"Classique", "pas foufou" -> tu vois où qu'elle dit que c'est bien ?
Ceci dit je suis d'accord avec toi, pour moi la version arcade est vraiment pas mal (contrairement à la version md au rabais).

Je confirme pour ce qui est du système de jeu de Puyo Puyo 2 : les règles additionnelles apportent un vrai regain d'intérêt. De mémoire il me semble d'ailleurs que le mode Henka permet d'envoyer directement des pierres à l'adversaire. C'est aussi à partir de Puyo Puyo 2 que l'on peut commencer à anticiper les deux prochaines paires de beans dont le nombre de couleurs a au passage été réduit.

Je possède la version Game Boy, et c'est vrai qu'il est difficile de revenir aux Puyo Puyo antérieurs une fois que l'on a pris goût à ces nouvelles modifications qui enrichissent le jeu. Même si la plupart des épisodes plus récents proposent un mode de jeu avec les règles initiales de Puyo Puyo 1, les nouveautés introduites dans Puyo Puyo 2 sont devenues la référence à suivre pour chaque nouvel épisode.

Du coup j'insiste à nouveau sur la qualité de la compilation des 3D Classics sur 3DS, qui comprend entre autres Puyo Puyo 2 version arcade (et Galaxy Force II, et une nouvelle version de Fantasy Zone)

Hop, mini fournée avant de passer au CD :

Puzzle & Action: Ichidant-R - J
SEGA - 1995


Puzzle & Action: Tant-R - J
SEGA - 1994



Les Puzzle & Action comptent 4 épisodes, sortis à l’origine en arcade, mais seuls les deux premiers ont été adaptés sur console. Il s’agit d’une compilation de mini-jeux qui demandent un peu de réflexion, ou simplement des réflexes. Bien que les explications soient uniquement en japonais, on comprend vite le principe de chacun. Il faut par exemple empiler des grenouilles sur la bonne couleur de nénuphar, se rappeler d’une séquence de bruits d’animaux, ou reconstituer une image découpée.

La difficulté est globalement faible, ce qui destine plutôt le jeu à un jeune public (ou à des adultes bourrés, mais ce n’est pas très drôle donc bon). L’esthétique des menus et du hub rappelle un peu Bonanza Bros, pour le reste on ne peut pas dire que les jeux débordent de personnalité. Mais on peut jouer à deux.

MOYEN

Pyramid Magic - Pyramid Magic II - Pyramid Magic III - Pyramid Magic Special
SEGA - 1991



Les Pyramid Magic sont sortis uniquement via le service de jeux en ligne Game Toshokan au Japon. Il s’agit de Puzzle Games, dans lequel on dirige un aventurier qui doit trouver la sortie d’un tombeau égyptien, une pièce après l’autre. Chaque sortie est gardée par une momie, et il faut un parchemin rangé dans un coffre pour la faire partir. Il faut donc trouver la clé de ce coffre, et des coffres qui le précèdent. Notre mini Indiana Jones peut marcher et sauter, et surtout interagir avec des blocs de pierre : il peut les détruire en sautant dessus, mettre un coup de pied pour les déplacer, et les porter sur son dos. Il peut alors sauter bien moins haut, mais surtout il peut les empiler, et c’est le seul moyen de se baisser et de passer sous certains plafonds bas. Cependant attention : on ne peut pas descendre d’un endroit surélevé, sous peine de se faire écraser sous le poids du rocher.

Je suis assez nulle en jeux de réflexion, mais Pyramid Magic est vraiment une série de bons jeux, qui mettent les méninges à rude épreuve avec des mécanismes simples. Les graphismes sont corrects et lisibles, la jouabilité est nickel, on peut recommencer un stage instantanément en appuyant sur Start+C si on s’est bloqué, bref, c’est du tout bon.

Les 4 épisodes sont identiques dans leur principe, mais de plus en plus difficiles (le Special est d'ailleurs une révision du 1er). Le III apporte un nouveau mécanisme cependant : pour ouvrir des portes, il faut maintenant transporter une jarre d’eau, qui ne supporte aucun choc ni aucune chute. Cela rend le le jeu encore plus difficile. A tester.

