Hello,

Je vous propose ce topic pour essayer de repertorier toutes nos petites astuces pour lutter contre le syndrôme "crépuscule du gamer".

Je crois que c'est petitevieille qui avait écrit quelque part "jouer aux jeux video m'emmerde". Je pense que ça nous est tous arrivé.

D'abord, quelles sont les causes ?

Le manque de frustration surement. A l'époque, nous avions peu de jeux, et pas la possibilité d'en avoir beaucoup plus. Parce que quand on avait un Amiga, les jeux Master System nous étaient interdit (comment justifier l'achat d'une console aux parents alors qu'on a déjà une machine ?), parce que les jeux étaient cher pour nos moyens limités (et, avouons le, le piratage beaucoup plus difficile sans internet), et puis même les jeux qu'on avait, on pouvait pas y jouer beaucoup (fais tes devoirs d'abord, et puis t'as pas le droit de faire de l'ordinateur aujourd'hui, t'as déjà regardé un dessin animé ça fait suffisament de temps passé sur un écran).

Aujourd'hui, on croule pas forcément sous le temps libre, mais sous les jeux si. Entre les roms, les jeux flash, les jeux sur téléphone, le fait qu'avec un salaire les jeux deviennent plus abordable... Du coup, on accepte plus difficilement de rentrer dans un jeu, on passe à un autre à la moindre difficulté, on enchaine les roms sans même finir le premier niveau...

En plus je sais pas pour vous, mais dans mon cas j'ai envie de jouer à TOUT. Je veux tout connaitre. Parce que si on me parle de n'importe quel jeu Amiga, je le connais, je l'ai même peut être fini ou en tout cas j'y ai passé des heures dessus, et je peux en parler. Et mine de rien, je suis assez fier de mon statut de spécialiste et j'ai envie de le conserver même sur les jeux actuels. Garder une culture du jeu vidéo. C'est la raison pour laquelle je me suis forcé à finir Okami. J'ai pris beaucoup de plaisir sur la première partie du jeu, mais parce que je voulais pouvoir dire "j'ai fini Okami", je me suis forcé à aller au bout. Même si les redondances de la seconde partie m'ennuyaient énormement. Et j'ai réussi à m'en ecoeuré.

Un autre facteur aussi : avant nous avions envie de découvrir de nouvelles experiences. Aujourd'hui, nous avons tendance à nous recroqueviller sur des experiences qui nous ont donné du plaisir. Avec quelle fébrilité je vais acheter chaque nouveau Zelda, Mario ou Metroid en esperant revivre les experiences 2D ! Et qu'est ce que je me fais chier après à me forcer à y jouer...

Donc, voilà ce que j'essai. Parce que le jeu vidéo m'a donné beaucoup de plaisir, parce que je veux me donner les moyens de continuer à en prendre avant que quelque chose finisse par être définitivement cassé. Parce que je veux relancer la machine, même si ça n'est plus à pleine vitesse.

La méthode que je tente, c'est de recréer la frustration. J'ai créé un fichier excel, j'ai mis la date du jour, et j'ai inscrit deux titres de jeux. Et je ne m'autorise que ces deux jeux là pendant trois mois, après quoi je pourrais les remplacer, pour trois autres mois.

Pour le moment, ça ne marche pas trop. Ca fait plus d'une semaine, j'ai pas touché à l'un des deux jeux (Anno 1404) et j'ai pas beaucoup joué à l'autre (Zelda Twilight Princess... Une princesse crépuscule pour lutter contre le crépuscule du gamer...) alors que j'aurais eu du temps. En revanche, la frustration, elle, s'accumule. J'ai très envie d'acheter Adventure Island sur wiiware et je me retiens. Au moins je sais que quelque part, la flamme est peut être vacillante mais elle est toujours là.

Donc, pour vous, quelles sont les causes du "crépuscule du gamer" (très bien décrit sur push start, avec ses phases de retour de passion alternant avec celles où on a envie de tout bazarder et passer à autre chose) ? Et surtout, est ce que vous faites quelque chose pour lutter contre, et si oui, quoi ?

C'est marrant, il y a exactement le même topic sur Push Start (je l'ai découvert il y a quelques jours).

La "frustration" quand on est gosse, on l'a évidemment tous connue. Il faut ajouter le fait que dans ma famille par exemple, on ne pouvait pas se permettre d'acheter les jeux neufs, donc on guettait une occasion quitte à attendre des mois.

