J'ai une petite heure de jeu au compteur de Panzer Draggon RPG (qui comme je le disais finalement dans la section tehnique du forum marche très bien dans sa version PAL sur une Saturn JAP avec un code Action Replay) et je suis assez émerveillé.

Emerveillé par les choix graphiques, par la musique et par la fluidité de l'animation. Emerveillé par le système de combat. Emerveillé tout bêtement de voir mon joli dragon voler au milieu de jolies (mais hostiles) bêbêtes.

Tout ça à tel point que j'en délaisse FFXII et Zelda TP !

T'es chiant, Dinomasque: tu m'as piqué la place!

Alors, dans la série "je découvre la Saturn", je demande... Panzer Dragoon !
Maintenant je pense y avoir suffisamment joué pour donner un avis détaillé sur la série. C'est parti!
Surtout, accrochez-vous bien, car c'est sans doute le plus gros pavé que j'aie jamais écrit sur ce forum! Je vous conseille de boire un bon verre de gnole avant de vous y mettre!

Commençons par le commencement: Panzer Dragoon . Alors effectivement, ce n'est pas le meilleur épisode de la série, ni même le plus agréable à jouer et à recommencer. En revanche, il pose à lui seul les bases d'un univers fascinant qui ne fera que se développer par la suite. L'esthétisme des décors est absolument remarquable, à tel point qu'on a l'impression de se balader dans de véritables artworks. Le design des ennemis et des vaisseaux, n'en parlons pas: ce qui s'est fait de mieux en jeu vidéo. Ce jeu en impose tellement de ce côté-là que les défauts techniques liés au début de carrière de la machine ne viennent pas noircir ce beau tableau, cet univers graphique à mi-chemin entre Moebius et Dune, à la fois médiéval et futuriste. C'est sûr, il faut aimer ce genre d'univers désertique, onirique et apocalyptique, mais quand on aime, on aime réellement et ça reste indélébile!

Il faut également reconnaître que ce jeu est très épique: c'est une qualité qu'on ne peut pas lui retirer. La gestion de l'angle de la caméra y est pour beaucoup puisque ça nous amène à combattre des ennemis nous attaquant... de tous les côtés! Pas un instant de répit, les ennemis sont agressifs et deviennent de plus en plus dangereux au fur et à mesure qu'on avance. La difficulté devient soutenue à partir du niveau 4 (la grotte). Je suis presque tenté de dire que c'est ce niveau qui me pose le plus de problème tant les assauts ennemis sont intenses et nombreux, avec en plus un boss pas évident à battre. En même temps, c'est ce même aspect épique qui pose problème car ça manque un peu de phases de répit plus contemplatives, un "défaut" qui sera corrigé dans le Zwei. A force, on finit par s'essouffler un peu et arrivé au sixième niveau, j'ai toujours tendance à agir à l'instinct dans des vagues d'assaut un peu "fouillis". Ca manque un peu de répit, tout ça. De plus, la rigidité du système de caméra pose un peu problème car on ne peut pas faire un tour complet en appuyant simplement sur la croix: le champ de vision finit par se bloquer et on est obligé d'utiliser la gâchette pour changer d'angle, nous faisant perdre de précieuses secondes (propices aux attaques ennemies).

Ce que je lui reproche aussi, c'est un certain manque de cohérence et d'équilibre entre les musiques. Les musiques de l'écran-titre, de l'intro et surtout du premier niveau (qui m'a pas mal fait penser à une musique de Skies of Arcadia ) sont absolument mythiques. Après, on change totalement de contexte avec des musiques d'ambiance se ressemblant un peu trop les unes par rapport aux autres, et des thèmes de boss pas franchement mémorables (voire un peu pénibles pour certains). Il y a donc un certain déséquilibre entre le début et le reste. Néanmoins, les musiques suivantes introduisent un style très intéressant qui sera repris et amélioré dans les épisodes suivants, en lui apportant cette cohérence et cet équilibre qui lui manquait.

