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Index du Forum » » Hors-sujet » » Vos critiques ciné : fantastique - horreur - SF
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Auteur Vos critiques ciné : fantastique - horreur - SF
Yoshiki
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Joue à Unchardted Drake's Fortune, Uncharted 2 Among Thieves

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Posté le: 2010-08-17 14:58
Heu, Solaris n'a rien à voir avec Abyss, l'un parle de la difficulté de faire le deuil d'une personne, et est une analyse de la psyché humaine sur la quête de rédemption, tandis que Abyss parle d'une rencontre entre la race humaine et une forme de vie intelligente doublé d'une plongée dans le monde des profondeurs.

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Jinjo
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Posté le: 2010-08-17 19:44
Comment ça "tout le monde" chatpopeye?
La fin de Sunshine est à tomber par terre et sa dernière demi-heure conclue une mise en abîme irrésistible vers le soleil. Les critiques étaient dithyrambiques à sa sortie mais on trouve il est vrai des avis contrastés sur ce film. Je n'arrive pas à comprendre les avis partagés des spectateurs entre sentiment de confusion et fascination.

Rudolf: ce n'est pas un Alien qui est un film d'horreur spatial dans un pseudo labyrinthe (même s'il y a des clins d'oeil, comme il y en a aussi à l'odyssée de Kubrick -film qui avait lui aussi des avis contrastés). Sunshine c'est l'idée absurde qu'il ne peut y avoir qu'un seul voyage pour sauver le soleil, sorte de surmoi absolu et d'autorité suprême. Le protocole solide du début fini par délier petit à petit toutes ses attaches. Les scènes gagnent en ampleur, gagnent en puissance à mesure que le contexte tend à se diriger vers une voie de non-retour.

A aucun moment, à partir d'un peu plus de la deuxième moitié du film, quelqu'un pense qu'il pourrait y avoir autre chose que la mort. La solitude de Capa dans le final qui voit Mace décédé et presque congelé avant de se sentir inverstir de l'ultime mission est d'une intensité folle grâce ce processus graduel de déperdition. A ce moment là, Capa devient le dernier héros de secours capable de sauver l'espèce humaine. Lorsqu'il hurle dans sa combinaison dorée, j'en ai la chair de poule.


Rainmaker: elle est terrible dans Californication! Mais tu n'as pas l'air d'être un grand sentimental de toutes façons (je me trompe peut être!)


Rudolf-der-Erste
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Posté le: 2010-08-17 20:20
Les critiques étaient positives, sauf pour les journaux "intello". Mais ce n'est pas ça le problème.

Encore une fois, le dernier tiers gâche tout le film, ça devient ridicule, on a l'impression de changer de film (peut-être des séquelles de 28 Jours Plus Tard?). Le méchant est ridicule, la façon dont il a survécu ne tient pas debout, il nous bassine de bondieuseries, il est increvable au point que ça en devient ridicule, et la mise en scène en pâtit (tout devient confus, mal mis en scène, on ne comprend rien). Les incohérences sont telles qu'on se fiche désormais de ce qui se passe par la suite, tout effet dramatique est rompu.
Quant aux personnages dont tu me parles, je ne m'en souviens pas, je les trouvés transparents et inexistants, les acteurs ont peu de présence et de carrure pour faire exister leurs personnages.
Reste une ambiance qui n'était pas inintéressante dans la première partie et une esthétique sympa. Mais voilà quoi, tout ça pour ça.
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petitevieille
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Joue à Crazy Taxi, Sega Rally

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Posté le: 2010-08-17 20:33
C'est marrant, je ne connaissais pas le flim, mais de voir le ratage que vous décrivez, du coup ça donne envie de voir le truc pour le comprendre (et pester avec vous après).

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Yoshiki
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Joue à Unchardted Drake's Fortune, Uncharted 2 Among Thieves

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Posté le: 2010-08-17 21:33
Fonce petitevieille, Sunshine est un petit bijou de SF, on peut ne pas aimer la fin du film, mais il y a quand même des séquences à tomber par terre, comme le dit Jinjo, c'est l'homme face à l'infinité du cosmos, l'homme face au divin, l'homme qui porte tout le poid du monde sur son dos, et qui doit se relever pour sauver son espèce. C'est ça l'essence du cinéma, je ne trouve absolument rien de ringard dans le 3eme tiers du film, on vibre à travers la mise en scène, la musique, les péripéties... Chaque fois que je le vois, je ne m'en lasse pas.
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Rudolf-der-Erste
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Posté le: 2010-08-17 21:41
Oui, le sacrifice, tout ça, bon: trop christique, trop grandiloquent, trop mièvre en vérité.

