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Index du Forum » » Groblogs » » Groblog grégoire01 : Un tour autour des adaptations.
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Auteur Groblog grégoire01 : Un tour autour des adaptations.
Sebinjapan
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Joue à Disgaea (PSP)

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Posté le: 2011-02-09 13:04
Citation :
Le 2011-02-09 12:41, gregoire01 a écrit :
Les décors sont très beaux, la musique est réussite et la mise en scène s’avère très efficace, certain passage montrant une véritable volonté artistique.

Ouaip.
En fait, je ne trouve pas le film "très bien" personellement, parce que les combats sont un peu décevants. L'animation est quand même ultra limitée (faut dire que j'ai vu le film quasiment juste après SF2). Enfin disons qu'elle suit ce qui se fait dans la plupart des anime "action" qui n'ont pas trop de budget : des images quasiment fixes avec pleins d'effets autour (par exemple le "burning knuckles" de Terry tout à la fin avec les flammes autour) alors que le DA de SF2 animait bien des coups de pied, des coups de poing avec mouvement des corps.
Mas malgré ça, j'ai beaucoup aimé le film et j'en retiens justement ces passages montrant une véritable volonté artistique comme tu dis, grâce à une combinaison dessins + mise en scène + musique particulièrement efficace. Ainsi ma séquence préférée est au début du film, quand Joe affronte Hwa Jai (enfin je pense que c'est lui) sur le ring, avec sa préparation dans les vestiaires, les plans sur Andy et Mai dans le public et la musique qui monte, qui monte, jusqu'au coup de genou qui lui donne la victoire.

Citation :
Par exemple un "Ouah ! Il est beau" en VO devient un "Eh mais t’es trop moche" en VF. En VO un figurant qui dit : "en fait tu vois…" se retrouve à dire "Ouais j’ai vu ta mère à poil…" Rendez vous comptes !

Sans déconner ? J'ai vu le film uniquement en japonais sur une vieille VHS importée à l'époque. Je ne l'ai jamais revu depuis d'ailleurs. Mais c'est fou ça quand même. En lisant ça, j'ai tout à coup des souvenirs de l'extrême manque de respect dont étaient victimes les jeunes télespectateurs à l'époque du Club Dorothée. Il y en a qui s'en souviennent comme d'une époque "bénie" avec tous ses DA japonais, mais pas moi. Moi je me souviens surtout des doublages ratés, des censures, et SURTOUT des dé-programmations sauvages, annulations de séries, changements d'horaires, et toujours sans la moindre explication et la moindre excuse au public.

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gregoire01
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Posté le: 2011-02-09 13:12
Citation :
Le 2011-02-09 13:04, Sebinjapan a écrit :



Citation :
Par exemple un "Ouah ! Il est beau" en VO devient un "Eh mais t’es trop moche" en VF. En VO un figurant qui dit : "en fait tu vois…" se retrouve à dire "Ouais j’ai vu ta mère à poil…" Rendez vous comptes !

Sans déconner ? J'ai vu le film uniquement en japonais sur une vieille VHS importée à l'époque. Je ne l'ai jamais revu depuis d'ailleurs. Mais c'est fou ça quand même.



Je jure que je n'invente rien les exemple que je cite sont véridique. J'en ai un autre en tête mais il spoilerais la fin.

Si tu veux, si un jour tu passe sur Nanterre ou sur Paris, on se donne rendez-vous, j'apporte mon DVD et on se matte le film en VF sous titré histoire de se marrer un coup.


Edit 1 : Juste pour le plaisir des yeux pour ceux qui ne peuvent accéder à mon site

http://static.blog4ever.com/2009/08/345667/artimage_345667_3209695_201102085023606.jpg

Edit 2 : Si t'y voit pas d'inconvénient Sebin, j'aimerais bien mettre ton post comme critique complémentaire à la crittique du film. C'est toujours mieux d'avoir plusieurs avis.

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Sebinjapan
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Joue à Disgaea (PSP)

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Posté le: 2011-02-09 16:37
Ah mais je te crois sur parole pour le doublage pourri, hein ! Quelle honte quand même.

Et pas de soucis pour inclure mon avis sur ton site.

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gregoire01
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Posté le: 2011-02-10 21:55
Vu que l'anime School Days est (enfin) sortie en DVD en France ce mois ci, j'en ai profité pour me le procurer et mettre a jour la page avec des image qualité DVD à la place des ancienne Divix et rajouter un avis sur la VF/VO et un descriptif du contenu des DVD. (oui car je rectifie et paufine certain article au fil du temps)

http://gregoire01.blog4ever.com/blog/lire-article-345667-1569445-school_days__2007_.html

et comme je me suis rendu compte qu'il fait partie de ceux que je n'ai pas mit sur ce grosblog, j'en profite (et comme je me sens sympa aujourd'hui j'ai décidé de mettre les image via un autre hébergeur pour ceux qui peuvent pas visiter mon blog)

Citation :
Auteurs : Keitaro Motonaga



School Days est à la base un éroge (jeu érotique) à succès d'OtherFlows. Sa la particularité est d'avoir des séquences animées lors de certaine scène. Ayant connu un grand succès, le jeu connaîtra une suite (ou un spinoff) intitulez Summer Days.
Il sera également adapté en anime (qui est traitée dans ces lignes), en mangas et en romans. Le jeu est d'ailleurs sorti sur PS2 le 13 décembre de cette année, coupé de toutes ses scènes osées.

Autant prévenir tout de suite ceux qui ne pensent qu'à ça : Si le jeu vidéo School Days est bel et bien un Eroge avec tout ce que cela sous-entend de scène olé olé, son adaptation anime est à l'image de celle de Rumbling Hearts, c'est-à-dire qu'il n'y a pas de séquences vraiment osé, il y a certes des relations et des passages a l'acte, mais tout y est suggéré. C'est ce qui fait que je peux parler de cette série sur mon blog.






Makoto est amoureux de Kotonoha. Il la voit chaque jour dans le train qui les mène à l'école, seulement, il n'a pas le courage de lui dire quoi que ce soit et se contente de la regarder de loin. Tout va changer quand il prendra une photo d'elle avec son portable. Photo que Sekai, une de ses camarades de classe, verra avant de proposer au timide Makoto de lui arranger le coup avec la jeune fille. Le trio se retrouve donc à un déjeuner improvisé par l'entremetteuse, afin que les deux tourtereaux fassent plus ample connaissance.

Comme le résumé le laisse à penser School Days commence de façon fort classique, comme vous pouvez le constater. Makoto est un jeune homme maladroit et pas très doué pour aborder les filles. Kotonoha de son coté est très timide et a du mal à exprimer ses émotions. De son coté Sekai bien qu'aidant Makoto, est en réalité amoureuse de lui.
Bien d'autres personnages viennent se greffer à l'histoire, comme Setsuna l'amie de Sekai ou Taisuke Sawanaga, seul autre personnage masculin présent dans cette série et boulet de service, mais c'est principalement autours de ce triangle amoureux que tournera toute l'histoire, comme le montre l'opening tout joyeux et guilleret.
La série, techniquement, est loin de casser des briques. L'animation est sans plus, et le design des personnages assez classique. Il y a évidemment des plans fans service histoire de rassasier les (a)mateur.






