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Super Robot Taisen - La série (Partie IV)
Le dossier fleuve de LVD sur la série Super Robot Taisen se poursuit, avec les épisodes s'échelonnant de 2009 à 2016, sur Wii, DS, 3DS, PSP, PS3 & PS4, ainsi que les épisodes bonus.

Nouvelle mise à jour 7 ans après la dernière, ce qui tombe à point nommé ; en effet, en 2016, la série fête ses 25 ans. C'est également la sortie du dernier épisode PS3 (puisqu'il est multi-plateformes avec la PS4), qui de plus est officiellement disponible en version anglaise ! On avoisine désormais les 70 jeux, hors-série inclus, pour un total de 17 millions d'exemplaires écoulés. C'était donc l'occasion idéale de poursuivre ce dossier. Banpresto (passé depuis sous l'égide Bandai-Namco) ne semble pas vouloir s'arrêter même si, nous allons le voir, il y a une évolution de la saga, pas forcément dans le bon sens...

Super Robot Taisen Neo
Octobre 2009, Nintendo Wii

Unique épisode sorti sur Wii, il ne faudra évidemment pas espérer une utilisation de la manette spécifique, on y joue « normalement ». Plusieurs points sont néanmoins à retenir. D'abord, il est en 3D, ce qui reste une exception dans la série, même en 2016 (si je ne dis pas de bêtise, seul les épisodes Dreamcast, GameCube et le Operation Extend sur PSP utilisent ce type de représentation graphique). Ensuite, le scénario est assez gai et bon enfant, ce qui est en accord avec le cast, car on retrouve des anime qu'on n'aurait jamais pensés voir un jour dans un SRT comme Lamune & 40, Ganbaruger, Gouzaurer, Ryuknight ou carrément Iron Leaguer ! Bref, que des séries comiques du début des années 90 avec des persos en SD ou semi-SD ! Il ne manque plus que Wataru et Granzort...
Niveau gameplay, les unités terrestres peuvent parfois se retrouver bloquées en fonction du terrain, mais les dits obstacles peuvent être détruits avec certaines armes. Par ailleurs, après avoir touché un ennemi, celui-ci peut être éjecté à quelques cases. La taille des robots sur la carte respecte également une certaine échelle (alors qu'ils ont tous la même dimension dans les autres opus), ce qui influe sur les déplacements. Je n'ai rien d'autre à en dire, n'y ayant pas joué, si ce n'est qu'il touche un public vraiment particulier. Vendu à 30 000 copies, c'est un bide... Il s'agit par ailleurs du dernier épisode sur console de salon pour un bout de temps, le suivant ne débarquera en effet que trois ans et demi plus tard (si on excepte les opus OG) ! En effet, la période 2010-2013 va être marquée par une quasi-exclusivité d'opus portables, au grand dam des fans qui voudraient bien en profiter sur grand écran.

Une vue inhabituelle.
Iron Leaguer, des robots SD qui font du base-ball (sic)...
Non, la Wiimote ne servira à rien !
Un graphisme vraiment enfantin.

Super Robot Taisen L
Novembre 2010, Nintendo DS

Ultime épisode DS, il se concentre sur les storyline de Macross F et Reinbarel, mais propose aussi en nouveaux venus Evangelion version films reboot, Iczer 1 et Iczer 3, et Dancougar Nova. Seules 4 licences sur 17 sont des anime antérieurs au milieu des années 90... SRT L ne fait que confirmer une tendance globale (même si elle est encore plus visible dans les épisodes portables), à savoir un rajeunissement drastique du cast.
Le système de jeu reprend dans les grandes lignes celui du K sorti précédemment, à un détail près : les upgrades sont limitées à 5 crans jusqu'à la mission 23, et passent à 10 au-delà, alors qu'en temps normal il n'y a aucune restriction dès le début (encore faut-il posséder suffisamment d'argent pour pouvoir se les payer avant le milieu du jeu...).

