Pareil que Tama, au début j'augmentais les coeurs, mais rapidement ça m'a saoulé de pas avoir assez d'endurance pour monter sur les montagnes.
Du coup endurance à fond.

Avec un cercle c'est deja bien, 1 1/2 et tu pourras aller où tu veux.

C'est vrai que je l'ai pas utilisé au début, mais les potions qui te filent max + x coeurs c'est super pratique. Parce qu'au final la plupart des ennemis, surtout les lynels, te défoncent en 1-2 coups. Du coup le nombre de coeurs à moins d'importance.

Quand tu seras décidé à affronter ton lynel, y'a une technique pour se faciliter la vie

Essaie de chopper des fées, on peut les utiliser en plats mais les avoir à part, ça permet de ressusciter comme tous les zeldas (mais une seule fois).


POur l'or et les materiaux durs, au debut tu peux revendre histoire d'avoir des sous assez vite. Ca sert pour les derniers upgrades et quelques quetes annexes, mais en général tu peux vendre wai.

AH oui derniers trucs, y'a plusieurs types d'aliments : poissons, plantes, insectes etc.... au final c'est la skin qui est différentes, les effets sont les mêmes. Donc si tu veux faire de la place ....
_________________

Et on continue !



Deuxième créature : Rudania, chez les Gorons ! Cette quête a été à la fois un grand moment, et une petite déception.

Un grand moment, car les différents épisodes de la quête sont particulièrement bien vus : la longue montée jusqu'au village Goron, dont j'adore le design au contraire de celui de TP qui ne m'a jamais bien plu, le sauvetage du gamin, la mission d'escorte qui est pour une fois très agréable avec plein de possibilités pour se défaire des gardiens espions, puis l'emploi des canons - chouette mécanisme ! - et la bestiole elle-même. Je savais déjà à quoi m'attendre, donc j'ai su finir le "temple" rapidement, et le boss ne m'a pas posé grands problèmes, mais il faut dire que j'avais fait un beau stock de flèches de glace. Prochaine étape : les piafs !

Mais une déception, car partant, je commence à voir le schéma de cette quête... Arrivée dans un village, rencontre avec un "pseudo-prodige", quête pour acquérir un objet/frayer un chemin jusqu'à la bestiole, affaiblissement de celle-ci, créature divine, boss.

Il est vrai que, du moment qu'Impa nous annonce ce qu'il faudra faire, l'on peut aborder la moindre bestiole dans l'ordre que l'on désire, ce qui a sans doute, je présume, des conséquences quant à leur difficulté - à moins que les boss, ou les ennemis en général, aient leur vie indexée sur notre progression, ce dont je doute, mais je peux me tromper. Cela amoindrit partant l'effet de surprise, réel, et de vivant que je ressentais : je commence à voir les mécanismes, les ficelles de Polichinelle... mais l'expérience reste prodigieuse, à n'en point douter.

Les fêtes arrivant, je ne pourrai pas jouer pendant une semaine... Quelle torture !

Quelqu'un confirmera mais
au final les boss sont de puissances equivalences. Le seul truc c'est qu'en fonction de ceux que tu fais ne priorité, tu as des ocmpétences super pratiques
_________________

Encore et encore, et première véritable déception...

La quête de l'oiseau géant, chez les Piafs, m'a profondément déçu. Certes, j'avais déjà et auparavant activé les tours des zones y menant - j'apprécie d'ailleurs à quel point chaque tour est une sorte de micro-énigme à résoudre, mettant en jeu tantôt le combat, tantôt l'observation, tantôt la manipulation -, mais la chose est ensuite vitement expédiée... On va voir le chef, on trouve le guerrier qui doit avoir trois lignes de dialogue, on passe son test, on embarque vers l'oiseau, boum boum les canons, on expédie le temple en deux-deux (je l'ai trouvé infiniment plus facile que l'éléphant ou le lézard), et le boss est expédié aussi sec : emballé, c'est pesé.