Mais alors d'où vient l'intérêt de cette série ? Et bien contre toute attente, c'est de son scénario. En effet si tout commence comme une comédie sentimentale, très vite la série tourne au triangle amoureux dramatique. En quelques épisodes ont passe du tout au tout. Les personnages passent de leur statut attachant à celui de tête a claques, on passe d'une comédie légère a un drame qui devient de plus en plus graves aux fils des épisodes.

C'est finalement ça qui fait que l'on suit cette série, c'est afin de savoir comment tout cela va tourner, le paradoxe c'est que bien qu'ayant tourné la page de la comédie, le réalisateur tente encore ici et là quelques passages humoristiques qu'on croirait sortie tout droit de Love Hina. Le fait est que ça ne marche pas vraiment, et que le spectateur a définitivement passé ce cap à ce moment et ne cherche finalement qu'à savoir comment va évoluer l'histoire.

Au final ces effet humoristique ne font que renforcer le coté dramatique qui gagne l'oeuvre au fil des épisode. Tout s'assombrit au fur et a mesure pour atteindre une sorte d'apothéose finale. Sans rien dévoilé on peut dire que rarement un anime sentimentale n'auras était aussi loin et on ressort tout chamboulé du visionnage. C'est dur, très dur, mais ça s'avère fortement intéressant et originale et c'est ce qui fait de School Days une série a part dans le domaine du sentimentale.





La VF est inégale sur plusieurs point, notamment sur le personnage de Makoto. Si la voix colle bien, le doubleur ne retranscrit pas assez bien le coté maladroit et hésitant du personnage au début de la série. Certain des personnages féminins comme Setsuna ont des voix qui collent moins aux personnages (trop grave) certain comme Taisuke ou la petite soeur joue mal, les autres protagonistes se montrent convaincants.

Notez que les sous-titres de la VO souffrent de leur qualité, en effet dans la mesure ou certain dialogue de fond sont sous-titrés, il arrive de se mélanger les pinceaux avec les dialogue principaux. De même si on apprécie le fait que les texto et autre message écrit soit sous titré, on a pas toujours le temps de les lire intégralement.

pour résumer, la VF reste écoutable mais préférez la VO niveau émotionnel malgré son abondance de texte par moment.





Pour résumer School Days est donc une série à voir, ne serait que pour le déroulement de son intrigue fort bien menée au final. Ce n'est pas tous les jours qu'une série de ce genre amène (lentement mais surement) un tel changement de ton.
Les premiers épisodes peuvent laisser entrevoir une série classique (voir chiante par moment) mais le déroulement de l'intrigue vaut largement le détour.


Où le trouver ?

La série est sortie le 2 février 2011 chez WE anime dans un coffret intégrale.
Niveau langue : choix VO/VF.
Niveau bonus : outre les classiques bande-annonce on retrouvera le dernier épisode en version non-censuré ou censuré (au choix), L’OAV Magical Heart Kokoro et les générique sans les crédits.






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gregoire01
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Posté le: 2011-02-14 10:57
Comme c'est la saint valentin aujourd'hui je me suis dit que ce serait bien pour une fois d'être en corrélation avec une date.

Donc la critique de Kimi ga Nozomu Eien / Rumbling Hearts (2003)

http://gregoire01.blog4ever.com/blog/lire-article-345667-2145097-kimi_ga_nozomu_eien___rumbling_hearts__2003_.html


Citation :

Auteur : Tetsuya Watanabe

Note : Comme le titre occidental et vraiment moche dans son genre, j’utiliserai le titre japonais, mais tenez bien compte au cas où vous feriez des recherches que la série s’appelle Rumbling Hearts en France et en occident.



Kimi ga Nozomu Eien (que l'on pourrait traduire par : l’éternité que tu désires) est l’adaptation d’un éroge (jeux érotique). Antérieur à School Days, l’adaptation a suivit le même déroulement : c'est-à-dire, donner naissance à une série qui gomme les passages osés pour se concentrer sur l’histoire.


Haruka Suzumiya, jeune fille timide et réservée, est amoureuse de Takayuki Narumi. Mizuki Hayase, la meilleure amie de Haruka décide de se les faire rencontrer. Takayuki accepte de sortir avec Haruka sans réelle conviction, tout du moins au début, car très vite le jeune homme va éprouver des sentiments très forts vis-à-vis de Haruka. Alors que le couple est en parfaite harmonie…



Bon je m’arrête là car Kimi ga Nozomu Eien fait partie de ces titres dont il ne faut pas trop dévoiler l’histoire. Si le résumé peut faire penser à School Days avec l’histoire du couple et l’amie qui joue l’entremetteuse, il en est finalement l’opposé sur plusieurs points.





D’une part, dans son déroulement, Kimi ga Nozomu Eien met moins de temps à se montrer intéressant. Si le premier épisode s’avère d’un intérêt quelconque, dès le second la série dévoile ses atouts scénaristique qui incitera le spectateur à suivre les protagonistes et leurs mésaventures. Bref c’est une série qui capte bien vite l’attention du spectateur.

D’autre part, si School Day se révèle une cassure des séries romantiques en prenant une tournure sombre et glauque, montrant le plus mauvais coté des relations entre les personnages dans un triangle amoureux, Kimi ga Nozomu Eien se montre au fond plus classique dans ses relations.

Attention, plus classique ne veut pas dire sans intérêt loin de là. Car la narration et l’histoire de Kimi ga Nozomu Eien se montrent diablement efficaces. Les protagonistes se retrouvent dans une situation réellement déchirante aussi bien pour eux que pour le spectateur. Car histoire de parachever le tableau que l’on apprécie ou non le genre, on s’attache à ces personnages et lorsqu’ils souffrent, on fini par souffrir avec eux. Le pire étant que personne n’est à blâmer dans l’histoire, ce qui ne fait que renforcer l’empathie envers les héros de cette histoire.

Techniquement, le dessin est plutôt soigné même si on note quelques variations par moment, mais rien de choquant, d’autant plus qu’elles sont rares et très courtes. Les musiques elles sont bien choisies mais ne sont pas inoubliables.

La VF est bonne. Les voix collent aux personnages et les doubleurs jouent bien leurs rôles et mettent les bonnes intonations.





Vous l’aurez compris, pour peu que l’on aime le genre ou que l’on soit un simple amateur, Kimi ga Nozomu Eien se montre plus que convaincant, offrant une bonne dose d’émotion a travers son histoire et ses protagonistes. Touchante et émouvante c'est une très bonne série dans sa catégorie.


Où le trouver

La série est sortie intégralement en DVD chez l’éditeur Anima sous le titre de Rumbling Hearts avec choix des langues VO/VF, et quelques bonus minimum (bande annonce, clip et galerie d’image non interactive). La version intégrale (ou le 3°DVD avec coffret si vous achetiez un par un) est vendu avec un livret comprenant quelques infos, résumé des épisodes et plusieurs dessins et croquis préparatoires.
Malheureusement l’éditeur ayant déposé le bilan, les DVD ne sont plus édités, même si on en trouvent encore sur plusieurs sites de vente.