Autrement, même si j'ai accès à plus de jeux aujourd'hui et que la "bride" est retombée, je joue plus qu'avant. Même les roms, je les termine sans problème, j'évite juste de trop en télécharger à la fois. J'ai même envie de dire que c'est depuis que j'ai découvert l'émulation que je joue et finis plus de jeux (anciens jeux plutôt que récents). Et j'évite les achats compulsifs: je n'aime pas acheter un jeu auquel je ne jouerai pas tout de suite, je préfère attendre. Tant pis si je loupe des occasions, je préfère ne pas acheter le jeu si je ne me sens pas prêt à y jouer (bon, sauf pour quelques super occases ou quelques jeux un peu rares). C'est pour ça que les jeux en téléchargements (légaux ou pas) sont une aubaine pour moi car je peux les acheter ou les télécharger quand je veux, c'est-à-dire quand je me sens prêt à y jouer. Ce qui est moins le cas avec le support matériel vu que soit je tombe sur un jeu auquel je ne veux pas jouer tout de suite (donc je laisse tomber l'occasion, tant pis si le jeu est acheté par quelqu'un d'autre plus tard), soit c'est un jeu que je ne trouve pas alors que je veux y jouer. Du coup, ça m'enlève une certaine frustration. Et puis avec l'immatériel, je n'ai pas à me prendre la tête en me disant que je ne peux pas jouer à tel jeu parce que j'ai la flemme de débrancher une console pour en sortir une carton et la brancher à sa place (véridique, c'est un truc qui avait été un frein à ma découverte de vieux jeux). Et en ce moment je suis tellement occupé par les vieux jeux (que je possède déjà ou que j'ai en rom) que je ne ressens pas le besoin d'en racheter d'autres tout de suite.

Par contre, je ne pense pas que ce soit une bonne idée de se forcer à jouer à un jeu qu'on n'apprécie pas. Il vaut mieux ne pas attendre trop longtemps pour abandonner le jeu.

Sinon, on a tous nos passages où on n'a plus envie de jouer, où on veut faire autre chose. Après le crépuscule du gamer, on arrive à la nuit du gamer pendant laquelle le gamer dort et ne joue plus. Ca peut durer longtemps (si c'est une nuit d'hiver) ou pas (si c'est une nuit d'été) selon les cas. Et après la nuit, l'aube du gamer arrive de nouveau, et c'est parti pour une nouvelle journée du gamer.
_________________

"Quand le sage montre la Lune, l'idiot regarde le doigt." Proverbe chinois

Rendons à César ce qui est à Raymond Barre : l'auteur de la formule "crépuscule des gamers" c'est Adrian_Smith.

http://www.push-start.info/view_article.php?id=449


Personnellement je ne lutte plus. Je constate.
_________________

Push-Start. Aller au fond des choses.

Ma 360 a subi un RROD il y a trois mois et je n'ai toujours pas appelé le SAV. D'ailleurs, je n'ai plus de télé depuis des mois. J'ai un peu joué à la DS que j'ai achetée ces derniers mois et j'en ai déjà marre. Ce doit être ça, le crépuscule du gamer.

Pourquoi lutter contre ? Jouer n'est par définition pas un devoir : il y a des tas de trucs à faire par ailleurs. Si je n'ai plus envie de m'adonner à ce loisir, je ne vois pas pourquoi je forcerais les choses. Il est tout à fait possible que l'envie me reprenne un jour, et à ce moment je m'y remettrai peut-être, tout simplement.
Du coup j'ai vraiment du mal à comprendre ces dispositions artificielles que certains se donnent pour "entretenir la flamme" : l'esprit humain est ainsi fait qu'il aspire régulièrement à de nouvelles expériences, quitte à reprendre parfois ses activités passées. Je trouve ça tout à fait sain.

Contrairement à Nordine je n'ai rien revendu/donné mais, pour être honnête, l'idée de savoir que des centaines de jeux et des machines prennent l'humidité en carton dans la cave de ma mère ne me réjouit pas. C'est peut-être davantage par flemme que je m'en occupe pas, mais il faudra bien que ça vienne un jour ou l'autre.
_________________

J'arrete de jouer,jusqu'a que ca me revienne (c'est toujours revenu)

de toute facon ma passion premiere c'est plutot la lecture.

par contre je ne me lasse jamais de lire ou d'écrire sur les jeux

C'est un paradoxe qui m'amuse toujours. Même dans les périodes où je ne joue quasiment plus, je continue d'aller dans les forums de jeux vidéos pour lire les avis/commentaires des joueurs. Un peu comme si j'étais finalement plus passionné par l'univers des jeux vidéos que de l'action de jouer en elle même.