Tous ces petits défauts nuisent donc en partie au plaisir de rejouabilité. On pourrait croire que ça fait beaucoup, mais ce serait sans compter ces richesses graphiques et épiques que j'ai décrites plus haut, et SURTOUT une introduction sensationnelle! Les intros du Zwei et du Saga étaient pourtant de très haute volée, mais elles n'arrivent même pas à la cheville de cette toute première intro. Rhaaa, cette musique envoûtante qui gagne soudainement en intensité, le passage du vaisseau de combat dans le ciel, la chasse au gibier et la poursuite qui s'ensuit, en parfaite harmonie avec cette musique qui explose d'intensité, la visite de la grotte avec ses ruines high-tech provenant d'un autre temps, l'irruption du dragon noir et du dragon bleu, la poursuite, la mort du maître du dragon bleu, son message au héros sous forme de flash temporel, la passation de pouvoir, le cri de détresse du dragon bleu à la mort de son maître, pour terminer enfin par un envol majestueux avec le héros à bord, voyant s'éloigner ses compagnons restés au sol et s'ouvrir à lui un paysage majestueux et un horizon lointain! Roaaar! Vraiment, je crois que c'est la plus belle introduction que j'ai jamais vue dans un jeu vidéo, et rien que pour cette raison, ce jeu est mythique et incontournable!



Maintenant, passons à Panzer Dragoon Zwei. Eh oui, vous n'avez lu que le tiers de mon post: courage! Rebuvez un bon verre de gnole!



Alors, au début, c'est un peu bizarre. J'avoue que le premier niveau ne m'avait pas vraiment emballé, surtout comparé à celui du premier épisode avec sa musique inoubliable. On se retrouve dans un village en ruine, pas nécessairement beau, où tout est lent, les ennemis très peu nombreux n'attaquent pas, et le dragon ne vole pas encore. Je n'y retrouvais pas la même force épique que dans le précédent.

A partir du second niveau, ça devient nettement mieux, même si on est toujours surpris par une certaine lenteur du dragon, toujours au sol. Mais déjà la musique commence à faire son effet et les décors rocheux sont réussis. C'est alors qu'un frisson m'est parcouru au moment où le dragon s'élance dans le vide, instant magique renforcé par une musique qui suit admirablement le rythme en gagnant en intensité puis en s'interrompant brusquement, ne nous laissant plus entendre que les battements d'ailes majestueux du dragon: moment absolument magique je vous dis! C'est alors qu'on a le "choix" entre continuer à voler ou continuer au sol: c'est le premier embranchement. J'avais donc commencé par la voie des airs et j'ai enfin retrouvé le plaisir que j'avais ressenti dans le premier. Le deuxième chemin a suivi au cours d'une autre partie.

Après, le jeu n'a fait que m'émerveiller par la suite. Le décor de la forêt très réussi, nous donnant encore le choix entre deux embranchements possibles. Les ennemis y sont impressionnants, que ce soient les vers géants ou les deux gros vaisseaux ennemis. On a aussi droit à un boss très bien animé et magnifiquement modélisé. Quant au niveau suivant, la caverne, c'est... ah, il n'y a pas de mot pour qualifier pareille beauté! La musique est magique, et l'eau est plus belle que jamais: je suis vraiment surpris par cette eau, avec ses ondulations! Ca m'a un peu rappelé la caverne du premier épisode, mais en beaucoup, beaucoup mieux: c'est le jour et la nuit! A un moment donné, je me retouve dans une salle avec des espèces de créatures accrochées au plafond qui descendent petit à petit. Pas dangereuses pour un sou, mais très impressionnantes. Et des embranchements, il y en a dans ce niveau: j'ai mis du temps à toutes les trouver! Ensuite, j'ai été particulièrement impressionné par le boss aquatique qui bénéficie d'une mise en scène incroyable. J'ai été saisi par le moment où le boss nous poursuit en détruisant le pont, puis passe en dessous de nous en entraînant un phénomène d'ondulation au même pont: ça c'est un boss mémorable!

Ensuite, on se retrouve dans un décor bien plus calme, et surtout d'une mélancolie saisissante (la musique y est pour beaucoup). C'est le décor le plus apocalyptique du jeu, et les flocons rajoutent une touche de tristesse. Mais en même temps, c'est un niveau relativement pasible qui tranche avec l'action plus mouvementée du précédent. C'est ça qui manquait un peu au premier épisode: des passages plus calmes et surtout contemplatifs pour se remettre un peu de l'action. C'est un instant salutaire pour la suite riche en action, dans le vaisseau ennemi: le Shelcoof. Au début, on se croirait presque dans Star Wars et sa fameuse scène de bataille spatiale dans des tunnels. C'est un niveau assez intense, bien que pas très difficile.

