Ah non, dans le 3 on se contente d'étendre son territoire en bottant le train des gangs ennemis. Je crois que l'acte de gestion le plus élaboré consiste à upgrader son QG, et je je sais même plus à quoi ça sert.

Mais sinon c'est très sympa SR3, effectivement le gameplay des gunfights n'a pas beaucoup d'intérêt (on est content de devenir invincible et surpuissant pour faire n'importe quoi sans contrainte), mais l'histoire se tient, et le jeu est vraiment drôle.

Puisque tu conseilles le 2, Odysseus, ça m'intrigue, je vais essayer de le choper un de ces quatre. Par contre je pense que le 4 fait doublon avec le 3.
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Ils sont tous méchants (sauf Sega, qui est juste con).

C'est possible pour le 3, mais je m'embrouille un peu entre les deux. En tout cas, j'ai souvenir que le 2 était plus riche, plus fun, plus portnawak mais pas idiot, suffisamment pour que je me le refasse à trois ou quatre reprises, contrairement au 3 que je n'ai terminé qu'une fois mais que j'ai malgré tout apprécié.
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"Il n'est pas de lutte plus violente et déterminée que celle d'un homme face à son envie d'aller aux toilettes" - Karate Boy

Je n'ai que très peu testé SR3, mais laissez-moi vous dire tout le bien que je pense de Saint's Row 4 (que j'ai terminé cette semaine). C'est (presque) le Crackdown 2 que nous étions tous tristes de ne pas avoir eu avec Crackdown 2.

Superpouvoirs, verticalité, co-op optionnel et explosions Michael Bay-esques, le tout saupoudré d'un scénar et d'idées de mise en scène qui m'ont fait rire aux éclats comme ça ne m'était pas arrivé depuis longtemps devant un jeu vidéo. Pour $9 (vente Steam), j'en ai tellement eu pour mon pognon que je regrette de ne pas l'avoir pris plein pot à sa sortie (et Volition est désormais un développeur que je surveillerai de près). Le seul véritable défaut est que, comme dans Crackdown, on se désintéresse rapidement de la conduite tant les superpouvoirs de mouvement sont fluides et agréables à utiliser (airdash + wallrun = bonheur).

Et surtout, ça m'avait vraiment manqué, un jeu AAA dont le genre narratif est la comédie pure.

Je vous laisse, il me reste un des DLC à faire: celui où les Third Street Saints sauvent Noël.
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@Wild :
Si tu joues un homme dans Saints Row IV, essaie les "romances" avec tous les membres de l'équipage, certaines sont à se pisser dessus.
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Super Putty Squad, Mega Man 11, Bubsy 4, Sonic Mania... où est mon nouveau Turrican ?

Je joue une femme mais je te rassure, les options de "romance" sont tout aussi hilarantes. Celle avec Benjamin King, en particulier, est légendaire.
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Up
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Neuf ans après sa sortie, je viens de passer 25h de plaisir vidéo-ludique intense et rafraîchissant sur The Saboteur. J'ai trouvé ce jeu épatant et j'en aurais sûrement été assez fan même si je l'avais pris à l'époque (j'étais passé à côté, comme tant d'autres).

J'ai fait tous les chapitres du scénario et toutes les quêtes annexes mais à présent il n'y a plus aucun perso distributeur de quêtes sur la carte et je n'ai plus qu'à provoquer des combats aléatoires avec les nazis, ce qui ne m'a pas amusé plus longtemps que dans les autres GTA-likes, c'est à dire environ une heure. Je vais donc cesser d'y jouer, à regret et encore sur ma faim, tout prêt à enquiller des DLC qui hélas n'arriveront jamais, pas plus qu'une suite.

Jouer sur PC à The Saboteur aujourd'hui, c'est le découvrir dans des conditions idéales. Un remaster PS4 ne ferait probablement pas mieux. Non seulement il tourne sans clipping (il y en avait beaucoup sur 360) et avec le maximum de piétons dans les rues, mais il est depuis longtemps exempt de toute censure alors que pas mal de participants à ce topic ont dû avoir des croix-de-fer à la place des croix gammées, par exemple. Enfin, j'ai pu l'acheter sous GoG, une version dont les seuls soucis techniques que j'ai constatés ont été deux ou trois freezes sur l'ensemble de la partie.

