Idem de mon côté pour les rayons de la FNAC St-Lazare : priorité à d'énormes livres coûteux, bourrés d'illustrations, mais pas forcément très pertinents sur le plan des infos (le genre de livres-cadeaux idéal pour les fêtes, donc). Reste un tout petit rayon pour les bouquins typés Histoire du JV.

La dernière fois, je suis tombé presque par miracle sur l'édition collector du Castlevania de Raphaël Lucas ainsi qu'un très bon Baldur's Gate, mais autrement y avait pas grand chose à se mettre sous la dent (à moins de vouloir acheter 10 fois de suite l'Histoire de Nintendo par Florent Gorges )
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Le dernier retrogamer collection est sorti. J’aime beaucoup ce titre. Ce trimestre y’a du eternal darkness, settlers, Tony hawk, Gabriel knight, animal crossing...

Je n'en parle jamais mais je l'achète chaque trimestre aussi. Il y a encore quelques petites coquilles ici et là (pas forcément dans le dernier, je ne l'ai encore pas lu en entier), mais c'est pas bien méchant. Je suis particulièrement fan des interviews et de la rubrique "Trésors cachés" qui m'aide à alimenter ma Recalbox

Suis également passé à la caisse pour ce dernier Retrogamer Collection. Pas que le sommaire m'ait tellement fait envie (excepté un assez court dossier sur la série Goemon), mais j'avais envie d'un bon gros mag à l'ancienne. Pour le reste, je vous renvoie aux posts ci-dessus, sur les rayons dépeuplés des grandes surfaces en matière de retrogaming...
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Salut.
Simple question, j'ai l'impression que la remarque entre parenthèse masque à peine le fait que ce soit un problème qu'une boite comme Third "inonde" le marché ? Ca nuit à l'offre ? Ou est ce plutôt un défaut sur la qualité générale des ouvrages ?

Je ne peux pas juger de la qualité générale de l'offre Third Editions car ils publient beaucoup d'auteurs différents, qui ont des parcours divers. Certains ont déjà publié d'autres ouvrages, pour d'autres c'est leur premier, il y a des anciens journalistes JV qui n'ont fait que quelques piges, d'autres sont plus productifs ... A partir de là, la qualité va forcément être très variable d'un bouquin à l'autre et, comme je n'en ai lu qu'un seul jusque là, je serais bien en peine de faire une critique globale.

Non, ma remarque portait sur la quantité d'ouvrages et le relativement peu (d'après ce que je perçois du fonds de ma cabane) de soutient marketing derrière pour vendre les ouvrages en question.
Perso, je découvre leurs sorties dans les rayonnages des diverses librairies plus ou moins spécialisées. Je n'en ai jamais entendu parler avant, je n'en entendrai jamais plus parler après.
Leurs livres sont tous vendus chers, dépourvus d'illustrations qui "donnent envie".
Du coup, j'ai l'impression qu'ils squattent les rayons des librairies dans l'indifférence générale, prennent de la place, et découragent les enseignes d'étendre leur offre sur les ouvrages de JV car ça ne se vend pas derrière.

Je ne connais pas leurs chiffres de vente et je n'en ai pas discuté avec la caissière de Cultura hein, donc j'ai peut-être tout faux !

Merci pour ta réponse Seb. C'était une question sans arrière pensée. Je suis d'accord avec toi, la qualité des ouvrages de JV comme des essais en général va très clairement en dent de scie. C'est d'ailleurs valable aussi pour les autres éditeurs, Pix, Omake, JV etc..



Je ne voyais pas les choses comme ça, mais maintenant que tu le dis ..
Bon, en vrai, je crois que c'est un problème qui touche tous les secteurs du livre (pas que le JV). Il y a une telle production qu'il est évident pour un magasin de mettre en avant "ce qui marche" ou ce "qui est à la mode".
Pour ne prendre que le JV, on trouve facilement 19 ouvrages sur Zelda, Animal Crossing ou Minecraft alors que les trucs de niche sont invisibles, indépendamment du prix ou de la qualité de l'ouvrage.
Le vaste problème de l'invisibilisation.

Après vérification, l'ouvrage de Maxence Degrendel, dédié à Baldur's Gate, s'avère être une publication Third Editions : c'est du très bon boulot, que tout fan de la licence devrait en principe apprécier. L'absence d'illustrations (tout comme d'ailleurs dans le Castlevania de Raphael Lucas) n'est pas un problème à mes yeux, tant qu'il y a du contenu rédactionnel, et c'est le cas. Après, je m'abstiendrai d'en faire une généralité sur la qualité globale des publications Third Editions : j'ai eu suffisamment de mauvaises surprises, à l'époque où j'achetais tout ce qui sortait chez Pix'n Love, pour éviter de classer telle maison d'édition en "tout bien" ou "tout mauvais". Il y a effectivement du tri à faire, en fonction de l'auteur, plus ou moins aguerri, et du sujet traité, plus ou moins riche en background.
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Personnellement, je suis friand de ces publications dans l'ensemble, et je fais le plein sur les sites de Omaké, Third, Geek Line ou Pix à chaque périodes de soldes, sauf pour quelques sorties comme les 2 livres Zelda du 25 mars.