Ça reste quand même pas loin du niveau d'une GBA.
Saurez-vous trouver ce qui cloche dans cette image ?

Super Robot Taisen Z 2 – Hakai-Hen
Avril 2011, PSP

De manière un peu surprenante, et aussi pour fêter les 20 ans de la franchise, l'épisode Z (PS2) se voit accordé une suite, qui ne sera d'ailleurs pas la seule. Banpresto marque aussi par ce biais son attachement à la PSP qui devient le temps de quelques années LA console des SRT, comme le fut la PS2 précédemment. Il s'agit même carrément d'un épisode coupé en deux parties ! La suite arrivera un an après...
Le cast est très important puisqu'il reprend l'intégralité de celui du Z, excepté la trilogie Mazinger et Getter Robot (mais la présence de Shin Mazinger et de Shin Getter Robot compensent un peu, seul Grendizer disparaît définitivement [snif]), et rajoute Gundam 00, Die Guard, Code Geass, Guren Lagan et Votoms. Ce dernier me laisse un peu dubitatif. J'adore l'anime Votoms, une des meilleures séries de SF jamais créées, mais elle n'a pas trop sa place dans un SRT... En nouveauté également, nous avons une option qui permet, sous certaines conditions, à une unité de rejouer une fois immédiatement après avoir détruit un ennemi (utilisable une seule fois par tour, ce serait trop facile sinon !). Joli et agréable à jouer, il n'y a rien à redire.

Baston !
BASTON !
Guren Lagan a de nombreux fans, mais l'anime me laisse froid.
Un tir groupé pourrait faire mal ici...

Super Robot Taisen Mobile
Janvier 2012, mobile

Bon, un épisode sur téléphone portable... Techniquement, il fleure bon la Super Famicom. Je n'ai pas essayé, car il faut payer un abonnement mensuel de 525 yens (et je ne suis même pas sûr que de nos jours, le jeu soit encore dispo !).

Soyons honnête, même en 2012 sur téléphone portable, il était possible de faire bien plus beau.

Maso Kishin 2 – Revelation of Evil God
Janvier 2012, PSP

Vu qu'il y a déjà un dossier Masô Kishin sur Grospixels, bien plus détaillé (mais que je vais devoir mettre à jour également), je vous y renvoie. Pour faire simple, alors que clairement personne ne s'y attendait, on a enfin une suite de Masô Kishin, 16 ans après ! Comble de joie, la version collector du jeu contient aussi un remake du premier épisode, ce qui en fait la version ultime.
L'épisode 2 lui, est exactement comme le premier. Mêmes graphismes, mêmes musiques, même nombre de missions, même gameplay (un peu mis à jour tout de même !), même ambiance... Ça sent un peu le réchauffé. On note un système de compétences personnalisées plutôt sympa. Le soft s'enrichit de moult écrans fixes de toute beauté qui nous font complètement rentrer dans l'histoire. Masô Kishin 2 reste un bon jeu, mais n'atteint pas l'aura de perfection du premier épisode en son temps. Le plus gros point noir est sûrement sa facilite déconcertante, qui permet parfois au Psybuster de dégommer des Boss en une seule attaque...

Les robots taille réelle, c'est quand même mieux.
Hormis la réalisation, rien n'a vraiment changé.
Gaen, un personnage très ambigü...
Une mission assez dure, où on ne joue qu'avec des seconds couteaux.

Super Robot Taisen Z 2 – Saisei-Hen
Avril 2012, PSP

Eh bien, la deuxième partie du Z 2 sorti l'année précédente... Mais quantité ne rime pas forcement avec qualité. Figurez-vous que cet opus ne propose pas moins de... 40 licences, sachant que Tetsujin 28 se joint à la fête ! Du jamais vu jusque là. Fatalement, il est IMPOSSIBLE de développer l'histoire de chaque anime (en moyenne, on navigue de 15 à 20 séries dans un épisode standard). Je ne suis pas fan, perso. Même si le système de jeu permet de déployer beaucoup d'unités, ça fait quand même trop. Maintenant, il reste bien sûr dans la lignée du Z 2 Hakai-Hen.