J'ai cherché un post-mortem expliquant pourquoi le studio Pandemic avait été dissous par EA Games avant même que le jeu sorte, mais je n'ai pas trouvé grand chose sinon que certains employés n'ont pas été virés, juste dispatchés dans d'autres studio internes de l'éditeur. Ceci dit, il n'est pas difficile de comprendre pourquoi le jeu n'a pas eu la rentabilité souhaitée : The Saboteur est une grosse production, ça se voit aux crédits finaux qui font défiler des centaines de noms. Or la majorité des tests parus à l'époque ont encouragé leurs lecteurs, à demi-mots ou de manière claire, à ne le prendre que d'occasion malgré une appréciation globale en apparence favorable.

Cela tient, je pense, à l'absence de prestige du studio Pandemic, surtout connu pour Mercenaries 2 et Destroy All Humans!, le genre de titres que tout le monde trouve sympathique pour leur côté anticonfirmiste mais que pas grand monde n'achète finalement, par crainte d'un gameplay approximatif et redondant.

Il est donc vrai que The Saboteur, jeu édité non plus par THQ mais par Electronic Arts et traitant a priori d'un sujet sérieux, se devait de rassurer sur sa finition technique et qu'il ne l'a pas fait aussi bien qu'un Assassin's Creed. De là à vouloir forcément lui trouver une gueule de perdant, il y avait un pas à, peut-être, essayer de ne pas franchir.

Avertissement : sautez les paragraphes qui suivent jusqu'à la prochaine ligne horizontale si je vous gonfle avec mes coups de gueule contre les testeurs. La suite est garantie sans aigreur.

Quand je lis les tests qui ont été publiés à l'époque, en particulier celui de Gamekult comme toujours symptomatique de tout ce qui peut foirer dans la manière dont un jeu est présenté au public à sa sortie, que ce soit par son éditeur ou les journalistes chargés de l'évaluer, je me dis que dans cette histoire les préjugés ont triomphé.







Voilà : on fait mine d'être indulgent parce qu'on s'est amusé, mais on n'oublie jamais de dire que le jeu est bancal et que s'il fait rire au final c'est surtout parce qu'il est un peu con sur les bords. Un nanar en quelque sorte. Et un nanar ça s'achète dans les bacs à soldes. Vous voulez que je vous dise ? Tout ça ressemble à de la pensée prémâchée, prête à être ingérée après régurgitation. Parce que c'était Pandemic le jeu ne pouvait pas être aussi bon qu'un Rockstar, parce qu'il était "pulp" au lieu de réaliste il ne pouvait pas être plus qu'une pantalonnade, parce qu'il se risquait à un gameplay totalement ouvert il ne pouvait exister que par ses défauts.

Les problèmes décrits sont réels, certes, mais les citer en les englobant dans une analyse qui déboucherait sur quelque chose de franchement positif, sur une authentique et sincère recommandation du jeu, ça demande bien plus d'efforts et de courage que cette soupe faussement consensuelle cuisinée en pointant des éléments dans une liste qu'on utilise pour tout ce qu'on teste.

Qui (en 2009) a creusé un peu plus le dossier ? Qui s'est mouillé en expliquant que dans The Saboteur il faut y mettre du sien pour que le gameplay devienne bon et quelque peu signifiant, oui, mais que ça en vaut VRAIMENT la peine ? Qui a souligné la qualité surprenante des missions de la quête principale ? Qui a pointé les ajustements à la formule GTA-like ici proposés qui la rendent plus pertinente que la moyenne ? Et enfin, qui a osé signaler que l'univers du jeu, malgré ses aspects fantaisistes et naïfs, parvenait tout aussi bien à faire exister des personnages que des productions bien plus sérieuses dans leur approche ?

