Mastodon n'a pas encore envahi le zinternette. Mais ça va venir !

Soutiendez aussi Diaspora, par exemple via Framasphere. Un vrai réseau social libre.

Bien sûr vous n'y retrouverez pas la foule des centrales publicitaires que tout le monde connaît. Mais ces dernières deviennent dangereuses pour le futur de demain des zinternettes. Il faut maintenir des espaces de liberté hors de l'omniprésence publicitaire.
Cessons d'appeler "réseaux sociaux" des sites centralisés qui n'ont rien d'un réseau.

Les réseaux sociaux, c'est nous. Ce forum. Mastodon et Diaspora, libres et non centralisés. Pas Facebook™®© ou Twitter™®©.

Envoyez chier ces escrocs et installez-vous dans les bulles de liberté sans publicité qui existent encore. Et filez un peu de sioux à Framasoft.

Je suis aussi très curieux de voir ce que donnera PeerTube.

Si je reprends le titre tel quel, pour moi le vrai sujet ce n'est pas nous, amateurs entre 30 et 50 piges, qui avons connu l'absence d'internet, les lan, le rtc, le cable, l'adsl, qui naviguions avec altavista et yahoo avant que google ne débarque, qui chattions sur irc et icq avant que twitter / fb / instagram débarquent...

bref, on a connu avant, on peut voir l'évolution, et même comme ça, on a pleins de gens autour de nous qui rapidement sont devenus de purs consommateurs.

Pour moi le vrai sujet ce sont les gamins d'aujourd'hui, qui sont nés avec ces outils qui comme le rappelle PV essayent d'imposer leur vision du net.

et qui, quand tu penses qu'ils sont sur fb, t'expliquent que fb c'est mort, qu'aujourd'hui c'est snapchat & co...

et la dessus, je pense qu'il n'y a rien à l'école pour les sensibiliser sur ces sujets, du coup le problème est chez les parents, qui ne sont pas tous égaux devant l'outil numérique (la fracture numérique de chirac !)

Après ce qui est génial, c'est qu'aujourd'hui quantités d'outils sont démocratisés : tu veux programmer, avant tu avais la tortue logo, basic, aujourd'hui tu as python, et scratch.
Tu veux bidouiller, avant tu avais le pc à papa qui coutait un bras, aujourd'hui tu as un raspberry pour 30 balles avec lequel les possibilités sont énormes.

Signe des temps (ou pas), j'ai réinstallé un linux chez moi...

Tiens les enfants, vous essayé SearX ?

https://searx.me/

Moteur de recherche sans pistage, que j'essaie depuis quelques semaines en lieu et place de Gougueule.

Pour l'instant c'est pas mal. Mais il utilise quand même les autres moteurs traditionnels.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Searx

Si tu veux vraiment pas du Intel, vaut mieux prendre de l'AMD, les SearX sont vraiment pas terrible.
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Ouille, faut avoir connu l'informatique au XXème siècle (et être souple avec la phonétique anglaise ) pour la capter celle-là !


Autre chose :

https://framablog.org/2018/03/21/peertube-beta-une-graine-dalternative-a-youtube-vient-declore/

Je vous parle d'un temps...


ps : si le blague vous échappe, Cyrix

Voilà.

https://framablog.org/2018/04/01/framadsense-la-publicite-qui-a-du-sens/

Mes deux sous sur un sujet qui commence à m'obséder tant il est partout, tout le temps. Pas une télé, pas une radio qui n'incite à aller sur ces putains de centrales publicitaires de merde.

Quand un centre commercial met un manège dans ses allées, personne ne songerait à l'appeler "fête foraine".
Quand un grand magasin de meubles en kit met un point de vente de trucs à grignoter, personne ne songerait à l'appeler "restaurant".
Pourquoi, quand des centrales publicitaires mettent des interactions sociales comme appâts pour faire venir les cibles, et s'auto-proclament "réseaux sociaux", on leur rend service en reprenant leur vocabulaire mensonger ?
Ils ne sont pas des réseaux sociaux.
Nous devons faire un effort lexical.
Facebook™, Twitter™ et consorts ne sont pas des réseaux sociaux. Refusons d'employer ce terme pour parler d'eux.
Diaspora, Mastodon sont des réseaux sociaux.
En réseau car non centralisés.
Sociaux car ils accueillent des gens, pas des utilisateurs. Un peu comme nous ici.
Ne laissez plus personne dire "réseaux sociaux" s'ils parlent d'autre chose que de réseaux sociaux.
Parce que Ikea™ n'est pas un restaurant, Auchan™ n'est pas une fête foraine, Facebook™ n'est pas un réseau social.

Le "réseau" de "réseaux sociaux" à la Facebook, ce n'est pas réseau au sens technique (vu que tu parles de centralisation...), mais au sens de réseau de réseau connaissance et de contacts.
Ce que Facebook est tout à fait, du point de vue utilisateur.

edit : la meilleure façon de convaincre quelqu'un de ne pas utiliser FB n'est pas d'essayer de lui expliquer que FB n'est pas un réseau social (?) je pense, mais qu'en coulisses, c'est une entreprise qui agrège et vend des données, qui peut tromper l'utilisateur (par exemple en lui servant, par le biais de suggestion, ce qu'il attend voire connaît déjà), etc. il y a aussi les quelques affaires qui ont tâché la réputationd du groupe dont la récente affaire Cambridge Analytica. Mais je pense pas que ça ait la moindre chance de faire fuir les gens, avec sa base d'utilisateurs, Facebook est installé pour un moment.