J'en viens maintenant à la confrontation finale, après destruction du cocon. Le combat final est absolument... inoubliable, avec un boss qui compte désormais parmi mes préférés tous jeux vidéos confondus! Je l'ai refait je ne sais combien de fois, juste pour le plaisir! Pourtant, le boss n'est pas nécessairement impressionnant (bien que magnifique sur un plan esthétique, un croisement entre papillon et dragon) et le combat ne regorge pas d'effets pyrotechniques à gogo, mais... c'est l'ambiance qui est incomparable. La mise en scène est absolument énorme, et le combat doit énormément à cette musique... ah, cette musique inoubliable, il n'y a pas de mot pour la décrire. C'est une musique à la fois tragique et hypnotique, en parfaite harmonie avec l'image et l'action. J'ai particulièrement apprécié la seconde phase du combat qui, bien que le boss y soit encore moins impressionnant, m'a impressionné par sa rapidité et sa relative confusion. Le boss y puise ses dernières forces et nous entraîne dans toutes les directions de l'espace. Il nous balade partout, il monte, il descend, on le suit péniblement: ça part absolument dans tous les sens. A certains moments, il nous attaque, puis il repart à nouveau (on peut appeler ça une fuite). Le boss est diablement efficace dans le genre "finis-le"! C'est un véritable ballet aérien! Un très, très grand moment de jeu vidéo!

La fin en elle-même est à l'image de la série: belle, mystérieuse, répondant à certaines questions, mais nous suscitant de nouvelles interrogations dont certaines seront levées dans le prochain épisode. Les illustrations à la fin sont magnifiques!

Ce jeu a corrigé les défauts du premier, en proposant pour commencer une caméra beaucoup moins rigide, et une attaque spéciale qui se déclenche après remplissage d'une jauge. Mais surtout, le jeu nous introduit ce fameux système de transformation de dragon qui varie selon le nombre d'ennemis qu'on abat et les embranchements qu'on emprunte, embranchements ne proposant pas la même difficulté les uns par rapport aux autres. Les différents dragons sont tous aussi beaux les uns que les autres. Ca génère un facteur de rejouabilité important puisqu'il est nécessaire d'emprunter les "meilleurs" chemins et d'abattre le maximum d'ennemis pour avoir accès à la forme ultime: le dragon bleu du premier opus. Enfin, il ne faut pas oublier la fameuse boîte de Pandore qui nous permet plein de choses, à savoir paramétrer nos parties: modes de difficulté, formes du dragon, choix de l'épisode... C'est un jeu extrêmement agréable, beaucoup plus que le premier. J'y ai très souvent rejoué, pas seulement pour trouver tous les embranchements, mais surtout pour retrouver cette univers fascinant et le plaisir de chevaucher un dragon.

Bref, ce jeu est beaucoup mieux que le premier qui était pourtant mémorable. L'univers a beaucoup gagné en cohérence, avec des graphismes bien plus maîtrisés, des ennemis diablement bien designés et modélisés. Même la musique a atteint une vraie maturité en gagnant une certaine cohérence, chose qui faisait un peu défaut au premier opus pour cause de musiques un peu déséquilibrées entre elles. Cette fois, on a un vrai univers graphique et sonore, et des personnalités bien distinctes commencent à se dégager (villageois du début, le héros Lundi, l'empereur). Ca se voit qu'il a été conçu parallèlement à Panzer Dragoon Saga qui va enfoncer le clou.



Allez, encore un petit effort, vous y êtes presque: vous n'en êtes qu'aux deux-tiers de mon post! Je vous conseille de terminer la bouteille, voire de passer à l'opium!




Abordons maintenant le sujet de ce topic: Panzer Dragoon Saga ! Alors que Panzer Dragoon est devenu une référence du shoot 3D, ils ont pris le risque (incensé?) de tout changer en transformant le jeu en RPG. D'un certain côté, on aurait pu crier à la trahison, mais de l'autre, il faut bien admettre que l'univers de la série est bien trop riche pour rester cloisonné dans le domaine du shoot. D'où l'intérêt de concevoir un véritable jeu d'aventure dans lequel cet univers va véritablement prendre vie et être sublimé.