L'homme seul face à l'infini, oui forcément: on envoie un seul vaisseau avec aussi peu de gens dedans qui sont très jeunes et ne semblent pas bien expérimentés (ok il y a eu un autre vaisseau avant), pas très intelligent étant donné que le sort de la planète est en jeu (ils pouvaient se donner plus de moyens, ils n'en étaient pas à quelques dizaines de vies près par rapport à des milliards à sauver). Un bon prétexte un peu bidon pour mettre plus de solitude, un peu facile et pas très vraisemblable.
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Yoshiki
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Joue à Unchardted Drake's Fortune, Uncharted 2 Among Thieves

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Posté le: 2010-08-17 21:55
Pour faire un voyage aussi lointain et aussi longtemps, il me semble judicieux de prendre des personnes dans la force de l'âge, et en pleine possession de leurs moyens physiques, avec notamment des compétences intellectuelles pour un tel voyage. L'équipage me semble tout à fait qualifié pour ça. Et la gestion des crises est pour une fois tout à fait juste, on évite le sempiternel "tirage à la courte paille" pour sauver le monde.
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Jinjo
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Posté le: 2010-08-18 00:12
@ rudolf:
L'équipage de n'importe quel Alien est kitch avec un humour dépassé, Abyss contient des personnages aux émotions exacerbées ( traits caractéristiques chez Cameron ) etc. Tu le critiques probablement avec des restes de mémoire. Le film n'a pas de problème de casting. Celian Murphy est un des meilleurs arguments du film. Par contre je cherche encore la mièvrerie, le film n'en n'a pas, chaque évènement majeurs du scénario démontre le contraire:

Dès que l'information d'un non-retour est inévitable, la totalité de l'équipage accepte la mort avec un calme olympien. La plupart meurt sans scène de crise et sans larme. Pire: Le commandant qui se fait désintégrer a même droit à un "qu'est-ce que vous voyez?" fasciné, de la part d'un des plus curieux de l'équipe (drôle de phrase lorsqu'on sait que la personne au bout va mourir.)
Le curieux en question d'ailleurs accepte la mort plus tard avec une sérénité étonnante en replaçant ses lunettes de façon un peu désinvolte. Comment trouver de la mièvrerie là dedans? C'est impossible et la plupart du temps, c'est même légèrement cynique.

Voir cette scène qui résume cette mentalité, Capa disant à l'ordinateur de bord: "Oui, on n'a pas d'oxygène pour de retour. Tant qu'on en a assez pour l'aller, ça nous va."
Lorsque Capa voit Mace mort part terre, il n'y a aucun violons. Pas le temps pour ça, le montage s'accélère et la musique devient déterminante.


Sinon, le chargement de la bombe contient la totalité des dernières réserves fisiles de la planète terre (c'est pour cela que c'est la tentative de la dernière chance après l'échec du premier vaisseau.) Le but c'est d'emmener la bombe, un autre vaisseau pour un tel voyage n'a pas beaucoup de sens (pourquoi faire?), d'autant plus que c'est le facteur humain qui met en danger la mission à de multiples reprises. A vrai dire, la mission devrait être effectuée sans humain du tout dans l'idéal (en tout cas dans l'espace.)

Quant au "méchant" du film je n'en dirais pas beaucoup tant pour moi c'est un détail. C'est juste une âme perdue dans l'espace, accessoire et vite expédié. Il ne représente rien dans la dernière scène finale très belle. La mission de Capa et son dévouement prend le pas sur tout le reste qui devient anodin en comparaison.

Sinon les critiques étaient bonnes de façon généralisée, deux exemples:

Sunshine est le candidat le mieux placé pour le titre de film de science-fiction de l'année. On peut même affirmer qu'on a rien vu de plus novateur depuis Alien.
Première

Grosse machinerie SF lourdement menée par Danny Boyle mais bénéficiant du regard magnétique et bleu perçant de Cillian Murphy
Les Inrockuptibles.

Très bonne moyenne presse/spectateur sur allociné. La plupart des scènes fortes visibles sur youtube sont remplis de commentaire enthousiastes et béats d'admirations. Sur ce point, le film a sa très bonne réception. On parle de chef d'oeuvre dans les critiques de site de sortie dvd, etc.

A part ça rudolf, tu spoils beaucoup trop.

