Sur Amstrad je ne suivait pas tellement l'actualité du jeu vidéo, je jouais plutôt au rythme des copies qui circulaient (et des achats de mon frère), mais sur Amiga, si: j'ai pris dès leur sortie Alien Breed, les LucasArts, Another World (j'ai été déçu de le finir le soir même de mon achat), etc. et comme tous mes amis avec un Amiga, j'étais abonné à Génération 4.

Sur PC, j'achetais aussi dès leur sortie tous les jeux qui m'intéressaient: Dark Forces, X-Wing, Quake, les deux Dungeon Keeper, Day of the Tentacle, Soul Reaver, American McGee's Alice...

En fait, à l'époque, l'idée de rejouer à "vieux" jeu que j'avais fini ne m'effleurait pas tellement (un vieux système encore moins), et attendre avant de jouer non plus (leur disponibilité avec le temps ne m'apparaissait pas du tout évidente). C'est vraiment quand j'ai découvert l'émulation et les consoles début 2000 que j'ai commencé à penser autrement, y compris à la question de la conservation du patrimoine vidéoludique.

D'aussi loin que je me souvienne dans ma vie de joueur j'ai suivi l'actualité JV, à part sur la Nes de mon frangin parce qu'il achetait ses jeux dessus, on s'était juste partagé l'achat de Megaman 3 que j'ai fini non sans mal à l'époque.

Le premier jeu où je me suis "hypé" c'est Flashback sur Megadrive acheté la semaine de sa sortie, le 1er que je montrai fièrement aux adultes en mode "légitimisation du JV, regardez il y a un super scénario et tout".
Bon ça avait un peu commencé avec les jeux sur Amiga 500 (Indiana Jones and The Fate of Atlantis), mon père considérant les consoles comme du bas de gamme, il l'avait d'ailleurs acheté sur les conseils d'un ami travaillant dans l'informatique et c'était normalement destiné à un usage familial mais il a vite fini dans ma chambre .
En même temps personne n'y connaissait rien en informatique dans la famille, l'ami en question habitait à 2H de là, il n'y avait pas internet bien sûr et on était dans la campagne bretonne avec aucun nerd à 40km à la ronde.

Du coup je n'ai appris les notions de base (support de sauvegarde, résolution, processeur, ram etc...) que quelques années après dans un club informatique près de Rennes (où on avait déménagé entre temps). En gros j'ai toujours utilisé l'amiga comme une console en lançant les disquettes dessus, je crois qu'il n'y avait même pas de moyen de sauvegarde (et j'ai donc jamais terminé Indy à l'époque, forcément...).
On avait quand même trouvé une extension de mémoire vive de 512Ko acheté cher à l'époque, ça relativise les prix de la RAM actuelle.
Ce qui n'empêchait pas d'avoir essayé plein de disquettes de démos dessus, celles dispo dans les magazines Tilt et Gen 4 de l'époque. J'étais très friand de presse vidéoludique.
Il a fini revendu à une fratrie de 3 frangins pour 1000F vers 1994, le pauvre a dû en prendre plein les circuits, mais c'était du solide.

Curieusement j'aurai pu jouer à Flashback sur ce même amiga, mais je préférai les contrôles à la manette et suivais l'actualité megadrive de plus près.
Après 1994 j'étais uniquement sur PC jusqu'à la N64 et Zelda : Ocarina of Time.
J'aurai bien voulu avoir une Saturn, un cousin en avait une (j'ai usé son Daytona USA ), mais je me suis largement rattrapé avec la Dreamcast par la suite.
Finalement si je connais bien le PC c'est pour avoir bidouillé pas mal à cette époque, j'ai traversé non sans mal les changements d'O.S et de matériel. Peut être que si mon père avait acheté un PC juste pour la bureautique et/ou une saturn/playstation à coté j'y connaîtrai peut être pas grand chose aujourd'hui.

J'aurai peut être découvert Myst ou Wipeout sur consoles, mais serai passé à coté de Day of the Tentacle ou Under a Killing Moon. Ceci dit j'aurai sans doute joué à Final Fantasy VII comme la plupart des potes joueurs à la fin 97, mais je l'ai découvert bien plus tard, un peu trop d'ailleurs vu qu'internet m'a spoilé l'histoire.
Après avec le recul je me dis que j'aurai préféré avoir une Saturn, rien que pour Panzer Dragoon Saga.

Fin du name dropping!

edit : ça permet de m'apercevoir qu'il n'y a pas d'article dédié à Flashback sur le site, il ressort bientôt sur Switch.
C'est prévu ou le créneau est libre ?

Ah voilà ! C'est un excellent terme.

En créant le topic, j'ai cherché comment franciser le terme anglais de patient gaming, mais je n'ai rien trouvé de satisfaisant, donc je me suis résigné à une traduction directe un peu bêbête.

Je te vole ton "jeu décalé" !