En fait, au-delà de la structure de ces quêtes qui, comme je le disais plus bas, commence à se répéter, je trouvais qu'au contraire des Gorons et des Zoras, cette partie de l'aventure manquait de chair. On n'a nul besoin de secourir notre allié d'un péril ou d'un autre, ou d'aller lui chercher un onguent pour le soigner ; le flash-back mettant en jeu le sage des piafs m'a plutôt insupporté tant son caractère est haïssable - mais à la décharge du jeu, j'ai toujours eu un problème avec ce type de personnage arrogant mais au grand cœur ; même la menace de la bestiole est assez ridicule, loin des cataclysmes que subissent le peuple Zora ou les Gorons, qui vont manquer de mourir, et qui menacent tout le royaume. Là, cela empêche juste les Piafs de voler dans leur région... Certes, je conçois que ça peut être embêtant, j'ai moi-même une ampoule au pied qui m'empêche de gambader comme je le veux, mais l'agacement est tout relatif, avouons-le.

Partant, j'ai eu beaucoup de mal à me sentir investi dans toute cette partie de la quête, nonobstant la reprise de la musique de Wind Waker qui habille le village des piafs et qui est une très bonne surprise. Mon équipement m'a permis de tuer le boss en un instant à coups de flèches explosives/de glace, et cela fut si rapide qu'en voyant la cinématique scandant sa mort, j'ai cru qu'il avait une troisième phase - ce qui ne m'aurait pas déplu ! Bref, je suis très décontenancé.

Je le suis moins en revanche concernant le don du piaf, qui nous permet de produire des courants ascendants. Rien que pour l'exploration, cela a considérablement augmenté le domaine des possibles : associé à mon endurance augmentée et au bandana (que je <3 de tout mon être, tant pour son look que pour son utilité), il est peu de montagnes à présent inaccessibles. J'en ai d'ailleurs profité pour trouver les dernières tours me manquant (il ne m'en manque qu'une, au-dessus du désert Gerudo, mais je n'ai pas su trouver la tour... j'y reviendrai plus tard), exploré deux ou trois sanctuaires supplémentaires, et je ferai les Gerudo la fois prochaine. Ensuite, ce sera la grande exploration pour les 100%, en commençant sans doute par les quêtes commencées mais que je n'ai pas encore achevées, les souvenirs de Zelda et ce grmblblbl de Lynel des Zoras. J'en ai vu d'autres depuis, mais j'ai une dent particulière contre lui...

Parmi mes nouveaux faits d'armes :

- L'exploration de la montagne profonde ! Je suis tombé dans un sanctuaire prisonnier d'un gros bloc de glace, mais je n'ai pas su l'ouvrir... Je reviendrai avec des flèches de feu, on sait jamais.
- L'escalade de la Tour Sylvestre, où j'ai pu utiliser le pouvoir du Piaf pour contourner tous les ennemis et directement monter au sommet... Je ne suis pas lâche : je suis pragmatique, nuance.
- Une caisse de fer bien placée a tué un Moblin brandissant une arme de feu, qui a enflammé un baril, qui a fait exploser toute une plate-forme d'ennemis. Le feu d'artifice était superbe.
- J'ai dû apercevoir un ou deux dragons façon "dragon chinois" ci et là... Je ne sais pas s'il s'agit d'alliés ou d'ennemis - l'encyclopédie me semble les classer en ennemi cependant -, mais je crains de les affronter.

Je te repond mais sans te spoiler (j'espere)



Observe le décor et surtout des éléments qui semble posés à des endroits qui interpellent ^^


Cool tu les as enfin trouvés ^^
L'encyclopédie classe tout le monde en ennemis je crois. Mais bon essaie d'en affronter un pour voir, tu le regretteras pas
_________________

C'est que le début, d'accord, d'accord !

La bestiole des Gerudos était une belle façon de terminer cette quête. Le désert, qui s'inspire beaucoup d'OoT, est une zone mystérieuse à traverser avec ses oasis, ses lézards électriques et ses ruines que l'on devine au loin. Si l'on a encore la séquence habituelle de cette quête, j'ai néanmoins assez apprécié la façon dont elle était conduite, entre le déguisement de femmes que l'on doit acquérir, l'infiltration de la base des Yogi et le combat contre Kohga. Le chameau est lui-même un donjon bien plus agréable, et plus machiavélique, que l'oiseau géant avec ses cylindres qui donnent le tournis, et le boss m'a donné bien du fil à retordre avant de trouver le bon rythme de contre-attaque.