C'est les soldes qui m'ont permis de rattrapper presque tous les mooks pix que je ne prenais pas il y a 10-15 ans (je lisais les IG Mag plutôt).

Concernant les livres, c'est certain qu'il y a des coquilles/redites, variables selon nos connaissances de tel ou tel sujet, mais dans l'ensemble c'est assez bon quand même (meilleur que certains magazines rétro, notamment un hors série Megadrive de vidéo gamer rétro resté dans les annales !).

A chacun de trouver son bonheur selon ses affinités

PS : Je trouve par contre que chez Third, il faut peut être être un peu plus passionné du sujet car le texte est comme cela a déjà été dit sans illustrations, même si il est bien écrit.

Je serais très intéressé par un petit compte rendu / avis de ceux que tu as déjà lus. A l'occasion, si le coeur t'en dit
De mon coté je connais assez bien la production Omake / Pix mais je n'ai donc lu qu'un seul 3rd Line (celui sur Skyrim, ah mais j'ai aussi le 1er numéro de leur mook sur le RPG dont le nom m'échappe ...), et aucun Geek Line. Il y a sûrement du bon à acquérir avant que les ouvrages soient épuisés. D'ailleurs merci à François pour son avis sur le livre de Baldur's Gate.

Pour info / rappel, Odysseus avait écrit cet article avec 10 recommandations littéraires, mais ça commence à dater (2009) et d'autres ouvrages indispensables sont sortis depuis (je pense en particulier à celui sur L'Histoire du JV en France dont on a parlé en détails ici même).


Oh punaise, oui, et je vois que tu cites Zelda / AC et Minecraft pour rester courtois ! Quand je pense à tous ces bouquins opportunistes et vains sur Fortnite, Roblox, ou Brawlstar qui nous envahissent depuis plusieurs mois (quelques années même maintenant dans le cas de Fortnite). De l'arnaque en barre tant les mises à jours fréquentes de ces jeux ôtent à ces bouquins le peu d'intérêt qu'ils disposent à la base. J'imagine que certains parents les achètent pensant faire plaisir à leur rejeton ou l'encourager à lire, mais le mien (pourtant à fonds dans les 3 jeux cités) n'en voudrait pour rien au monde
Par contre, un vrai bon bouquin sur Fortnite / Roblox / Brawlstar, qui aborde l'histoire des jeux free-to-play, le rôle des psychologues dans leur conception, les mécaniques d'addiction qui en découlent, l'influence du modèle économique sur le game-design, l'histoire des sociétés qui ont fait fortune sur ce marché ... là j'achète tout de suite !

Je me demande vraiment à quel niveau ça nuit ou pas à l'intérêt d'un livre (l'absence d'illustrations).
Je suis le premier à être séduit par la maquette et les illustrations dans un bouquin, mais finalement je m'aperçois souvent que c'est au mieux joli, mais dans la plupart des cas du pur remplissage esthétisant. (Je ne parle pas des Artbook evidemment..).



Je suis preneur aussi



Complètement. Mon fils "joue" à Fortnite essentiellement pour l'aspect réseau social, ce que je trouve fascinant et ce qui me dépasse complètement.

Ce serait une démarche éditoriale aussi osée que nécessaire... mais quelle maison d'édition serait justement prête à se mettre à dos les mastodontes cités ?
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On peut traiter de Fortnite et compagnie sans forcément leur tirer dessus à boulets rouges. Reconnaître le savoir faire, l'ingéniosité des mécaniques de jeu, les réussites techniques (moteur de jeu, infrastructure réseau ...), les cotés positifs des communautés en ligne, le rôle social positif de ces jeux sur les gamins ... Les problématiques engendrées par le modèle économique, qui nécessite d'avoir une audience très large qui se connecte très souvent, se retrouvent désormais partout dans notre société numérique, et donc je pense qu'on peut les aborder sans stigmatiser ces jeux plus que Facebook, Google et compagnie.

Mais ta remarque me fait réaliser un truc :

J'allais répondre que, on s'en fout si les maisons d'édition se mettent à dos des sociétés de JV, c'est pas comme la presse qui en est dépendant pour recevoir des jeux / invitations / infos exclusives / publicités ...
Mais prenons par exemple le cas de Pix, qui a commencé de façon complètement (?) indépendante mais qui a ensuite édité des ouvrages officiels (Sega, Capcom ...) et qui maintenant édite aussi des jeux (éditions collector de jeux SNK par exemple). C'est clair que ce serait difficile pour eux ensuite de sortir un bouquin très critique envers Sega / Capcom / SNK sous peine de perdre des contrats ...