Rudolf-der-Erste
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Posté le: 2010-08-18 08:15
J'ai un peu de mal à penser que le méchant n'est qu'un détail alors qu'il devient le moteur du film au détriment du soleil, avec une mise en scène confuse où la caméra donne mal à la tête (on confond les personnes, on ne sait plus où se trouve telle personne dans le vaisseau, c'est mal fichu alors que la première partie du film était bien plus maîtrisée dans sa mise en scène). Le côté Alien ressort fortement, d'abord avec l'aspect huis clos, et ensuite avec ce passager clandestin qui tue tout le monde progressivement (faut voir la gueule qu'il a, c'est ridicule et il fait hors-sujet dans le thème du film).
La miévrerie, c'est ce sens du sacrifice trop appuyé ("je me sacrifie", "non, c'est moi qui me sacrifie", "mais euh!"). Et aucun personnage ne sort du lot (alors qu'il y en avait au moins un dans Alien), sachant que je ne sais même pas qui est Celian Murphy. Et le concept même d'envoyer aussi peu de personnes pour sauver la planète fait un peu mièvre ("le sort du monde repose sur 6 ou 7 personnes").
Ce n'est pas très adroit de citer des références comme 2001 ou Alien, on est très très loin d'arriver à leur niveau.
Et encore une fois, je ne peux pas croire que seulement une demi-douzaine de personnes dans le monde est qualifiée pour sauver la planète, c'est inconcevable, ridicule et invraisemblable (quand on est à ce point menacé d'une mort totale, on se sort les doigts du cul, on n'envoie pas 6 ou 7 personnes seulement). Si au moins il y avait eu deux vaisseaux, le passager clandestin ne pouvait en infiltrer qu'un seul et la mission se serait bien mieux déroulée. Là c'est vraiment la recette facile.

Bon, je pense qu'on a fait le tour de la question, je n'ai plus rien à ajouter à mon avis.
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Laurent
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Joue à Super Mario Bros. Wonder

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Posté le: 2010-08-18 09:50
Je vais tenter d'apporter quelque chose à ce débat sur Sunshine.

Le DVD coûtant quelques kopeks, son acquisition vaut le coup à mon avis même si on n'a pas aimé le film , car les bonus sont vraiment intéressants et aident à mieux saisir les intentions des auteurs. Le commentaire audio du professeur d'astrophysique qui a servi de consultant est captivant. Il passe en revue toutes les invraisemblances du film et les justifie dans le cadre d'un travail d'écriture cinématographique. On apprend notamment que si une bombe atomique explosait au coeur du soleil, la température de la Terre n'augmenterait pas 7 minutes plus tard, mais des dizaines de milliers d'années plus tard, car les photons émis mettraient ce temps pour atteindre la surface de l'astre, tant celui-ci est dense (les 7 minutes, c'est pour aller ensuite jusqu'à la Terre à travers le vide spatial).

Rien qu'avec ça le film ne tient pas debout, donc pourquoi ne pas le prendre comme une fable et faire l'impasse sur le reste ?

Ce commentaire interpère aussi la fin.



Spoilers à partir d'ici :

L'univers est en expansion, et ses dimensions peuvent augmenter de manière infinie si la matière devient de plus en plus minoritaire dans sa composition (pas assez de gravité pour provoquer un "big crunch"). Ce qui veut dire que la matière, les étoiles, et donc la vie, ne sont peut-être qu'une parenthèse sans importance dans l'histoire de l'univers, un simple contre-temps. Et si la vie est négligeable, la perception de l'univers, sa compréhension, le sont aussi. Le scientifique tire de ce raisonnement une phrase très forte, qui m'a marqué : "L'univers n'a aucun sens". Pour lui, c'est ce constat qui a poussé à la folie le chef du premier équipage, et fait de lui un meurtrier.

Fin des spoilers



Je n'ai pas encore eu le temps d'écouter le commentaire de Danny Boyle et son scénariste Alex Garland, mais c'est probablement ce qu'ils ont voulu exprimer avec ce final expérimental dont d'autres versions, très différentes, ont sûrement du être envisagées. C'est peut-être maladroit, mais les idées sont là. C'était déjà comme ça pour 28 jours plus tard, qui disposait de plusieurs fins, certaines tournées, d'autres restées à l'état de storyboard, et dont la version initiale comportait des scènes de dialogues additionnelles étonnantes qui ont été coupées pour éviter l'ennui du spectateur.