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RainMakeR
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Posté le: 2011-02-14 11:27
schools days j'en ai beaucoup entendu parlé, je vais peut etre me laisser tenter, j'ai surtout envie de voir jusqu'où ça va, parce que ce que j'en ai lu c'est que c'est ocmme un jv sauf que c'est toujours le pire choix qui est fait, et que le final est assez apocalyptique. Je l'ai pas vu mais je suis curieux de voir si c'est vraiment si atroce que ça
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Posté le: 2011-02-14 12:58
Citation :
schools days j'en ai beaucoup entendu parlé, je vais peut etre me laisser tenter, j'ai surtout envie de voir jusqu'où ça va, parce que ce que j'en ai lu c'est que c'est ocmme un jv sauf que c'est toujours le pire choix qui est fait, et que le final est assez apocalyptique. Je l'ai pas vu mais je suis curieux de voir si c'est vraiment si atroce que ça


c'est effectivement l'intérêt de l'anime d'autant plus quand on sait qu'il est tiré d'un éroge, je pourrais en discuter longuement, amis il faudrait que je spoil si je voulais développer, mais c'est vraiment une série qui vaut le coup d'œil.

sinon désolé de pas avoir mit une photo ou 2 pour Kimi ga Nozomu Eien, je prmet de rectifier le tir aujourd'hui ou demain.
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Posté le: 2011-02-21 22:43
La critique d'Art of Fighting, qui est pour l'instant ma critique la plus longue et le plus illustré du blog (notez que je met pas tout les images sur le grosblog)

http://gregoire01.blog4ever.com/blog/lire-article-345667-2158218-art_of_fighting__1993_.html


Citation :
Auteur : Hiroshi Fukutomi





Quand on regarde le nom du réalisateur on a quelque doute sur la qualité potentiel de l’œuvre, en effet nous retrouvons à la réalisation Hiroshi Fukutomi. Si son nom vous dit quelque c'est que ce monsieur était déjà le réalisateur du premier Fatal Fury. Bref ce n’est pas forcément de bon augure.

Mais bon, normalement et pour peu qu’ils aient retenu leur erreur, avec le temps les gens s’améliorent dans leur domaine et leur nouvelle œuvre surpasse souvent les précédentes.

D'un certain point de vue, c'est le cas, car avec Art of Fighting Fukutomi réussit à faire pire que Fatal Fury 1.




Y a pas de quoi rire en fait

Le jeu vidéo Art of Fighting est l'un des rares jeux de combats scénarisé de A à Z. Chaque affrontement étant ponctué de dialogue faisant avancer le scénario. L'histoire était des plus classiques, Ryo et Robert partant à la recherche de Yuri la sœur de Ryo à travers la ville de South Town. L'adaptation n'aurait donc pas du être trop complexe pour le téléfilm, pourtant les scénaristes ont décidé de se compliquer la vie en rajoutant une sous intrigue sans intérêt et amené de façon grossière, jugez plutôt :


Alors que Ryo, aidé par Robert, essaye de retrouver un chat pour payer ses fins de mois (sic), nos héros se retrouvent dans un immeuble où un type se fait descendre sous leurs yeux par des malfrats menés par Jack. Pensant que Ryo et Robert sont des amis de la victime, Jack leur ordonne de lui rendre "la chose", mais nos héros arrivent à s'enfuir. Cependant Jack travail pour un dénommé Mr. Big, et ce dernier veut vraiment récupérer "la chose" allant jusqu'à kidnapper Yuri, la sœur de Ryo.



Bon, je sais ce que vous vous demandez, c'est quoi "la chose" en question ?

Un diamant. Et oui, les scénaristes ont jugé que rajouter cet élément scénaristique serait un plus, alors qu'en fait il ne donne que du ridicule à l'histoire.
Déjà, dites vous que pendant la moitié du film les protagonistes diront "la chose" plutôt que "le diamant", sans doute pour ménager le spectateur qui aura pourtant rapidement compris de quoi il retourne grâce au journal TV.
Ensuite qu’a-t-il de si particulier ce diamant ? Rien ! C'est juste un diamant. Mr Big envoie ses hommes kidnapper une fille et risquer plus d'une fois de se faire pincer par la police pour un simple diamant. Parce qu'il aime les diamants le bougre, quitte à ressembler a une grande folle à force de s'en parer sur les doigts et les oreilles.
Bref, oubliez MR.Karaté ! Oubliez le Cliffhanger de fin ! Oubliez tout du jeu ! Rien n’a été fait pour le respecter l'œuvre originale, et ce n’est rien comparé aux personnages.




Yuri, un exploit d'adaptation dans la mesure ou elle ne ressemble ni a sa version d'Art of Fighting 1, ni celle du 2, mais en plus est d'une banalité affligeante.

Le chara-design est sans âme et sans personnalité, la plupart des protagonistes ne ressemblent pas, mais alors pas du tout, à leur modèles d'origines. Mais même lorsque ces dernier y ressemble un tant soit peu physiquement, leur mentalité est complètement improvisé. Robert est insupportable, King n'a aucune classe, John le militaire est réduit au rôle de psychopathe qui lèche son couteau, la liste est longue et personne n'est épargné, sauf les personnages manquants.
On est d'ailleurs content pour une fois que des personnages des jeux soit absent, ça leur permet d'éviter d'être humilié.


Le design est irrégulier, il alterne entre le moche et le sans intérêt. Même les décors subissent des fantaisies, une piscine verra sa taille varié passant d'une taille normal à celui d'un lac. On atteint des sommets du cheap avec des effets de lumière peint directement sur les décors.





La pisicne magique, qui change de taille et de lieu d'un plan à l'autre


L'animation est misérable dans 99 % des situations, et les 1 % ne correspondent pas aux combats. Ces derniers sont tout simplement raté mal animé, mal mis en scène et n'offre aucune sensation, aucune tension, le combat entre Robert et King est sans doute l'un des pires combat de l'histoire de l'animation. Le seul affrontement un tant soit peu réussi (entre King et Ryo) ne dure pas plus de 10 seconde, pas de quoi sauver les meubles.

Un dernier truc sur les combats, à aucun moment vous ne verrez de coups spéciaux, pas une seule boule de feu, pas un seul double strike, même le fameux ho shotoken est absent, rien n'est fait pour satisfaire un tant soit peu les fans.



Un extrait de "combat" : ici entre Robert et King




Art of Fighting : combat Robert Vs King
envoyé par gregoire01. - Regardez des web séries et des films.


Pour finir, possédant uniquement la VHS de chez Shuriken/TF1, je n'ai donc put voir ce dessin animé qu'en VF, je n'ai donc aucune idée de la VO, mais cela n'empêche pas de se rendre compte que la VF est raté, les doubleurs ne sont pas convaincant et il y a trop une tendance a la vulgarisation.

Art of Fighting est une très mauvaise adaptation, j'irais jusqu'à dire que c'est l'une des pires qui ai été faite dans le domaine de l'animation. Fatal Fury 1 était mauvais, mais avait le mérite de ne pas trahir la trame principale. Art of Fighting n'a même pas ce mérite. Ce n'est pas que rien est fait pour satisfaire le fan, c'est que tout est fait pour l'énerver.
Rien ne sauve cette anime de 45min (auquel on peut enlever 5 min de générique sans intérêt) : L'histoire est nulle, l'animation et le design ratés, la musique oubliable et le tout profondément sans respect de l'œuvre originale, un vrai ratage sur tout les plans.