Après la looongue cinématique d'introduction, le jeu commence. Pour ne rien vous cacher, j'avoue avoir été un peu déçu par le premier environnement: la vallée. Je la trouvais un peu moche et pixélisée, et ce n'est pas cette très belle musique qui m'a rassuré. Mais très vite, mes craintes se sont complètement envolées à partir du désert, avec un véritable fossé graphique à la clé. C'est beaucoup plus beau qu'au début, à tel point que je ne m'explique la relative laideur de la vallée du début. A partir de là, j'ai adoré ce jeu de toutes mes forces. C'est marrant quand même que le Zwei et le Saga nous proposent un premier niveau pas très convaincant avant de nous rassurer définitivement par la suite.

J'en viens maintenant à ce qui fait une des principales forces du jeu: le gameplay. Alors certes, c'est un RPG, mais le jeu ne trahit en aucun cas ses premières origines. On ne m'a pas menti: c'est un véritable mélance entre shoot et RPG! Pourtant, il n'y a pas de phase de shoot proprement dit, mais je vais vous expliquer à quel point ce mariage tient du génie!

Le système de combat est très original et dynamique, un croisement entre tour par tour et temps réel. On retrouve un système de jauge similaire à la jauge d'ATB de certains Final Fantasy , et même si le joueur ne peut attaquer avant que la première ne se remplisse, ça ne l'empêche pas de réagir. Le dragon a à sa disposition un radar sphérique, héritage direct de la série. Bouger la caméra de 90 degrés en 90 degrés (comme dans les volets précédents) revient à tourner autour des ennemis. Le radar est constitué de quatre zones par quart de cercle: une verte où on ne court absolument aucun danger, une neutre incolore où l'ennemi attaque normalement, et une rouge où l'ennemi se montre le plus dangereux. Il faut essayer le plus possible de bouger afin d'éviter la zone rouge.

Les combats nous imposent une véritable approche "shoot". Les ennemis comme le dragon sont en mouvement permanent, il faut bouger pour se mettre dans des zones sûres et éviter certaines attaques, puis leur tirer dessus avec au choix le pistolet du héros (hérité du tir simple de la série) et la décharge du dragon qui verrouille plusieurs cibles à la fois (également un héritage de la série). On retrouve aussi l'attaque spéciale du dragon (le berserk). Et surtout, les combats ne sont pas du tout statiques car ils évoluent un peu comme dans un shoot, avec parfois des ennemis encerclés qui passent subitement derrière nous pour nous prendre en défaut, nous obligeant à bouger très rapidement. Mais le mieux, c'est pour les boss qui nécessitent plus que jamais une approche "shoot". Il faut généralement prendre connaissance de leurs stratégies pour mieux anticiper leurs attaques, et parfois les attaquer d'une certaine façon pour dévoiler un point faible (comme dans un shoot), point faible se trouvant assez souvent dans la zone rouge (comme par hasard ). Et il n'est pas rare de voir des boss changer un peu de stratégie, comme certains vaisseaux ennemis qui concentrent tous leurs canons sur le côté où se trouve le dragon, une zone qui était dans la zone verte auparavant. D'ailleurs, en y repensant, ça me fait énormément penser aux batailles navales de Skies of Arcadia qui, bien qu'ayant mis de côté cet aspect semi-temps réel, ont repris une partie de cette approche qui consiste à donner des ordres pour placer le vaisseau de telle façon, anticiper les "zones rouges" où l'ennemi compte utiliser sa super attaque, et tirer profit des points faibles pour utiliser le canon harpon par exemple. De ce côté-là, Skies of Arcadia doit beaucoup à Panzer Dragoon Saga .

Le meilleur exemple qui me vient en tête est le combat contre un missile (s'apparentant à un vaisseau) lancé en direction d'une ville pour la détruire. C'est un combat limité dans le temps. Au début, il roule sur les rails, puis au bout d'un moment d'un moment, la piste de rails se termine et le missile commence peu à peu à s'élancer vers la ciel, à changer de forme. Tout ça grâce à ce système de combat en semi-temps réel qui nous offre ce dynamisme incroyable. Je regrette que cet aspect semi-temps n'ait pas été plus souvent repris dans les RPG postérieurs à Panzer Dragoon Saga , un RPG qui nous offre un des meilleurs systèmes de combat qui soient!