Non, c'était tellement plus rigolo, et surtout attendu, de lister tout un tas de détails qui paraissent illogiques ou idiots pris isolément, de consacrer un paragraphe sur cinq à des récits de bugs, d'incriminer l'IA et le système de détection sans se demander si on n'a pas juste oublié d'apprendre comment ils fonctionnent... Bref de plonger tête baissée dans ce qui semblait évident : une posture critique facile, confortable.

En cela, je retrouve une situation comparable à celle de Perfect Dark Zero : avec JC, on avait écrit sur ce jeu un article interminable basé sur l'idée qu'il s'agissait -sur le plan du gameplay- d'un chef-d’œuvre incompris et que certains sites (en majorité français) s'étaient acharnés bêtement sur lui. Que ce texte n'ait fait changer d'avis à personne on s'en fiche. Ce qui est plus préoccupant c'est qu'à l'heure actuelle, et une émission récente des Tauliers me l'a prouvé (eux qui ne sont pourtant pas censés être précipités dans leur jugement ni se conformer aux opinions les plus répandues), les très rares fois où le souvenir de ce jeu est encore évoqué par des experts, c'est comme au premier jour : on pousse un gros rire gras et on se gausse de ce qu'on a décidé il y a dix ans de retenir comme un accident industriel. On n'imagine même pas qu'une autre vérité puisse exister, et encore moins compter, pour qui que ce soit.

Conçernant The Saboteur, y aura-t-il un autre amateur de causes perdues pour énumérer, sur un blog ou dans un podcast, toutes les vraies choses intéressantes, mais pas adaptées à un exercice de cynisme, qu'il y a à dire sur le jeu ? Ce topic en contient déjà pas mal. Il a aussi initié une chouette discussion sur la manière dont on devrait évaluer les jeux et sur ce que peuvent proposer les bons open-worlds.

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Voilà pour la rouspétance de 9 ans après la bataille. Maintenant voici, sommairement, sur quoi reposent les qualités que j'ai trouvées à The Saboteur : contrairement à ce qui a été écrit dans les tests comme ceux cités plus haut, le système de détection par les ennemis n'est ni injuste ni buggé. Au contraire, il est incroyablement bien foutu :

- Habillé en civil ça fonctionne sur la base du champ de vision des gardes. Il faut bien observer autour de soi avant d'effectuer une action illicite, désignée par le HUD : "provocation", "escalade", "bagarre", "sabotage". Lorsqu'on prend en compte cette info et qu'on choufe bien les alentours avant de tenter quelque chose, on constate que ça fonctionne de manière cohérente, que certes il y a des miradors partout et que les gardes postés là-haut ont un oeil de lynx, mais que l'erreur est toujours rattrapable. Jamais je ne me suis fait repérer par un ennemi lorsqu'il était retourné, par exemple, et seuls ceux en position élevée voient vraiment loin.

- Lorsqu'on est déguisé en nazi, en revanche, la zone de "repérabilité" qui entoure le joueur est matérialisée sur le radar et sa taille varie en fonction de l'action qu'on effectue et/ou de l'uniforme qu'on a réussi à se procurer (j'avoue que je les ai pas tous testés), selon une logique imparable. Si un ennemi entre dans cette zone quand elle s'élargit, il faut vite la rétrécir en retournant à une attitude normale par pression d'une touche (le déplacement du perso en est très ralenti, ce qui peut un peu frustrer). Le fait qu'on soit repéré de près par les gardes même déguisé n'est pas incohérent : le héros à une gueule d'Irlandais, il n'a pas bossé l'allemand car ce n'est ni un espion ni un véritable résistant, et il ne pique aux ennemis morts que leur veste et leur chapeau.

- A ceci s'ajoutent une accumulation de "zones suspectes" (on y est repéré instantanément même déguisé, même en passant loin des gardes) aux endroits où on a laissé un cadavre ou saboté quelque chose, afin que nos actions aient des conséquences durables dans la base infiltrée, et que la tension monte peu à peu. Pour être clair, c'est comme si toute la base avait une mémoire, et plus on fait de choses repérables, moins on a de zones de repli où se faire oublier, si bien qu'à un moment il faut commencer à prendre de vrais risques...