Il est intéressant de voir alors de quelle façon le jeu nous présente les bestioles dans les écrans de chargement, cela me semblant être finalement un "ordre de gameplay" non forcément idiot : on commencerait avec les Piafs pour débloquer le courant ascendant, puis le chameau avec l'attaque éclair, le lézard et le bouclier avant de terminer avec l'éléphant, et le soin des Zoras. Si cet ordre est sans doute aucun pertinent et facilite en tous les cas les épreuves subséquentes, puisque le lézard et l'éléphant sont sans doute plus compliqués que les deux premiers peuples - j'en ai effectivement bien bavé contre le boss de l'eau -, je trouve que narrativement, et scénaristiquement, il vaut mieux faire le contraire et commencer soit par les Zoras, soit par les Gorons, et terminer par les Piafs et les Gerudos dont les univers sont peut-être un peu moins agréables à parcourir. Il doit y avoir là une part de nostalgie, je présume : redécouvrir le domaine Zora, surtout sous cette pluie battante, ou la montagne Goron, ne peut que faire penser à OoT tandis que j'ai une moindre connexion avec les Piafs de WW, que j'ai découvert alors que j'étais plus âgé. Je persiste cependant à considérer leurs mondes, et leurs zones, moins agréables cependant que les trois autres.

Bref, et quoi qu'il en soit, ceci accompli, j'ai donc continué mon parcours de la carte, la recherche des souvenirs, j'ai profité du plaisir de l'exploration, tout simplement. Il est d'ailleurs intéressant de voir qu'avec le temps, l'intérêt de ce Zelda se déplace notablement lorsque l'on saisit davantage ses mécanismes. Jusqu'à tout récemment en fait - jusqu'au début de la quête des Gerudos -, l'univers de BoTW m'était encore très inhospitalier, je parcourais les monts et les vallées avec une grande prudence, très sensible à mon environnement, ne sachant très bien ce qui pouvait m'arriver. À présent, certes, les surprises sont encore nombreuses, surtout que cet épisode aime bien prendre le contre-pied des habitudes des vieux tauliers de Zelda dont je puis faire partie ; mais je commence à avoir davantage de prises sur cet univers. La carte est intégralement débloquée ; je reconnais au loin les forts ennemis, je pressens les futures difficultés ; mes oreilles capturent les vibrations subtiles dans la musique ou l'ambiance, annonciatrices qui d'un ennemi, qui d'un relais, qui d'autres choses ; je navigue bien plus aisément dans mes inventaires, qui augmentent tranquillement au rythme des graines Korogu, mes recettes sont plus nourrissantes, et je m'enhardis suffisamment pour me confronter aux premiers gros ennemis, notamment les Litho/Mag/Cryoroks, que je commence à tuer sans même y songer - Lynel, tu es le prochain.

Ce que je commence à comprendre également, et ce qui est assez bien vu, c'est que Link n'est plus comme auparavant "le seul et unique héros" de ces landes et si ce n'est une poignée d'objets qui lui seraient propres, via la tablette Sheikah par exemple, ou l'épée légendaire, tout ce qu'il manipule l'est par d'autres ennemis ou d'autres personnages. Cela contribue non seulement à réinsérer ce protagoniste au sein de son univers, et de se sentir partant davantage impliqué dans sa progression, mais également à rentre tout cet univers bien plus vivant puisqu'il ne tourne pas exclusivement autour de notre existence. Cela se voit notamment avec les "missions" ou les quêtes, qui ne nous donnent pas nécessairement de récompenses, ou qui n'apportent rien de plus qu'un peu de confort à ces PNJ, tous individuellement nommés et en nombre. Cela n'a rien d'exceptionnel au regard des jeux d'aventure contemporains, on en conviendra, mais je trouve néanmoins la chose assez fascinante pour un Zelda.

Quoi qu'il en soit, revenons à ma quête. Une fois les bêtes divines récupérées, je me suis dirigé vers les bois perdus et, après quelques sanctuaires supplémentaires, j'ai pu ôter Excalibur de son socle. Quel moment que tout cela ! Les différentes épreuves et la traversée des bois perdus eux-mêmes est un grand moment de ma vie de joueur, on retrouve là tout l'inquiétant des forêts de TLOZ ou de ALTP, avec un enchantement renvoyant volontiers à TWW. Je regrette juste, lors de ma première traversée des bois, avant d'atteindre le village, que mon parcours fût plus empirique que pensé, je n'ai pas tant saisi l'astuce pour trouver ma route qu'essayé dix bonnes minutes tous les chemins envisageables. Enfin, l'arbre Mojo dans toute sa splendeur, puis l'acquisition de l'épée qui nous éprouve avec nos cœurs de vie... C'est une excellente idée, qui renvoie évidemment au tout premier Zelda qui fonctionnait de la même façon pour nous autoriser, ou non, l'obtention de la White et de la Magic Sword, et la séquence avec le flash-back de la princesse est très émouvante.

