Fichtre Madame, tu n'avais jamais touché Rainbow Islands ?

Non. Mais j'ai plein de lacunes, hein !
_________________

Ils sont tous méchants (sauf Sega, qui est juste con).

C'est curieux, la note de Phantasy Star IV a eu une promotion (méritée) dans le récapitulatif, passant de "BIEN dans le doute" à "TRES BIEN“.

Oui, je n'ai pas édité mon avis initial, mais j'ai tenu compte des commentaires
_________________

Ils sont tous méchants (sauf Sega, qui est juste con).

Merci pour ces mises à jour !!

Le dimanche, c'est baseball !

R.B.I. Baseball 3
Atari/Tengen - 1991




RBI Baseball 1 et 2 étaient des jeux NES, et ce troisième épisode ne s’en écarte pas beaucoup techniquement. Il s’agit d’un jeu de baseball classique, qui possède les droits de la ligue professionnelle américaine. On peut jouer un match simple, une saison entière, ou tout ce qui peut être joué dans ce sport horrible (mais qui parvient parfois à être marrant en jeu vidéo). Les sprites sont trop petits et mal animés pour que ce soit vraiment jouable, sans compter le positionnement aléatoire des joueurs sur le terrain, qui rend la défense impossible.

MAUVAIS

R.B.I. Baseball 4
Atari/Tengen - 1992



La série fait un bond qualitatif avec ce quatrième épisode, qui est enfin digne de tourner sur une Mega Drive, sans être pour autant particulièrement joli. L’animation en revanche est très soignée, surtout pour le lanceur (et les mecs du staff dont le gros ventre est animé de façon détaillée, c’est rigolo). L’ambiance a été améliorée aussi, avec des petites musiques, des petites fenêtres montrant la réaction du public, et même le coach qui fait des signes chelou au lanceur. La jouabilité est également meilleure, même s’il est agaçant que les joueurs ne rentrent pas automatiquement à leur base d’origine si le batteur s’est fait sortir direct.

ASSEZ BIEN

R.B.I. Baseball '93
Atari/Tengen - 1993



C’est le même que le 4, avec les équipes à jour.

ASSEZ BIEN

R.B.I. Baseball '94
Atari/Tengen - 1994



Encore des amélioration techniques avec cet épisode, qui en devient presque joli. Les sprites et les animations sont encore plus détaillés, mais un peu trop trapus à mon goût. Surtout, les joueurs se positionnent enfin bien en défense, ce qui rend le jeu bien plus agréable. Pas comme les horribles portraits de joueurs qui devraient vous faire faire des cauchemars.

BIEN

R.B.I. Baseball ‘95 (32X)
Atari/Tengen - 1995



Nouvelle perspective pour cette version 32X : on est désormais derrière le batteur, dont le sprite est é-nor-me. La terre battue est également très bien rendue. Mais malheureusement, c’est assez moche, la faute à des couleurs criardes et un rendu globalement baveux. Cette vue ne facilite pas les frappes, mais elle ne les rend pas non plus plus difficiles, donc pourquoi pas. Les phases de défense sont inchangées, et on retrouve les mêmes petits sprites que sur MD MAIS avec des couleurs horribles. Restez donc sur le 94, qui est le meilleur épisode de la série.

ASSEZ BIEN
_________________

Ils sont tous méchants (sauf Sega, qui est juste con).

Rampart
Razorsoft/Tengen - 1991



Grand classique sur micros, Rampart est un jeu de stratégie dans lequel on doit défendre son château contre les coups de canon de bateaux. On commence par placer deux canons dans l’enceinte du château, puis on se défend autant que possible contre les assaillants.

Après une première escarmouche, on dispose d’un temps limité pour reconstruire nos murailles avec des pièces distribuées aléatoirement. On peut soit se contenter de reconstruire les murs à l’identique, soit les étendre : dans tous les cas, il faut réussir à entièrement entourer son chateau pour que le tour suivant commence. On peut alors placer deux canons de plus, pour mieux se défendre contre les bateaux supplémentaires, puis les fantassins. Il y a plusieurs château sur la carte, donc on peut étendre sa muraille pour l’englober, ou bien carrément abandonner un château à la muraille trop endommagée et en construire une nouvelle autour d’un autre château.