- ... mais ces risques sont calculés car avant d'être au pied du mur, on aura pu éliminer discrètement (au corps-à-corps ou au pistolet à silencieux, seule arme à feu discrète dans ce jeu) une grosse partie des troupes ennemies. Celles-ci ne respawneront pas bêtement, car les zones de missions (en général des bâtiments parisiens célèbres) sont soumises à un système d"alarme de base" lié à l'objectif en cours et comprenant une opposition fixe, différent des "alarmes niveau 1 à 5" en vigueur dans les rues génériques (dans ce cas on retrouve le trip classique à la GTA où tout part en vrille à l'infini).

Une fois qu'on a compris ce système, et ça ne se fait pas en une demi-heure de jeu, on peut se faufiler en toute sécurité dans des zones monstrueusement hostiles et atteindre un stade TRES avancé des missions sans déclencher de combats outranciers. Même si le jeu n'en devient pas pour autant une simulation de résistant réaliste, la crédibilité de l'action et l'implication du joueur dans l'histoire en sont tout de même décuplées. Et lorsque les explosions et le headshotage de nazis à la chaîne interviendront, ce qui reste malgré tout souhaitable dans une certaine mesure car c'est fun et jouissif, on ne sera plus en situation d'infiltration mais de fuite, ce qui est bien plus pertinent et ne peut pas constituer, à mes yeux, un échec du gameplay.

Voilà comment Gamespot résumait le truc en laissant un peu le lecteur décider si le verre est à moitié vide ou plein, et en se montrant plus didactique que poseur :



Ce point de vue ne me choque pas car j'ai pensé la même chose sur pas mal de missions avant de vraiment prendre le jeu en main et en faire ce que je voulais (tant qu'un testeur parle de ce qui compte vraiment dans un jeu, je n'attend pas forcément de lui qu'il prouve y avoir joué 25 heures).

Il y a aussi ces derniers chapitres de la quête principale, qui se résument à des fusillades à la Uncharted. Mais celles-ci sont précédées d'une longue série de missions très tendues (parfois jusqu'à en être frustrantes) et qui peuvent se résoudre de tout un tas de façons, si bien que que lorsque le jeu bascule dans le spectaculaire/linéaire, outre le fait que ça fonctionne vraiment pas mal et que le fun est au rendez-vous, on le vit comme un vrai climax, une récompense, sans cette sensation que (me) donnent les Uncharted d'avoir entre-aperçu un univers divertissant sans pouvoir en profiter réellement.

Tout ce qui précède n'est vrai que si on joue la discrétion au maximum, ce qui n'est pas obligatoire même si le tutoriel incite beaucoup le joueur à le faire. Il est aussi possible de réussir les missions en attaquant frontalement, avec une voiture-bélier, en s'armant d'un lance-roquettes, en prenant possession de tourelles ou de tanks ennemis, ou en se faisant accompagner par une équipe de résistants armés. On peut également passer par les toits et sniper de très loin (le bruit du fusil déclenche l'alarme et une zone de bataille est créée autour du joueur). Bref on peut faire de chaque mission une séquence de fuite de bout en bout. Les conséquences ne seront gênantes que si on fait vraiment n'importe quoi. Le gameplay y trouve l'ouverture et le fun décomplexé appréciables dans un GTA-like, et comme l'approche discrète n'est jamais discrète jusqu'au bout, tout n'est finalement qu'une question de dosage opéré par le joueur lui-même pour donner, ou pas, du sens à ce qu'il fait.

C'est pour ça que je disais qu'il faut y mettre du sien pour que The Saboteur devienne un bon jeu, en fonction de ce qu'on est venu y chercher. Et là où il m'impressionne pas mal, c'est par sa capacité à valider la manière dont on l'aborde, quelle qu'elle soit, par l'histoire qu'il raconte et la façon dont il développe son univers et ses personnages. Si on tend vers le jeu bourrin, cela cadrera très bien avec le ton décontracté des dialogues, l'attitude badass du personnage principal et l'humour avec lequel le jeu intègre toutes sortes de clichés et caricatures. Mais si on essaie de se convaincre qu'on joue vraiment un résistant dans le Paris occupé, et qu'en cours de mission on considère le fait d'être détecté par l'ennemi comme un échec tant que cette détection n'est pas indispensable à la réussite de l'objectif, on réalise que le scénario et les dialogues, bien que très second-degré en surface, se tiennent plutôt pas mal, arrivent à intéresser voire émouvoir (osons les grands mots) et ne reculent pas forcement devant certains sujets délicats.