La princesse est d'ailleurs une excellente surprise. Il ne manque qu'un souvenir sur les douze de la tablette - celui se situant, me dit Kohga, dans le château d'Hyrule - et je me suis senti particulièrement investi dans le parcours de cette héritière, qui rêve d'étudier les reliques et que l'on destine à être celle qui doit sceller le démon. Certes, il n'y a rien là de particulier - on est dans un fonds très "miyazaki-esque", qui contamine l'ensemble du jeu par ailleurs -, mais dans l'économie de la saga, cela reste une fois encore très appréciable. J'ai hâte de la rencontrer... Mais ce sera une fois trouvé tous les temples, finies toutes les missions, obtenues toutes les graines !

J'ai donc exploré les littoraux, trouvé l'étang des amoureux et l'île toute seule ; fait quelques missions chez les Gerudos et les Piafs, et parcouru les montagnes glacées du Nord. La fois prochaine, je pense finir une fois encore les missions du désert, puis j'irai voir au nord : il y a toute une zone obscurcie par un voile noir, et je suis curieux de voir ce qui m'y attend...

Quelque chose vient de tomber...

J'ai terminé toutes les quêtes de mon journal, toutes celles que j'avais commencées et que je n'avais pas encore finies. Si ce n'est l'une d'entre elle, pour laquelle j'ai dû consulter une solution car je ne comprenais absolument pas ce que je devais faire ("L'ombre de la tour", le poème me disait de décocher une flèche, mais je ne comprenais pas qu'il s'agissait de "l'astre", je pensais qu'il s'agissait du mécanisme), j'ai su m'en tirer à moindre frais avec un peu d'observation, d'astuce et d'espièglerie, comme disait l'autre. Du coup, et puisque je délaisse la quête principale pour aller voir ce qui se passe dans le vaste monde que voilà, je ferai des mises à jour moins régulières de ma progression, et je me concentrerai sur mes "faits d'arme", avant de produire des retours plus précis une fois que je serai prêt à explorer le château d'Hyrule et à combattre Ganon.

- J'ai enfin tué un Lynel, celui-là du mont de foudre ! Le duel fut épique, mais cela me fut plus simple que je ne l'aurai cru. J'ai ensuite pu me servir des loots pour améliorer mon équipement, et notamment mon casque de barbare, qui simplifie énormément les combats.
- À propos de Loot, j'ai également tué un Hinox dans le cadre d'une mission donnée par un Zora. J'adore ! Je vais les chasser davantage, tiens.
- Mon échoppe préférée est l'Antre aux Monstres, c'est décidé. Cela me prendra du temps, mais je VEUX ce costume de Dark Link.
- Je me rends compte cependant de la difficulté de faire 100% dans le jeu... Autant je ferai les 120 temples, autant augmenter tous les costumes, compléter toute l'encyclopédie - encore, on peut acheter les photos manquantes, donc cela est accessible, bien qu'onéreux -, et récupérer toutes les graines Koroku (j'en ai 33... j'ai lu qu'il y en avait 900...) me semblent bien plus compliqués. On verra : mais cela sera peut-être pour le "post game".

C'est jamais la même chose !



- Avec un peu d'effort et d'astuce, j'ai enfin réussi à terminer les 120 temples du jeu. J'avais fait les plus intéressants, et les restants étaient surtout des "épreuves de force", qui ne me posaient plus guère de souci à ce moment-là de ma partie, ou des bénédictions. Voici alors quels ont été mes préférés :

- Le temple où l'on doit utiliser les deux types de bombes, qui ne s'activent donc point mutuellement. Les bombes sont une charmante initiative dans le jeu, et je continue à les utiliser souvent, ne serait-ce que pour faire le vide dans un troupeau d'ennemis.
- Le temple où l'on doit faire correspondre les boules de couleurs avec les "constellations". J'ai mis un peu de temps à saisir comment faire, mais ma joie fut grande une fois l'astuce trouvée.
- Tous les sanctuaires à base d'électricité. De tous les mécanismes, il est sans doute celui que j'ai préféré, suivi de près par l'emploi de la force magnétique. Trouver le bon chemin pour le courant... J'ai adoré !
- Les stages venteux sont également assez cools, même s'ils étaient assez simples.

