terre), mais il y a une telle emphase sur le saut qu'en faire abstraction revient à jouer à Borderlands 2... en moins bien.

En moins bien car l'inspiration a manifestement fait défaut au développeur : l'univers qu'il dépeint est d'une telle paresse, d'une telle répétitivité, qu'on se perd sans arrêt au milieu de terres mornes, délabrées et déjà vues dans les épisodes précédents. Borderlands 2 avait, entre autres choses positives, cette générosité incroyable qui l'autorisait à offrir un nombre incalculable de zones parfaitement distinctes, incroyablement riches et profitant d'un level design souvent remarquable (chaque région du jeu possédait une identité propre) ; les niveaux de The Pre-Sequel semblent avoir été conçus à la va-vite par un gamin de 5 ans - d'où cette impression tenace de brouillon permanent.

Ajoutez à cela des bugs assez nombreux mettant clairement le cruel manque de soin dont le jeu a fait l'objet (ennemis traversant certains décors, murs invisibles fréquents - je me prends souvent les pieds dans une "marche" stoppant net ma course...), et vous comprendrez pourquoi, selon moi, ce Borderlands 2.1 est un sacré bond en arrière.

Le constat est d'autant plus brutal que la compil permet aussi de se lancer dans la version ultime de Borderlands 2 : tous les DLC sont inclus (il y en a des tonnes !), le 1080p magnifie le style graphique qui a fait la renommée de la série, l'animation en 60 fps donne une nouvelle souplesse à l'ensemble... Cette version est d'ailleurs si séduisante que je n'ai pas pu m'empêcher de me (re(re(lancer)) dans la campagne solo, avec un personnage que je ne connaissais pas. Sans surprise, l'humour fait mouche, les ennemis sont inspirés, la diversité des situations écarte tout risque d'ennui, l'univers déploie immédiatement son gigantisme et la qualité de son agencement. The Pre-Sequel fait vraiment, vraiment, pâle figure.

Malgré ses défauts, je terminerai ce troisième épisode (il y a bien quelques moments sympas), mais tout de même, quelle déception.

Bon ben j'ai choppé Borderlands 2 avec tous ses DLC en promo.

Malgré une première impression "mouais bof sympa sans plus", j'avoue que j'accroche vraiment bien
Le jeu a l'air vraiment géant, il est bien addictif, y'a beaucoup de choses à faire et, pour une fois, les quêtes annexes sont (pour la plupart) plus développées que "tue 10 lapins".

Dans ma partie, j'ai pris le mercenaire et là j'en suis où il faut sauver Roland (juste après avoir rencontré Lilith et et Ellie).

Un défaut, mais très récurrent dans cette génération de consoles : la mort n'est que peu pénalisante. Ici en gros, quand on meurt, on revient au dernier checkpoint (qui sont assez nombreux) avec une petite partie d'argent en moins.
Je ne sais pas par contre ce qu'il arrive quand on meurt quand on n'a pas d'argent.
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Donner, c'est donner. Et repeindre ses volets.

Je suis à la mission avec l'ai core 1340 (qui m'en a bien fait baver)

Ca m'a beaucoup fait rire, entre la radio et le flingue
EDIT : quelqu'un a choisi le bouclier à la place du flingue ? Il fait quelque chose de spécial ?

Autant je ne trouve pas l'humour très transcendant (beaucoup de grossièretés partout), autant ça et le passage avec Claptrap devant la grosse porte à détruire avec le canon m'ont beaucoup amusé.
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Donner, c'est donner. Et repeindre ses volets.

En retard : non, c'est juste que le bouclier cause quand il est chargé/rechargé.