En dehors de ça, ce qui m'a frappé et séduit, c'est que toute cette reconstitution romantique et un peu farfelue du Paris occupé est faite avec amour. D'innombrables détails ont été intégrés aux décors, aux musiques, aux véhicules ou aux personnages génériques qui peuplent les rues, pour qu'ils "fassent" français, avec un respect et une finesse bien supérieurs à ce que le public anglo-saxon de masse est capable d'apprécier. Et ça, je trouve, ça vaut bien une tentative de reconstitution réaliste dont on aurait forcement fini par trouver qu'elle ne l'est pas assez, qu'elle ne fait qu'effleurer le sujet. L'Armée des Ombres en jeu vidéo, j'ai du mal à imaginer comment ça pourrait fonctionner autrement qu'en point'n'click (à ce propos : les critiques étrangers ne se sont intéressés à ce film que récemment et ils l'adulent, au point qu'il soit à 99% sur Metacritic - tout ça parce qu'en 67 quand il est sorti, les critiques français y avaient vu un manifeste gaulliste et l'avaient démonté).

Je ne sais plus quoi ajouter, sinon qu'en ce moment The Saboteur PC, sur GoG, est moins cher qu'un café en terrasse.
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Je ne pense pas que tu devrais te fâcher parce qu'on a dit que The Saboteur est un nanard - pour moi, c'est effectivement un nanard, tant dans l'univers que dans une partie de son gameplay, et je pense que le jeu assume. La vraie question est: est-ce là l'essentiel? Lollipop Chainsaw, Deadly Premonition, No More Heroes ou Earth Defense Force sont eux aussi des nanards sous un certain point de vue, et pourtant, j'adore tous ces jeux (plus que The Saboteur, qui à mon avis ne maîtrise pas aussi bien ce qu'il veut faire à mon avis).

Je pense aussi que Gamekult s'est vraiment beaucoup amélioré avec le temps, leur critique de The Saboteur date à peu près d'il y a dix ans, ils sont moins dogmatiques maintenant.
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Hum, hum ...
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La maturité, c'est être capable de jouer à un jeu mettant en scène des lapins roses sans avoir l'impression de mettre en jeu son identité personnelle. (Petitevieille)

Je t'ai répondu dans le topic du jeu (Sonic Mania) pour éviter de faire du semi-HS dans celui-ci
Mais peut-être qu'on en parlait déjà dans le topic de Sonic Mania ? Je dois avouer que je ne me suis pas (re)tapé tout le topic pour m'en assurer.

edit : sacré pavé Laurent, ça c'est de la review

Merci pour le déterrage sur ce jeu,
Il m'intéressais éventuellement. Donc je vais voir sur GOG que je ne connais pas, super ils prennent le paiement par paysafecard.
Puis je vois dans la config requise pour le jeu: "Please note that at the moment The Saboteur is not compatible with CPUs that have more than four physical cores."
Et mon cpu est 6 cœurs... Bon, verrais plus tard s'ils règlent ce problème.

Shenron, Erhynn et Kaede semblent être d'accord avec eux. On peut faire des reproches à un jeu sans que quelqu'un crie à l'injustice.

Le problème souligné par Laurent, qui a surtout existé dans la période 2000-2010, c'était d'appliquer une grille immuable sur tous les jeux, même quand ça n'était absolument pas pertinent et quand cela faisait totalement passer à côté de l'âme ou de l'intérêt réel du jeu, et le problème était d'autant plus exaspérant que cette grille s'autorevendiquait "objective".

Exemple typique: reprocher à Rez d'avoir de la 3D non texturée ou d'être gagnable en un laps de temps très court. Ici on n'est pas du tout dans ce cas.