Où le trouver

Sorti en France uniquement en VHS sous le label Shuriken/Manga Power plus facilement trouvable depuis que les Cash on arrêté les échange de ce support. Il faudra donc plutôt chercher sur le net pour dénicher un exemplaire à pas cher.




la semaine prochaine...pffff... King of Fighter : le film.

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Posté le: 2011-02-22 01:59
Ouaip, AOF est bien un des pires anime qu'ait pondu la japanim. Qu'on connaisse le jeu ou pas.
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Posté le: 2011-02-28 21:34
ça y'est on s'attaque au film King of Fighters, qui pulvérise la longueur d'Art of Fighting. Faut dire que j'avais vraiment besoin d'exorciser

http://gregoire01.blog4ever.com/blog/lire-article-345667-2169342-king_of_fighters__2010_.html



Citation :
Auteur : Gordon Chan





Bon inutile de tourner autour du pot, le film King of Fighters est un ratage. Plus que ça, il s’agit sans doute d’une des pires adaptations filmique d’un jeu vidéo jamais réaliser, je serais même tentais de dire LA pire adaptation filmique, et dieu sait qu’il y en à des prétendants à cette palme. En fait c’est plus qu’une mauvaise adaptation. C’est une honte, une insulte au monde du cinéma et à l’amateur de film.



Le nom du studio aurait dut nous mettre la puce à l'oreille

Mais qu’est ce qui fait que cette adaptation est pire que Là Légende de Chun Li, Double Dragon ou Far Cry ? Et bien tout ça est dut à un élément simple, King of Fighters a lui un truc qui le différencie des autres, c’est qu’il méprise clairement le spectateur. En quoi ? Explication :

Prenez un film de Uwe Boll : Il est mauvais parce que le réal est un mauvais scénariste et un gars bourrin, mais le réal fait les films qu’il lui plait comme il entend. Prenez Double Dragon film mauvais car sans cesse réécrit confier a des réal qui se sont démerdé comme ils pouvaient. Vous voyez ou je veux en venir ? Oui ces films sont mauvais, ils sont mal filmé, mal réalisé ou complètement à coté de la plaque certes, mais pas intentionnellement mauvais.

Avec King of Fighter, on atteint un autre stade. C’est nul, mais il est clair que non seulement le réalisateur le sait, mais qu’en plus il n’en a rien à foutre. Pire il enfonce le film dans la nullité.

Le réalisateur, c’est Gordon Chan, si ce nom ne vous dit rien sachez que le monsieur est derrière des films comme Fist of Legend avec Jet Li ou Jackie Chan sous pression. Bref le monsieur à travaillé avec des grand noms du cinéma d’art martiaux, et les films suscité sont d’ailleurs bon dans leur genre. Si j’insiste sur ce point c’est pour montrer que le réal n’est pas forcément un cancre ou du moins il devrait savoir quand quelque chose ne va pas. Après tout Corey Yuen Kwai avait par exemple réussit à s’en sortir sur Dead or Alive en jouant volontairement sur le kitch et en assurant les combats.

Mais Gordon Chan lui, a agit autrement, avec un j’m’en foutisme qui ressemble à un grands doigt d’honneur fait au spectateur.





J’aime autant vous prévenir, si on doit énumérer tout ce qui ne va pas, il y en a pour un sacré moment. Donc je vais essayer d’aller au plus direct. Commençons par le scénario :

Alors en gros, des joueurs s’affrontent dans un monde parallèle grâce à des machines. Mais Rugal profitant d’une exposition profite pour voler des objets sacré qui lui permettront de dominer le monde parallèle et au fur a mesure, la terre. Seul moyen d’affronter Rugal, retrouver le sabre des Kusanagi.

Vous ne vous rendez pas compte à travers ce résumé, mais le film se fous de votre gueule à longueur de temps. Outre le fait de ne pas respecter du tout le jeu vidéo le film n’arrête pas de prendre les spectateurs pour des cons. Rugal arrive tout seul avec juste un flingue a volé les objet lors d’une exposition unique au monde (ce qui normalement veut dire beaucoup de gardien), Kyo dit sans cesse ne pas savoir ou se trouve le sabre avant de le sortir d’une boite sous un lit, d’ailleurs le même personnage passe son temps à réparer les motos et s’avère une merde aux combats au début, mais il deviendra super doué sur la fin. C’est tellement logique tout ça…




Maintenant on vient à la réalisation. Et c’est là où l’on se rend compte que oui, Gordon Chan se moque totalement de ce qu’il fait. Les combats, par exemple, sont une accumulation de TOUT ce qu’il ne faut pas faire dans un film de combat ! Très gros plan lors des affrontements, combat caché par des objets en premier plan, cadrage qui empêche de profiter des impacts et le tout est horriblement mou (il faut dire que seul 2 ou 3 des acteurs on des connaissances en art martiaux). Si on peut comprendre ces erreurs chez un débutant, ce n’est pas le cas de ce réal au vu de son passif.



Gros plan illisible, mollesse, objet cachant l'action... Les combats de Kof cumulent tout ce qui ne faut pas faire.



Hors des combats c’est encore pire. Vous l’avez peut être constaté, mais la plupart des images que j’ai posté sont de traviole. Ce n’est en aucun cas de mon fait, c’est comme ça dans 90% du film ! Pourquoi ? Envie de faire stylé ? De faire croire que c’est dynamique ? Oublie du niveau à bulle ? Aucune explication ne me vient en tête.

Les décors de l’autre monde sont dignes d’un film porno, je n’exagère pas. Moche et minimaliste au possible on a du mal à voir ce qu’il pourrait évoquer d’autre.

Mais le plus effarant, c’est que le réalisateur se permet des trucs qu’aucun réalisateur travaillant un tant soit peu sérieusement aurait mis, qui aurait foutu la honte à n’importe qui d’autre et qui ne fait que mettre dans l’embarras le spectateur qui subit ça. Musique de Corridas avec des « olé » lors d’affrontement, commentaire de baseball et bien d’autre ! Le tout conclu par une fin ou le fantôme du père de Kyo apparait pour féliciter son fils, histoire d’enfoncer le dernier clou de l’indignation. (Oui j’ai spoilé, mais comme ça vous n’aurez pas de raison de voir le film)




exemple des truc qui confirment que oui, on se fout de vous !


Parlant de honte, on aurait presque de la peine pour certain acteur qui se retrouve dans cette catastrophe. On pense notamment à Ray Park. Réussir à s’extirper du bourbier de Mortal Kombat : Anihilation pour se retrouver humilié (c’est le mot qui convient) dans une œuvre pire 13 ans après, ça fait mal, surtout quand on a eu des rôles de prestige entre temps.
Par contre pour les acteurs comme Sean Faris qui interprète Kyo, on à qu’un seul désire : qu’il se retrouve définitivement au chômage tant sont jeu transpire le désintérêt.

Inutile évidement de préciser que aucun acteur ne ressemble au personnages qu’il est censer représenter.




Ne vous moquez pas, ce pauvre type a été Darth Maul dans Star Wars et Le crapaud dans X men

Ma critique peut paraitre sévère, mais il faut bien se mettre en tête ceci : qu’un film soit mauvais est une chose, mais qu’il se foute clairement de la gueule du public en est une autre. Et le film de Gordon Chan fait clairement partie de cette catégorie qui n’a aucun respect envers ses clients. Un film détestable.