La partie se termine quand le joueur n’arrive pas à réparer son château, ou quand il a coulé assez de bateaux ennemis. On change alors de map. Les règles du jeu à deux sont les mêmes.

On peut dire que Rampart est un des premiers, voire le premier Tower Defense. Sa laideur ne nuit pas à son gameplay, qui n’est pas inintéressant, mais manque soit de profondeur, soit de fun pour être vraiment prenant.

MOYEN

Ransei no Hasha
SPS/Asmik - 1991



Ransei no Hasha, également sorti sur PC-98, est un jeu de stratégie qui se situe dans ce que j’appellerai faute de mieux le Japon féodal, mais je me trompe sûrement : en tous cas il y a des samourais.

Si certains jeux du genre sont à peu près jouables sans parler la langue - mais ils sont rares - ce n’est absolument pas le cas de celui-ci, dont les menus sont nombreux et forcément obscurs. Tout juste puis-je dire qu’on choisit une province de départ, et que les graphismes sont spectaculairement criards.

Rastan Saga II
Taito - 1991



Rastan Saga premier du nom était sorti en arcade et avait été adapté entre autres sur Master System. Il est connu chez nous sous le sobriquet de Rastan tout court.

Sa suite a conservé son nom complet en occident. On apprend dans l’intro qu’un groupe de vilains a pris possession du “Skyscraper”, un temple sacré qui doit donner tous les pouvoirs à ceux qui le conquièrent. Notre héros doit donc aller les déloger avant qu’il ne soit trop tard.

Rastan Saga II est un jeu d’action 2D des plus classiques : on avance, on tape sur les ennemis avec notre arme, on se met en garde, on saute un peu, et voila. On commence avec une petite épée et un bouclier, et on peut ramasser ensuite une grosse épée ou des griffes, mais le gameplay est inchangé : seule l’allonge change, et la grosse épée est donc la meilleure arme. Les sprites sont gros et le design des ennemis est imaginatif, mais les décors sont hideux, l’animation grossière, le gameplay pas palpitant. La difficulté pas mal dosée incite quand même un peu à avancer, mais c’est vraiment plus par automatisme qu’autre chose.

MAUVAIS

Red Zone
Zyrinx/Time Warner Interactive - 1994



Red Zone affiche avant même l’écran titre une liste de ses exploits techniques, à base de modélisation 3D, d’usage de FMV, de rotations, zooms, et j’en passe. Et tout ça sans hardware additionnel messieurs-dames (le studio s’est sûrement retenu d’écrire “pas comme ces tapettes de Nintendo avec leur Super FX” au dernier moment). Bien, tout ça pour quoi ?

C’EST LA GUERRE NUCLÉAIRE !! Un dictateur communiste (il a une toque à fourrure) menace la paix mondiale avec ses ogives, il faut l’en empêcher ! Et qui mieux qu’une équipe de 3 supers soldats portant des vêtements trop moulants peut s’en occuper ?

Le jeu comporte deux types de gameplay spécifiques : en hélico, ou à pied.

En hélico, on doit accomplir une série d’objectifs pour réussir une mission. Le temps est parfois limité, et les munitions le sont toujours énormément. Le jeu est vu de dessus, et le sol ROTATE EN 3D BITCHES, et on peut ZOOMER SUR LA CARTE EN TEMPS REEL, et quand on meurt on a une cinématique EN 3D HAHAHAHA Z’AVEZ VU ÇA. Donc on se calme, on ouvre la carte pour voir les objectifs, et une fois les commandes de l’hélico en main, c’est le drame : c’est complètement injouable. L’inertie lorsqu’on tourne est folle, on ne peut pas strafer, la mini-carte en haut à droite de l’écran est inutilisable, c’est bien simple, on galère pour tout. En plus, fausse bonne idée par excellence, les dégâts localisés sur l’hélico peuvent le rendre complètement incontrôlable (il tourne tout seul sur lui-même), ou âbimer le radar. Et c’est moche. Ah ok, ça zoome, ça rotate et tout, mais c’est hideux.

A pied… franchement je n’ai pas essayé. C’était trop nul. Alors c’est bien de faire les malins avec ses compétences techniques de ouf, mais si on est pas foutu de faire un jeu un minimum jouable, c’est pas la peine de se la péter.