Pour The Saboteur, j'ai adoré le jeu et la dissolution du studio est certainement injuste, et je comprends que le ton condescendant de certaines citations de Laurent soit agaçant, mais c'était bel et bien un jeu bancal sur tous les plans. Et je pense que la presse s'est beaucoup améliorée depuis cette période, en bonne partie parce que le regard sur le jeu vidéo a changé depuis la vague rétro.
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Ah non je sui désolé, je ne peut pas laisser passer ça !...










... Nanar c'est sans "d"



Blague a part, je pense également que The Saboteur ne cherche pas à se prendrze trop au sérieux, mais à l'époque j'ai pas eue le sentiment que la presse avait été dur plus que de raison avec ce jeu.



Gamekult et sa politique de "guide d'achat" avec son fameux 5/10 pour portal parce que trop cout.
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J'ai dû être influencé par le surnom que les Guignols de l'info avaient donné à la marionnette de Tapie.

Pour Portal, pas mal de gens à l'époque étaient un peu de l'avis de la critique de Gamekult, c'est-à-dire qu'ils trouvaient que le jeu n'était pas à la hauteur de son potentiel (trop court, environnements pas assez divers, bref, trop en retrait).
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Laurent, je suis ravie que tu te sois amusé sur The Saboteur.

Et je ne trouve pas que ce soit un nanar,* ou alors les 3 films Indiana Jones sont des nanars. Oui, c'est pulp, oui, le jeu a quelques défauts de conception, mais presque 10 ans après y avoir joué, je ne me souviens pas des défauts du jeu, je ne me souviens que de la direction artistique remarquable, de la BO à tomber, et du plaisir de s'éloigner d'une zone piégée,vêtu d'un uniforme nazi, et de tout faire péter sans se retourner. J'ai aimé l'infiltration qui est simpliste mais qui fonctionne (coucou Assassin's Creed), la densité de la zone de jeu (coucou Sleeping Dogs), et conduire des vieilles voitures en écoutant Nina Simone, tout anachronique que ce fut.

Et oui, le jeu est trop court, il se termine bien trop abruptement, et son accueil a été des plus injustes, parce qu'il est tellement dense et généreux qu'on ne peux qu'en tomber amoureux.

Maintenant dans la série des jeux funs qui se sont fait dézinguer par les critiques, tu peux essayer Binary Domain, Laurent

*Et ce n'est pas du tout pour dénigrer les nanars : j'adore ceux cités par Simba. The Saboteur est un AAA un peu mal dégrossi, et je trouve ça très beau.

Pour revenir rapidement sur la presse : c'est tout le problème des tests cliniques, qui considèrent que n'importe quel défaut vaut n'importe quelle qualité, qu'un peu de clipping compense le plaisir de jeu, qu'un bug de collision non critique annule une direction artistique top. Alpha Protocol avait un peu subi le même sort, mais en pire, parce qu'en plus il est assez moche. Mais dans 10 ans, personne ne conseillera de jouer à Assassin's Creed 3 malgré son 8 sur GK, d'ailleurs aujourd'hui déjà personne ne conseille de jouer à AC3. On se conseillera des jeux comme The Saboteur, Binary Domain ou Lollipop Chainsaw.
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Ils sont tous méchants (sauf Sega, qui est juste con).

Après, on peut discuter de ce qui est nanar ou pas. Si on s'en tient à la définition "une œuvre tellement mal réalisée et ridicule qu'elle en devient involontairement amusante et comique", alors aucun des jeux que j'ai cités ne sont des nanars, rien n'y est involontaire. J'imagine que "série B" conviendrait mieux (et encore, est-ce que Crazy Kung-Fu/Kung Fu Hustle est une série B?), surtout que la série B peut souvent se permettre des choses que ne peut pas se permettre la série A, et la logique selon laquelle une série A vaut forcément mieux qu'une série B est évidemment idiote.

Il demeure que je garde de The Saboteur le souvenir d'un jeu sympathique mais mal fichu et n'allant pas jusqu'au bout de ses ambitions (contrairement à No More Heroes/Lollipop Chainsaw/EDF), même si j'ai passé un très bon moment dessus. Du coup, je ne suis pas choqué par ses critiques.
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