Un monde dévasté.
Je pense que c'est une méchante...

Super Robot Taisen OG 2
Novembre 2012, PS3

On l'aura attendu, le premier épisode PS3 ! La console est sortie depuis plus de 5 ans déjà ! Mais ce sera l'occasion pour moi de pouvoir changer de machine. Bon, le titre va un peu compliquer les choses. Il va désormais falloir faire comme si les deux premiers OG de la GBA n'existaient plus, et que seul comptent leurs remakes PS2 dans OGs, puisque ce dernier regroupait les deux jeux en un seul. Donc, bien qu'étant scénaristiquement le troisième volet, il faudra l'appeler 2, vous suivez ? [NDMTF : c'est un peu comme les mousquetaires, c'est ça ?]

L'histoire reprend des éléments de SRT EX, SRT 4/F et Alpha 2. Quand on a débuté la saga sur Super Famicom, ce n'est que du bonheur, vraiment, d'autant plus que tout le premier tiers du jeu se déroule sur La.Giars, le monde de Masô Kishin. Le jeu proposant un nombre conséquent de stages, on en a pour son argent. Le gameplay est encore plus élaboré que son prédécesseur, et les possibilités de jeu sont assez folles. En nouveauté, on trouve le « Maximum Break » qui est une sorte de grosse attaque bien méchante avec 4 robots en simultané, et un système nommé « Abilty », qui permet de pousser encore plus loin la customisation des robots ou des pilotes.
Le jeu est évidemment plus beau que tous ceux vus jusqu'alors, même si bon, pour de la PS3, on pouvait espérer mieux. Un incontournable quoi qu'il en soit, un des meilleurs opus de la série, et qu'on regrette bien ne pas avoir vu exporté. Un seul défaut vient un peu ternir le tableau... mais il sera corrigé plus tard, nous y reviendrons.

Ça va bourriner...
Vraiment joli !
Les cartes ne sont pas toujours top, mais sont au moins lisibles.
Un des derniers boss du jeu.

Super Robot Taisen UX
Mars 2013, Nintendo 3DS

SRT débarque sur 3DS ! Bon, l'usage de la 3D ne sert strictement à rien, est-il utile de le préciser ? En revanche, tous les personnages sont doublés, ce qui n'était pas possible auparavant sur DS. Graphiquement aussi, on fait un gros bond en avant !
Il y a pas mal de nouveaux venus : Demonbaine, Fafner, Lean no Tsubasa (qui est plus ou moins un spin-off de Dunbine), Mazinkaizer SKL, Heroman et, beaucoup plus surprenant, Virtual On (déjà vu dans la série Alpha) et SD Gundam ! Encore un cast pour les jeunes, avec presque que des trucs récents. Ce UX reprend le « Partner Battle System » des K et L, mais il n'y a sinon pas grand chose de vraiment propre à cet opus.

Je vois mal ce que pourrait apporter la 3D ici...
Mazinkaizer SKL, le roi des bourrins.
À deux, c'est toujours mieux.
Niveau lisibilité, on ne fera jamais mieux que ces cartes.

Super Robot Taisen Operation Extend
Juillet 2013, PSP

Dernier épisode PSP, c'est un volet véritablement foutage de gueule. La raison ? Disponible uniquement par téléchargement, il est découpé en 8 chapitres sortant de manière hebdomadaire, QU'IL FALLAIT TOUS PAYER LES UNS APRÈS LES AUTRES ! Ok, un chapitre valait moins cher qu'un jeu standard (encore heureux !), mais tout de même ! On disposait également d'options de jeu payantes elles aussi...