BIEN
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Ils sont tous méchants (sauf Sega, qui est juste con).

Tiens, le concept me rappelle sous certains aspects Solomon's club sur Game Boy. Un jeu qui m'avait rendu bien chèvre à l'époque...

Penn & Teller's Smoke and Mirrors
Imagineering/Absolute Entertainment - 1995



(Ce jeu a été annulé quand son éditeur a fait faillite, mais on trouve l'iso facilement)

Penn et Teller sont deux illusionnistes américains assez connus, que vous avez peut-être vus faire des caméos dans des séries télé, et qui ont pour particularité de dévoiler certains de leurs trucs à la fin de leurs tours.

4 des 6 mini-jeux de cette compilation sont en fait des farces, destinées à tromper vos amis : on trouve par exemple un gorille capable de deviner quelle carte à jouer vous avez choisi, un autre jeu dans lequel on devine votre signe astrologique, ou un shoot compétitif dans lequel seul le joueur 1 peut gagner. Le joueur 1 doit en fait réaliser des manipulations sur le pad pour donner des infos à la console, ou tout simplement cheater. Dans le shoot, il est même possible d’entrer une combinaison qui annule les cheats, au cas où le joueur 2 veuille tester le pad n°1. Ces jeux reposent essentiellement sur de nombreux dialogues, et demandent d’étudier le manuel et de répéter avant de tromper nos amis.

Le 5è mini-jeu est de style plateforme/action/énigmes, et on contrôle le magicien de son choix à tour de rôle. Pas très jouable, pas bien beau, et doté d’un principe obscur, je ne me suis pas attardée dessus.

Le 6è mini-jeu n’est autre que le Desert Bus, connu aujourd’hui pour l’opération caritative du Desert Bus de l’Espoir : il faut juste conduire un bus sur plusieurs centaines de kilomètres, à 50miles à l’heure, sur une route rectiligne. Le bus vire légèrement à droite, donc il faut corriger sa trajectoire en permanence. Le but de ce mini-jeu était de contrer les arguments sur la violence dégénérée des jeux vidéo en proposant un jeu réaliste et inoffensif.

L’accent est donc principalement mis sur l’humour, qui passe par énormément de dialogues en anglais non sous-titré, et une étude attentive de la notice. Le concept n’est pas inintéressant, mais il reste trop limité pour justifier qu’on y mette 400F : en l’état ça ressemble quand même plus à un shareware de luxe.

BOF

Popful Mail (CD)
Falcom/Working Designs - 1995



Popful Mail est un jeu d’action/aventure qui ressemble assez aux Monsterworld. Popful Mail, l’héroïne, est une chasseuse de prime pas très habile. Bien qu’elle ait du mal à ramener même du menu fretin, elle décide de partir à la chasse d’un sorcier dont la tête est mise à prix pour 2M de pièces d’or.

Equipée simplement d’une épée et d’un bouclier au départ, on va donc de villages des elfes en forêts, on tue des ennemis contre quelques pièces d’or qu’on peut échanger contre du meilleur matériel ou des items de soin, on discute avec des PNJ, etc. Le jeu est facture très classique, mais agréable, grâce à de jolis graphismes, une bonne animation, des musiques réussies et des contrôles qui répondent bien. J’ai joué une demie heure environ, et mon seul reproche concerne la faiblesse de nos coups d’épée et les collisions qui rendent le jeu un peu trop ardu. Mais puisqu’on peut sauvegarder à n’importe quel moment, ce n’est pas vraiment un problème. Popful Mail est sinon un petit jeu pas très original, mais bien sympathique.

BIEN

Prize Fighter (CD)
SEGA - 1993



Un jeu Digital Pictures o/

Dans ce titre entièrement en FMV (mais dans une toute petite fenêtre), on dirige un jeune boxeur qui doit arriver au sommet. Le jeu adopte une vue subjective, et on peut esquiver à gauche ou à droite, se mettre en garde (avec B), et mettre des jabs ou des uppercuts (avec A et C). La santé des boxeurs est matérialisée par un portrait en bas de l’écran.