Je ne comprends pas trop ce sentiment (ni le débat autour). Il y a tellement de genres de jeux différents et de façons de jouer que je ne m'imagine pas ressentir un jour ce crépuscule du gamer. Par contre, envers un genre précis de jeux, là oui il m'arrive d'avoir des ras-le-bol, le plus souvent passagers.

Après il y a forcément des moments ou je n'ai pas envie de jouer, mais c'est parce que j'ai une plus grosse envie de faire autre chose. J'ai eu une grosse période "animation" qui a duré plusieurs années pendant laquelle j'ai très peu joué, je passais tout mon temps à regarder des dessin animés de toutes sortes, idem quand j'ai eu ma première moto et que je passais mon temps sur les routes quelle que soit la météo. A aucun de ces moments je n'ai ressentit un sentiment crépusculaire ou un besoin de lutter contre. J'avais d'autres envies chronophages qui faisaient passer tout le reste au second plan, c'est tout.

Et donc je ne pense pas non plus qu'il y ait besoin de chercher des astuces pour lutter. Et il ne faut SURTOUT pas se forcer à jouer (c'est la meilleure façon de se dégouter). Il y a plein de choses à faire dans la vie, et pas assez de temps pour en profiter, alors faisons ce qu'on aime pendant notre temps libre. Si c'est pas les jeux-video, tant pis (tant mieux ?). Ca reviendra plus tard. Ou pas.

En tout cas, si ça revient en force pour Nordine, il va se mordre les doigts d'avoir tout vendu !

Tout pareil.

En plus on peut troller c'est rigolo. Surtout avec naekof.

Le coup du planning, j'ai essayé aussi, et ça n'a pas marché. J'avais prévu 1 à 2 jeux rétro par semaine, parce que j'ai un stock de 100 jeux MD pas finis, ça a tenu le coup 1 mois. Après j'ai repris mes habitudes, et le planning est en boule dans ma corbeille. Par contre en ce moment, alors que j'ai fait très peu de rétro depuis quelques mois, j'ai envie de jouer à Earthworm Jim. Comme ça. Comme quoi ça s'en va et ça revient.
Par contre j'ai un fichie excel qui liste mes jeux rétro, et pointe ceux que j'ai finis.

Je suis aussi passée par une période de lassitude globale vis-à-vis des jeux. Je papillonnais d'une rom à l'autre, sans jamais m'investir. Depuis j'ai une règle, et celle là j'arrive à peu près à m'y tenir : pas plus de deux jeux longs à la fois. Par exemple, en ce moment c'est Little King's Story et Sega Rally Revo. J'ajoute un jeu multi (GeoW2), et des jeux "courts", comme Garou par exemple, et basta.

Comme ça je ne croule pas sous les expériences de jeu, je ne sature pas et je me souviens exactement de ce à quoi j'ai joué la semaine précédente. Quand je fais du zapping, j'ai l'impression de ne pas jouer.

Mais même s'il y a des hauts et des bas, je ne pense pas qu'un jour j'en aurai marre pour de bon. Le jeu est mon loisir principal, loin devant tout le reste, et je me surprend parfois à m'amuser sur des jeux que j'ai refaits mille fois. Et si au pire l'orientation future ne me convient pas, j'ai un bon stock.
_________________

Ils sont tous méchants (sauf Sega, qui est juste con).

Si jamais il m'arrivait de ne plus avoir envie de jouer, il ne me viendrait pas à l'esprit de tout vendre. Honnêtement, je ne vois pas l'intérêt de tout vendre, je n'arrive pas trop à comprendre. Vendre certaines choses ou des objets "périmés" (genre des revues maintenant obsolètes), ok, mais vendre absolument tout, j'ai du mal à comprendre. A part pour racheter d'autres trucs, mais bon, ce sont des achats ou dépenses très vite consommés (et vite oubliés) aussi, le bénéfice de la vente ne se fait qu'au très court terme.

Moi je ne pourrais pas franchement (je n'ai d'ailleurs quasiment jamais rien revendu de ma vie), je me mordrais les doigts à l'idée de le faire, surtout lorsqu'une envie de jouer revient. Vaut mieux encore conserver dans des cartons bien fermés, à l'abri de l'humidité et de la dégradation.
_________________

"Quand le sage montre la Lune, l'idiot regarde le doigt." Proverbe chinois

En tant que modéro je n'ai rien contre cette discussion (très bonne idée de l'avoir lancée en HS, d'ailleurs). Et qu'on utilise le forum pour revendre son matos, pourquoi pas si ça reste très ponctuel.