Bon, moi aussi j'ai repris Borderlands 2, après une discussion avec mon frère. J'y ai joué une première fois à sa sortie, et j'en étais sorti avec une impression très, très mitigée. J'ai voulu comprendre le pourquoi du comment, alors j'ai relancé une nouvelle partie avec le même perso, Zero.
Constat sans appel : Zero est naze. Enfin, il est bon pour ceux qui aiment canarder à distance, mais toutes ses possibilités de CaC sont vraiment sous-développées. Je crois que c'est surtout parce que Borderlands, c'est un jeu de tir et non pas de contact...et pourtant, dans BL1 Brick était excellent avec sa Furie et ses coups de poings explosifs ! Là, Zero qui tente de faire le ninja, c'est juste pitoyable : il lui faut des set-ups inutilement compliqués pour tuer efficacement (là où les autres personnages ont déjà trucidé toute une ville...), sa technique phare "Comme des mouches" ("Many must Fall" en VO) autour de laquelle tourne le build arrive tout au bout de son arbre de compétences, on attend donc des plombes avant d'avoir un perso convenable...et pitié, ses haïkus du pauvre

Quoi qu'il en soit, à terre mais pas vaincu, je décide de revenir à la charge. Je remarque avec surprise que j'ai deux DLC sur ma 360, la Natural Selection Annex et Gaige la Méchromancienne. Je n'ai strictement aucun souvenir de les avoir achetés (moi et ma distraction...), mais l'occasion faisant le larron, je lance une autre partie avec Gaige.
Et là, je redécouvre le jeu.
Avec ses compétences, Gaige colle à merveille avec mon style de jeu tête brûlée, high-risk/high-reward ! J'en suis à un point où je n'ai pas besoin de viser, il me suffit de tirer à peu près dans la direction ennemie pour que les balles fassent le travail à ma place, à condition que je joue le contact et d'aimer perdre de la santé en continu. Je m'amusais déjà avec Gaige au niveau 6, alors qu'il m'a fallu le niveau 43 pour que ce soit le cas avec Zero.
Donc, on aurait pu conclure "tout est bien qui finit bien, c'est juste toi qui avais mal choisi ton perso !". Oui...sauf que non. J'ai effectivement mal choisi mon perso, mais je l'ai fait sur la promesse de jouer un foutu ninja ! Et dans mon classement personnel des trucs cool, "être un ninja" se place assez haut - il faudrait un ninja avec des flammes et des explosions pour que cela soit encore plus cool. Mais les développeurs ont rendu le concept caduc, trop difficile à atteindre et bien trop peu gratifiant. Il n'y a aucune sensation de frappe, de coupe, d'agilité féline, rien qui ne me fasse sentir comme un fléau de la nuit...tandis qu'avec Gaige, dès le début j'avais l'impression d'être une boule de chaos ambulante, et plus j'ai monté en niveau, plus j'ai pris mon pied.

Ce qui m'a poussé à une petite réflexion d'ordre générale : Borderlands est un RPG. Il a beau maquiller le tout sous des atours de FPS, on ne peut pas ignorer ou arnaquer les niveaux, les stats sont reines. Quelque soit la technique, un ennemi de deux niveaux de plus va trucider le joueur à coup sûr ! Tandis que, pour prendre un autre exemple, les Souls (et les King's Field) sont des jeux d'action/exploration avec un maquillage de RPG ; chez eux, les montées en niveau et les améliorations ne sont que des niveaux de confort qui peuvent rendre l'expérience plus agréable, mais on peut tout à fait s'en passer. Si l'envie vous prend de taper Gwen en SL1 (ce que j'ai fait), vous pouvez ! Crowmerax ou le Terramorphus niveau 1 par contre, vous pouvez aller vous brosser...
Je trouve intéressant que deux jeux puissent adopter les codes de tels genres, mais les appliquer de manière aussi différentes.

Après, j'aime bien BL2 mais il est vraiment très, très bavard. A un point qu'il arrive que plusieurs dialogues se téléscopent et qu'on n'y comprenne rien ! Certaines blagues sont vraiment forcées, mais globalement j'accroche toujours à l'humour. Plus qu'à finir un parcours 1 et aborder la suite - je n'ai jamais été très partisan des New Game + dans les jeux, je tâcherai de faire exception pour cette fois.
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"Si Kage t'y arrives pas, essaie les pruneaux d'Agen !"