Le soft propose pas moins de 41 séries, soit encore plus que le Z 2 Saisei-Hen, dont trois nouveaux : Zoids, Patlabor et Keroro Gunso (hein ?). On a même droit au Psybuster... (ce qui fait donc monter le nombre à 42), moyennant monnaie... Allez donc ! Mais attention, cette fois-ci, on n'a droit qu'à un nombre très limité d'unités par anime, juste les persos vraiment principaux. De toutes façons, il n'y a pas d'histoire, on se contente d'enchaîner les missions.
Rarissime opus en 3D, ce Operation Extend reprend divers éléments de gameplay du NEO, on peut aussi récupérer des objets en détruisant des ennemis. N'y ayant jamais joué, je ne pourrais guère vous en dire plus, de toutes façons le jeu a été retiré des serveurs fin 2015. Quant à ceux qui l'ont téléchargé à l'époque, ils ont intérêt à ce que leur PSP ne rende pas l'âme trop tôt... Le concept même me révulse, mais hélas Banpresto ne va pas abandonner l'idée du tout dématérialisé, même si cet épisode est clairement le plus abusé de tous.

'y a du peuple ...
L-Gaim, qu'on retrouve trop rarement dans la série.
Lui, vous ne l'aurez pas gratuitement...
Je suis franchement dubitatif sur la présence de Patlabor...

Masô Kishin 3 – Pride of Justice
Août 2013, PS3 et PS Vita

Masô Kishin 2 laissait clairement espérer une suite, la voilà ! Il s'agit du premier SRT à sortir simultanément sur deux plate-formes différentes, on peut d'ailleurs transférer ses sauvegardes entre la PS3 et la PS Vita. S'il est toujours loin d'égaler le premier épisode, il surpasse néanmoins le second, mais pas sur tous les points. En fait, les défauts majeurs de l'épisode 2 ont été corrigés, mais en contre-partie d'autres aspects du jeu viennent un peu ternir le tableau.

Premièrement, l'histoire fait vraiment du surplace. La plupart des questions abordées dans le 2 ne sont toujours pas résolues. Cela étant, on s'attarde pas mal sur l'histoire de certains personnages. On découvre aussi avec effarement deux maids ! Elles ont drôlement leur place dans un tel univers tiens. Marketing impitoyable... Ensuite, un honteux bug sonore était présent à la sortie du jeu, il sera heureusement corrigé par un patch peu après, mais c'est la première fois que je voyais une chose pareille dans un SRT, on a quand même l'impression d'un jeu sorti à la va-vite.
Néanmoins, par chance, le niveau de difficulté a été grandement relevé. Trop pour beaucoup de joueurs. Les retours en magasin ont été légion, et le jeu a perdu 30% de sa valeur quelques jours à peine après sa sortie... On dispose désormais d'un véritable challenge, qui nous rappelle les moments ardus passes sur les épisodes SFC ou Saturn. Pour un vieux briscard comme moi, c'est que du bonheur. Chaque action va devoir être mûrement réfléchie.

Les cartes sont souvent magnifiques.
Fang est à l'honneur dans cet épisode.

Autre bon point, les attaques qui disposent de deux niveaux de puissance peuvent être utilisées, au choix, au niveau 1 ou 2 (dans Masô Kishin 2, une fois upgradée puissance 2, une arme ne pouvait plus être utilisée puissance 1). Ce choix n'est pas uniquement d'ordre esthétique, car les points d'énergie ou de plana nécessaires ne sont pas forcement identiques. Par ailleurs, le système de compétences du 2 a été bien modifié, et est désormais beaucoup plus souple et agréable à utiliser. Précisons que chaque perso dispose d'une compétence cachée, qui se révèle parfois très utile.
Autre chose : on peut ENFIN s'équiper avec divers objets, comme le proposent tous les SRT depuis... ben... 15 ans en fait... Pas trop tôt ! Nous allons terminer en réabordant le problème des DLC. Masô Kishin 3 propose une vingtaine de missions optionnelles payantes. Si on veut toutes les acheter, ça nous reviendra quand même aux 2/3 du prix du soft... C'est plus ou moins du vol. Par chance, tout est optionnel et n'a aucune incidence sur le jeu.
Bref, d'un pur point de vue gameplay, c'est clairement le meilleur, mais niveau histoire, il est en retrait par rapport aux deux précédents. Les missions en DLC restent un peu en travers de la gorge aussi.

