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Prince of Persia : le hack PC
Cet article passe en revue les épisodes de Prince of Persia sortis sur consoles 8 et 16-bits, et quelques versions micro alternatives.

Allez, même si ce dossier est dédié aux versions consoles, je ne pouvais m'empêcher de caser un peu de propagande PC ! Nous justifierons cette incursion impromptue par la couverture exhaustive des versions modifiées de l'originale, une caractéristique partagée par les versions consoles. Et sur ce point, 4D PoP partage cette spécificité (comment ça, c'est tiré par les cheveux ?)

4D Prince of Persia / PC
Année : 1991
Développeur : Terebilov K.A.
Éditeur : Hack
Support : Disquettes

L'illustre inconnu de ce hack se crédite au démarrage du jeu... mais n'a pas osé toucher à l'écran titre.

En bonus stage, voici pour les heureux possesseurs de PC un hack tout droit venu des terres glacées de Russie. D'un auteur totalement inconnu, Terebilov K.A., 4D PoP est une version pirate de la version PC, dont la principale caractéristique est la DIFFICULTÉ. Et encore, le mot est faible.

Un démarrage fort différent... pour une progression dans la continuité des derniers niveaux du jeu original !

Connu sur la plupart des sites d'abandonwares (ces jeux DOS tellement vieux qu'ils sont plus ou moins tombés dans le domaine public) comme le challenge rêvé pour les joueurs blasés de PoP, 4D PoP place la barre extrêmement haut, et ce dès le début du jeu. Un phénomène qui ne s'arrangera pas par la suite.

Deuxième niveau, et on attaque d'entrée.
Faut pas rester là, monsieur, c'est dangereux !

On s'attend à des parcours totalement tordus, et effectivement, il y en a. Mais on y trouvera aussi des gardes particulièrement agressifs (certains ont le teint particulier, méfiez-vous d'eux), des pointes hérissées et des dents à profusion, des allers-retours avec des grilles au timing serré, des squelettes en pagailles... et des délires de fioles. Certains passages sont volontairement inaccessibles, histoire d'ajouter encore plus de confusion à l'affaire.

Des potions aux couleurs louches, un garde au teint bizarre... et un squelette gardant jalousement la cave à vin !

S'il s'agit d'une bonne surprise, on peut néanmoins regretter le profond manque d'équilibre qui règne dans ce hack, la difficulté étant, je le répète, à la limite du supportable. Et puis surtout, la version russe ne propose que 6 nouveaux niveaux ; à partir du 7ème, l'on retrouve ceux de Jordan Mechner. Dernier écueil, les versions que j'ai pu trouver réclamaient un changement de disquette passé le niveau 10, ce qui rend le jeu infinissable.

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