On affronte donc une vidéo d’un boxeur, avec des séquences qui bouclent assez vite et donc reviennent assez souvent. Bon, c’est un bordel noir, on ne sait pas pourquoi on se fait toucher, et surtout on ne sait pas pourquoi on ne touche pas notre adversaire, alors qu’on fait des moulinets avec nos bras à 1cm de son visage.

Le tout est emballé dans un noir et blanc qui voudrait bien rappeler Raging Bull, mais qui fait surtout cache-misère, et des vidéos de qualité standard pour ce studio.

NUL

Pro Yakyu- Super League CD - J
Hudson Soft / SEGA - 1992



Pro Yakyu- Super League CD est un jeu de baseball, sorti exclusivement au Japon. Il n’a rien de particulièrement remarquable en dehors de l’usage des licences d’équipes réelles. Pas très beau, un peu mou, mais jouable à deux, il ne mérite pas qu’on s’y attarde.

MOYEN

Psychic Detective Series Vol. 3: Aya (CD)
Data West - 1993
Psychic Detective Series Vol. 4: Orgel (CD)
Data West - 1993



Les Psychic Detective séries sont nés sur FM-Town. Il s’agit de jeux d’aventure assez proches de digital comics, puisqu’ils reposent entièrement sur des dialogues. Les jeux étant entièrement en japonais (y compris les menus, il n’y a pas une seule icône), je n’ai pas pu aller plus loin que les tout premiers écrans.

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Et voilla, c'est fini pour les P !

Le bilan :

ASSEZ BIEN :

Panorama Cotton - J
PGA European Tour
PGA Tour Golf
PGA Tour Golf II
Phantom 2040
Pirates of Dark Water, the
Power Instinct
Predator 2
Psy-O-Blade
Psycho Pinball
Puggsy
Puggsy (CD)
Pulseman - J

BIEN :

Pete Sampras Tennis
Pete Sampras Tennis 96
PGA Tour Golf III
Phantasy Star II
Phantasy Star III: Generations of Doom
Populous II: Two Tribes
Premier Manager
Premier Manager 97
Prime Time NFL Football starring Deion Sanders
Pyramid Magic
Pyramid Magic II
Pyramid Magic III
Pyramid Magic Special
Popful Mail (CD)

TRES BIEN :

Phantasy Star IV: The End of the Millennium
Pirates! Gold
Pitfall: The Mayan Adventure
Pitfall: The Mayan Adventure (CD)
Pitfall: The Mayan Adventure (32X)
Prince of Persia
Puyo Puyo 2 - J



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Ils sont tous méchants (sauf Sega, qui est juste con).

Ça devrait aller nettement plus vite pour la lettre Q

A noter concernant Popful Mail qu'il est possible d'alterner (ou de faire toute l'aventure) entre Mail (l'héroïne) et les deux autres persos visibles sur la jaquette.

Par ailleurs la localisation US est superbe : doublage de qualité et même refonte complète du sound design dans les cut-scenes.

Par contre le boss fin est imbutable ... je suis sur qu'on peut trouver sur Youtube des gens qui y arrivent mais c'est de loin le pire boss de fin que j'ai pu croiser ... de loin ... de TRES LOIN !

Effectivement, je ne l'ai pas mentionné mais c'est du bon boulot, habituel avec Working Design
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Ils sont tous méchants (sauf Sega, qui est juste con).

Quackshot starring Donald Duck
SEGA - 1991



Si Mickey a souvent eu les honneurs d’avoir un jeu à son nom, ce n’est pas le cas de Donald, et c’est bien dommage, car comme tout le monde le sait, Donald > Mickey (tout comme Hercule > Pif). En plus, ici, Donald n’est pas chômeur de longue durée exploité par son oncle, mais un aventurier, qui découvre une carte pendant une expédition. Il va donc parcourir le monde pour trouver le trésor dont il est question.