Avec une tête pareille, c'est sûr, c'est un méchant.
Beaucoup d'ennemis puissants.

Super Robot Taisen Z 3 – Jigoku-Hen
Avril 2014, PS3 et PS Vita

Encore un épisode qui sort conjointement sur PS3 et PS Vita. Seuls deux nouveaux : Gundam Unicorn et Aquarion Evol. Le Tag Battle System et le Maximum Break reprennent les systèmes semblables vus dans SRT OG, à quelques détails près.
Ce n'est pas un élément de gameplay à proprement parler, mais cet épisode propose une option « Edit BGM ». En fait, on peut importer ses musiques préférées (au format .mp3) pour les associer aux thèmes des robots ! Vous avez toujours rêvé d'entendre les vrais morceaux d'origine chantés ? Vous allez enfin pouvoir vous accorder ce plaisir sans nom. Étrangement, les épisodes ultérieurs ne le permettront plus... Je n'ai pas grand chose d'autre à en dire, on est dans la droite lignée des autres Z. D'ailleurs, comme les deux Z 2, ce volet va être séparé en deux parties.

Prends ça dans la g... !
Gundam Unicorn, un anime que je vous recommande chaudement.
Des cartes claires et précises.
Ça va mitrailler à tout va...

Super Robot Taisen OG - Dark Prison
Avril 2014, PS3

Deuxième épisode disponible uniquement par téléchargement. SRT OG 2 souffrait d'un seul véritable défaut : reprenant l'histoire de SRT EX, il ne permettait néanmoins de jouer que les campagnes de Masaki et Ryune. Or, dans l'épisode original sur SFC, une fois ces deux dernières achevées, on débloquait la campagne de Shu, soit tout de même une vingtaine de missions supplémentaires (et qui niveau storyline apportait beaucoup). Son absence dans OG 2 a déplu à beaucoup de gamers, et Banpresto s'est fait tirer les oreilles. Dans un premier temps, il était prévu de l'adapter sous forme de CD de drama (super...) mais, par chance, l'éditeur en a finalement bien fait un jeu !
Il aura quand même fallu attendre un an et demi pour cela, d'autant plus qu'à l'instar de l'original, il n'est pas très long. Bon, tant sur la forme que sur le fond, c'est exactement comme OG 2, dont il approfondit l'histoire (et permet d'établir une petite passerelle avec le futur OG 3).

Tu nous avais manqué !
Sarphine, toujours « limite »...

Masô Kishin F – Coffin of the End
Août 2014, PS3

Plutôt que de lui donner le chiffre « 4 », Banpresto a préféré opter pour la lettre « F », comme « Final ». Exactement un an après le troisième épisode, la saga Masô Kishin trouve ici sa conclusion.
Première surprise, les héros habituels sont absents au début du jeu, ils ne débarqueront que vers le milieu de celui-ci (je ne spoilerai pas, mais on peut dire que La.Giars va TRÈS MAL). On va donc devoir se taper des nouveaux persos qui ont le tort non seulement de débarquer trop tard dans la série, mais aussi de ne pas être des plus réussis... Parmi eux on trouvera Sakito Azaki, le pilote du Rayblade. C'est une récupération de Winky Soft (auteur des Masô Kishin), car il existe bel et bien un jeu nomme Rayblade, sorti sur Playstation en 1999, et qui est un gros plagiat de Masô Kishin...