MAUVAIS (NUL juste pour les phases en hélico, je laisse le bénéfice du doute aux phases à pied)

Ren & Stimpy Show : Stimpy's Invention
Blue Sky Software/SEGA - 1993



Ren & Stimpy Show est une série animée de la chaîne Nickelodeon. On y suit les aventures loufoques de Ren (un chihuahua) et Stimpy (un chat). C’était hideux et rigolo.

Dans ce jeu de plateforme, on doit récupérer les différents composants d’une invention de Stimpy. On choisit de diriger soit Stimpy soit Ren : le perso non retenu nous suit, et nous sert d’instrument pour réaliser des mouvements spéciaux. Par exemple, Ren peut utiliser Stimpy pour sauter plus haut (en lui pressant le bide pour le faire péter), le mettre en boule et le balancer, ou encore le chevaucher tel un canasson pour sauter loin. Le jeu tient autant de la plateforme que du puzzle game, certaines situations devant être résolues en choisissant le bon mouvement. On peut changer de personnage pendant la pause, ou jouer à deux en coop’.

Ren & Stimpy n’est pas désagréable : fidèle graphiquement au DA (donc moche mais exprès), il se laisse jouer, et son gameplay parfois approximatif (hitboxes trop larges, manips en coop’ parfois difficiles à sortir) n’empêche pas de passer un bon moment pour peu qu’on soit de bonne humeur.

PAS MAL
_________________

Ils sont tous méchants (sauf Sega, qui est juste con).

Rent a Hero
AM2/SEGA - 1991



Durant une soirée entre amis, on m’a livré une armure de super-héros alors que j’avais commandé des pizzas, et j’ai mis KO mon père qui était déguisé en Godzilla pour amuser ses hôtes.

Voici comment j’ai expliqué à mon collègue ce que je venais de faire dans Rent a Hero, et qui correspond au pré-générique (parce que le jeu a carrément un générique, comme une série un peu kitsch des années 70-80). Vous aurez donc deviné que Rent a Hero n’est pas un jeu tout à fait sérieux.

SeCa est en fait une couverture, car derrière son aspect de restaurant, il s’agit d’un labo ultra-perfectionné, mais dont les armures ne trouvent pas preneur. Pourtant, il s’agit d’une affaire : on les loue 200G par mois, et ensuite libre à nous de prendre des missions auprès de particuliers, et de garder l’intégralité des sommes versées. On se connecte donc à Internet pour prendre des requêtes, on sort dans la rue pour régler les problèmes, et on prend l’oseille, qui peut être réinvestie dans des améliorations de l’armure. Attention cependant : elle consomme de l’énergie, et il faut faire attention à ne pas tomber à cours de piles AA. Si on ne paye pas à la banque la location de l’armure, elle est purement simplement confisquée, et j’imagine que si on n’a pas assez d’argent de côté, c’est le Game Over.

Rent a Hero est donc plus ou moins un RPG, avec une vue de dessus pendant les phases d’exploration et de dialogues, et des combats en 1 VS 1. Les phases RPG sont très fastidieuses, car les déplacements du perso sans son armure sont très, très lents, et les première tâches à accomplir tout sauf palpitantes. Aller de maison en maison pour donner une lettre d’amour, ou livrer des repas à domicile, pour un super-héros on a vu mieux. Et même si c’est justement tourné en dérision, c’est assez ennuyeux.

Les combats ressemblent à du Street Fighter du pauvre, et si la panoplie de coups s’étoffe avec le temps (enfin j’imagine), elle ne doit pas non plus être très impressionnante, et les sprites sont trop rigides pour qu’on maîtrise complètement la situation.

Les graphismes sont plutôt honnêtes, mais on ne peut pas dire que de gros efforts aient été faits pour varier un peu les décors, car la façade de tous les bâtiments est identique ou presque, et l’intérieur de toutes les maisons est le même. La musique est sympathique, mais finit par taper sur le système.

Rent a Hero est doté d’un concept rigolo, mais ça ne compense pas un gameplay poussif au possible. Dommage !

PS : le jeu n’a pas été localisé officiellement, mais on trouve facilement un patch de traduction en anglais.