C'est précisément à Pix que je pensais, depuis un article lointain, assez embué de nostalgie, autour d'Ubi Soft époque "château en Bretagne", à savoir le vivier de jeunes programmeurs séquestrés invités à séjourner et travailler sur place. Aucun recul, aucune analyse, alors même que dans la presse de l'époque (peut-être Tilt, à vérifier), il y avait un certain questionnement vis-à-vis des méthodes d'Ubi Soft...

Je n'en tape pas pour autant sur Pix : je sais bien qu'il faut préserver des contacts, maintenir des relations, élargir son réseau... une véritable gageure quand il faut concilier tout cela avec un appareil critique digne de ce nom, plutôt que de donner dans le "Oh que ce jeu / éditeur / développeur est formidable !"
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Why not aux prochaines vacances !

D'eux, je n'ai guere lu que leur anthologie SFC mais elle atomise celle sortie par Pix.
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The fight is everything. Always seeking the next challenge. Ceremony means nothing to him

Ah clairement, la Bible Snes, ce fut une déception pour moi aussi (pareil avec les bibles Amiga et NES : dans chaque cas, des avis souvent peu pertinents et surtout des screenshots microscopiques).

Je vous rejoins pour la bible SNES de chez Pix, en apportant toutefois un bémol : les hits de la console ont eu droit à un traitement honorable, du fait de l'accès libre des auteurs à toute la documentation de la maison (interviews, making of...). Sans effacer les scories de l'ouvrage (il vaudra toujours mieux se référencer au groblog de Seb pour les notices de jeux), voilà qui limite un peu les dégâts.

Concernant Geeks Line, j'ai d'eux l'anthologie Nes, un ouvrage qui, a priori, devrait enfoncer la bible Nes de-chez-Pix-en-face... sauf qu'un petit génie de la mise en page a jugé bon d'imposer au lecteur une police noir sur fond gris pour les notices. Les nyctalopes (ce n'est pas sale) devraient s'y retrouver, les autres un peu moins, tant ce choix rend l'ouvrage pénible à lire

Et il y a pire, concernant cette même anthologie : le sommaire de l'ouvrage est celui de l'édition collector, dite "Tanuki". En gros, alors que je suis censé avoir acheté un truc complet, l'éditeur me fait clairement comprendre que je n'ai en fait qu'un morceau d'anthologie où ni le hardware, ni les accessoires de la Nes ne seront abordés, soit 130 pages qui me passent sous le nez. Je trouve la pratique à la limite de l'escroquerie et vous comprendrez que je ne suis pas prêt de faire de la pub pour la maison...
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Je suis pas aussi définitif que vous, c'est sur que ca aurait pu etre mieux. Mais avec le mini resumé ca m'a permi de reperer quelques jeux qui avaient l'air pas mal à faire et après j'ai cherché un peu sur le net.

Mais bon vu la masse de jeu ils pouvaient pas faire mieux
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En l'occurrence dans ce cas précis on est dans une dépendance largement plus prononcée que la presse jv, qui peut très bien dire du mal d'une entreprise du secteur sans nécessairement se la mettre à dos (ça dépend de l'entreprise, néanmoins). Là l'éditeur de livre devient partenaire direct de l'entreprise et forcément ça complique beaucoup les choses, sans parler du fait que l'éditeur n'a pas vraiment une éthique de journaliste à respecter.

Ceci étant c'est un faux problème en réalité, parce que généralement ces partenariats sont exclusifs. Donc la pluralité d'éditeurs de livres sur le jeu vidéo sauve la situation. En l'occurrence, j'ai un exemple précis que je suis tenu de garder secret mais je vais dire les choses comme ça :
Un auteur a voulu écrire un livre sur une certaine entreprise du jeu vidéo, et l'a proposé à un éditeur de livres qui est en affaire avec l'entreprise en question, mais a donc recommandé à l'auteur de proposer son projet à tel autre éditeur de livre qui n'est pas en relation avec cette entreprise, lequel éditeur a donc accepté le projet. Je ne sais pas quand le livre sortira, mais l'auteur a ainsi pu signer son contrat sans réellement de problèmes tout en conservant sa liberté éditoriale lui permettant aussi de raconter des choses pas reluisante pour l'entreprise s'il le souhaite.
(c'est vraiment pour démontrer la chose, merci de ne pas vous amuser à deviner de quelle entreprise et éditeur il est question)
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Mieux comprendre l'industrie du jeu vidéo et son histoire : Ludostrie.