Impossible pour moi de vous raconter l’histoire de Chaotix, tant la narration est chaotique. Je vais donc attaquer directement par le gameplay : on dirige dans le jeu Knuckles ou un de ses potes, qui est “enchaîné� à un autre perso par des anneaux magiques : chacun en tient un, et ils permettent de réaliser plusieurs actions : en maintenant B, le second perso reste à sa place, ce qui permet à l’autre de prendre de l’élan pour ensuite entraîner le duo à toute vitesse, chacun entrainant ensuite l’autre par inertie. On peut aussi saisir son coéquipier pour l’envoyer sur les plateformes supérieures, et se balancer afin de progresser de plateforme en plateforme. C’est assez difficile à expliquer, il faut vraiment l’expérimenter pour comprendre, et même comme ça c’est assez laborieux : je n’arrive toujours pas à hisser mon partenaire s’il est debout sur une plateforme en dessous de moi, par exemple.

Comme je le disais en intro, la structure du jeu est assez bizarre, puisqu’après avoir choisi son partenaire dans un UFO Catcher, le stage à parcourir est choisi aléatoirement parmi 6 niveaux, chacun comportant 5 stages. Chaque personnage dispose d’une capacité qui lui est propre, Knuckles pouvant planer et grimper aux murs, Mighty pouvant rebondir sur les murs, etc. Le level design exploite le principe (un peu tordu) du jeu et les capacités des personnages, jouent beaucoup sur la verticalité, tout en étant assez courts. C’est peut-être parce que je ne maîtrise pas le gameplay, mais j’ai trouvé le rythme du jeu assez haché. Je ne peux pas dire que je me suis ennuyée, mais ce n’est pas palpitant non plus, on progresse de façon un peu pataude. Les bonus stages, dans lesquels on entre en trouvant des anneaux cachés ou en ayant ramassé assez d’anneaux à la fin d’un stage, sont également bizarres : les premiers sont une chute libre permettant d’amasser des points, les deuxièmes (pour les émeraudes j’imagine) ressemblent à ceux de Sonic 2 en moins réussis.

Chaotix tire profit des capacités de la 32X en utilisant assez régulièrement des zooms, et possède une atmosphère un peu spéciale : on ne retrouve pas de décor un peu champêtre comme c’est l’usage dans les Sonic, et je trouve que les niveaux manquent de variété. Les musiques sont dans le ton, sans être mémorables.

Je suis un peu embêtée, car après avoir parcouru une dizaine de stages, je ne sais pas quoi penser de Chaotix. Le jeu n’est pas désagréable, mais il n’a pas grand chose de grisant ou de vraiment enthousiasmant. Je vais peut-être mettre ça sur le compte de mon manque de pratique, mais son système de jeu, bien qu’il soit intéressant, est quand même un peu trop tordu pour qu’on y prenne vite du plaisir.