A côté des combats, on retrouve cette partie exploration chère aux RPG, sauf que là encore Panzer Dragoon Saga tire profit de l'héritage de la série. On dirige le dragon dans un environnement en 3D intégral totalement libre: on n'est plus sur les rails. Mais ça nous empêche pas d'avoir réellement l'impression de jouer à un Panzer Dragoon , puisqu'on y retrouve cette même jouissance de chevaucher un dragon dans des paysages majestueux, magnifiques et apocalyptiques, à mi-chemin entre Dune et Moebius. Le dragon peut même verrouiller des cibles particulières, généralement des sortes de caisses, mais parfois des ennemis ou des animaux, causant certains événements. Les combats sont aléatoires, mais ils sont très espacés et on est prévenu par le changement de couleur du radar. Ils ont tendance à se raréfier considérablement quand on revisite les lieux.

On retrouve donc la partie contemplation du Zwei, et on retrouve toute son essence épique au cours des combats. Parfois, on se met à enchaîner plusieurs combats à la suite, ne manquant pas de surprendre le joueur. Par exemple, on attaque deux petits vaisseaux, puis un croiseur ennemi, et enfin un boss. Ces successions de bataille me rappellent également beaucoup Skies of Arcadia où parfois on enchaînait plusieurs batailles navales à la suite, comme les successions vaisseau amiral-Giga, ou vers la fin du jeu où on enchaîne un vaisseau ennemi, un plus gros, puis une véritable forteresse volante! Là encore Skies of Arcadia doit beaucoup à Panzer Dragoon Saga sur cet aspect épique.

L'histoire en elle-même est très racontée et n'empiète jamais sur le bon déroulement du jeu. Les cinématiques sont longues (plusieurs minutes en moyenne) et assez nombreuses, mais elles sont toujours très bien amenées, tombant toujours à pic après une longue séance d'exploration et de combat. Dans ces moments-là, les décors sont magnifiés et leur esthétisme se dévoile intégralement. Les clins-d'oeil avec les précédents épisodes sont nombreux, en particulier avec le Zwei dont on retrouve parfois certains lieux et musiques. Le scénario est une très belle métaphore des armes de destruction massive, un thème en partie repris dans Skies of Arcadia . Il y a même une mise en abîme du joueur, mais je préfère ne pas en dire plus.

L'histoire se révèle également assez mature par moments, nous montrant que l'univers de Panzer Dragoon est dur voire violent. J'avoue avoir presque éprouvé un sentiment de malaise dans les ruines souterraines d'un laboratoire de génétique témoins de diverses expérimentations. C'est un endroit très glauque et peu rassurant où on trouve encore des mutants issus de quelque expérience génétique. En plus, les couloirs labyrinthiques sont interminables et constituent un véritable cauchemar pour les claustrophobes, surtout au moment où on s'enfonce de plus sous la terre, presque dans le noir total: brrr!
A côté de ça, il y a également une brève scène de torture au chalumeau! On ne nous montre pas la scène explicitement, mais elle est largement suggérée et... on entend très bien les hurlements de douleur du héros! J'avoue que cette violence latente soudainement montré ne m'a pas du tout laissé indifférent!

Mais pour ne pas trop oppressé, le jeu comporte bon nombre de niveaux ouverts laissant place à la contemplation la plus totale. Le meilleur exemple: les ruines d'Oru! Que dire? J'ai *complètement* oublié l'objectif de ma mission (trouver des clés ou un truc du genre) tellement je suis fasciné par ce décor aquatique et cette ambiance sonore hypnotique (malgré le gros clipping). Je me prenais à tourner en rond, comme ça, sans raison particulière, si ce n'est m'imprégner de cette ambiance fascinante qui s'en dégage. Je n'avais pas d'autre raison que de profiter au maximum de ces décors (et musiques) envoûtant et d'user/abuser de ma grande liberté de déplacement. On est libre, on se déplace dans un environnement en 3D intégrale, et le plaisir s'en ressent fortement. J'étais comme un enfant émerveillé devant sa télé, béat d'admiration! Non mais vraiment, c'était trop beau, j'en ai presque les larmes aux yeux! Et quand le soleil se met à se coucher, on admire les éclats rougeoyants se réflétant sur la mer! J'y suis souvent revenu comme ça, pour le plaisir.

Sinon, dans les défauts, je vais parler un peu des phases à pied. Les décors sont toujours aussi réussi, comme la ville de Zoah qui ma énormément fait penser à Narshe de Skies of Arcadia , mais techniquement, c'est à la ramasse, c'est tout tremblotant, avec des pixels gros comme ça. Toujours dans Zoah, quand on se met à traverser un tunnel, le jeu à ramer horriblement. C'est dommage car ça fait un peu tache comparé aux environnements extérieurs, bien plus maîtrisés sur un plan technique. Fort heureusement, ces phases à pied sont très minoraires, si bien qu'elles n'entachent pas la qualité générale du jeu.