Globalement, c'est là ce que je retiendrai de ces "temples" : ils ne sont pas nécessairement compliqués, mais exigent parfois une certaine astuce, et sont incontestablement impressionnants. Ils dégagent une ambiance fort bien réussie, et il est toujours possible de court-circuiter le chemin évident avec notre équipement : une flèche de feu permet de se passer d'une torche, une flèche électrique évite d'avoir à faire un détour avec un orbe. Si je regrette toujours de ne pas avoir eu un temple plus long, cela a été, de bout en bout, une excellente surprise.

- Partant, il me reste à présent qu'une poignée de missions : celle où il faut rapporter à un individu 55 champignons tempo, il me faut encore récupérer une libellule volt et j'ai quelques petites choses à récupérer au château, que j'ai à peine commencer à explorer pour trouver l'ultime sanctuaire.
- J'avais dit que je ne ferais pas les graines Korogu... J'ai menti, je crois. Il faut me comprendre : je veux améliorer tout mon équipement, et il me faut du loot, et il faut tuer les ennemis, et autant explorer les choses pour ne pas que ce soit totalement inutile... Finalement, je me rends service ! Je ne suis pas masochiste cependant : je me sers cette fois-ci d'un guide. Cela me permettra alors de trouver les ultimes lieux que je n'ai pas visités, et qui cachent des reliques des temps anciens.
- J'apprécie, d'ailleurs, cet aspect du jeu : le fait que les sites visités ne contiennent pas nécessairement de trésors, ou un coffre. Ce sont parfois des ruines d'un temple, renvoyant à une ancienne aventure de Link ; une cahute où les Moblins entreposent leurs proies ; un étang où dort un Hinox. Ceux qui disent le monde de BOTW "vide" n'ont sans doute pas pris la peine de l'explorer. Je fais même tout à pied, j'utilise quasiment jamais le cheval : je ne veux rien manquer, aucune bâtisse, aucune ruine, rien. Il est plaisant que les intitulés de ces lieux se mettent à jour sur la carte : cela permet alors de saisir rapidement où nous avons peu exploré.
- Parmi mes nouveaux faits d'armes, j'ai commencé à m'attaquer aux gardiens à pied. Avec mon armure archéonique - je n'ai pas encore de quoi acheter les chausses ou le casque, mais ça viendra -, je me sens plus rassuré ; et avec le pouvoir des Gorons, et un peu de timing avec mon bouclier, je peux renvoyer leurs rayons facilement. J'ai donc fait la quête du "Nouveau riche" du village d'Euzéro - excellente quête d'ailleurs ! De longue haleine, mais très gratifiante ! - qui me demandait d'en tuer deux, et j'ai réussi sans trop de difficulté. Ces créatures, que je fuyais comme la malepeste tout au long du jeu, commencent à devenir accessibles, à mon grand bonheur.
- Intrigué par un message de Rainmaker, plus haut, me parlant d'un Lynel dans un Colisée, j'ai cherché son emplacement. Tout près du plateau du prélude, je suis même surpris de ne pas l'avoir trouvé avant. C'était un Lynel d'argent, bien plus puissant que le premier Lynel que j'avais jadis affronté... Il m'aura fallu près de 5 minutes, je pense, pour le vaincre, j'avais presque épuisé toutes mes armes, mes recettes revitalisantes, mes fées, mais, et au troisième essai, j'ai enfin fini par le tuer. L'expérience acquise tient en deux points : (i) aller au contact, car ses flèches font super mal, (ii) ne pas l'attaquer frontalement, mais toujours contre-attaquer. La contre-attaque est d'un timing particulier, je ne la réussis pas toujours ; mais c'est le seul moyen pour faire du dégât au monstre sans perdre de vie. Même avec 30 cœurs, deux coups suffisent à me mettre KO. En revanche, quelles récompenses ! Outre le loot du monstre, en explorant le Colisée, on tombe sur plein de petits mobs transportant de très bonnes épées élémentaires et des boucliers royaux. Le jeu en valait la chandelle, et j'y reviendrai le cas échéant me refaire un stock, si besoin était.

Partant, à moi la quête des graines ! Il me faudra sans doute dix ou vingt heures de jeu supplémentaires pour ça... Et après, Ganon !

t'as pas inversé les passages avec et sans spoil ?
_________________

Problèmes de balise, que je viens de régler !

Ok, mais est ce qu'on a encore besoin de balises ?