RIGOLO mais ASSEZ MAUVAIS

Revenge of Shinobi, The
SEGA - 1989



Alors bon. Il faut que je parle de The Revenge of Shinobi.

Revenge of Shinobi, nommé the Super Shinobi, est chronologiquement la suite de Shadow Dancer, mais dans la timeline de la série je ne suis pas très sûre. Toujours est-il que Zeed revient pour kidnapper la meuf de Joe Musashi, et qu’il va la chercher (mais sans son chien)

(Essayez de répéter très vite Joe Musashi va chasser sans son chien, c’est rigolo).

Joe parcourt donc le pays à la poursuite de Zeed. On retrouve le gameplay du premier Shinobi, avec les shurikens en nombre limité de loin, et l’épée de près, mais pas les otages à sauver ou les bombes à désamorcer. En échange, on gagne 4 magies (un dragon de feu, un super saut, un bouclier et une auto-destruction) et un double saut.

Le level design est carré, le gameplay un peu rigide : le double saut, notamment, est un peu pénible à réussir à tous les coups. Même en cheatant un peu pour avoir les shurikens illimités, la difficulté est élevée, car les ennemis sont fourbes et bien placés. Techniquement c’est très bon pour un jeu de 1989, et les musiques sont excellentes. Bref, c’est vraiment très bien, et je regrette juste un niveau labyrinthique en fin de jeu vraiment pénible. Cela dit, je préfère la souplesse et la difficulté mieux dosée du 3è épisode.

PS : je pense que vous le savez, mais SEGA s’est amusé à mettre dans le jeu des boss issus de la culture populaire, comme Batman, Spider-Man, ou encore Godzilla. Dans la version Japonaise, c’est la fête du slip, et on retrouve tout le monde. Dans la version internationale (même rom, mais la cartouche détecte une console PAL ou US), Spider-Man ressemble plus au vrai, Godzilla est inchangé, mais les autres clins d’oeil sont maquillés. Dans la deuxième édition internationale du jeu, Spider-Man est sous licence. Et dans la version de la cartouche 6-en-1, Godzilla est remplacé par un squelette de dinosaure. Enfin, la version VC Wii est encore différente, avec un Spider-Man rose, et l’écran titre modifié.

TRES BIEN

Revolution X
Rage Software/Acclaim - 1995



Revolution X est certainement un des jeux sous licence les plus idiots qui soient. Il s’agit d’un gunshooter qui se déroule dans un monde qui semble verser le totalitarisme : on affronte en effet une sorte de milice du futur, qui au début du jeu nous agresse sans vraie raison. Je pense qu’on fait partie d’un mouvement de résistance, ou quelque chose comme ça.

Et donc, alors qu’on poursuit les soldats jusque dans une boîte de nuit, on arrive dans une salle de concert dans laquelle joue… le groupe Aerosmith. Qui se fait enlever. Plus loin, une vidéo de son leader Steven Tyler nous demande de le retrouver et… nous donne une arme ? En plus on en avait déjà une. Bref. La première mission est de détruire l’hélicoptère de patrouille des forces de l’ordre, et de retrouver la voiture du groupe.

On dispose de deux armes : un pistolet automatique classique, avec un tir turbo (heureusement), et des disques d’argent ou d’or, qui font plus de dégâts mais qu’il faut lancer un par un. Les munitions du pistolet sont infinies, et on récupère des disques en détruisant des éléments du décor. Cela dit ils pourraient tout aussi bien aussi être en quantités infinies, car on arrive très vite à en avoir plus de 500. Le jeu ressemble beaucoup à Terminator 2 : the Arcade Game, dans le sens où il y a des ennemis non-stops, sur plusieurs plans, qu’on doit bourriner pour les tuer, et qu’on n’a aucune idée du moment où ils nous blessent ou pas.

Donc on se laisse porter par le scrolling, en maintenant B appuyé tout en matraquant A, en voyant, impuissant, notre barre de vie se vider, tandis qu’on tente de se débarrasser d’un boss increvable. Heureusement, les crédits sont infinis.

