Bien que pourtant très peu portée sur les jeux PC, je prends actuellement beaucoup de plaisir à m'accorder quelques parties sur Faster Than Light.

Dans ce jeu, on contrôle un vaisseau spatial détenant des informations capitales sur la flotte rebelle lancée à nos trousses. L'objectif consiste donc à acheminer ces informations vers le QG de la Fédération, tout en échappant aux rebelles sans cesse à notre poursuite. Un scénario qui n'a pas grand-chose à envier à un épisode de Star Wars.

Pourtant ce n'est pas le vaisseau lui-même que l'on va contrôler, mais plutôt son équipement représenté par différents systèmes (moteur, armement, bouclier, infirmerie etc.), chacun d'eux représenté via une salle du vaisseau et devant être alimenté par de l'énergie puisée dans le réacteur principal. Au fil de la partie, il faudra donc constamment jongler entre les différentes jauges d'énergie afin de maintenir son système le plus performant possible. A cela s'ajoute la présence de membres d'équipage (trois au départ) que l'on va devoir affecter à l'un des systèmes du vaisseau. Plus un personnage reste affecté au même endroit, plus il gagne en expérience, et donc en efficacité quand vient le moment de réparer les équipements défectueux. Et du travail, croyez-moi qu'il y en a dans ce jeu...

Une partie se joue invariablement de la même façon : sur une carte détaillant les différentes planètes accessibles depuis la position du vaisseau, on commence par choisir sa destination qui aboutit à un événement aléatoire. Selon les cas, on va donc pouvoir répondre aux signaux d'appel d'un vaisseau en détresse (attention, il peut s'agir d'un leurre...), faire ses emplettes dans un magasin, se confronter à des vaisseaux adverses etc. Selon les décisions prises via un écran de texte à choix multiples, on pourra parfois (et même souvent) se confronter à des combats contre des vaisseaux ennemis. Les batailles se déroulent en semi-temps réel, dans le sens où il est possible à tout moment de mettre le jeu en pause afin de réfléchir à ses actions. Un combat consiste à utiliser son armement pour viser les différentes parties du vaisseau adverse que l'on souhaite mettre hors d'état de nuire. Différentes stratégies demeurent possibles en fonction de ce que l'on cherche à faire (désactiver l'armement adverse, priver le vaisseau d'oxygène etc.).

Bien évidemment l'adversaire va tenter de faire de même, ce qui va donc nécessiter de nombreux choix souvent cruciaux pour ne pas aboutir au Game over. Certaines stratégies seront donc indispensables pour espérer survivre, comme le fait d'ouvrir les portes extérieures du vaisseau pour éteindre un incendie en privant ce dernier d'oxygène. Lorsqu'un combat est remporté, on peut ainsi récupérer du fuel (indispensable pour voyager), des scraps (la monnaie du jeu), ou parfois de nouveaux membres d'équipage venant se joindre à nous. La présence de drones améliore aussi considérablement l'armement du vaisseau selon que l'on privilégie les drones défensifs ou offensifs.



Petit à petit, on explore donc l'ensemble d'un secteur de la carte avant de passer au suivant, sachant que la flotte rebelle se rapproche inéxorablement du vaisseau au moindre de nos déplacements.

Faster Than Light, c'est le concept même du "Die and retry" avec des parties totalement axées sur de l'aléatoire. Si à la longue le concept peut paraître un poil répétitif, la diversité des situations rencontrées fait qu'une partie ne se gérera jamais de la même manière que la précédente. D'autant que certains impératifs apparaissent parfois en même temps. Lorsqu'il faut à la fois gérer un incendie qui se déclare dans le vaisseau, une faille dans la coque privant les différentes salles d'oxygène et un bouclier défectueux, les décisions peuvent rapidement devenir complexes et se doivent d'être gérées la tête froide.

Lors de ma dernière partie, disposant d'un téléporteur me permettant d'envoyer l'un de mes membres d'équipage à bord du vaisseau adverse pour y causer des dégâts, je n'ai malheureusement pas eu le temps de récupérer mon homme d'équipe avant la destruction du vaisseau ennemi... C'est l'un des nombreux drames que l'on peut être amené à vivre dans ce jeu particulièrement plaisant.

Non justement, si ils ont choisit l'animation de construction pour toute les merveille, ce n'est pas pour rien.
Partir de rien ou d'un croquis et arrivé a quelque chose de grand est très satisfaisant, d'autant plus dans le jeu où tu es derrière cette achèvement historique.