Tiens dis moi, les 2 sanctuaires où on joue au golf, t'as reussi direct ? Moi ils m'ont bien fait c***, surtout que les armes sont destructibles et que la camera ne se positionne pas comme il faut
_________________

Le mieux est de bourrer à fond avec une grosse arme, et poser un petite bombe au bon endroit à la fin pour orienter correctement la force emmagasinée .

une 2e bombe ? j'y avais pas pensé tiens.

Mais niveau force ca allait, c'est vraiment l'orientation pour avoir une trajectoire bien droite qui est bien chiant. Une caméra qui tourne ca aurait été pratique (pour ce passage)
_________________

Je croyais que tu parlais tu mini-jeu de golf chez les gorons

C'est vrai que les sanctuaires demandant d'utiliser le gyroscope (les "Mécanismes de X...") m'ont déstabilisé au commencement, surtout que la manette agit d'une façon très particulière et différemment d'une Wiimote, par exemple - du moins, c'était mon impression -, mais ce n'était pas sans intérêt. Déjà, il y a souvent des façons de contourner le problème, ou de l'aborder d'une façon originale (comme celui avec le labyrinthe : on peut retourner l'intégralité de la structure pour faire rouler la boule sur une surface plane, ce qui permet de mieux gérer sa trajectoire), ensuite, l'énigme consistait davantage pour moi de trouver la bonne position de la manette (je joue avec les Joycons "clipsés" dans la structure fournie avec la console) que de faire preuve de précision.

Puisque j'ai plutôt bien avancé dans ma partie, que je suis même plus proche de la fin que du début (j'ai plus d'un tiers des graines Korogu, et je suis proche d'avoir amélioré tous les équipements possibles du jeu) et que j'ai plutôt bien saisi, je pense, les mécanismes fondamentaux de la partie, faisons un point général sur le jeu.

Le message suivant peut contenir des spoilers, mais rien de crucial je pense...

Il serait vain de revenir en détail sur toutes les conventions de la série que ce jeu éparpille : c'est là l'aspect le plus saillant pour les connaisseurs de la série, dont je fais sans doute partie, mais ce n'est pas l'essentiel. Inutile, également, de revenir sur tout ce que ce Zelda apporte au genre du "monde ouvert", la liberté intégrale qu'il donne au joueur, les tours qui indiquent sans rien dévoiler, la physique maligne qu'il propose à partir d'un nombre finalement assez limité de règles, portant qui sur l'eau, qui sur le métal, qui sur le feu ou la glace.

Que reste-t-il alors ? Peut-être l'essentiel, à mes yeux tout du moins : le rythme, la dynamique, la fluidité de la progression et la façon dont le jeu se renouvelle au fur et à mesure de notre progression, même s'il s'agit là d'une tarte à la crème du média. Jamais, cependant, n'avais-je autant ressenti ça dans un jeu vidéo, et je suis heureux que ce soit Zelda qui, le premier, m'offre cette éventualité.

J'ai ressenti comme trois étapes successives dans ma partie, trois moments spécifiques avec leurs défauts et leur grande qualité.

- La première étape, c'est le temps de la découverte, et de la peur. C'est le moment du Plateau du Prélude, où l'on découvre l'environnement, et où l'on affronte nos premiers ennemis. C'est aussi le moment où l'on quitte cette zone inaugurale, où l'on se rend jusqu'à Cocorico - du moins, c'est ce que j'ai fait, en joueur studieux que j'étais - et où l'on rencontre les premiers NPJ. Cette première rencontre a été assez prodigieuse me concernant, c'était un retour au vivant dont je ne soupçonnais pas l'existence. Mais c'est aussi un grand moment de faiblesse, où l'on a peu de cœur et d'endurance, où les ennemis font mal, où on hésite à combattre quiconque. Je suis souvent mort lors de ce premier moment : il m'a fallu réapprendre ma fragilité, composer avec les armes éphémères, exploiter l'environnement à son plein potentiel, du moins, autant que je le croyais possible. C'est le moment d'une grande faiblesse, d'une souris perdue dans une maison de chats ; mais c'est aussi le temps de la contemplation et de l'attente. Chaque camp ennemi était une nouvelle épreuve : de loin, je scrutais les lieux pour repérer le moindre outil susceptible de m'aider, un baril d'explosif, une caisse en métal ; je dégommais silencieusement les vigies, et je partais me cacher à la moindre alterne donnée. Ce fut sans doute le meilleur des moments, et là où le jeu brille à mon sens le plus.

