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Gunlord
Année : 2012
Système : Dreamcast, Neo Geo
Développeur : NG:DEV.TEAM
Éditeur : NG:DEV.TEAM
Genre : Action / Plate-forme / Shooter

Panorama des niveaux

Stage 1 : The mountains

Le niveau vitrine de Gunlord, avec sa carte très étendue qui correspond parfaitement au concept initial. Il prend place dans un décor naturel où les chutes d'eau et les arbres cohabitent avec des statues à la Shadow of the Beast. Prévoyez de longues minutes d'exploration pour récupérer les vies supplémentaires parfois délicates à atteindre. Au milieu du niveau, un orage éclate, et l'ambiance change complètement : l'obscurité s'installe, la musique se fait plus sombre, le tonnerre se déchaîne et la pluie claque sur le sol.
Après avoir longuement visité le sous-sol, vous arrivez au boss le plus impressionnant du jeu : un énorme corps à plat-ventre protégé par une armure. Ce gigantesque adversaire est lourdement armé, mais avec un bon rythme, vous le détruirez assez facilement. Vous embarquez ensuite dans votre vaisseau.

Stage 2 : Air Stride

Une partie de shoot'em up très courte, facile et, pour tout dire, incongrue. Si le but était de varier le gameplay, il aurait peut-être mieux valu repousser ce stage plus loin dans l'aventure. Un niveau au décor montagneux où votre vaisseau évitera les boulettes roses en passant sous une citadelle volante avant de combattre la seule bonne chose de cette séquence : un superbe boss dragon qui est la meilleure réalisation graphique du jeu. En moins de deux minutes, vous viendrez à bout du niveau et de son boss.

Stage 3 : Dreamy Ruins

L'autre gros niveau du jeu. Il se déroule majoritairement en extérieur et rappelle ainsi le premier stage dans une coloration mauve. Très vastes, ces ruines recèlent quelques vies faciles à obtenir. Si vous voulez vous faire un stock de vies, c'est bien ici qu'il faut explorer. Ce niveau a la particularité de proposer deux boss, le premier posant des problèmes si vous n'êtes pas concentré ; il se place sous le héros et vous oblige à vous déplacer dangereusement sur des plates-formes surplombant une eau empoisonnée.
Vous rencontrez ensuite un second boss dragon contre lequel il faut profiter des « safe points » pour ne pas perdre de vie. La taille plus réduite de ce boss n'en fait pas un adversaire moins coriace. Une fois celui-ci battu, le stage n'est pas encore terminé puisque vous devrez encore vous faufiler sous des blocs aux pics acérés. La fin du niveau se situe au bout d'une longue descente.

Stage 4 : Techno Dungeon

Vous atterrissez dans une impasse où vous vous frayez un chemin en détruisant des blocs. L'ambiance prend des airs de film d'horreur : décor bio-mécanique, grandes éprouvettes brisées, etc. Des rayons verticaux s'allumant par intermittence vous forcent à progresser lentement jusqu'à l'ascenseur qui vous mène à un boss quelconque. À l'issue du combat, l'ascenseur fait une chute vertigineuse vers ce qui est déjà la fin du niveau.

Stage 5 : Deadly sewers

La descente se poursuit dans un passage étroit bordé de pics. Les égouts abritent aussi des abominations cracheuses d'insectes volants qui compliquent l'arrivée vers le boss le plus coriace du jeu. Occupant presque tout l'écran (à l'image des gardiens de Cyber-Lip), cette grosse chose monstrueuse se combat en deux temps : une phase d'évitement où l'on se protège avec son snakebeam et une phase de destruction sur un safe point pas si safe que cela.

Stage 6 : Acid Pipe

Un scrolling automatique vous entraîne dans une phase de plates-formes assez délicate, compte tenu de la rigidité relative du personnage. Mieux vaut éviter l'acide qui coule des tuyaux si vous ne voulez pas perdre trop de vies dans ce niveau assez corsé. Hélas, aucun boss ne vous attend au bout du chemin.

Stage 7 : Waste Grounds

On retrouve enfin la richesse des grands niveaux du début. Dans une ville en ruines encore rougeoyante des combats passés, vous profitez de l'architecture complexe pour vous remettre à l'exploration. Un stage intense et relativement long qui vous fait affronter de nombreux robots et marcher sur des tapis roulants placés aux pires endroits. La musique parfaitement adaptée à l'atmosphère apocalyptique se coupe après le double boss générique, et l'on n'entend plus alors que le vent et le vide qui appesantissent l'ambiance juste avant la sortie.

Stage 8 : Factory Five

Un niveau à l'aspect industriel que renforcent encore des bruits d'outils électriques. Vous évoluez dans une sorte de haut fourneau en évitant la brûlure des flammes, l'écrasement des compresseurs géants et l'explosion des bombes à retardement. Mieux vaut ne pas s'attarder dans cet endroit de malheur où l'exploration est plutôt déconseillée. Même si on sort de ce stage à bout de souffle, on déplore l'absence d'un boss.

Stage 9 : Electric Climb

Vous touchez au but. La musique techno vous accompagne dans votre grimpette contrariée par de nombreux hélicoptères. Le décor est à nouveau industriel, à dominante rouge sur fond violet. Après avoir esquivé la morsure de quelques pinces géantes, vous vous accrochez aux parois (à la manière des héros de Contra 3) pour monter jusqu'à l'antre du Master.

Stage 10 : Final Fight

Un titre explicite pour ce qui est effectivement le combat final. À l'intérieur d'une cathédrale, vous éliminez d'abord des mini-boss avant de rencontrer le Master : un visage diabolique et des mains baladeuses. Malgré le peu d'espace pour vous faufiler entre les tirs, vous réussirez à vaincre votre adversaire après plusieurs essais.

Bravo, vous avez rempli votre mission ! Votre épouse vous attend-elle au bout du chemin ? À vous de le découvrir dans la petite séquence qui précède le générique. La NG:Dev.Team profite de l'accalmie pour faire les remerciements d'usage : Manfred Trenz, Factor 5, SNK Playmore mais aussi « all the Neo Geo fans » reçoivent une reconnaissance méritée.

« Thank you for playing » et « Game over » ! Bon allez, encore une dernière touche rétro pour la route. Votre partie terminée, vous obtenez un code correspondant à votre score. Introduisez-le sur le site internet prévu à cet effet et admirez votre position dans le classement en ligne. Peut-être y trouverez-vous encore le nom de celui qui a eu le plaisir d'écrire le présent article...

Thank you for reading ! Game over !

spacecowboy
(18 février 2013)
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(45 réactions)