Où le trouver ?

Bonne nouvelle ! Le film n’ai pas sortie en France !

Et même s’il sort un jour, jamais je ne vous préviendrez.

Le film vous méprise, autant en faire de même à son égare


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LVD
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De : Ooita, avec mer, montagnes et forets

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Posté le: 2011-03-01 00:42
Tout a fait d'accord... A cote, Legend of Chun Li est un bon film, c'est dire...
Le passage avec Rugal en casquette m'a particulierement choque.

Cela etant, tu dis qu'il n'est pas sorti en France mais je l'ai vu en VF donc il a bien du sortir...
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Posté le: 2011-03-01 09:09
Citation :
Cela etant, tu dis qu'il n'est pas sorti en France mais je l'ai vu en VF donc il a bien du sortir...


La VF (car je l'ai aussi vu en VF) provient probablement de la version canadienne.

gregoire01
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Posté le: 2011-03-14 17:34

gregoire01
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Posté le: 2011-07-14 17:40
Après une petite absence, un nouvel article

http://gregoire01.blog4ever.com/blog/lire-article-345667-2526755-suikoden_v___le_chateau_de_l_aurore__2008_.html

Citation :

Auteur : Mizuki Tsuge





Suikoden V est à ce jour le dernier épisode officiel de la saga de jeux de rôle de Konami (le Terkreis sur DS étant un spin off se passant dans un autre univers). Malgré cet état des choses un peu triste pour votre serviteur fan de cette série, Suikoden V aura quand même le droit à une adaptation manga. A l'instar de Suikoden III, Suikoden V est sortie dans l'hexagone. Au vu de l'excellente adaptation du troisième épisode, il est temps de voir si cet épisode continue sur cette lancée.






Après des années de crises, le royaume de Fanéla semble enfin connaître la paix. Dans ce royaume matriarcal, le jeune prince Ardil a du mal à trouver sa place entre son rôle purement représentatif, sa sœur de plus en plus distante et le poids qu'il ressent avec la sensation de ne pas être digne de ses parents. Il n'a cependant pas trop le temps de s'apitoyer sur lui-même, car un tournoi va avoir lieu pour désigner le futur époux de sa sœur et il est chargé de surveiller si tout va bien. Mais quelque chose se trame...


L'auteur de l'adaptation de Suikoden V est Mizuki Tsuge, bien que n'ayant pas beaucoup d’œuvres à son actif et n'étant pas du même niveau que Aki Shizimu, on ne peut pas dire que Mizuki Tsuge ait fait du mauvais boulot sur ce Suikoden V, bien au contraire.
Son style s'adapte bien au design du jeu et on reconnaît les personnages au premier coup d’œil. Le design est par ailleurs agréable, même si un peu classique. Il en va de même pour la mise en scène, plutôt efficace et lisible dans son ensemble. Bref sur la forme, Suikoden V : Le château de l'aurore est un manga qui se lit sans problème.

Le manga suit la trame du jeu mais avec quelques modifications au niveau de certains personnages. Ceux qui ont joué au jeu ont dû remarquer dans mon résumé que le prince et la princesse avaient des personnalités bien différentes de celles du jeu. Pour les néophytes, il faut savoir que dans le jeu, le prince est loin d'être comme dans le manga, il faut dire que c'est un personnage muet dirigé par le joueur il est donc plus du genre à suivre son destin. De même, la sœur du héros dans le jeu est à l’opposé total du manga dans sa personnalité, étant une jeune fille proche de son frère qui ne comprend pas tout ce qui se passe autour d'elle.

Ces changements de personnalité sont, contrairement à ce que l'ont pourrait le croire, très bénéfiques à l'histoire. Les personnages centraux de l'histoire gagnent ainsi en profondeur, l'évolution et la prise de conscience du prince gagnent en efficacité. Il en va de même pour la princesse dont la froideur apparente vis-à-vis de son frère et la conscience de ses responsabilités en tant que future reine en font un personnage bien plus fort. Les autres personnages sont bien traités.





Donc apparemment ce manga de Suikoden V semble une bonne adaptation. C'est le cas, mais il y a un truc qui vient gâcher la fête.
Le truc en question c'est que Suikoden V : Le château de l'aurore ne fait que 4 volumes. Oui 4 volumes, autant dire que le manga est loin d'aborder toute l'histoire du jeu. En fait il n'aborde que le début du jeu. Certes le jeu est long et riche en événement, mais dans la mesure ou Suikoden III retrace toute l'histoire du jeu, on était en droit d'espérer qu'il en soit de même pour Suikoden V.
Du coup on se retrouve avec une histoire qui s’arrête là ou elle commence et du coup laisse une frustration au lecteur, fan ou néophyte. Sans compter que le début du jeu est loin d'être le passage le plus passionnant.

Un autre petit soucis vient de la présence de mini histoires dans les volumes 2 et 3. Hors ces histoires se passent après les événements du château de l'aurore et certaines de ces petites histoire par conséquent spoilent l'intrigue qui va se dérouler dans le volume 4. Très maladroite comme idée.





Il est dommage que ce Suikoden V : Le château de l'aurore se stoppe au moment ou l'histoire se lance. La narration et les dessins étaient bons, mais cet arrêt le coupe de son public et il est au final dur de le conseiller. Les fans du jeu seraient frustrés de ne pas voir les autres moments et personnages important du jeu, les néophyte se sentiraient, à juste titre, amputé d'une histoire qui gagne en intérêt par la suite.
C'est dommage. Vraiment dommage.

Où le trouver

Suikoden V : Le château de l'aurore est sortie au édition Kaze

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Sebinjapan
Camarade grospixelien


Joue à Disgaea (PSP)

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Posté le: 2011-07-15 10:37
Je suis content de voir ce blog reprendre.
Concernant l'arrêt du manga au 4ème tome, c'est juste pour la version française ou bien la série s'arrête également au même endroit au Japon ? Tu en connais les raisons ?

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Posté le: 2011-07-15 19:01
Citation :
Concernant l'arrêt du manga au 4ème tome, c'est juste pour la version française ou bien la série s'arrête également au même endroit au Japon ? Tu en connais les raisons ?