Personnellement, rien que les effets de "temps stoppé" me vendent l'étrange fin de Sunshine, les deux premiers tiers du film étant, à mon avis, extraordinaires. C'est un film bancal, mais précieux. Je n'adhère pas à tout ce qu'a fait Boyle, mais Sunshine et 28 jours font partie de mes chouchous.

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Erhynn Megid
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Joue à Freelancer

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Posté le: 2010-08-18 09:59
En tout cas vous m'avez grandement donné envie de le voir (et merci encore pour la balise Spoiler, c'est vraiment pratique ! Et merci à ceux qui s'en servent !).
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Vovo
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Joue à ---===AIRMECH===--- Herzog Zwei is not dead !

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Posté le: 2010-08-18 10:30
Citation :
Le 2010-08-18 09:50, Laurent a écrit :
la matière, les étoiles, et donc la vie, ne sont peut-être qu'une parenthèse sans importance dans l'histoire de l'univers, un simple contre-temps. Et si la vie est négligeable, la perception de l'univers, sa compréhension, le sont aussi.



Il m'arrive de penser qu'à l'echelle de l'univers, nous ne sommes que de simple êtres microscopique qui s'apparanterait à du micro organisme.
Du micro organisme, de la bactérie, voir même plus petit. Ce que nous savons d'elles, celles qui évoluent dans un millieux que nous, nous définissons avec ses diverses limites. Mais qui pour ces dernières, semble évoluer dans un monde d'une grandeur infinie.
Ces micro organisme n'ont aucune idée de tout ce qui est extérieur à leur propre environnement. Pourtant celui ci influe sur leur "monde", tout comme ils peuvent eux même influer (les virus par exemple), sur leur environnement et crée une reaction en chaine qui affecte dès lors des organisme dont la taille et la masse dépasse l'entendement , au regard de ce qu'est un micro organisme tel que nous le définissont.

Vis a vis de l'univers nous nous apparentons à du micro organisme qui évoluons parmis d'autres antitées qui sembles extremement loin de nous et qui à l'echelle de l'univers, nous sommes tout compte fait mitoyens. Notre situation est insignifiante. C'est ce qui est vertigineux. Nous chérissons la vie plus que tout, mais à une autre echelle, nous pouvons être balayé vulgairement d'un cout de chiffons, sans un regard.

J'aime bien cette vision de l'univers en fait. La voie lactée tel que nous la connaissons, n'étant en fait elle même qu'un micro organisme évoluant dans l'organisme d'un être.


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Jinjo
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Posté le: 2010-08-18 19:29
Citation :
Le 2010-08-18 08:15, Rudolf-der-Erste a écrit :

J'ai un peu de mal à penser que le méchant n'est qu'un détail alors qu'il devient le moteur du film au détriment du soleil, avec une mise en scène confuse où la caméra donne mal à la tête (on confond les personnes, on ne sait plus où se trouve telle personne dans le vaisseau, c'est mal fichu alors que la première partie du film était bien plus maîtrisée dans sa mise en scène). Le côté Alien ressort fortement, d'abord avec l'aspect huis clos, et ensuite avec ce passager clandestin qui tue tout le monde progressivement (faut voir la gueule qu'il a, c'est ridicule et il fait hors-sujet dans le thème du film).
La miévrerie, c'est ce sens du sacrifice trop appuyé ("je me sacrifie", "non, c'est moi qui me sacrifie", "mais euh!"). Et aucun personnage ne sort du lot (alors qu'il y en avait au moins un dans Alien), sachant que je ne sais même pas qui est Celian Murphy. Et le concept même d'envoyer aussi peu de personnes pour sauver la planète fait un peu mièvre ("le sort du monde repose sur 6 ou 7 personnes").
Ce n'est pas très adroit de citer des références comme 2001 ou Alien, on est très très loin d'arriver à leur niveau.
Et encore une fois, je ne peux pas croire que seulement une demi-douzaine de personnes dans le monde est qualifiée pour sauver la planète, c'est inconcevable, ridicule et invraisemblable (quand on est à ce point menacé d'une mort totale, on se sort les doigts du cul, on n'envoie pas 6 ou 7 personnes seulement). Si au moins il y avait eu deux vaisseaux, le passager clandestin ne pouvait en infiltrer qu'un seul et la mission se serait bien mieux déroulée. Là c'est vraiment la recette facile.

Bon, je pense qu'on a fait le tour de la question, je n'ai plus rien à ajouter à mon avis.