Les graphismes sont un peu baveux mais globalement de bonne facture, mais la partie sonore est clairement en retrait, et les musiques comme les bruitages donnent l’impression d’un bourdonnement permanent. Le jeu est jouable à deux, mais ce n’est un cadeau à faire à personne. Notez que j’ai eu un bug un peu bizarre qui a fait disparaître l’interface pendant tout un stage, je ne sais pas à quoi c’est dû.

MEDIOCRE

Richard Scarry's Busytown
Novotrade/SEGA - 1994



Richard Scarry est un auteur et dessinateur de livres pour enfants américain, qui a vendu plus de 300 millions d’ouvrages dans le monde entier. Sa série la plus connu est Busy Town, une ville peuplée d’animaux anthropomorphiques.

Nous sommes donc face logiquement à un jeu éducatif, dans lequel notre protagoniste, Huckle Cat, découvre tout un éventail de métiers à travers une dizaine de mini-jeux. On doit par exemple tenir le restaurant local, et servir les bonnes boissons et les bons plats aux clients, ou encore construire une maison, de la toiture jusqu’à la plomberie. On fait donc des exercices de calcul simple, de lecture ou encore de logique.

Le style graphique du jeu est fidèle à celui du dessinateur : coloré et enfantin. Le jeu comporte de nombreuses digits vocales, que la Mega Drive a malheureusement bien du mal à cracher.

Evidemment pour un adulte l’intérêt est inexistant, mais pour un enfant avec ses parents ça peut être amusant. Dommage que certains jeux tirent en longueur, incitant à faire un Reset pour en changer. Cependant le jeu est loin d’être honteux.

ASSEZ BIEN

Rings of Power
Naughty Dog/EA - 1991



Rings of Power est un jeu d’aventure à l’objectif assez abscons, car à moins de demander spécifiquement à regarder l’intro, on ne sait pas trop ce qu’on doit faire. On incarne un jeune sorcier qui doit récupérer trois anneaux dotés d’un grand pouvoir, pour restaurer le Bâton de la Destruction et détruire le Mal qui a été vaincu il y a longtemps mais seulement endormi, etc. Vous connaissez la chanson.

Rings of Power est original par bien des aspects : sa vue en 3D isométrique en soi n’est pas spécialement exotique, mais le fait de se déplacer écran par écran nous ramène aux plus belles heures de l’Amstrad CPC. On peut engager la conversation avec tous les PNJ, mais surtout se taper avec tous les PNJ, ce qui est déjà moins courant. On peut également explorer dès le début du jeu la quasi-totalité de la map. Les combats se déroulent au tour par tour, et sont représentés de façon assez dynamique.
On débute l’aventure seul, mais on recrute par la suite plusieurs compagnons issus d’autres guildes. Il faut également gérer la faim et la soif, et le jeu gère les cycles jour/nuit.

Rings of Power est donc très ambitieux, mais cette ambition se retourne vite contre lui : le scrolling est atrocement saccadé, et les déplacements sont laborieux, ce qui rend le changement d’écran pénible. De plus, le jeu ne comprend pas de carte du monde, et la boussole est inutilisable ; il est donc proprement impossible de se repérer. De plus, la difficulté des combats est complètement pétée.

Naughty Dog a donc eu les yeux bien plus gros que le ventre. C’est peut-être ce qui les a incités à se tourner par la suite vers des titres bien plus linéaires

MAUVAIS
_________________

Ils sont tous méchants (sauf Sega, qui est juste con).

( Je chipote un peu, mais... ) Ce n'était pas carrément 11 anneaux à rassembler au final ?
( D'après le wiki, en tout cas - mais je peux assurer au temps passé sur le jeu à l'époque qu'il y en avait plus que trois. ^^" )



Ah, que de souvenirs. ( Enfin, surtout de l'attente agacée de ma part pour pouvoir jouer à Wonderboy III, pendant que ma soeur s'échinait à tenter de progresser sur ce jeu-là... Il n'y avait qu'un poste de télé pour toute la maisonnée en ce temps là. )

Et oui, une intro mémorable ...mais un jeu que je ne recommanderais pas non plus dans les "classiques" des rpg de la mégadrive, dans l'ensemble.



J'avais d'ailleurs été moi-même étonnée en faisant le rapprochement plus tard ...Comme quoi, rien n'est jamais forcément perdu.