Maintenant, c'est le forumer qui va parler : les types qui viennent étaler sur des dizaines de lignes leur mal-être, et pourquoi les jeux vidéo les emmerdent, et patatati et patata, et qu'est-ce qui m'arrive, et c'est la faute de qui, et patati et patata, ça me gave. Vous en avez marre, vous voulez passer à autre chose ? Grand bien vous fasse, et si vous retrouvez le feu sacré on sera toujours contents de vous voir revenir. Mais en attendant, merci de nous laisser nous faire plaisir tranquillement, d'arrêter de nous dépeindre la dépression qui est la votre en sous-entendant qu'elle nous guette aussi.

Parce que bon, si c'est pour en déduire une fois de plus que l'important c'est d'avoir des amis, de sortir de temps en temps, de garder contact avec sa famille, de lire (qui est tellement mieux que le jeu vidéo, ben voyons, si on ne le dit pas ici qui va le dire ?), bref de vivre, je pense pas que ce soit bien utile, on a tous à peu près compris.

Vous pensez que dans les forums d'amateur de cigare il y a beaucoup de topics "fumer donne le cancer" ?

_________________

Il y a comme un malcomprenage : parler du crépuscule du gamer, ça ne consiste pas à dénigrer le jeu vidéo par rapport à d'autres activités.
C'est plutôt comprendre ce qui, individuellement et sans généraliser, peut nous éloigner d'un univers qui nous a jadis passionnés - voire nous passionne toujours sans pratiquer.

En fait c'est un peu comme un papy qui a perdu ses facultés érectiles mais qui n'en dénigre pas pour autant les galipettes de sa jeunesse.

Laurent, tu noteras que j'ai bien pris soin de ne pas aborder le sujet sur Grospixels, notamment parce-que cette communauté est un vivier de gros passionnés où parler du crépuscule du gamer serait inapproprié.
A l'inverse, j'ai préféré en causer sur Push-Start, lieu dans lequel plusieurs habitués connaissent bien le sujet, d'où la possibilité d'échange d'expériences.

De manière plus personnelle, à te lire, j'ai presque l'impression que tu m'en veux de lâcher le jeu vidéo. Peut-être que je me plante mais c'est ainsi que je le perçois.
Si c'est le cas, je n'y peux rien. C'est ma vie, et j'en fais ce que je veux.

Pour autant, je ne renie certainement pas les années que j'ai passé à fond la tête dans la manette. Comme toutes les passions, je m'y suis épanouie comme je m'y suis perdu. Mais voilà, ça fait quelque temps maintenant que le jeu vidéo ne m'intéresse plus pour diverses raisons.
Et puis, comme je suis honnête tant envers les autres qu'envers moi-même, je n'ai pas envie de faire semblant, de simuler de l'intérêt pour une chose qui ne m'accroche plus. D'autant que j'ai largement fait le tour de la question, sans doute bien plus que la moyenne des joueurs ici présents. Donc voilà, le jeu vidéo, pour moi, c'est fini.

Sinon, ma dépression va bien, merci pour elle.

Laurent : d'accord j'admet, j'ai un peu trop généralisé en disant que ça nous est tous arrivé un jour. C'est loin d'être une fatalité, chaque personne réagit differemment.

Mais je n'ai pas lancé un topic pour se plaindre et se lamenter, au contraire ! C'est un topic pour ceux qui ne se résignent pas, qui veulent trouver comment continuer à prendre autant de plaisir qu'avant.

Evidemment ça comporte une part d'analyse du phénomène, et je comprend que tu puisses voir ça comme une discussion entre personnes qui restent vautrer bien comfortablement dans leur crépuscule. Mais ça a un but : réussir à le contrecarrer. Parce que justement, malgré tout, nous sommes encore et toujours des passionés et nous voulons le rester.

Je vous apprécie tous beaucoup mais quand je lis qu'untel se force à terminer un jeu qui le saoule parce-que-c'est-un-principe ou encore une autre qui gère son patrimoine rétro avec planning et fichier excel... Ben je suis assez abassourdi. O__o

Perso, je joue moins (quoique, WoW...) mais rien qu'attendre la sortie du restyling de la PS3 pour toucher enfin à WipEout HD et LBP me rend... Heureux.

Parce que je vais me remettre à jouer à une série futuriste que je n'avais plus eu entre les mains depuis des années (l'épisode PSP du line up de la machine), découvrir enfin ce qui se cache réellement derrière la tronche du sakboy, etc...