A mon sens complètement, le méchant devient un détail puisqu'il ne fait que subir, comme tout le monde, un destin plus vaste, une mise en abîme finale qui le dépasse ce qui fait qu'il fini par ne représenter plus rien.
Je ne vois pas où tu vas chercher ces histoires de "non c'est moi qui me sacrifie!", mais dans tous les cas, ce n'est pas dans le film, à un moment c'est même le contraire qu'il se produit.
Je ne m'éterniserai pas mais je pense que tu devrais redonner une chance au film.
Quant au nombre de personnes dans l'équipage, encore une fois, idéalement, c'est une mission qui devrait au contraire se limiter au moins de monde possible. Sur wikipedia, tu peux lire quelques précisions au sujet de la crédibilité scientifique du film et de l'organisation d'une telle mission. Je cite:
Une telle mission serait réalisée avec une bien plus grande fiabilité à l'aide d'une sonde automatique que par une mission habitée. D'ailleurs dans le film le facteur humain n'est pas loin de provoquer l'échec de la mission à de nombreuses reprises.
Dans l'espace, plus il y a d'humains, plus ça devient compliqué et dangereux. Le film va dans ce sens à un moment précis, lorsque certains confient ce constat terrible: si 3 d'entre eux mourraient, l'oxygène seraient suffisant pour faire le voyage.

Enfin ne surestime pas la réception des films de S.F de la première heure. Bien que je les adore, les premiers Alien ont des personnages et des visions parfois très kitch et l'Odyssée a reçu des critiques très controversées (certaines étaient destructrices.)

Il y a aussi quelque chose de formidable dans SUNSHINE et de non négligeable, c'est la symbiose entre l'image et la musique (j'insiste sur la réussite de la bande originale.) Rien qu'avec ça le film représente un beau voyage.





Lorr
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Posté le: 2010-08-19 12:49
Citation :
L'équipage de n'importe quel Alien est kitch avec un humour dépassé



Rien que dire ça enlève pas mal de crédibilité à son auteur


RainMakeR
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Joue à Exoprimal, The Chants, Princess Peach : Showtime

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Posté le: 2010-08-19 13:33
Hmmm plus vous en parlez et plus je me dis que j'ai du voir Sunshine

Citation :
Le 2010-08-17 14:58, Yoshiki a écrit :

Heu, Solaris n'a rien à voir avec Abyss, l'un parle de la difficulté de faire le deuil d'une personne, et est une analyse de la psyché humaine sur la quête de rédemption, tandis que Abyss parle d'une rencontre entre la race humaine et une forme de vie intelligente doublé d'une plongée dans le monde des profondeurs.


Il me semble qu'à un moment y'a un pompage de la scène de la rencontre avec les alien (le clone aqueux), mais bon je confond peut être.

Citation :
Le 2010-08-17 19:44, Jinjo a écrit :
Rainmaker: elle est terrible dans Californication! Mais tu n'as pas l'air d'être un grand sentimental de toutes façons (je me trompe peut être!)


Tu te trompes certainement ouais Je suis pas fan de film sentimentaux, mais bon de temps en temps entre 2 films qui débordent de testotérone je dis pas non

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edo-sct1
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Posté le: 2010-08-19 17:00
Citation :
Le 2010-08-17 10:49, chatpopeye a écrit :

Je garde quand même en mémoire plusieurs magnifiques séquences de Sunshine. Cependant, je ne sais pas ce qu'elles donneraient sur une télévision.
Et comme tout le monde, la dernière demi-heure craint vraiment du boudin.



Je l'ai raté au ciné mais je l'ai vu en DVD sur mon vidéo-projecteur : ce film est à la limite du contemplatif par moment avec cette musique envoutante et cette lumière jaune ... On croirait sentir la chaleur du soleil sur sa peau ... Surtout quand les passagers vont dans leur salle et le regardent avec leurs lunettes ...

Franchement, j'ai adoré ce film ... Sauf la scène du tueur comme beaucoup de monde ici. Par contre, la dernière scène quand le soleil revient sur la Terre ... et cette musique ...

Arg ... terrible.

Petit mémo pour moi ; choper la BO de Sunshine


Jinjo
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Posté le: 2010-08-19 19:07
Citation :
Le 2010-08-19 12:49, Lorr a écrit :

Citation :
L'équipage de n'importe quel Alien est kitch avec un humour dépassé



Rien que dire ça enlève pas mal de crédibilité à son auteur




Non c'est réaliste!
Les répliques viriles de l'équipage des trois premiers épisodes sonnent un peu beauf aujourd'hui. Cependant c'est du kitch pas gênant (voire du bon kitch, qu'on peut facilement trouver sympathique) en regard de la qualité générale de ces films.