- La seconde étape, c'est le temps de l'exploration, et des bêtes divines. J'ai relaté progressivement mon parcours des quatre bêtes divines, je n'y reviendrai pas. C'est en revanche le moment où je me suis le plus surpris à explorer ; à quitter les sentiers battus pour monter les montagnes, traverser les lacs, vaincre les déserts. C'est un moment très excitant, mais qui est peut-être davantage dans la lignée de ce que l'on attend d'un jeu vidéo : les schémas commencement à se répéter, la vie et l'endurance augmentent progressivement, l'encyclopédie se remplit. On ne cesse d'être impressionné, lorsque l'on rencontre un cheval géant ici, une porte que l'on doit ouvrir par une énorme boule de neige là, lorsque l'on conquiert une immense montagne et que l'on voit, au loin, cette tour que l'on n'avait pas encore activé. C'est le moment où j'ai véritablement pris possession de l'environnement, je me téléportais au plus proche de mes objectifs, je comprenais mieux comment la géographie et la topographie des lieux se connectaient. J'affrontais mes premiers Hinox, que je fuyais comme la peste, les larges groupes de Moblins me faisaient moins peur et ce même si je restais prudent à leur approche. C'est le moment de l'histoire aussi : les souvenirs se multiplient, l'histoire prend du volume. Jadis, cela aurait été l'essentiel d'un Zelda : c'est ici une étape intermédiaire, où le gain de puissance est substantiel.

- Enfin, le temps du renforcement. C'est pour moi la découverte des ultimes sanctuaires, et à présent celle des graines qui m'amène à explorer des lieux que je n'avais jamais traversé jadis, ou bien rapidement ; je suis une machine de guerre, avec ma vingtaine d'armes enchantées, mes boucliers royaux, mes arcs de Lynel ; je vends les pierres précieuses à la tonne, je suis le plus riche des landes ; plus rien ne m'effraie, si ce n'est et petitement encore les gardiens, que je tue avec concentration et uniquement avec le pouvoir du bouclier, au cas où je rate un renvoi de rayon. Il y a là davantage, quelque part, qu'une simple complétion à 100% comme je prends toujours le temps de le faire. Il y a surtout ce plaisir, étrange et fascinant, de revenir dans les lieux d'avant et de les parcourir sans y prendre garde, sans guetter le moindre ennemi. L'attention se reporte sur l'immobile, plutôt que sur le mouvants : moins les monstres que les arbres aux milles secrets, moins les personnages que le toit de leur village, moins le feu que la nuit venant, ou le soleil levant. C'est là que je m'aperçois à quel point le monde d'Hyrule est un personnage à part entière, un écosystème tranquille troublé, à peine, par un renard blanc, un poisson remontant le courant, un sanglier dévorant des glands.

Chaque moment de ma partie avait une certaine couleur, et je ne peux m'empêcher de lire cela à l'aune d'un haïku presque, d'un cycle de saisons : à l'hiver inhospitalier du commencement succède le printemps de l'efflorescence, puis l'été de la luxuriance. Avec ses tons rouges et noirs, le château d'Hyrule sera sans doute l'automne de l'aventure, qui signera l'ultime fois où je me connecterai à ma partie avant d'y revenir, peut-être, pour quelques challenges tels ceux que je vois sur Internet.

BOTW restera à longtemps imprimé en moi, mais il s'est fait une place à côté d'autres épisodes de la saga, non en remplacement : OoT par exemple, plus classique dans sa structure, plus régulier, est encore pour moi indépassable ; et ALTTP, dans la catégorie 2D, restera à jamais dans mon panthéon. Mais BOTW a sans doute révolutionné la façon dont je pensais le jeu vidéo, dont je voyais l'essentiel, et l'accessoire ; et rien que pour ça, il mérite, lui aussi et pour moi ne serait-ce, l'appellation de "meilleur jeu du monde".

Ah nan, je l'ai decouvert ce jeu qu'en lisant une soluce. C'etait dans un endroit où je suis jamais allé. Et le jeu m'a pas plus branché que ça....
_________________

Tu sais, si les gens ne comprennent même pas ce que c'est pour quoi tu essaies de faire de la pub, ça ne sert à rien.
_________________

https://twitter.com/MaxNoelBass
https://www.youtube.com/c/TheTiberianSons