Quackshot est un jeu de plateforme non linéaire : dès le début du jeu, on a le choix entre trois destinations : Donaldville, le Mexique et la Transylvanie. D’autres destinations apparaîtront sur la carte au fil de l’aventure, et il faudra faire des allers-retours pour débloquer de nouvelles capacités, ou trouver des items particuliers. Ainsi, Donald est équipé au début du jeu d’un pistolet qui peut tirer du popcorn, ce qui élimine les ennemis pour de bon, ou des ventouses jaunes, qu’on pourra upgrader en rouges, pour grimper aux murs, ou vertes, pour s’accrocher au plafond. Il peut également courir et glisser sur le ventre.

La principale difficulté du jeu vient de là : trouver le bon ordre pour parcourir les niveaux, même si, si on termine un niveau trop tôt, on n’est pas obligé de le recommencer ensuite. Parfois il faut faire preuve d’astuce, comme dans le labyrinthe indien, ou pour passer le château transylvanien et ses fantômes.

Quackshot fait partie des jeux les plus réussis techniquement de la MD : pas qu’il soit le plus beau, ou qui possède les effets les plus oufs, mais grâce à son aspect dessin animé (plus que Castle of Illusion, mais moins que World of Illusion ou Aladdin) et la cohérence artistique de ses niveaux. Les musiques sont particulièrement excellentes, et celle de la Transylvanie me donne encore des frissons à chaque fois que je l’entends. La difficulté est faible, mais les niveaux sont assez variés pour qu’on s’amuse tout le long du jeu, et le gameplay est suffisamment original pour rester accrocheur. Le seul reproche que je lui ferais est la lenteur de Donald, qui nous pousse à tout le temps maintenir la touche de course appuyée. Sinon c’est du tout bon.

A noter que le jeu est également sorti dans une compilation avec Castle of Illusion.

TRES BIEN


Quiz Scramble Special (CD) - J
SEGA - 1992




Quiz Scramble Special est, comme son nom l’indique, un jeu de quiz, entièrement en japonais, jouable seul ou à deux. Evidemment sans intérêt si on ne parle pas la langue de Yoshiki (le batteur, pas le forumeur), et à peine plus intéressant dans le cas contraire je pense. Mais bon, les japonais aiment bien.

Et voila, c'est tout pour les Q ! Bon, vous aurez compris qu'on retient Quackshot et c'est tout.

A bientôt pour les R !
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Ils sont tous méchants (sauf Sega, qui est juste con).

QuackShot, quel bonheur.
En plus des qualités listées, je suis particulièrement fan des bruitages, qui contribuent à donner une vraie identité à l'ensemble. D'ailleurs, ils sont partagés en partie avec Castle of Illusion, si mes souvenirs sont bons ?

Peut-être celui quand on ramasse un bonus, qui est le même que celui des pommes dans CoI, mais pas sûr.
Quackshot est un jeu tout sautillant et joyeux, il faut vraiment y jouer pour s'en rendre compte.
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Ils sont tous méchants (sauf Sega, qui est juste con).

pas compris, si tu l'as fini pourquoi y retourner si t'arrives à passer dans les autres ?
Quackshot j'ai toujours voulu le chopper mais bon machine sega ... ^^ il me semble l'avoir essayé chez un pote, à l'epoque, et j'avais été un peu decu pour le coup. Le bruit des ventouses est chelou et il est super tendu quand meme. Il me semble que le niveau que faisait le pote c'etait un truc où fallait monter avec les ventouses sur des statues (de paques ?) qui sautaient. Bien dur et du coup j'ai pas pu aller plus loin.
Faudrait que je le reteste un de ces 4, le jeu est unanymement salue, en plus y'a donald, donc le jeu doit forcement etre bon ^^
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Comme tu as raison!
Sinon la compil, preciosns qu'elle est sur Saturn (et en jap uniquement il me semble)
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The fight is everything. Always seeking the next challenge. Ceremony means nothing to him

@Rain : par exemple, si tu as fini un niveau, et qu'un PNJ te dit "ah, mais il te faut tel objet pour aller plus loin !", quand tu vas chercher l'objet en question ailleurs et que tu reviens, tu reviens à la fin du stage, et non pas au début, et tu repars de là.