Jinjo
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Inscrit : Dec 07, 2004
Messages : 822

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Posté le: 2010-08-19 19:14
Citation :
Le 2010-08-19 13:33, RainMakeR a écrit :

Citation :
Le 2010-08-17 19:44, Jinjo a écrit :
Rainmaker: elle est terrible dans Californication! Mais tu n'as pas l'air d'être un grand sentimental de toutes façons (je me trompe peut être!)


Tu te trompes certainement ouais Je suis pas fan de film sentimentaux, mais bon de temps en temps entre 2 films qui débordent de testotérone je dis pas non



C'est vrai que j'avais déjà remarqué ce sourire en coin qu'elle tient souvent sur son visage. Tu fais chier parce que maintenant je vais penser qu'à ça la prochaine fois que je la reverrais.


@ edo-sct1:
fais attention tu spoils beaucoup!

MTF
Modérateur groovy


Joue à faire l'imbécile.

Inscrit : Jan 28, 2005
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Posté le: 2010-08-19 22:24
Bon, je viens de voir Sunshine, à mon tour, bande de petit galapiats vous m'avez donné envie, mais y'a des trucs à dire alors attention



I - Je passe volontiers sur les incohérences, va-t-on dire, scénaristique du film, tout simplement car l'on sait que l'écriture se dispense volontiers du vrai quand il s'agit de construire le vraisemblable. On se contrefout que Xipharès et Pharnace n'aient jamais coexisté dans la réalité quand ils s'affrontent fratricidement dans Mithridate : ils ont un but cathartique.

Ma référence à la tragédie et à l'épopée-tragique n'est pas anodine. Car je pense circonscrire au moins trois directions dans lequel le film demande à aller (sans ici dire tout d'abord si, selon moi, il y parvient ou non) : une direction romanesque, une direction épique et une direction tragique. Je développerai ça dans la suite du corps du texte, mais on peut considérer en primat que la direction romanesque induit la finalité de l'histoire, à savoir est-ce que la mission va réussir ou non (ce qui est le propre des romans, de proposer une résolution à une situation initiale) ; la direction tragique induit la finalité de l'équipage, à savoir qui survivra et comment ; et enfin la direction épique concerne la finalité de l'humanité, pris à la fois dans son sens global (la survie de l'espèce humaine) et dans son sens individuel (le parcours psychologique des personnages). Les uns sont imbriqués dans les autres, cela va de soi. Mais quelle direction serait prépondérante sur les autres ?

Ceci est affaire, somme toute, d'interprétations. L'on peut cependant considérer, si l'on peut faire une analyse du film, que la direction romanesque, lisible au premier degré, est incluse dans les deux autres. Et comme du reste le tragique a et a toujours été une part de l'épique (de la même façon, peut-on dire, que l'épisode de Médée tuant la fille de Créon, Créon et ses enfants est un épisode tragique [et tragi-comique dans la vision qu'en font Sénèque et Corneille] dans la vaste épopée argonautique), on peut aisément remonter du roman jusqu'au tragique, puis à l'épique, qui serait ainsi le point d'orgue du film.

II.1 - La vision romanesque

Ici, il convient de dire surtout si le film est bien cadencé ou non, bien monté ou non, à la première lecture. Et si je suis d'avis de dire que la dernière demi-heure est effectivement hors à propos, ce n'est pas vis-à-vis du méchant, dont l'inclusion est finalement accessoire, mais plutôt à la façon dont les événements s'enchaînent dans la diégèse. Et c'est là que je ferai mes plus grandes critiques. Car si accélération de rythme il y a, accélération de rythme il fallait, il est trop brusque. Une heure supplémentaire aurait été bienvenue sans doute, car justement, le film n'est guère causant. Et ce à aucun niveau : ni en geste, ni en paroles. Ce ne sont que successions de péripéties, depuis l'enregistrement du message à la fin du film et les personnages ne font que réagir, tout le temps, sans prendre résolument la peine de nous faire partager leurs états d'âmes. La dispute du début ? Rapidement balayée. La mort de Kaneda ? Personne n'en parlera, etc. etc. Alors oui, l'on peut considérer que les membres d'équipage savent que leurs vies ne valent pas grand chose. Pourquoi envoyer un message alors ? Pourquoi pleurer ? On nous offre un prémisse qui est accepté puis, quand il est mis en branle, balayé à nouveau dans le feu de l'histoire, vite, il faut aller vite.