Les merveilles dans civilization sont des bâtiments unique au monde : comprendre qu'on ne peut en construire qu'une seule toute civilization confondu. C'est le premier qui construit qui l'a et les autres ou retardataire n'auront rien.
Et ce sont des bâtiments qui offre des bonus non négligeable, mais demande beaucoup de temps à être fabriqué.
Donc a chaque fois en faire une est une prise de risque, car on est pas à l'abri que quelqu'un nous devance et dans ce cas on aura perdu du temps pour rien, temps qui aurait put être consacré à construire d'autre bâtiments ou unité (en gros le temps que tu construit une merveille, tu pourrais construire 2, 3 voir 4 bâtiments et/ou plusieurs unité).

Il est donc logique de récompenser le joueur pour l'effort et ce choix est sans doute ce qui représente le mieux l'émotion du joueur entre la décision d'en batir une, l'attente et la finalisation.

Je comprends la contrainte, mais ils auraient pu éviter d'utiliser la même animation de construction que les autres monuments pour commencer.

là encore ça vient des cinématique de civilization IV.



Toute les merveille une fois fini était introduite par une cinématique où l'on voyais sa construction c'était une façon de récompenser le joueur en rappelant le temps qu'il a passé à la construire et qu'enfin elle est terminé.
Alors oui ils aurait put faire arrivé la statue par bateau comme dans la réalité, mais ça n'aurais pas été le même ressentit que pour les autres merveille.

Notons qu'ils ont repris cette idée de voir les merveille se construire peu à peu dans le VI

Et la statue de la liberté construite directement sur place... est-ce de l'ignorance, est-ce du ranafout ?

Effectivement, c'est principalement le décalage entre le son et les images qui m'a interpelé.

Le soucis c'est qu'ils ont dut faire le clip en ne prenant que les cinématique de civilization IV et son extension Colonization. Et la sur-abondance d'image d'histoire des USA vient d'ailleurs de cet opus.
L'autre truc, c'est que le jeu est développé par des occidentaux et que la majorité de ceux qui y joue sont occidentaux, du coups dans les cinématique de jeu, il y a une privilégiassions des événement occidentaux, pour la simple raison que ça parlera plus au public de façon direct, surtout pour la période renaissance-moderne. Très peu d'occidentaux savent ce qui s'est passé ailleurs dans le monde durant cet période et les événement marquant de chaque pays. (Avec internet ça s'est un peu amélioré sur ce point, mais à l'époque de civilization IV c'était encore moins évident)

Par contre le clip officiel de Baba Yetu c'est une perle. C'est un bel exemple de réduction de l'histoire de l'humanité à celle d'une petite portion de l'occident, celle qui va de l'antiquité méditerranéenne à la naissance et le développement des Etats-Unis (oui, oui on voit des pyramides et la grande muraille mais ça sert uniquement d'interludes entre des scènes qui ne représentent que des personnages et des événements liés à l'histoire européenne et des USA). Si on le regarde en sens inverse on se rend compte que c'est même pas l'histoire de l'occident ou de l'Europe en fait, c'est encore plus réduit, c'est juste l'histoire des USA qui remonte jusqu'à ses racines européennes. Ça vaut bien le coup de coller une musique qui se veut universelle quand on est autant centré sur son propre nombril.

Sinon côté jeu de stratégie j'attends que Stellaris soit enfin fini... oui ça fait 6 mois qu'il est sorti, mais c'est un jeu paradox, et les jeux paradox ça commence à ressembler à des jeux terminés à partir, grosso modo, d'un an après leur sortie.

Non mais Baba Yetu, c'est sans doute la meilleurs chanson/musique composé pour un jeu vidéo. Ce thème respire à la fois la grandeur et l'humilité et colle parfaitement au principe de la série. Les parole sont effictivement "notre père" en swalli, mais on sent que ça a plus était choisit pour le sens que par pur motif religieux.

Perso je suis pas surpris que des athée apprécie ce thème vu ce qu'il dégage muscalement.
D'ailleurs pour l’anecdote, ma soeur (qui est agnostique) lors de son mariage avait pour thème "a travers le monde et le temps". Elle avait donc demander au invité de venir déguiser en par rapport a une époque et/ou une civilisation. Je vous laisse deviner quel chanson elle a choisit pour lancer la fête.


Edit, j'ai corrigé la sortie vidéo de Sogno de Volare

@gregoire01 :
Aaah, Baba Yetu, je l'ai écouté un nombre incalculable de fois. J'ai beau être athée, c'est la plus belle version de "Notre Père" que j'ai entendu. Il y a pas mal de vidéo sur le net de Baba Yetu (l'original mais aussi des reprises de la version de Tim Follin), vraiment belles.

J'écoute la piste de Civ 6 ce soir .