Enfin, le jeu n'est pas dur du tout. C'est le RPG le plus accessible que je connaisse (à défaut de l'etre financièrement malheureusement ): pas d'équipe à gérer, combat aléatoires très espacés, pas de phases de leveling. Je n'ai jamais vu l'écran de Game Over, c'est dire. Mais attention, ça n'empêche pas le jeu d'être stressant par moments, comme les moments où on affronte plusieurs boss à la suite, nous obligeant donc à se concentrer constamment pour ne pas tout refaire. Certains donjons sont également très longs, comme le laboratoire souterrain, ou encore le dernier donjon que j'ai une heure trois-quarts à traverser, presque quatre. Heureusement encore que les combats aléatoires sont rares dans ces deux donjons (je dirais même inexistants car ils se déclencent en des points particuliers).





C'est bon, vous êtes toujours là? Pas encore le coma éthylique?




Bref, je pense que vous avez compris ce que je pense de cette série qui m'a offert les plus beaux moments de jeu vidéo. C'est marrant parce que dès que j'ai su de quoi il s'agissait, j'y suis littéralement tombé amoureux et c'est très rare que ce genre de chose m'arrive! Cet univers m'a d'avance conquis, et cette série qui m'a incité à investir récemment dans une Saturn, une console que je ne suis même pas sûr d'avoir acheté ce fameux jour où je l'ai vue à cinq euros. Et je peux vous dire que j'ai été plus que comblé par cette série, une véritable oeuvre-d'art à part entière!


PS: Bon, ben plus que Panzer Dragoon Orta maintenant. Peut-être dans un jour lointain où je trouverai une Xbox à cinq euros dans une brocante.

PS2: Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai furieusement envie de me remettre à Skies of Arcadia !

PS3: Au fait, j'ai remarqué qu'il n'y a toujours aucun article sur Panzer Dragoon Zwei. MAIS C'EST UN VERITABLE SCANDALE!!! Comment une telle injustice peut-elle se produire?

Waou !

Qu'ajouter sinon que pour jouer à Panzer Dragoon Saga, le Pad Saturn 3D, c'est le BIEN ! La fluidité de déplacement du dragon est totale.

Rudolph décidément tu restes fidèle à toi même

Je ne peux effectivement que te conseiller de te remettre sur Skie Of Arcadia, le meilleur jeu de l'univers

En matière de panzer dragoon (merci au fait d'avoir uppé un des premiers topics que j'ai fait à mon arrivé) je ne possède que le premier épisode sur saturn ainsi que le dernier sur xbox...
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Skie of arcadia, non, mets toi à Grandia 2
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Puisque Dinomasque voulait créer un topic sur PDS mais que Kollembole lui a rappelé qu'il en déjà fait un, autant continuer la discussion ici.

Et avec une bonne et mauvaise nouvelle : la bonne est que Panzer Dragoon Saga est dans le top 3 des SEGA Ages les plus demandés sur Switch. La mauvaise est que Saga fait parti des jeux dont SEGA a perdu le code source (mais j'ai entendu dire qu'ils en ont récupéré quelques uns suite au déménagement du siège).
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La maturité, c'est être capable de jouer à un jeu mettant en scène des lapins roses sans avoir l'impression de mettre en jeu son identité personnelle. (Petitevieille)

Et apparemment le développement n'a pas été facile. Tout refaire paraît peu probable.

Aïe-aïe... Oui, pas facile. (Et ce serait franchement dommage. :/ ) Y'aura-t-il de nouveau besoin d'avoir recours à l'émulation, cette fois-ci ?

( En passant, je remet quand même le lien vers le post de Dinomasque sur l'autre "nouveau" topic, histoire de ne pas trop perdre de vue l'article sur la Team Andromeda auquel il fait référence - et en attendant une fusion : https://www.grospixels.com/phpBB/viewtopic.php?topic=15909&forum=1&start=0 )

Sinon, on fait à la FF9 : rétro ingénierie à partir d'un exemplaire final mais le résultat n'est pas garanti.
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La maturité, c'est être capable de jouer à un jeu mettant en scène des lapins roses sans avoir l'impression de mettre en jeu son identité personnelle. (Petitevieille)

Ah, aussi, FFIX... ( Oui, faut voir. )

( Note à part : est-ce que ce topic Panzer Dragoon Saga peut aussi être un topic Panzer Dragoonesque généraliste ?