Sakito et le Rayblade.
Si vous regardez bien, vous verrez que la ville est dans un sale état.

Les auteurs ont écouté les critiques quant à la difficulté du troisième opus et, hélas, si le jeu n'est pas aussi simple que le second, on revient au niveau standard des SRT des deux dernières années, c'est-à-dire qu'il ne vous donnera que peu de fil à retordre.
Il n'y a pas de nouveauté marquante à noter dans la jouabilité. Notons juste que cet épisode n'est pas multi-scenarios comme les autres, ce qui réduit sa durée de vie, déjà tout juste correcte... Sachant que le scénario se conclut en laissant encore des questions en suspens, on est fatalement déçu. À priori, on n'aurait jamais dû revoir les Masô Kishin dans un futur OG, or une trouvaille assez intelligente permettra de résoudre partiellement ce problème. Pour terminer, j'ajouterai que l'édition collector était accompagnée de 3 CD de musiques, reprenant l'intégralité des bandes sonores de la série. Vu leur qualité, on aurait tort de s'en priver.

Un épisode aussi très « nichons ».
Une séparation définitive ? Peut-être pas...

Super Robot Taisen Z 3 – Tengoku-Hen
Avril 2015, PS3 et PS Vita

Apres le dernier Masô Kishin, voici l'ultime Z. Les nouveaux sont Gunbuster 2, Full Metal Panic (version roman) et Gargantia, ce qui porte le nombre de licences à 44, n'en jetez plus... Il s'agit donc de l'épisode final, si vous avez aimé les précédents vous aimerez fatalement celui-ci également.

Ça commence à devenir dur de s'y retrouver.
Gundam Seed Destiny, que je ne vous conseille pas lui...
Sur la lune.
Fin Fannel !

Super Robot Taisen Z 3 – Rengoku-Hen
Avril 2015, PS3 et PS Vita

Pas tout à fait le dernier non. Il y eut aussi un DLC de quelques missions, sorti le même jour que Tengoku-Hen, et censé se dérouler entre les deux parties du Z 3.

Setsuko, l'heroine du premier Z.
Ça n'a pas l'air d'aller...

Super Robot Taisen BX
Août 2015, Nintendo 3DS

Quatre petits nouveaux pour ce nouvel épisode 3DS : Gorg, Galient, Gundam Age et Macross 30 (qui n'est pas un dessin animé mais un jeu vidéo). Pas grand chose à dire, à part le « Butai Point », un objectif facultatif dans chaque mission qui vous permettra d'engranger argent et objets supplémentaires si vous le menez à bien. Ce BX est excellemment réalisé, et est sans doute le plus bel épisode sur console portable à ce jour.

Encore du Gundam Unicorn.
Franchement, c'est sublime, rien à voir avec les épisodes DS !
À deux c'est bien, mais à trois c'est mieux.
Mazinkaizer SKL, et ses pilotes psychopathes.

Super Robot Taisen OG – Moon Dwellers
Juin 2016, PS3 et PS4

Dernier SRT en date à l'heure ou j'écris ces lignes, il va y avoir beaucoup à en dire. Tellement que je ne sais pas par où commencer...