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C'est vrai, l'actu, on s'en foutait pas mal. même les sorties de consoles, on s'en rendait compte quand on commençait à les voire apparaitre chez les copains. Limite, c'était des demi mauvaise nouvelle: il va falloir une nouvelle boite sous la télé sinon on va manquer les prochains jeux.

Dans mes souvenirs, la NES (à l'époque on disait "La Nintendo") c'était juste "un peu mieux" que la VCS, mais pas de quoi se taper le cul par terre.

Je crois que le premier jeu dont j'ai suivi la sortie c'était Sonic 2, et la première console seulement la Saturn.

---> "Oh, certains titres comme Puyo-Puyo Tetris, Sonic Mania ou voir, Bayonetta pourrais tout aussi bien en faire "mentir pas mal", en suivant ce constat.

Blague à part, si, toujours pas de vraie promos "valable" qui me déciderais à acquérir l'Editeur d'Avatars Animaliers Sonic Forces, pour ma part. J'ai vraiment d'autres chats numériques à fouetter, là.
Et, à voir, l'arrivée d'un certains jeu de course de la même franchise pourrait tout aussi bien rendre cette attente obsolète - [Edit] ( '°> - "En fait, non, même Cattails propose déjà ce qu'il faut en Editeur de chatons multicolores, en y repensant. " )
Bref Comme quoi, à trop vouloir attendre... "

Je remarque quand meme que dans les joueurs patient y'a pas mal de fan de SEGA. Ce qui est normal vu qu'ils sont assez coutumier du fait de brader leur jeux à 10€ 6 mois après leur sortie

Blague à part, ca devient de plus en plus rare, comme les dvd, que les jeux baissent rapidement de prix après leur sortie

J'ai aussi souvenirs que les titres risquaient aussi parfois de ne pas rester "trop longtemps" en rayons, même à cette époque. ( Pour les classiques, surement, mais difficile de trouver Silpheed ou Yumemi Mystery Mansion un an plus tard dans les rayons de la Fn*c... )
Par contre ok, il fallait bien déjà faire un choix, et le marché de l'occase allait déjà plutôt bien. ( *Un luxe que le démat' ne peux pas s'offrir. )

Il y a 25 ou 30 ans nous étions tous plus ou moins des joueurs décalés, qui ne cherchaient pas à jouer nécessairement à la dernière nouveauté. On allait baver devant le rayon des jeux sans chercher à savoir s'ils étaient récents ou vieux d'un an.
Le premier jeu que j'ai vraiment attendu pour l'acheter dè sa sortie c'était Super Mario Land 2… avant ça, le calendrier des sorties et la chronologie des jeux était un concept qui me passait largement au-dessus de la tête.

...Ou alors ?






C'est un peu ce qui m'est arrivée avec Hollow Knight, l'an dernier.
Par contre, une fois lancée sur le jeu, j'y suis restée longtemps. ( Et ça reviendra surement avec la prochaine grosse mise à jour. )

Il m'arrive aussi de jouer à certains titres par intermittence, soit parce que certains passages se révèlent trop prise de tête ( Coucou, OwlBoy ! ) ou pour des raisons techniques ( A Hat In Time - Je te finirais, un jour ! ), soit parce qu'il s'agit d'un "indémodable" ( ...Voir Indé' et Modable, si l'on parle de titres comme Starbound. )

- Et je vois que ça cause Patch à répétitions plus haut.
Oui, ça à l'air d'arranger certains développeur de sortir des jeux pas trop fini, "et on verra après", en même temps je suppose que c'était aussi une occasion d'éviter certains accidents irrémédiables façon E.T. ?

( Bon, c'est peut-être un peu comme les réflexes lors du passage de la photo argentique au numérique, après tout ? :/ On mitraille plus qu'on ne prépare ? )

Sinon, bien vu, pour plus haut, il ne faudrait pas non plus que ce "Joueur Patient" devienne une de ces énièmes expressions de ciblage marketting ou issu d'un article presse, qui se retrouvent recyclés en jargon communautaristes, et/ou discriminatoires. ( Les Casu' et autres GamerGates parlent d'eux mêmes... )

Exactement, perso j'appelais ça "le jeu décalé" quand je discutais de ma pratique vidéo-ludique avec un pote qui achète tous ses jeux (ou presque) le jour de leur sortie.

En fait, le terme "joueur patient" induit peut-être en erreur, car il suggère qu'on fait un sacrifice en se forçant à attendre. Ce n'est pas mon cas par exemple, c'est plutôt une distance par rapport à l'actualité qui fait que quand on a envie de jouer à un jeu, il est déjà sorti depuis longtemps.

C'était déjà mon rythme du temps de la Wii U où j'achetais encore les jeux le jour de leur sortie, et j'y jouais malgré tout des mois ou des années après, puis quand je suis revenu sur PC, j'ai pris acte de ce rythme et j'achète les jeux en promo puis j'y joue quand j'en ai envie. Et si un jeu me repousse, il passe assez vite à la trappe.