Je trouve ça dommage. Et je trouve que cela en pâtit, de fait, sur les autres visions. Car que ce soit dans l'épique ou le tragique, le temps fait tout. Et ce ne sont pas les fans de Dune qui me contrediront. Je passe alors rapidement sur cette vision pour aller vers celle, plus intéressante, du tragique.

II.2 - La vision tragique

Anouilh disait, à propos de sa réécriture d'Antigone, que "la tragédie, c'est l'affaire des Rois". Grossièrement parlant, le peuple ne peut être héros de tragédie, car les sentiments exprimés sont au-delà de sa compréhension. Les héros de tragédie servent d'exemples à l'Univers (cf. Bénérice), ce sont "les plus grands" etc. Est-ce que les personnages de Sunshine répondent à ce critère ? Sans doute. Car l'on sait que la tragédie moderne (et l'épopée moderne, comme j'y reviendrai) délaisse les héros millénaires pour bâtir des mythologies sur des héros en-devenir. C'est l'über-mensch Nietzschéen, c'est SuperMan : Hercule est né demi-Dieu et dôté d'une force surhumaine, Superman est né Kal-el, petit alien qui n'aurait rien eu de spécial s'il n'avait jamais débarqué sur Terre. En proposant alors à un nombre limité (ici, huit) d'individus d'accéder à un statut privilégié, ils deviennent héros tragiques. Ce n'est du reste, pas nouveau : Pasolini, Bond, même Hugo déjà ont largement exploité ce mythe du héros tragique moderne du troisième âge du monde. Après le lyrisme de la genèse et l'épique d'Homère, le futurisme de la Légende des Siècles. Cela est connu.

Mais il ne suffit pas de seuls héros pour faire une tragédie. Il faut encore deux éléments : une lutte contre une destinée dictée par les astres (c'est le cas de le dire, c'est la Mort du Soleil, soit la "Mort de Dieu") et le fait que cette lutte soit sans issue. Le propre de la tragédie, et en cela il s'oppose au roman et en cela le film tente - maladroitement - de nous le faire comprendre, c'est l'absence d'issue heureuse, même si les personnages caressent toujours des espoirs ("si l'on pouvait récupérer la deuxième charge", "si on tue Trey, on aura assez d'oxygène", etc.). Dès le début de la pièce, le ressort est bandé, et se détend inexorablement vers la mort, le suicide, les cris. Cependant, ce ne sont pas les personnages qui vont au-devant de leurs destins, et ils ne l'acceptent pas la plupart du temps, ils luttent et luttent encore. Ils apostrophent les Dieux, et les Oracles qui les annoncent ; et dans ce film, le Soleil est Dieu, et son oracle est Pinbacker. Mais c'est là que la différence avec la tragédie "classique" se fait jour. Car d'ordinaire, la lutte contre les Dieux et leurs envoyés n'est que parole : présences éthérées, on ne peut les affronter à l'épée (d'où un des ressorts du drame : on tue son frère, bien humain quant à lui, car l'on n'est que marionnette du destin). Mais ici, on peut agir contre le Soleil, et l'on peut agir contre Pinbacker ; difficilement, certes, mais on le peut physiquement. Et cela évoque déjà la partie épique dont je parlerai ci-après, mais introduit surtout au sein de la tragédie une donnée intéressante : l'anthropocentrisme.

Il faut se représenter les choses ainsi. Si Sunshine était une tragédie dans le sens classique du terme, les 8 membres d'équipage sauraient leur fin inéluctable, et leur mission, même s'ils caressent l'espoir de réussir, vouée à l'échec. Les différentes péripéties, contre lesquelles ils luttent, les approchent de cette idée : et malgré la lutte, ils meurent. La quantité humaine est négligeable, car les 8 personnages sont des "exemples". C'est la feuille que l'on déchire pour prouver qu'elle peut être déchirée. L'Homme, dans la tragédie, n'est plus réellement Homme, il est Passion, il est Mort, il est Vengeance (Aaron, dans Titus Andronicus n'est que Mal ; Antigone, dans La Thébaïde, n'est que Pleurs, etc.).
Mais Sunshine est une tragédie moderne. Et en tant que tel, réintroduit l'Homme dans l'équation. Et de la façon la plus paradoxale qui soit, en faisant nier leur propre humanité, sans doute pour mieux la regagner. C'est le choix de mourir, plutôt que de se faire tuer ou de fuir. C'est protéger une plante plutôt qu'être prudent. C'est faire le choix du tout, plutôt que le choix de l'unique. C'est en cela que Pinbacker a échoué, car il a privilégié, justement, le fait d'être Passion, entièrement voué à son "Dieu", et reniant son identité d'homme. Se voulant proche de Dieu, il a déserté la sphère humaine pour devenir abomination passionnelle. Et c'est justement cet anthropocentrisme qui permet à la mission de réussir enfin. Et d'emboîter le pas à une autre vision, plus grande encore, chapeautant le tout : la vision épique.