Bref, trêve de râlerie de ma part, je me demandait même encore un peu maintenant si ce jeu n'était pas justement un portage d'une version micro ? - rapport au gameplay et à certaines "esthétiques" peu adapté à un format console.

Ah oui, j'ai du mal lire en effet, c'est onze anneaux. Apparemment le jeu n'est sorti que sur MD, mais effectivement il a une vibe très micro, c'est assez étrange.
_________________

Ils sont tous méchants (sauf Sega, qui est juste con).

J'aurais mis "Excellent" pour Revenge of Shinobi, mais c'est parce que j'ai un attachement émotionnel très fort à ce jeu Je reconnais d'ailleurs sans peine que Shinobi 3 est meilleur que lui, et que Revenge manque de variété sur plusieurs points (musiques, enemy design, etc...), mais je n'y peux rien, j'adore ce jeu.
En fait, j'ai la même relation avec lui qu'avec Streets of Rage. Le 2 est meilleur, sans aucun doute, mais le 1 m'évoque tant de choses que je n'arrive pas à faire une croix dessus.

Ce que tu dis sur Rent-a-Hero me refroidit un peu, par contre. J'ai toujours été curieux de l'essayer depuis son cameo dans Fighters Megamix...je tenterai quand même, peut-être que c'est un jeu qui se révèle sur la longueur.
_________________

"Si Kage t'y arrives pas, essaie les pruneaux d'Agen !"

Shenron, pendant une soirée Virtua Fighter 5 Ultimate Showdown.

Revenge of Shinobi, c'est commoe SoR ou Castle of illusion ça correspond pour beaucoup (en tout cas pour moi) à la découverte de la MD. Quand on a une MS chez soi et qu'on essaye ces jeux, ça marque!

Ce que j'adore dans ce Shinobi, c'est sa bande son presque étouffée que je trouve d'une classe folle.
_________________

... mais j'ai rebranché la Master System sous la télé!

Très Bien est ma note maximale sauf coup de coeur, hein


J'avais aussi de grands espoirs en Rent a Hero, et le début, assez drôle, m'a emballée. Mais le fait de devoir porter l'armure pour marcher à une vitesse normale, et de devoir du coup acheter des piles régulièrement pour ne pas se tirer une balle, est vraiment rédhibitoire. Malgré presque 45 minutes de jeu, je n'ai pas vu grand chose. Peut-être effectivement qu'il faut encore s'accrocher davantage.
_________________

Ils sont tous méchants (sauf Sega, qui est juste con).

Rings of power relève effectivement du ratage complet, alors que l'on partait au départ sur des bases intéressantes somme toute classiques pour du RPG. Je n'avais pas passé beaucoup de temps dessus à l'époque. Son système de jeu saccadé et la difficulté à se repérer sur la map m'ont vite convaincu de revendre la cartouche.

Ah oui The Revenge of Shinobi et ses multiples révisions!^^ D'ailleurs à titre informatif, j'essaie de trouver un site répertoriant les différentes versions de chaque jeu, histoire de mieux se repérer, et surtout de prendre la révision la plus intéressante. Alors oui affronter Batman, Terminator, Godzilla ou Spiderman paraît hors de propos dans l'univers du jeu, mais ça donne un style!

Je pense que Segaretro est le plus indiqué
_________________

Ils sont tous méchants (sauf Sega, qui est juste con).

Merci!^^

du straffe genre comme un fps ? avec un helico ?
Ca va pas bien toi


Pour rent a hero, ca existait déjà internet à l'epoque oO ? et sinon à part des quetes annexes, y'a pas de quete principale ?


Wai mais déjà si au bout de 45mn ca a pas avancé, c'est déjà trop.
J'ai essayé de voir ce que tu voulais dire pour les combats, du coup j'ai zappé sur cette video => https://www.youtube.com/watch?v=tcDy7N7PSmk
Et ca parle, ca parle.... on dirait pokemon par moment. Le seul combat que j'ai entrevu c'est à 43' et effectivement c'est pas terrible. On dirait un bta assez vide


Revolution X j'ai jamais aimé, la bande son c'est pas que du aerosmith justement ?
_________________

On pouvait dans Desert Strike

lol, c'est bizarre sur le principe quand même


_________________