Encore une itération de Spider-Man sur Mega Drive, mais cette fois-ci c’est le champignon atomique qui s’y colle. Web of Fire est un jeu d’action/beat’em all qui ressemble beaucoup à ses concurrents sur 16 bits. Il se distingue visuellement par l’usage de sprites passés par la moulinette “Silicon Graphics�, ce qui leur fait gagner en volume et en étapes d’animation ce qu’ils perdent en définition, car je trouve le rendu pas terrible. Les décors sont également assez vilains, par ailleurs.

En revanche, le gameplay est plutôt sympa. En plus des coups de poing un peu laborieux à sortir, on peut utiliser notre toile pour immobiliser les ennemis, et surtout pour se déplacer, et de tous les jeux Spider-Man sur MD, celui-ci est peut-être le plus agréable de ce point de vue. Le jet de toile et les déplacements sont fluides et aisés, et même marcher sur les murs et au plafond est facile. Cela rend le jeu assez agréable globalement, mais avec malheureusement des points durs, comme ce passage où il faut passer entre des transformateurs, et il est quasiment impossible de s’en dépêtrer si on se rate, entraînant une mort certaine. De plus, la quantité de toile est limitée, avec des bonus pour en récupérer de temps en temps, mais on n’a pas intérêt à se rater sous peine d’être coincé.
En bonus, on peut libérer des alliés dans certains niveaux : dans le premier, c’est Daredevil qui fait office de smart bomb un peu nulle. Ça ne change pas la face du jeu.

Spider-Man : Web of Fire est un jeu plutôt sympa, mais avec un gros potentiel de ragequit qui ternit pas mal le tableau.