II.3 - La vision épique.

Laurent l'a dit plus haut : l'Univers n'a pas de sens. Mais nous sommes là pour le voir. Et de fait, nous le remplissons de sens (d'où ce que dit Pinbacker à la fin, "Si nous mourrons tous, personne ne sera plus là pour dire que nous avons existé", autrement dit, "renvoyons le néant au néant". C'est, je crois, ce que les scientifiques appellent le "paradoxe de l'observateur"). Mais remplir un élément de sens, ce n'est pas rien ! Et tout comme il est plus facile qu'il n'y ait "rien" plutôt que "tout", il est plus facile de n'injecter aucun sens que d'en mettre.

L'épique, c'est Homère. C'est un chant (d'où peut-être, aussi, la concomitance de la BO avec le film, les musiques se mêlant habilement aux bruits d'ordinateur, de pas, de mains, etc.). C'est aussi l'avancée d'un héros, ou d'un peuple, de sa naissance jusqu'à son faîte. C'est Énée revenant des cendres de Troie, ou encore les démons de Pandemonium. Mais l'épique moderne n'est pas l'épique classique. L'épique moderne n'a que faire des héros, elle se préoccupe du peuple : et si chez Hikmek ou Akhmatova c'est le peuple ouvrier, dans Sunshine, c'est le peuple humain dans sa globalité qui est concerné. Et à nouveau, l'épique répond à des codes que le film, bizarrement, assume et illustre de façon relativement claire, excepté un, précisément, mais qui fait sens. Le premier, c'est le Voyage : pas d'épique sans distance parcourue sur Terre, sur Mer ou dans les Airs. Là, je pense qu'il ne me faudra pas expliciter. Le second, c'est la descente aux Enfers ; le Soleil semble tenir dès lors le double rôle de Dieu et de Démon, devenant en fait davantage divinité augustienne "au-delà bien et mal", faite de puissance et de fureur. Enfin, la distanciation. Le héros (ou les héros) appartiennent au passé d'une part (ou à l'éloignement physique, distance temporelle valant pour distance spatiale et réciproquement), et nous ne faisons pas partie de sa lignée directe. Comment pourrait-on mettre le peuple humain héros de notre épopée sans y faire partie, peut-on dire.

Il faut considérer que nous ne sommes pas les descendants de ces héros, mais les témoins de leur héroïsme. Ce n'est pas un hasard s'il faut "8 minutes" pour savoir si la mission a réussi, et si la seule trace de leur réussite c'est un soleil qui brille davantage, comme si c'était déjà un souvenir. L'épopée humaine tient en cela à la fois sa force et sa faiblesse : le peuple entier s'est dressé, mais nous ne le voyons plus se lever. Nous ne voyons que les bénéfices de ce soulèvement. Nous savons, par exemple, que les Français se sont levés en 1789 et que nous vivons sur les bienfaits (directs ou indirects) de ce soulèvement. Leur exemple, si l'on suit la logique épique (ne voyez pas de discours personnels ici), édifie les survivants. Et qu'importe dès lors la tragédie : le prémisse est rempli, l'être seul ne compte pas.


Il y aurait sans doute bien plus de choses à dire, mais c'est là tout ce qu'un premier jet peut m'offrir ce soir

Bref, film de SF très sympathique, bancal, mais très intéressant.
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Posté le: 2010-08-19 22:43
MTF, désolé si je te froisse un peu, mais ces derniers temps... j'ai de plus en plus de mal à te lire, je me perds dans ce style universitaire. Je n'y arrive plus du tout même.

Sinon, même si on peut trouver des choses à redire à Alien ou 2001 l'Odyssée de l'Espace, on ne peut nier que ces films ont apporté quelque chose et ont été influents. Je vois mal Sunshine apporter quelque chose de nouveau et influencer le cinéma du futur. On verra bien, mais je reste assez sceptique.

Et puis bon, un film qui fait l'unanimité, ça n'existe pas, même pour les plus grands. A chaque fois on peut trouver des critiques sévères.
Quant à la BO, elle ne m'a pas spécialement marqué, mais vu que je suis sorti du film, forcément...
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