Sur Saturn je ne sais pas, je parlais de la version MD :


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Ils sont tous méchants (sauf Sega, qui est juste con).

Tiens donc? Je ne savais pas que ca existait aussi sur MD. En PAL d'apres ta photo, peut-etre en US aussi? En jap non, je suis sur, elle n'est sortie que sur Saturn


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The fight is everything. Always seeking the next challenge. Ceremony means nothing to him

Je ne connaissais pas l'existence de cette compilation. La version MD n'est sortie qu'en Europe et en Australie.

Allez, on attaque les R !

Race Drivin'
Polygames/Tengen - 1993



Hard Drivin’ avait plus ou moins inventé les jeux de course en 3D, mais avec un écueil : il était moche, saccadé, injouable. Race Drivin’ reprend brillamment le flambeau de son aîné, en étant lui aussi moche, saccadé, et injouable. Le jeu propose 4 courses et 3 véhicules. Les pistes proposent des virages surélevés, des loopings et des morceaux de piste aériens. On ne peut jamais aller à fond car tourner devient mission impossible, et on va à 2 à l’heure dès qu’on met une roue dans l’herbe, la moitié des polygone du décor disparaissent de temps en temps sans raison apparente, la voiture fait un son de mixer à smoothie, et globalement le jeu est tout sauf amusant.

NUL

Radical Rex (+CD)
Beam Software/Activision - 1994



La préhistoire. Les mammifères tentent de prendre le pouvoir, grâce à une espèce de ragondin ? Qui arrive à contrôler psychiquement les dinosaures (?). Heureusement, Rex, le petit tyrannosaure, dormait à ce moment (?), et n’est pas affecté. Il peut donc partir sauver ses congénères.

Radical Rex est un petit jeu de plateforme qui, conceptuellement, ressemble à un mélange de Global Gladiators (pour le level design) et Sonic (pour les quelques phases sur un skate avec des loopings où on ne contrôle rien). Rex peut cracher des flammes pour étourdir les ennemis (le temps de sauter dessus, ou par dessus), rugir pour les effrayer, ou encore mettre des coups de pied, mais j’ai l’impression que ça ne sert à rien. On doit juste aller à la fin d’un niveau en ramassant le plus d’oeufs possible, pour accéder à un niveau bonus. On commence par traverser la jungle, avant de se faire avaler par un énorme dino et d’explorer son tube digestif.

Détaillé et coloré, Radical Rex est un petit jeu de plateforme sympathique, au level design honnête (en tous cas pas aussi bordélique que Global Gladiators), mais un peu imprécis quand il s’agit de s’attaquer à des ennemis. Heureusement, la vie baisse très lentement, et on en récupère assez souvent. Les niveaux regorgent de sprites qui parfois nuisent un peu à la lisibilité, car on finit par ne plus pouvoir distinguer ce qui est inoffensif (genre les mouches) du reste, alors que les décors sont très vides, c’est un choix étrange. Mais ça reste pas mal malgré tout.

La version MCD est identique, mais avec une intro en rap bien ringarde, et des musiques de meilleure qualité.

ASSEZ BIEN

Raiden Trad
Micronet - 1993



Raiden Trad est une adaptation du célèbre Raiden. A priori il comporte quelques différences avec l’original, mais le principe reste le même : il s’agit d’un shoot vertical dans un setting relativement contemporain (nonobstant les vaisseaux géants qui font office de boss). Le tir principal peut être soit un tir large rouge, soit un laser bleu, qu’on peut upgrader plusieurs fois jusqu’à arriver à une puissance de tir remarquable. On peut également obtenir des missiles classiques ou à tête chercheuse, et évidemment des smart bombs.

Les upgrades obtenues pour un tir s’appliquent au deuxième, et on peut donc passer de l’un à l’autre sans scrupule : en général le tir rouge est idéal pour le corps des niveaux, et le bleu pour les boss. Une fois monté au max, les tirs sont dévastateurs et le jeu est une promenade de santé, mais lorsqu’on perd une vie, on repart un peu en arrière complètement à poil (mais une fée nous apporte quelques bonus quand même).