Bon, tout d'abord, il signe la fin de l'ère PS3 puisqu'il sort conjointement sur PS3 et PS4, ce qui en fait donc aussi le premier volet sur cette dernière machine. Honnêtement, à l'écran, on ne voit pas trop la différence entre les deux versions. Graphiquement superbe, avec des plans très dynamiques lors des attaques, OG MD (qui est théoriquement « OG 4 », il est d'ailleurs appelé ainsi dans l'introduction du jeu !) en fait un peu trop. Je m'explique : il y a 2-3 missions qui se déroulent dans un immense ensemble urbain, de nuit, avec des ennemis de même couleur que le décor. La lisibilité de ces stages est presque nulle ! Et je parle en jouant sur grand écran et en zoomant ! Ces stages sont un véritable calvaire. Que Banpresto veuille nous montrer qu'ils savent faire de jolies cartes, oui... Mais si c'est pour rendre le jeu injouable, ce n'est pas la peine !
Autre souci : le jeu est un peu court. 47 missions, comparé aux OG et OG 2, ça fait relativement peu. De plus, le Psybuster ne débarque que 10 missions avant la fin (et on nous explique alors que le temps ne s'écoule pas de la même façon sur La.Giars et la Terre, donc exit les ennuis de chronologie de Masô Kishin !). Enfin, on est là aussi dans une optique de « toujours plus », et vouloir sans arrêt réutiliser les mêmes persos depuis le premier épisode, qui sont fatalement de plus en plus nombreux au fil des opus, y compris ceux qui n'ont aucune véritable raison valable d'être encore là, cela fait qu'on se retrouve avec des pages et des pages de menus, sachant qu'on ne pourra jamais déployer la majorité des unités disponibles. C'est sans compter la présence de persos un peu « mais qu'est-ce que je fous là ? » comme Haken et Aschen debarqués des Mugen no Frontier. Fan service, je sais bien (et honnêtement, la présence du Psybuster ici y correspond), mais il va bien falloir comprendre qu'au bout d'un moment, trop c'est trop. De plus, le scénario est moins intéressant que dans les volets précédents.

Si Zeora reste un bon perso, Alado est plutôt raté cette fois.
Non, pitié, pas ces horribles cartes urbaines !

Le jeu propose un « Beginner's Mode », que n'utilisera certainement que très peu de monde. Le jeu est normal/facile si on se contente de vouloir terminer les missions, mais parfois franchement dur si on vise à l'obtention des SR Points (objectifs facultatifs). Pas de réelle nouveauté de gameplay, on garde celui de OG 2 qui était déjà quasi-parfait.
Mais ce qui est une véritable nouveauté, c'est que le jeu sort quasi-simultanément hors du Japon ! Enfin, juste sur PS4 hélas, on se demande bien pourquoi... De plus, il sort en version Asia intégralement traduite en anglais et en chinois ! Vous allez me dire que les deux épisodes OG de la GBA avaient été traduits eux aussi. Certes, mais des années (trop tard) après leur sortie nippone, et par un éditeur tiers (Atlus). Cette fois, c'est Banpresto en personne qui s'en occupe. Les fans non-japonophones ont ENFIN la possibilité de s'essayer à la saga dans de bonnes conditions, 25 ans après la sortie du premier épisode. Il est dommage toutefois de ne pas avoir fait un tel choix dès OG 2, qui de plus lui était supérieur. Comment pourrais-je ne pas vous le conseiller ? D'autant plus qu'une mission se déroule sur les Champs-Élysées !

« Allons, enfants de la patrie... »
Toya est un perso qu'il vaut mieux upgrader assez tôt.
Les héros de SRT GC intègrent l'univers OG.
En anglais ! On n'a clairement pas l'habitude, pourtant c'est vrai !

Super Robot Taisen V
2017, PS4 et PS Vita

Ce sera le prochain à sortir, mais il faut en parler aussi. Comme OG MD, SRT V (« V » pour « Voyage ») est prévu en version Asia ! Épisode classique avec des anime, comment diable Banpresto s'y est-il pris pour résoudre le problème des licences ? J'espère bien en avoir la réponse un jour. Mais cela veut donc dire que désormais, n'importe quel SRT est susceptible de sortir hors du Japon... à condition, je suppose, que les ventes suivent, bien évidemment. Il y a tellement de textes que le travail de traduction à fournir est absolument énorme.
SRT V ne proposera pas que des séries de robots puisque pour la première fois on aura aussi droit à... Space Battleship Yamato ! À ce rythme-là, le jour où on verra débarquer le Galaxy Express ou l'Arcadia n'est peut-être plus très loin...

Toujours plus beau.
Le Yamato !