Shenron, pendant une soirée Virtua Fighter 5 Ultimate Showdown.

Après un gros run 2 avec Gaige, je peux ranger Borderlands 2 dans sa boite. Mais non pas parce que j'en aurais fait le tour (oulà, loin de là, surtout avec un jeu pareil !), mais parce qu'il m'a permis de répondre à plusieurs questions que j'avais en tête en allumant ma console.
Car ce qui m'attire le plus, au final, quand je joue à un jeu vidéo, c'est ce qu'il me renvoie. Ce qu'il révèle de moi, les réponses qu'il me donne. Y compris celle que je n'avais pas demandé.

Et avec Borderlands, le 1 comme le 2, les réponses ont été...étranges.

J'ai beaucoup, beaucoup joué au premier, mais il faut croire que j'en ai des souvenirs tronqués, voire complètement faux ! J'aurais juré, par exemple, avoir tout conservé sur le DD de ma 360 et de n'avoir que le premier DLC, l'île des zombies du Dr Ned. Après vérification, je me suis planté : je n'ai plus aucune sauvegarde du jeu (gné ?), et j'ai l'Armurerie de Knoxx et celui du Claptrap, mais pas l'île des zombies (gné ? *2) !

Le second opus m'a laissé un peu le même sentiment, celui de n'avoir pas compris grand-chose à l'époque où j'y jouais - soit 2012, à peine cinq ans.
Il est vrai que je me suis planté en choisissant Zéro, qui n'était de toute évidence pas fait pour moi. Mais alors pourquoi ai-je persisté jusqu'à finir le jeu avec lui, au lieu de changer pour Maya ou Sal ? Ou patienté jusqu'à avoir Gaige ??
Comment ai-je fait pour passer à côté de tous les secrets pas si bien cachés ? Pour rater autant de pièces d'équipements utiles ? Pour n'avoir compris que dalle à l'arbre de compétences ? Il faut croire que j'étais à côté de mes pompes en 2012...

Rejouer à Borderlands 2 me conforte dans mon identité de joueur, et me laisse dans une relation pour le moins conflictuelle. J'aime beaucoup son humour, son écriture, même si elle ne va nulle part au bout du compte, ça me fait beaucoup rire quand même. J'aime toujours sa montée en puissance, le plaisir de voir son build porter ses fruits. Gaige était vraiment LE perso fait pour moi, et je ne regrette pas une minute jouée avec elle.
Seulement voilà, je n'arrive pas à l'apprécier plus que cela. Je n'ai pas ce fétichisme envers les armes à feu, et surtout je n'adhère pas du tout au culte du loot à outrance. Plus j'avance dans ma vie, et plus je me sens proche de la perfection par la soustraction. Le moins, c'est le plus. Au lieu de me donner une tonne d'armes qui ne serviront qu'à être revendues, donnez-moi de l'argent directement ! J'ai vu des jeux avec 80% d'armement inutile participer à l'anéantissement d'un game-design - Muramasa, si tu nous écoutes.
Et que ce jeu est bavard ! Il est drôle et il le sait, alors il tient absolument à vous faire profiter de sa dernière blagounette. Sauf que trop c'est trop. Il arrive que plusieurs dialogues se déclenchent en même temps, rendant le tout parfaitement inaudible ; mais il va aussi trop loin en rendant des lieux entiers insupportables. Opportunity par exemple est un vrai calvaire, non pas à cause de ses escaliers partant dans tous les sens, mais à cause de la voix de la secrétaire qui fait son discours de PR parodique en permanence.
Les meilleures blagues sont les plus courtes, Gearbox, et Borderlands ne sait jamais quand s'arrêter. En fin de run 1 j'avais déjà coupé les dialogues, mais quand on attaque le run 2 et qu'il est impossible de passer les cinématiques et les conversations ECHO (dont on est obligé d'attendre la fin pour qu'elles révèlent un objectif que l'on connaît déjà), ça devient franchement lourd.

