Kolibri

Rédigé par Shenron

Réalisé par les créateurs d’Ecco, Kolibri est un shoot au scrolling multidirectionnel dans lequel on incarne… un colibri, qui doit apparemment lutter contre un cataclysme écologique tout en affrontant ses ennemis naturels (insectes, autres oiseaux, etc.).

L’introduction est très déstabilisante, puisque qu’un peu à l’instar d’Ecco, il faut déclencher le début de l’aventure par une action bien précise, dans ce cas se nourrir du nectar d’une fleur bien précise. Autant vous dire que j’ai du aller voir une FAQ pour le trouver, et j’imagine le désarroi des joueurs de l’époque ne parvenant pas à lancer le jeu ! Finalement, le jeu est assez classique puisqu’on peut ramasser différents bonus d’armes et des boucliers afin de se débarrasser des ennemis. L’originalité réside donc dans la structure des niveaux, tantôt à scrolling forcé, tantôt plus axés exploration, et évidemment l’environnement du jeu.

En effet, plus bucolique que Kolibri, tu meurs. Les décors forestiers sont impressionnants de finesse, et les couleurs particulièrement harmonieuses. Les musiques sont surprenantes, quasiment de qualité CD, ce qui n’est pas forcément évident sur 32X. On entend le bourdonnement des abeilles et de notre oiseau, qu’on dirige un peu péniblement (il semble être sensible au vent) grâce à la touche C qui permet d’accélérer vivement. Les ennemis sont des abeilles, des oiseaux, des lombrics ou des crapauds (qui nous gobent sans préavis), et le jeu est difficile, puisqu’on peut ouvrir en un seul coup. On recommence alors le stage dans son intégralité (mais ils sont courts, du moins au début). La difficulté est mesurée au tout début du jeu, mais augmente rapidement, à la fois à cause des éléments cités plus haut, mais aussi du nombre assez imposant d’ennemis et la différence d’efficacité des armes, dont les bonus sont de plus trop semblables pour permettre de la choisir facilement.

Kolibri est impressionnant à la fois techniquement et artistiquement, mais son gameplay est un chouia bancal : malgré tout il reste jouable et trop atypique pour passer à côté.

Verdict :

ASSEZ BIEN