La difficulté est globalement assez faible jusqu’au 3è boss (sous réserve d’être bien armé, donc), avant de se corser, essentiellement à cause de la lenteur de notre vaisseau, et du délai de lancement des smart bombs. Le jeu est vraiment classique sinon, et si on reste concentré tout le temps, on n’est jamais vraiment surpris.

Les graphismes sont un peu ternes, même si c’était déjà un peu le cas de l’original, et le jeu à tendance à ramer quand on cumule des ennemis + leurs tirs + le tir rouge au max. En revanche les musiques sont réussies et tirent bien parti des capacités de la console. Raiden Trad est donc une bonne adaptation d’un titre qui a quand même un peu vieilli.

BIEN

Rainbow Islands Extra
Taito - 1990



Rainbow Island Extra est une version remaniée de Rainbox Island : The Story of Bubble Bobble 2, qui n’est sortie qu’au Japon.

On y dirige un petit garçon qui doit accéder au sommet du niveau : il peut sauter, mais pour aller plus haut, il doit créer des arcs-en-ciel, qui servent aussi à faire disparaître les ennemis. Si on saute bêtement sur un arc-en-ciel, on le casse, mais en maintenant le bouton de saut, on rebondit dessus pour aller plus haut. De plus, il faut faire attention en redescendant, car on glisse légèrement et on se retrouve vite à dégringoler. Les ennemis détruits laissent place à des fruits, qui donnent des points et qu’on peut ramasser soit en passant dessus, soit en faisant un arc-en-ciel. Certains ennemis sont relativement inoffensifs, mais d’autres sont plus accrocheurs, volent, ou même vous tirent dessus.

Je ne connaissais pas du tout, et je trouve le concept accrocheur et bien pensé. La difficulté est cependant faible, en tous cas dans les deux premiers niveaux du jeu, qui comptent chacun une demie-douzaine de stages + un boss. Graphiquement on est plus proche de la Master System un peu boostée que de la MD, mais ll n’est pas bien beau en arcade non plus.

On peut jouer soit à la version Arcade, soit à la version Extra, qui modifie un peu le layout des stages.

ASSEZ BIEN

Rambo III
SEGA - 1989



Adapté du film du même nom, Rambo III est un shoot multidirectionnel vu de dessus, comme Ikari Warriors, et Mercs un peu plus tard. On dirige John Rambo qui doit déliver Trautmann et tuer tout plein de pourritures communistes. Mais il peut utiliser également son couteau, et des flèches et bombes en nombre limité.

Ce n’est pas faire injure au jeu que de constater qu’il n’est pas très beau. Les sprites comme les décors sont peu détaillés, les graphismes manquent de relief, l’animation est juste potable et tout le jeu est jaune marronnasse. Mais c’est surtout la jouabilité qui pêche : on ne peut pas bloquer la direction du tir, et les commandes ne sont pas très réactives, donc on passe son temps à avancer tout en tournant sur nous-même pour espérer toucher un ennemi. Même placer des bombes est assez pénible, avec les balles des ennemis qui semblent nous suivre.

Enfin bon, au moins on l’occasion de détruire un hélicoptère avec une flèche, c’est toujours ça.

MEDIOCRE
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Ils sont tous méchants (sauf Sega, qui est juste con).

donc tu fais le stage à l'envers juqu'à le trouver c'est ca ?


Hard Drivin’ l'original il etait pas en n&b ? j'ai ce souvenir là quand j'y ai joué oO

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Mais non -_-

Par exemple : à la fin du premier stage, il y a un PNJ qui te dit qu'il te faut les ventouses rouges pour pouvoir grimper aux murs. Donc tu vas dans un autre stage pour les trouver. Quand tu reviens à Duckburg, tu ne reviens pas au début su stage, mais au niveau du PNJ. Et tu continues donc à explorer le niveau de là.
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Ils sont tous méchants (sauf Sega, qui est juste con).

Ne te fatigue pas a tenter d'expliquer quelque chose à Rain Maker, tout le monde voit bien qu'il est loin d'etre l'Himalaya de la connaissance et du savoir

Oki, c'est une facon de découper les stages du coup.
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