Est-il possible que je puisse aimer Borderlands en dépit de lui-même ? Possible, puisque pour la plus grande part je me suis beaucoup amusé.
Que je puisse l'aimer en dépit de moi-même ? Comme une sorte de plaisir coupable ? Là aussi, possible, même si ça me fait mal de l'admettre. Je pense l'avoir aimé en ignorant la plus grosse partie de ce qui ne me plaisait pas, puisque ça ne gênait pas ma progression ; mais c'est un peu comme si on me servait des patates rissolées avec des oignons. J'ADOOOOOORE les patates rissolées, mais les oignons sont sur mon podium personnel des aliments à bannir de l'existence. Et un plat avec les deux finit par me gâcher en partie les patates, puisqu'elles sont revenues dans les oignons et qu'elles en ont pris le goût...

Ou alors j'ai la dalle.
Ça doit être ça la morale de l'histoire : Borderlands 2 m'a filé la dalle. La faim de me connaître en tant que joueur, et donc en tant que personne. Et de manger des patates rissolées.
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"Si Kage t'y arrives pas, essaie les pruneaux d'Agen !"

Shenron, pendant une soirée Virtua Fighter 5 Ultimate Showdown.

Borderlands 2, niveau 32, je me suis arrêté juste après que Sanctuary soit détruite pour me faire les quêtes annexes, et j'ai enchaîné par les DLC.

Et je suis bloqué à cause de bugs.

- Dans le Flink's Slaughterhouse, lors de la mission "Massacre de bandits", on me dit d'avancer vers l'arène pour commencer le combat, ce que je fais, et il ne se passe... rien.
- Dans le DLC qui parodie un jeu de rôles papier, à un moment il y a une mission avec Moosetache (orthographe ?), en gros on doit planter un arbre, le défendre pendant qu'il pousse, et l'escorter dans les tentes. Il est grand, il n'y a plus d'ennemi depuis belle lurette vu que je les ai tous butés (aidé de l'arbre) et... l'arbre n'avance pas, resté planté comme un con à rien faire.

Relou !
Surtout que j'ai déjà plusieurs fois quitté/relancé ma partie, mais rien ne change.

Quelqu'un a eu les mêmes problèmes et a trouvé une solution ?
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Donner, c'est donner. Et repeindre ses volets.

J'ai fini le DLC Tiny Tina's Assaut On Dragon Keep dans Borderlands 2.
C'est celui qui parodie un jeu de rôles papier.

Rigolo, amusant, addictif. Très bon, je le préfère même au jeu principal (que je n'ai pas encore fini : à force de faire plein de quêtes annexes et les DLC, je suis au niveau 40 alors que la plupart des ennemis dépassent pas le niveau 20 ou 25 dans la quête principal. Je ne peux m'en prendre qu'à moi sur le coup, mais déjà que le jeu est facile, je ne m'amuse pas à buter des ennemis faibles).

Alors, je n'ai pas grand chose à reprocher à ce DLC, à part qu'il est vraiment buggué. Et c'est chaud. :
- Par exemple, pour la quête où un mort vivant vous demande plusieurs fois de trouver son compagnon en ressuscitant les morts et oups il est pas là, tu les as ressuscités mais faut tous les re-tuer maintenant, à chaque fois ça buggue : je bute tout le monde et... il ne se passe rien. Faut sortir du jeu, revenir et tout refaire. Ca m'a fait ça 2 fois.
Il y a plein de scripts comme ça qui ne se lancent pas. Ou des ennemis qui restent bêtement coincés dans des murs. Ou les coffres qui deviennent invisibles et impossible de les ouvrir. Etc.

Bref c'est relou. Mais sinon à part ça, ça va.


Je me suis pris, en version physique, le premier Borderlands à 5 euros au Cash. Pas encore eu le temps de le lancer, je le ferais quand j'aurais fini le 2.
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