Au Japon aussi il s'est arrêté au bout de 4 volume. Il n'est pas sur qu'ils aient prévu d'aller plus loin.
Il faut savoir que Suikoden V n'as pas eu le même succés que ses prédecesseurs, la faute a l'épisode IV qui en avait déçu plus d'un.
Il y a des recueil de petites histoires qui sont sortie, mais je les aborderais dans un autre article.

gregoire01
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Posté le: 2011-07-20 09:38
sur ce un nouvel article sur la série animé Tower of Druaga : Aegis of Uruk

http://gregoire01.blog4ever.com/blog/lire-article-345667-2539767-tower_of_druaga___the_aegis_of_uruk__2008_.html



Citation :
Auteur : Koichi Chigira






A la base Tower of Druaga est un jeu d'arcade de Namco de 1984 où vous dirigez un petit chevalier nommé Gilgamesh à travers un labyrinthe, le but étant de trouver une clef afin d'accéder à l'étage supérieur, pour au final arriver au dernier étage et vaincre Druaga. Le jeu était très dur car il fallait également trouver des coffres à chaque étage en remplissant certaines conditions dans un temps limité sous peine de ne pas voir la fin. Le jeu rencontra un grand succès et connu plusieurs suites, mais dont la majorité ne quittèrent pas le Japon. En 2008 sort Tower of Druaga : The Recovery of Babylim, un MMORPG (sortie en 2010 en France). Une série fut réalisée afin de promouvoir ce nouveau jeu Tower of Druaga : The Aegis of Uruk.




un extrait du jeu (pour les curieux qui veulent s'y essayer il est disponible dans une compil de Namco sur 360)


80 ans après la victoire de Gilgamesh sur Druaga, les créatures de la tour se font de plus en plus agressives. Alors que Gilgamesh, devenu roi depuis son haut fait d'arme, envoie l'armée envahir la tour, un jeune gardien du nom de Jill est bien décidé à gravir le sommet de la tour afin de s'emparer du légendaire Blue Cristal Rod. La chose ne s'annonce pas des plus aisés et il lui faut d'abord trouver une équipe pour l'accompagner dans son périple.


Le premier épisode de Tower of Druaga : the Aegis of Uruk est tout simplement hallucinant, voir culte. Sans trop en révéler, il égratigne bien certains clichés des RPG et autres séries d'héroïque-fantaisie. Drôle et rythmé, avec de bonnes trouvailles ce premier épisode vaut vraiment le détour. Mais ce premier épisode est trompeur.



L'épisode 1 une parodie bien vu...



...avec même quelques références inattendues


Tower of Druaga : the Aegis of Uruk a souvent été présenté comme une série mélangeant humour et héroïque-fantaisie. Autant le dire ce n'est pas vraiment le cas. Certes il y a des épisodes ou l'humour est bien présent, et même un épisode qui se révèle une déclaration d'amour aux salles d'arcades de l'époque, mais à part ces 2 ou 3 exceptions il faut reconnaître qu'on est loin d'une série comme Slayer ou Louie The Rune Soldier. En fait Tower of Druaga : the Aegis of Uruk est une série très classique sur pas mal de plans.


Déjà sur le plan technique, le design et la mise en scène bien que maîtrisées sont plutôt classiques. Que ce soit clair, c'est tout sauf raté. C'est même bien dessiné, bien animé et ça se suit sans problèmes mais à part quelques moments de bravoure il n'y a pas grand chose de renversant voir d'inoubliable au final. On passera sur les monstres et effet en 3D très mal incrustés. On a du mal à croire que Gonzo était un pionner et précurseur en la matière à la vue du résultat.





Cependant c'est sur la narration et le scénario que Tower of Druaga : the Aegis of Uruk se montre au final plutôt décevant. D'une part les personnages et l'histoire peine à captiver le spectateur car il se montre au final très classique sans réel relief. Et c'est là ou le bas blesse, après un premier épisode qui se moquait des clichés de ce genre de production, la série fini par y retomber et sans second degrés aucun cette fois.

Mais ce qui fait le plus mal dans Tower of Druaga : the Aegis of Uruk est sans doute sa fin très frustrante, voir agaçante. D'une part la série se termine alors que plein de questions et événements font leur apparition. Terminer sur un ’’à suivre’’ ou sur un cliffangher est une chose, mais là on atteint un nouveau niveau puisque les auteurs attendent le dernier moment pour balancer plein d'éléments dont on n’avait même pas la connaissance.

Le pire c'est que loin de se terminer sur cette enchaînement d'événements inattendus, la série se fini sur un coup de théâtre, disons le, agaçant voir nauséabond au vu du message indirectement/involontairement balancé*.

Il est clair que la plupart des réponses doivent se trouver dans la suite Tower of Druaga : the Sword of Uruk, mais on a connu des façons bien plus subtile et surtout moins frustrante pour inciter à voir la suite d'une œuvre.





Que conclure sur Tower of Druaga : the Aegis of Uruk. En soit ce n'est pas une mauvaise série, mais il faut clairement savoir à quoi s'attendre en la regardant : c'est à dire une série plutôt classique dans laquelle se trouve 2 ou 3 épisodes humoristiques (réussient) et une fin frustrante qui appelle à une suite. Au final il faudra attendre de voir ce que donne Tower of Druaga : the Sword of Uruk, pour se faire une idée sur l’intérêt de cette série dans son ensemble.



Où le trouver ?

La série est sortie en version intégrale comprenant les 12 épisodes dans un boîtier 2 DVD chez Black Box.



Bonus

Un scan du magazine Newtype de janvier 2008 où l'on peut voir un design rond et légèrement SD, bien différent de la série au final plus réaliste dans les proportions.

Vous pourrez trouvez une version plus grande ici :

http://www.animepaper.net/art/78821/the-aegis-of-uruk-newtype-2008-01





*Pour ceux qui sont curieux de mon interprétation de la fin, je la mets sous spoiler juste ci dessous, surlignez si vous voulez la voir


"Trahissez, il en ressortira toujours quelque chose. Que ce soit vos amis, compagnons d'aventures, voir votre propre famille, n'hésitez pas à les poignarder dans le dos si ça vous permet d'atteindre votre but. Vous avez tout à y gagner surtout si vous les laissez finir le boulot à votre place."

Il est probable que ce n'est pas la volonté du réalisateur, mais le fait est que lorsque l'on voit qui gagne dans l'histoire et surtout comment, on a du mal à penser à autre chose.




et un nouveau sondage au passage. Je prendrait compte du résultat d'ici un mois

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gregoire01
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Posté le: 2011-07-28 09:21
J'avais parlé il y a quelque temps d'une nouvelle catégorie, elle est arrivée et voici le premier article.

http://gregoire01.blog4ever.com/blog/lire-article-345667-2556583-masami_obari_.html


Citation :


avant de comencer je tiens à remercier LVD de Grospixel pour m'avoir aidé dans cet article.


Masami Obari (réalisateur)






Non ce type qui regarde avec un œil sérieux une figurine de robots n’est pas un otaku admirant sa dernière trouvaille. Il s’agit de Masami Obari. Si ce nom ne vous dit rien peut être avez-vous vu un anime sur lequel il a travaillé. Car comme vous le constaterez, le monsieur a travaillé sur de nombreux projet dans différent post. Dans le domaine de l’adaptation, il sera le fer de lance des anime de SNK dans les années 90.

Obari a débute dans le métier très tôt en travaillant sur les cellulos de Dolback et Transformers en 1984. L’année suivante il travail sur la série Dancougar (1985) mais dans un poste bien plus important, celui de mécha designer. Pour se faire une idée de son talent, il n’a que 19 ans quand il est embauché sur cette série. Puis suivront Tobikage (1985/1986) La revanche des Gobot (1986) comme animateur et Bubblegum Crisis (1987).




Voici le genre de robot que Obari dessinait à 19 ans




Dans les années 90 les jeux de SNK jouissent d’une popularité croissante au point de rivaliser avec le ténor de l’époque Street Fighter. Afin d’accroitre cette popularité, SNK décide d’adapté plusieurs de ses séries en téléfilms. Obari sera appelé comme chara designer sur Fatal Fury, rôle qu’il endossera sur les 3 films malgré les changements de réalisateurs d’un film à l’autre.