Mamie, je suis d'accord avec Kaede : Facebook est bien un réseau social.
Tu ergotes sur les termes.

J'ergote à dessein.

C'est précisément parce qu'ils entretiennent cette illusion du point de vue de l'utilisateur qu'il faut casser le vocabulaire trompeur dont ils tirent avantage. C'est le point de départ pour décrire ensuite leur activité "en coulisses". Ils trompent leurs utilisateurs, les attirent avec des interactions sociales pour mieux les intégrer dans leur système de publicité de merde.

Facebook se fait passer pour un réseau social. Mais les vrais réseaux sociaux sont ailleurs. Ici, sur les forums, ou sur les systèmes sains, sans publicité.

Amen petitevieille, mais bon autant notre génération qui avons connu les vrais "réseaux sociaux" avec en prime l'anonymat on peut arriver sur la même longueur d'onde, mais va expliquer ça à un gamin né post 2000 qui est presque élevé avec ces trucs de facebook,twiiter,..., smartphone et tout...

C'est bien beau ce que vous dites, mais vous faites quoi si le fait d'ignorer ces "faux réseaux sociaux" vous ferme des portes au niveau "rencontres professionnelles", ou vous empêche définitivement de garder contact avec une personne que vous avez pu rencontrer quelque part dans le monde ?

A un moment donné, ça devient une lutte contre des moulins à vent, votre combat, où finalement on se punit plus soi-même qu'on punit les méchants patrons de Facebook.

C'est quoi ces vrais réseaux sociaux de l'époque, les bars à vin et autres fêtes de village ?

C'est le dilemme habituel du monopole.
Faut-il s'en accommoder, ou essayer de faire exister autre chose ?

Il existe des réseaux sociaux libres dont la raison d'être n'est pas la publicité, mais bien les interactions sociales.

Évidemment pour un employeur, se présenter comme membre d'un réseau social libre c'est passer pour un dangereux communiste.
J'ai ici-même des camarades qui doivent me trouver casse-couilles à ne pas utiliser Facebook™.

Mais c'est paradoxal de reprocher aux gens qui essaient de rester libres leur refus d'aller s'enfermer dans un service privé aux pratiques douteuses.

Quant aux gamins des années 2000 il n'y a pas de raison qu'ils ne soient pas lucides si on leur présente les agissements des margoulins qui se font des couilles en or sur leur dos. Et il faut répéter que des alternatives existent.

Te plainds pas la vieille, en ce moment au boulot je dois developper des versions mobiles des sites web de la boite.
Sauf que j'ai pas de smartphone, et que je ne comprend pas non plus qu'on s'inflige une navigation chaotique sur un ecran minuscule.
En plus bientot on va se lancer sur des pubs facebook tout ca.

Notre nouvel commercial à l'air etonné que je sois informaticien (enfin je me suis toujours considéré comme un faux informaticien), et que j'aille ni sur les reseau sociaux ni que j'ai un smartphone
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Houla, vu qu'avant tu parles de Facebook, il faut que tu sortes de ta grotte virtuelle car tu n'es plus dans le coup : Facebook, c'est has been pour ces jeunes, maintenant c'est plutôt Snapchat ou Instagram.

Et avant c'était Myspace.

Peu importe, le principe reste le même : on fait croire à la gratuité, tout en organisant des usines à gaz incroyables reposant sur la publicité, qui est financée en bout de chaîne par le client final.

La gratuité n'existe pas, tout n'est que paiement différé et réaffecté à un tiers. Nous payons indirectement les services utilisés par d'autres, et réciproquement.

Quant à ma grotte, ce serait plutôt l'inverse, si on pense à l'allégorie de la caverne de Platon.

Après, moi perso je ne fais pas partie de ceux qui diabolisent les réseaux sociaux comme Facebook. Je pense que le plus important, c'est surtout d'éduquer les jeunes au bon usage des réseaux sociaux, de faire attention à ce qu'ils publient, aux choses trop personnelles qu'ils peuvent divulguer (ce qui peut nuire à eux-mêmes ou à d'autres personnes). Bien utilisés, ces réseaux sociaux peuvent vraiment rendre service, tout comme Facebook m'a rendu service pour garder des contacts et pour ma vie professionnelle par moments.

Quant à la publicité, elle est partout. Même un site comme Grospixels a aussi de la publicité, non ?

Après, pour ton discours sur "non, rien n'est gratuit, on paie quand même indirectement", moi ce que je remarque, c'est que je paie beaucoup moins en utilisant Facebook et l'Internet d'aujourd'hui qu'en utilisant le Minitel à l'époque.

Quant à la "belle époque" de "l'Internet libre" du début, faut quand même se rappeler comment c'était au début, niveau débit, coût de l'abonnement, etc. Faut pas trop enjoliver le passé non plus.

Tu mélanges accès et contenu là. Et personne n'a parlé d'une belle époque des débuts.

En effet la publicité est partout. C'est un sérieux problème.
Tu ne ressens pas que tu payes, mais tu payes quand même. Sauf si tu n'achètes que des produits sans publicité.

Les centrales publicitaires parviennent à générer des sommes folles en plaçant de la pub. Cet argent, c'est le nôtre, concentré après prélèvement de l'industrie publicitaire.

Le modèle des zinternettes devrait évoluer. Gaspiller autant de ressources pour la publicité est une anomalie.