J'avais abordée un peu à chaud le sujet d'un certain oav panzer dragoon, dans le topic série animé, mais comme le futur film de Lacheau monopolise l'assistance là-bas, ce sera plutôt ici, à froid. ^^"

L'ironie pour moi, c'est le fait d'avoir enfin pu visionner ce "satané OAV sans intérêt, mais dit introuvable*", qui m'aura fait revenir plus tôt que prévu sur les jeux Panzer dragoon qui me sont accessibles.

* L'intérêt perso au final, ayant été seulement de trouver cet oav - mais avec une bonne documentation détaillée, je n'aurait même pas cherché à me casser la tête pour ça.
Comme quoi, même les soupes aux Navets devraient aussi être répertoriés, rien que pour le côté informatif.

Au moins, j'ai pu apprendre que la Gainax et I.G. avait bossés quelques jolies anim' 2D dessus. Le reste, heu...

On va dire que c'est un détour(nement) à côté du jeu par un raccourcis ultra-cliché et très survolé dans l'ensemble. ^^' Surtout après avoir bouclé un run du premier Panzer Dragoon, par la suite.
Y'a pas photo. )

Merci pour le lien : j’ai beau ne connaître ce jeu que de réputation — contrairement au premier Panzer Dragon que j’ai eu l’occasion d’écumer en long, en large et en travers — le dossier est passionnant, comme souvent avec Polygon.

Et ça se confirmerait !



Sources :

http://www.forever-entertainment.com/en.panzer_dragoon_remake_i_panzer_dragoon_ii_zwei_remake_a01.html

http://www.sega-mag.com/Panzer+Dragoon+++Forever+Entertainment+revele+deux+remakes-news-11320.htm

Ce qui est amusant, c'est que les gens réclament le RPG Panzer Dragoon Saga mais ce sont les deux premiers épisodes donc les rail shooters qui sont faire l'objet d'un remake.
Le risque financier est moins important pour ce type de titre.

Et à chaque fois que je vois ce sujet remonté, je crois justement que c'est le remake de Saga qu'on annonce
Comme ils ont tout perdu sur ce jeu (code source, documents de dévelopement), ça couterait en effet très cher de le refaire de zéro, il faudrait en vendre beaucoup pour amortir les couts ... Par contre, quand l'émulation Saturn sera plus au point et moins gourmande en resource, je suis sur qu'on l'aura notre Panzer Saga HD.

Ils le referont de zéro pour la sortie de la SEGA PHOENIX, avec OutRun 3, Sega Rally Ultimate, Crazy Taxi 4, Panzer Dragoon Zeta (un shoot), Streets of Rage 5, Virtua Fighter 6, Otogi 3, Bayonetta 4, Shenmue Collection (1 à 3), Persona 8, Yakuza 9, House of the Fucking Dead Overkill Fucking 2, Virtua Tennis 5, Burning Rangers 2, Shining Force IV, Story of Thor 3, Sonic Extreme Reloaded, etc.

Et tout ça sera évidemment pour ce Noël 2018

...

"Panzer Dragoon Drei" plutôt, non ?
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"D'accord Force Créatrice, vous vous chargez de la qualité, je prendrai soin de la quantité."

Nan Drei c'est moche.
Et puis Zeta est l'ancêtre de la lettre 3 de l'alphabet cyrillique.
Et ça mélange Zwei et Orta.
Et de toute façon c'est ce que m'a dit mon indicateur chez SEGA (un grand type mystérieux qui me donne des informations contre des services très personnels même que à force j'ai un peu mal mais c'est pour la bonne cause).

Celui-là je l’attends avec une impatience non dissimulée

C’est ballot, cette histoire de code source et de documentation perdue pour Saga. En y regardant d’un peu plus près, j’ai appris le suicide d’un membre de la Team Andromeda durant le développement : pas étonnant qu’ils n’aient pas fait grand-chose pour préserver un jeu lié à un événement aussi pénible

Quand est-il du Reverse engineering ?
Pas moyen de le ressortir même en simple émulation HD ?

Ça ferait plutôt Panzer Dragoon Ortei alors, non?
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... mais j'ai rebranché la Master System sous la télé!