Bref, moi qui pensais être un gros naze avec mon gamerscore tout pourri par rapport aux vôtres, je suis pas si mal loti au final.

_________________

Steam/PSN/Nintendo Network: Vectrex_EU
id Origin: Lt_Vectrex

Bah pourquoi ? je fais pareil. Le fichier excel c'st obligatoire pour eviter les doublons.
_________________

Je pense que Davios parlait plus de l'aspect planning que de la liste en elle même.

Personnellement j'ai connu dans ma vie plusieurs périodes où je jouais moins.

La première quand j'avais 13 ans et que je m'étais dit que "le jeu vidéo c'est pour les enfants, maintenant je vais m'interesser aux mobylettes"

Ce qui est certain, et on en a déjà parlé dans plusieurs topics, c'est qu'une passion "prenante" n'est que difficilement compatible avec une vie d'adulte ayant un emploi du temps "prenant".

Mais ce n'est pas valable que pour le jeu vidéo. Par exemple, j'aurai personnelement très très envie de m'abonner à "Le Monde", que j'apprécie de lire le week end. Sauf que je sais pertinnement que je n'ai malheureusement plus 1h00 par jours à bloquer sur la lecture d'un journal.

Ce qui amène souvent des débats endiablés lors des soirées entre ami où on se demande sérieusement si la vraie voie à suivre n'est pas de faire prof (je dis ça sans troll aucun, j'ai énormément de respect pour les profs), qui doit encore être un des seuls métiers où "on a le temps"...
_________________

Désolé pour le HS du HS mais... saute le pas ! La presse en a bien besoin ces derniers temps, en plus... Pour ma part c'est un journal que je lis quotidiennement (avec Mediapart sur le net), sans y être abonné car le facteur passe à 13 heures chez moi. Il y a de rares jours où je ne lis que les titres et un article ou deux, mais sinon je lis l'essentiel, et ça me prend souvent moins d'une heure. Déjà parce que je trie, évidemment, ensuite parce qu'en le lisant quotidiennement, tu t'aperçois que certains dossiers avancent lentement et que tu peux sauter des articles (genre le plan de couverture santé d'Obama aux US... important donc large couverture, mais le dossier avance à très petits pas). En gros ça ne prend pas plus de temps que le JT de 20h, dont on peut aisément se dispenser par une telle lecture. Et jouer aux jeux vidéos pour occuper la télé !

Sinon j'y pense, mais un autre aspect décourageant aussi c'est la pression sociale.

On est pas des super-héros, la pression sociale ça nous influence quand même. Quand autour de nous les gens trouvent notre passion puérile (voir veulent nous mettre en prison, cf phrase de la semaine) c'est parfois difficile d'assumer. Alors du coup, quand la passion ralenti, et bien on se laisse un peu aller sur cette pente.

J'ai vécu une année avec ma femme. Au début j'ai bien essayer de lui expliquer, que c'était mon loisir de prédilection, que c'était tout aussi épanouissant/interessant/source de reflexion que regarder un film (le cinéma étant sa passion à elle), mais au bout d'un moment et bien... j'ai baissé les bras. Parce que toutes nos connaissances avaient un mépris pour le jeu vidéo, et qu'au bout d'un moment on se lasse de lutter contre le courant. Parce que ça revenait souvent dans les disputes (je joue aux jeux vidéo = je suis pas responsable), parce que madame veut "un mec" et donc, pas définition, quelqu'un qui ne joue pas aux jeux vidéo comme un "petit garçon". Ah, si seulement j'avais été marié à Shenron...

Le jeu vidéo, c'est quand même pas une passion facile à assumer. Aujourd'hui là maintenant je vis de nouveau seul et il y a beaucoup de "casual gamers" dans mon cercle social donc je "peux" jouer. Mais je ne jette pas la pierre à ceux qui abandonnent en partie, ou totalement, pour cette raison. Evidemment qu'on devrait defendre notre passion, qui est surement bien plus enrichissante que beaucoup d'autre, mais... on est humain.

(Et pour ceux que ça interesse, mon planning est déjà tombé à l'eau. J'ai vu que le MMORPG Fallen Earth était en béta ouverte et j'ai voulu saisir l'opportunité. Alors même que je m'étais juré de ne plus mettre un cyber pied dans un MMO. Verdict : ça a l'air super et c'est le premier "MMOFPS" suffisament fluide/précis pour être jouable auquel j'ai jamais joué.)