Le chara design d’Obari est particulier, d’un coté les hommes sont dessinés avec des yeux petit et un visage et corps plutôt sec, de l’autre des femmes aux grands yeux et, généralement, aux formes généreuses. Des coups ce design des personnages surprend par rapport aux jeux plus dont les proportions et illustrations sont plus réalistes. Ces styles opposés n’empêcheront pas les films Fatal Fury de trouver leurs publiques.


Car si les autres adaptations SNK se sont plus ou moins plantées, les téléfilms Fatal Fury connaitront un certain succès qui permettra d’aboutir à un long métrage pour la troisième adaptation (1994). Cette fois Obari se retrouve propulser comme réalisateur. Ce sera le seul long métrage cinéma sur lequel il travaillera avec ce statut, mais cela lui permettra de mettre en avant ses talents de réalisateur et de metteurs en scène.





Notons au sujet des adaptations de SNK, que contrairement a ce que l’on pourrait croire, il n’a pas participé à l’adaptation de Samurai Spirit. Il s’agit en fait de Kazunori Iwakura qui a également travaillé sur Fatal Fury et Growcaizer et qui a un style très proche de celui d’Obari.


La fin des animes SNK ne signifie pas pour autant la fin de son travail avec le domaine vidéoludique. Il fera même la symbiose en 1996 avec Gowcaizer - The Voltage Fighters ou il travaillera comme Chara Designer pour le jeu et comme réalisateur des OAV.
(Notons qu’entre 2 adaptations de jeu il trouva un peu de temps pour réaliser l’adaptation du manga Elemantalor en 1995)


1997, il se retrouve encore une fois réalisateur pour l’adaptation sous forme d’OAV d’un jeu de baston très populaire (du moins à l’époque) Toshinden. Mais le succès ne sera pas au rendez-vous comme ce fut le cas pour Fatal Fury. Il réalisera également l’adaptation du jeu Virus Buster Serge les mêmes années.



Le style de Obari sera repris pour To Shin Den 2 (notez qu'il n'est pas dit qu'il y ai participé officiellement)


Début 2000 il fondera le studio G-1 neo, studio spécialisé dans les animes érotique/pornographique* ou il endosse les casquettes de scénariste, producteur et réalisateur. Ses œuvres y rencontreront d’ailleurs un certain succès dans leur domaine.
De ce studio sortira également des œuvres plus grand public comme Dangaizer 3 (2002) ou Prism Magical (2010)


Ce nouveau studio ne l’empêchant pas de continuer son activité dans d’autre entreprise, on le retrouve sur plusieurs séries comme Ordian (2000) du studio Plum ou Gravion (2002) du studio Gonzo en tant que réalisateur. En 2007 il retrouve la série sur laquelle il fit ses débuts avec Juusoukikou Dancougar Nova ou il occupe le post de Mecha Designer. On le retrouve derrière l’adaptation de Prism Ark la même année.

Son dernier travail en date au moment ou j’écris ses ligne est d’avoir réalisé la série Supa Robotto Taisen Oji Ji Insupekta (Super Robot Wars Original Generation: The Inspector en anglais) en 2010, ce qui le fait renouer avec le monde du jeu vidéo (je parle hors adaptation). Il travaille d’ailleurs sur le prochain SRT sur PS3 (qui sortira sans doute vers la fin de cette année)



Super Robot Wars Original Generation: The Inspector, la dernière réalisation de Obari à ce jour.
Notez le coté "visage humain" des robot typique de l'auteur



Obari est peut être méconnu en France, mais c’est loin d’être le cas au Japon. N'importe quel animefan nippon ou plus globalement fan de mecha (tous pays confondus) sait qui est Obari, de la même manière que tout le monde connait Shingo Araki en tant que chara designer. Une belle carrière au final, qu’on lui souhaite de continuer encore longtemps.




Filmographie au hasard :

Dancougar (mecha designer)

Bublegum Crisis (animateur)

Tobikage (mecha designer)

Dangaizer 3 (réalisateurs)

Gravion (réalisateur)



Adaptation de jeux vidéo :

Fatal Fury 1 (chara designer)

Fatal Fury 2 (chara designer)

Fatal Fury : Le film (réalisateur)

Toshinden (réalisateur)

Voltage Fighters Gowcaizer (réalisateur)

Virus Buster Serge (réalisateur)

Prism Ark (réalisateur)

Super Robot Wars Original Generation: The Inspector (réalisateur)



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*Notez qu’il ne faut pas y voir dans la création de ce studio et son travail dessus une quelconque forme de décadence ou de perte de popularité auprès des studios. Dans le milieu de l’animation et des mangas, plus d’un auteur ont alterné entre des œuvre grand public et d’autre franchement adulte. Certain sous des pseudonymes, d’autre comme Obari garde leur vrai nom.


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Posté le: 2011-08-15 16:49
Désolé de le poster en retard par rapport au blog, ça m'était un peu sorti de la tête

http://gregoire01.blog4ever.com/blog/lire-article-345667-2601284-alone_in_the_dark__2001_.html


Citation :
Auteurs : Randy et Jean-Marc Lofficier, Matt Haley, Aleski Briclot






En 2001 Après plusieurs années d'absence, infogrames décida de tenter de remettre la série Alone in the Dark sur le devant de la scène et confie au studio Darkworks le soin de réaliser un jeu qui relancera la licence. Il en ressortira Alone in the Dark : the New Nightmare, un survival horror plutôt réussit avec des effets de lumière impressionnants pour l'époque, mais ne se démarquant pas assez des autres titres du genre.
En parallèle à la sortie du jeu, Infogrames reprit la politique qu'il avait eu précédemment sur Prisoner of Ice et Alone in the Dark 3 en sortant une BD (plus précisément un comic) pour promouvoir la sortie du jeu.





Alors que l'archéologue Aline Cedrac est au Tibet avec son ami Franck Stone partent à la recherche de la cité d'Aggartha, Edward Carnby, agent du bureau 713 est envoyé sur les lieus afin d'enquêter sur la couronne de Genghis. Leurs destins vont se croiser et ensemble ils devront faire face à une menace millénaire qui sommeille.

Le comic Alone in the Dark se veut donc une préquelle à New nightmare et illustre donc la première rencontre entre Alice et Edward. Une rencontre qui offre une aventure plutôt dépaysante par rapport aux aventures habituelles du genre. En effet un lieu comme les montagnes du Tibet est inhabituel pour une œuvre Fantastique/Horrifique.

En fait c'est un peu le souci de cette œuvre, on a plus l'impression d'assister à une aventure du genre Tomb Raider plutôt qu'Alone in the Dark, ceci dut à la prédominance de l'action. Dès le début les héros se font poursuivre par des brigands ou des monstres et ne trouve que rarement du temps pour se reposer.

Cette course-poursuite quasi constante met en avant un autre souci, on sent que les scénaristes avaient pour directive de faire une histoire courte. Du coup on enchaîne rapidement les situations, pas de façon illogique, mais vraiment précipitée. On notera aussi quelques idées étranges comme les Yétis et leur implication dans l'histoire (plus besoin de chercher la source d'inspiration de La Momie 3).




Pourtant contrairement à ce que l'on pourrait croire, le comic est loin d'être un non respect du matériel d'origine, on y retrouve les éléments surnaturels et des références à Lovecraft et l'histoire est loin d'être mauvaise c'est juste que l'ensemble est inhabituel pour la série.

Niveau dessin, c'est plutôt classique, mais pas forcément toujours réussit. Disons que c'est inégal, notamment dans le choix des couleurs et des ombrages. On peut alterner dans la même page entre un dessin réussit d'un personnage et un autre plus simpliste, moins détaillé ou la colorisation moins recherché. Le tout est loin d'être illisible, mais on ne peut s’empêcher de se dire que ça aurait put être mieux dans l'ensemble au vu de certaines scènes vraiment réussies.

A noter à la fin du volume un making of avec présentation des auteurs, croquis, description de la saga et du jeu The New Nightmare.





Au final le comic Alone in the Dark est le genre de comic qui se lit vite, mais ne laisse pas forcément une présence inoubliable dans la tête de par son coté un peu trop classique dans l'ensemble et qui va trop vite jusqu'à la conclusion.

Où le trouver ?

Le Comic est sortie il y a 10 ans chez Semic en version intégrale (soit une cinquantaine de page maxi). Il faudra chercher du coté des cash ou du net pour espérer le trouver.


[ Ce Message a été édité par: gregoire01 le 2011-08-15 16:51 ]
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gregoire01
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Posté le: 2011-09-07 10:45
L'article n'est pas encore présent sur le site, vous en profitez en avant première (considéré ça comme une béta test)


Citation :
Princesse Zelda (1989)
Auteur : Studio DIC




L’article d’aujourd’hui est un peu délicat à mettre en place. En effet Princesse Zelda, est une série qui a plus de 20 ans (diffusé en 1989) et qui n’a, contrairement aux Super Mario ou Sonic de la même époque, connu qu’une brève carrière de 13 épisodes et aucune sortie vidéo sur le territoire hexagonal (hormis 2 VHS introuvable aujourd’hui).
C’est donc délicat à mettre en place car au final, la seule source pour pouvoir revoir ces épisodes sont des vidéos streaming VO à la qualité médiocre et ne risque pas d’être totalement objectif au sujet de la VF par exemple. Tout ça pour dire que si je me plante dans cet article ou si la qualité des images est décevante, je m’en excuse d’avance.






Comme dit plus haut, la série Princesse Zelda fait partie de ces nombreuses séries adaptées de jeux vidéo des années fin 80/début 90. C’était l’âge d’or de Sega, mais surtout de Nintendo qui voyait énormément de ses titres adaptés ‘’l’apogée’’ (entre guillemet car ce n’est pas de façon qualitative) ayant été atteinte avec Captain N, série à la gloire de la société. Princesse Zelda ne connu pas le même succès que ses prédécesseurs, n’ayant jamais dépassé les 13 épisodes. Quels furent les raisons de cet échec ? C’est ce que nous allons voir.

Si on jette un coup d’œil hasardeux, Princesse Zelda ne semble pas faire vraiment tache. L’animation et dans les standards de l’époque (voir légèrement supérieur) et le design est loin d’être moche. On retrouve même diverse référence au jeu, comme la musique, les objets, les créatures, la Triforce, voir même des bruitages directement issu du jeu. Bref sur la forme ça ne s’annonce pas si mal que ça.







Vous me connaissez et me voyez venir avec le paragraphe précédent, car effectivement si la forme s’en sort, le fond détruit tout ce qui aurait put en faire une série ne serait-ce que sympathique.
La première raison vient du scénario, on peut comprendre qu’avec seulement 15 minutes il est difficile de faire une histoire convenable, mais le fait est que même avec la meilleure volonté du monde, ont a du mal à se sentir impliqué dans ces histoire. Il faut dire que lorsque le scénario ne se contente pas de ressortir le même schéma, il manque clairement de peps.
Au-delà de ça, les situations sont parfois ridicule, comme le fait que l’on rentre dans le château comme dans un moulin par exemple : dés le premier épisode les créatures de Ganon arrive dans la salle de la Triforce par la trappe d’entrée (car situé dans une tour) comme si de rien n’était.

Mais ce qui achève définitivement la série, c’est les personnages. Il est vrai que le jeu ne comptait que 2 épisodes à cette époque et que les héros n’étaient pas très bavards, ce qui fait que chaque joueur pouvait y voir ce qu’ils voulaient. Mais cela n’excuse pas vraiment le résultat obtenu. En effet les personnages, notamment les 2 héros sont insupportable. Link agit comme un adolescent capricieux et Zelda, bien que l'on peut saluer le fait qu'elle sorte du clichés de la princesse apeuré bonne qu'a être kidnappé, peut se montrer vraiment agaçante a toujours remettre en place ce dernier.
Pour revenir à Link, au-delà de son caractère, c’est également sa motivation première qui, pardonné l’expression, fait vraiment pitié. À chaque épisode il aura pour but de se faire embrasser par la princesse, voir d’autre fille, le reste c’est limite s’il s’en moque (il se plaindra d’ailleurs souvent de vivre dans le château). Glorieux n’est-ce pas.
Les perso secondaire ne s’en sorte pas mieux, le roi est limite un père noël et Ganon aurait put être réussit si ne se faisait pas laminer facilement à chaque fois. Et oh joie pour ceux qui ne supporte pas Navy dans Ocarina of Time, les auteurs de la série avaient déjà mit une petite fée à la voix crispante qui accompagne les héros.

Terminons sur le doublage, on y coupera pas, outre la voix d’ado insupportable de Link dans la VO, cette dernière est surtout connu pour son fameux "Excuse Me" de Link, balancé deux à trois fois par épisodes. Le nombre de fois qu’il l’a lancé en seulement 13 épisodes est tout simplement hallucinant. C’est d’ailleurs devenu un même sur l’internet anglophone. Un type s’est d’ailleurs amusé à réunir en une vidéo toute les fois ou il à balancer cette "punchline" dans la série.





Cela veut t’il dire que la VF est meilleur ? Pas forcément, si cette dernière à le mérite de varié les mots d’excuse du héros, on notera des changements au cours des épisodes que ce soit sur certain terme (la Triforce d’abord appelé Fore Trois avant d’être rappelé Triforce), ou les voix (selon wiki, en 13 épisode la princesse Zelda changea 4 fois de doubleuse, dont une fois en plein épisode). Bref pour une fois, le débat VO/VF ne sera pas de savoir quel version est meilleur, mais laquelle est la moins pire.

Que conclure sur Princesse Zelda ? Que malgré sa réalisation honnête, il n’est pas étonnant qu’elle n’ait pas convaincu les téléspectateurs, car possédant des défauts de narration et de fond qui aurait plombé n’importe quel série qu’il s’agisse d’adaptation ou non.

Où le trouver

Comme dit plus haut, en dehors de 2 VHS de 3 épisodes hyper rare, il n’y a rien en France pour re-visionner la série.



Noter le titre très "Barbie" dans le genre


Il faudra donc se tourner vers l’import pour avoir le coffret de l’intégrale de la série, non sous-titré cela va de soi.




Superbe Jaquette au passage (ironie inside)



Bonus

après les excuses, voici les obsessions de Link :









[ Ce Message a été édité par: gregoire01 le 2011-09-08 10:54 ]
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